Le document que tu donnes à lire ne dit pas ce que tu prétend! Si j'ai manqué quelque chose, cite le moi avec plus de précision. Documenter une affirmation à partir d'un pdf de plusieurs dizaines de pages ne favorise pas la vérification...kestaencordi a écrit : le tout considéré il y a des millier d'enfanr a adopter au qc.
http://www.centrejeunessedemontreal.qc. ... j_2011.pdf
homoparentalité
Re: homoparentalité
Dernière modification par Kraepelin le 14 juil. 2012, 13:29, modifié 1 fois.
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Re: Et hop, un coup de braguette magique sur les mots
Je trouve ta conception de l'homosexualité un peu réductrice et je ne te trouve pas très juste avec l'enquête de Regnerus.HarryCauvert a écrit :Pardon?Kraepelin a écrit :Tu vas vite en hypothèse!HarryCauvert a écrit :Vu le résumé d'AV, les problèmes et déchirements au sein du couple semblent une piste plus crédible qu'une "relation amoureuse" d'un des parents avec un 3e larron du même sexe...
*Je* vais vite en hypothèse?
Regardez les groupes de Regnerus et son équipe. Rien ne vous étonne?
1a. comment définit-on un "gay" ou une "lesbienne" dans cette étude? Facile, il suffit que le sujet (l'enfant devenu adulte) ait répondu "oui" à la question "un de vos parents a-t-il eu au moins une relation sentimentale avec une personne du même sexe alors que vous aviez entre 0 et 18 ans?". Si la réponse est oui, le sujet est alors crédité d'un "GF" (gay father) ou d'une "LM" (lesbian mother) et est classé dans un de ces deux groupes. On ne demande apparemment pas aux sujets de corroborer cette classification, et encore moins aux parents.
Homosexuels dans le placard, bisexuels, swingers audacieux, tout le monde se retrouve sous l'étiquette "gay/lesbienne". Abracadabra.
Pour que l'enfant adulte réponde "OUI", il faut que le parent ait eu une relation «amoureuse» et que l'enfant le sache! Alors, oublie les «swingers audacieux» et les homosexuels qui vivent leurs aventures en cachette le samedi soir après minuit dans les bars du quartier gai. Il reste encore quelque cas de figure, mais ils illustrent bien la tableau de l'homosexualité dans la réalité de tous les jours. C'est de toute façon une bien meilleur approximation de la réalité que les échantillons autosélectionnés de comme celui de Bos.
Je trouve ta conception des choses un peu réductrice. Tu réduis l'effet de l'homosexualité des parents sur le développement des enfants à la seule présence d'un couple de même sexe dans l'entourage physique de l'enfant. C'est comme si tu mesurais l'effet pour l'enfant de vivre avec des parents fondamentalistes chrétiens aux 45 minutes par semaine qu'ils passent dans le temple baptiste. Avoir des parents fondamentalistes, ça a des implications toute la semaine, pas juste le dimanche entre 11 heure et midi.HarryCauvert a écrit :1b. ayant débusqué le pédé ou la gouine chez un des parents, on considère alors qu'on est face à un cas de "same-sex parenting". Le sujet a vécu quatre mois avec maman et une autre dame? Paf, "same-sex parenting"! (pourquoi s'emmerder avec les 17 années et 8 mois restants?) Abracadabra.
Les parents homosexuels ne sont pas homosexuels uniquement pendant qu'ils ont une relation homosexuelle stable. Ils sont homosexuels en continuité.
Tu prête à Regnerus des intentions qu'il ne manifeste pas. Regnerus ne fais pas la distinction dans cette première publication, mais il est clair que sa division en «types de famille» présage des mesures plus discriminatives à venir. Pour le moment, les données montrent une corrélation importante qui faudra expliquer avec d'autres données.HarryCauvert a écrit :2. un vaste groupe est composé des "familles biologiques intactes" (papa et maman sont restés ensemble depuis la naissance du sujet). Ils sont supposés strictement hétérosexuels puisqu'ils ne recoupent pas les catégories "GF" et "LM" (*). Il y a au total huit groupes de "structures familiales", dont un gros groupe "stable, biologique, non-gay et non-lesbien" et deux petits groupes "mères lesbiennes" et "pères gays" qui eux englobent des familles instables, recomposées, etc. Comme c'est pratique.
C'est une des importantes questions! Il est raisonnable de croire que biens des corrélations mesurées par Regnerus reposent sur cette explication.HarryCauvert a écrit :Petite parenthèse sur les histoires de "placard" et de mariage:Vu l'époque considérée il est en effet très probable que des gays et des lesbiennes contraints de jouer la comédie de la "normalité" se retrouvent dans les catégories "GF" et "LM" de Regnerus. Il peut aussi y en avoir dans la catégorie "biologique intact" d'ailleurs, mais ils passent complètement sous le radar.Kraepelin a écrit :En fait, bien des facteurs peuvent jouer qui tournent autour du fait que le parent en question n'a peut-être pas accepté son homosexualité pendant une longue période. Ce n'est pas très "santé" comme situation. Et les coming out tardifs donnent parfois de drôles de résultats: comportement amoureuse chaotique, désinhibition élargie, drogue, instabilité, etc ...
Cela étant, même si une partie des "GF" et des "LM" de Regnerus est composée de gays et de lesbiennes "in the closet", les problèmes qu'ils ont pu endurer (et dont les enfants ont pu pâtir) sont-ils une conséquence de leur homosexualité, ou de l'homophobie de la société de l'époque?
Pour moi l'un implique l'autre. Un coming oput n'est pas difficile pour rien. Il est difficile notamment (mais pas exclusivement) parce que le climat culturel est plus ou moins défavorable à l'homosexualité.HarryCauvert a écrit :Est-ce le coming out tardif qui "donne parfois de drôles de résultats", ou les années d'oppression qui ont précédé ledit coming out?
Moralement et politiquement, non! Mais est-ce de cette cause là uniquement dont il est question? Au delà de l'oppression d'une société homophobe, l'homoparentalité a t-elle un effet sur le développement des enfants?HarryCauvert a écrit :On ne peut pas interdire à une minorité d'exister (y compris par l'intimidation et la violence), pour ensuite leur reprocher de mal vivre la situation et d'être la seule cause de leurs malheurs!
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Re: homoparentalité
C'est ce que je dis, en effet. Et son contraire est lourdement sous entendu dans l'enquête, d'ailleurs.kestaencordi a écrit : et ca n,a rien a voir avec l'orientation sexuelle.
"Aujourd'hui la plupart des filles de mon âge sont nées et ont connu seulement cette société féminisée, et il en résulte que les filles d'aujourd'hui agissent vraiment comme des garçons."@Catho...
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Re: Et hop, un coup de braguette magique sur les mots
Et je trouve les définitions et catégories de Regnerus pas très justes avec la réalité...Kraepelin a écrit :Je trouve ta conception de l'homosexualité un peu réductrice et je ne te trouve pas très juste avec l'enquête de Regnerus.

Justement, l'étude est très floue sur ce point (pourtant crucial).Kraepelin a écrit :Pour que l'enfant adulte réponde "OUI", il faut que le parent ait eu une relation «amoureuse» et que l'enfant le sache! Alors, oublie les «swingers audacieux» et les homosexuels qui vivent leurs aventures en cachette le samedi soir après minuit dans les bars du quartier gai.
Les sujets avaient un temps limité pour répondre au questionnaire et apparemment personne n'est venu leur expliquer ce que l'étude entendait exactement par "romantic relationship", et personne ne semble avoir demandé aux répondants ce qu'ils entendaient eux-mêmes par "romantic relationship".
On peut sans doute éliminer les one-night stands mais certainement pas les amourettes estivales et autres "open couples"...
Au fait, pourquoi ne pas leur avoir demandé tout simplement: "votre père biologique est-il gay?" ou "votre mère biologique est-elle lesbienne?" Une telle question serait pourtant plus logique vu que le but est de trouver des "pères gays" et des "mères lesbiennes" en se basant uniquement sur les souvenirs des sujets!
Non. Je réduis le same-sex parenting à la présence de parents de même sexe dans l'entourage immédiat de l'enfant...Kraepelin a écrit :Tu réduis l'effet de l'homosexualité des parents sur le développement des enfants à la seule présence d'un couple de même sexe dans l'entourage physique de l'enfant.
Une fois encore ce n'est pas moi qui joue au "réducteur". Lorsque Regnerus par exemple qualifie une femme de "mère lesbienne" tout simplement parce que son rejeton se souvient qu'elle a eu une relation avec une autre femme pendant une durée très indéterminée (le temps d'un été ou bien des années, Regnerus ne semble pas chipoter là-dessus), vous ne trouvez pas qu'il est un peu réducteur? Moi si.
Ce n'est pas assez manifeste pour vous?Kraepelin a écrit :Tu prête à Regnerus des intentions qu'il ne manifeste pas.
Huit grandes catégories dans lesquelles ranger les sujets:
1. a vécu dans une "famille biologique intacte" de 0 à 18 ans
4. a été adopté
5. parents séparés ultérieurement (après la majorité du répondant)
6. "belle-famille" (parents jamais mariés ou bien divorcés avant la majorité du sujet; le parent qui a la garde de l'enfant s'est (re)marié avec quelqu'un d'autre)
7. parent célibataire
8. autre type de structure (y compris parent décédé, etc...)
ces six catégories ne nous disent rien sur le comportement sexuel des parents, ce sont des distinctions sur la structure des familles. Les parents sont supposés strictement hétérosexuels car les sujets ne se souviennent pas avoir vu un de leurs parents dans une "same-sex romantic relationship".
Et puis shazam, deux catégories s'ajoutent, mais elles ont une toute autre saveur:
2. mère "lesbienne": la mère a eu une "same-sex romantic relationship" avec une autre femme entre la naissance du répondant et sa majorité
3. père "gay": idem, version mâle.
ces deux catégories sont, elles, indépendantes de toutes transformations, évolutions, changements de la structure familiale. Elles sont définies uniquement par un comportement sexuel.
Ce n'est pas moi le spécialiste ici, mais ça vous semble correct, à vous? Regnerus définit six groupes de pommes, puis les compare avec deux groupes d'oranges (une orange étant ici définie comme un "objet de couleur claire et vive aperçu dans un arbre").
++ parenthèse sur le coming out++
Pas exclusivement?Kraepelin a écrit :Un coming oput n'est pas difficile pour rien. Il est difficile notamment (mais pas exclusivement) parce que le climat culturel est plus ou moins défavorable à l'homosexualité.
Quelles sont donc ces raisons, autre que le "climat culturel est plus ou moins défavorable à l'homosexualité", qui expliqueraient les difficultés d'un coming out?
Pour m'aider, faites svp la comparaison avec les difficultés du coming out des hétérosexuels...
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Re: Et hop, un coup de braguette magique sur les mots
HarryCauvert a écrit : Quelles sont donc ces raisons, autre que le "climat culturel est plus ou moins défavorable à l'homosexualité", qui expliqueraient les difficultés d'un coming out?
1) La personne peut avoir des difficultés à adopter une identité marginale, peu importe laquelle.
2) La personne peut avoir le désir ou sentir de la pression à l'effet d'avoir une descendance héréditaire et croire l'homosexualité incompatible.
3) L'homosexualité peut être angoissante parce qu'elle est associée à des déviances. Une homosexualité masochiste, par exemple! Le même cas est possible chez les hétéro.
4) La personne peut avoir été victime d'abus sexuels dans sa jeunesse et croire que l'homosexualité en est une conséquence ou un risque simétrique.
5) etc...
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Re: homoparentalité
Une critique de l'article de Regnerus. Quelques arguments et beaucoup de sophismes:
June 11, 2012
FLAWED PAPER CLAIMS TO OVERTURN 30 YEARS OF CREDIBLE RESEARCH THAT SHOWS GAY AND LESBIAN PARENTS ARE GOOD PARENTS
Conservative Author Behind New Paper Marked by Poor Methodology, Faulty Conclusions
Contact:
Steve Majors | 202-664-0079| smajors@familyequality.org
Michael Cole-Schwartz| 202-716-1651│Michael.Cole-Schwartz@hrc.org
Angela Dallara | 646-430-3925 | Angela@freedomtomarry.org
Aaron McQuade | 646- 871-8026 | McQuade@glaad.org
Washington, DC - A flawed, misleading, and scientifically unsound paper that seeks to disparage lesbian and gay parents [procès d'intention] was roundly criticized today by organizations that protect and advance the freedoms and equality of Americans who are lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT).
The paper, “New Family Structures Study,” written by right-wing [Argumentum ad hominem] author Mark Regnerus (of the Department of Sociology and Population Research Center at the University of Texas at Austin) and funded in large part by the anti-gay [Argumentum ad odium] Witherspoon Institute, makes a number of claims about negative outcomes for children raised by gay and lesbian parents. However, for the most part, the paper doesn’t even look at same-sex couples raising a child together in a long-term committed relationship.
The Family Equality Council, the Human Rights Campaign (HRC), Freedom to Marry, and the Gay and Lesbian Alliance against Defamation (GLAAD) pointed out that numerous flaws and a biased agenda undermine the claims made by the paper. [Double standards]
“Flawed methodology and misleading conclusions all driven by a right-wing ideology,”[ Argumentum ad odium] said Jennifer Chrisler, Executive Director of the Family Equality Council. “That alone should raise doubts about the credibility of this author’s work. But on top of that, his paper doesn’t even measure what it claims to be measuring.”
“Because of the serious flaws, this so-called study doesn’t match 30 years of scientific research that shows overwhelmingly that children raised by parents who are LGBT do equally as well as their counterparts raised by heterosexual parents,” said Human Rights Campaign President Chad Griffin. [Double standards]
Griffin and Chrisler added that those conclusions are backed up by every major child welfare organization—whose sole objective is to ensure child welfare-- along with the American Psychological Association, the American Academy of Pediatrics, and the National Association of Social Workers, who all confirm that LGBT parents make good parents. [Procès d'intention inversé]
Chrisler also said that these 30 years of research are grounded in the day-to-day reality witnessed by millions of Americans. [Confusion entre le tout et la partie.]
“Everyday people in this country see real-life examples of the love, commitment and caring these parents provide to their children, said Chrisler. “These parents are raising their children to be kind to their friends and neighbors, support their communities and uphold American values. One biased paper cannot undo the truth nor demean the value of these families.” [Confusion entre le tout et la partie]
Regnerus is well known for his ultra-conservative ideology [Argumentum ad hominem] and the paper was funded by the Witherspoon Institute and the Bradley Foundation - two groups commonly known for their support of conservative causes. The Witherspoon Institute also has ties to the Family Research Council, the National Organization for Marriage, and ultra-conservative Catholic groups like Opus Dei. [déshonneur par association]&[Double standards]
Freedom to Marry President Evan Wolfson said it is these anti-gay groups and their dangerous ideologies that, in fact, create some of the biggest legal, social, and economic challenges that LGBT families do face.
“The two million kids being raised by 1 million gay parents in this country are doing great, and would do even better if their parents didn’t have to deal with legal discrimination such as the denial of the freedom to marry, and ongoing attacks such as this kind of pseudo-scientific misinformation and the disinformation agenda that’s funding it,” said Wolfson.
GLAAD President Herndon Graddick added, "A growing majority of Americans today already realize the harms this kind of junk science inflicts on loving families [Argumentum ad populum]. If the media decides that this paper is worth covering, journalists have a responsibility to inform their audiences about the serious and glaring flaws in its methodology, and about the biased views of its author and funders." [Double standards]
Key problems with the “New Family Structures Study” include:
• The paper is fundamentally flawed and intentionally misleading. It doesn’t even measure what it claims to be measuring [Argumentum ad odium] . Most of the children examined in the paper were not being raised by parents in a committed same-sex relationship—whereas the other children in the study were being raised in two-parent homes with straight parents.
Given its fundamental flaws and ideological agenda [procès d'intention], it’s not surprising that the paper doesn’t match the 30 years of solid scientific research on gay and lesbian parents and families. That research has been reviewed by child welfare organizations like the Child Welfare League of America, the National Adoption Center, the National Association of Social Workers and others whose only priority is the health and welfare of children . [Procès d'intention inversé]and that research has led them to strongly support adoption by lesbian and gay parents.
• In addition, the paper’s flaws highlight the disconnect between its claims about gay parents and the lived experiences of 2 million children in this country [dicto simpliciter]. being raised by LGBT parents. Americans know that their LGBT friends, family members and neighbors are wonderful parents and are providing loving and happy homes to children [Argumentum ad populum].
• The paper fails to consider the impact of family arrangement or family transitions on children, invalidating any attempt on its part to assess the impact of sexual orientation on parenting. The paper inappropriately compares children raised by two heterosexual parents for 18 years with children who experience family transitions – like foster care – or who live with single or divorced parents, or in blended families. Moreover, the limited number of respondents arbitrarily classified as having a gay or lesbian parent are combined regardless of their experiences of family instability.
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Re: homoparentalité
Réponse de Regnerus
In response to a common criticism about the fact that there are few respondents who reported growing up in stably-coupled lesbian families, I had this to say:
“One of the key methodological criticisms circulating is that–basically–in a population-based sample, I haven't really evaluated how the adult children of stably-intact coupled self-identified lesbians have fared. Right? Right. And I'm telling you that it cannot be feasibly accomplished. It is a methodological (practical) impossibility at present, for reasons I describe: they really didn't exist in numbers that could be amply obtained *randomly*. It may well be a flaw–a limitation, I think–but it is unavoidable. We maxxed Knowledge Networks' ability, and no firm is positioned to do better. It would have cost untold millions of dollars, and still may not generate the number of cases needed for statistical analyses. If randomness wasn't the key priority, then we could've done it. And we'd have had a nonrandom sample that was no better than anything before it. So, while critics are taking potshots, they should remember that there's a (low) ceiling to what's possible here. My team of consultants elected to go with the screener questions (including the one about same-sex relationships) that we did, anticipating–accurately, too–that there would be no way of generating ample sample size if we narrowed the criteria (for who counts as a lesbian parent) to the sort that critics are calling for. We figured that, with the household roster/calendar offering the opportunity to identify who you lived with, we'd comfortably get enough cases wherein the respondent reported living with mom and her partner for many consecutive years. But few did.”
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- HarryCauvert
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Les malheurs de sophiste
En résumé, l'étude de Regnerus est impeccable, et ses critiques sont des sophistes
La réponse de Regnerus ressemble à un drapeau de détresse agité sous la mitraille: "It may well be a flaw–a limitation, I think–but it is unavoidable" (...) "there would be no way of generating ample sample size if we narrowed the criteria (for who counts as a lesbian parent) to the sort that critics are calling for". C'est vrai quoi, comment faire de la recherche si on n'a pas le droit de prendre ses aises avec le vocabulaire?
N'étant pas sociologue il m'est difficile d'émettre un jugement définitif. Pour ce que j'en sais, ce genre d'étude est peut-être vraiment considéré comme le top niveau dans les départements de sociologie.

La réponse de Regnerus ressemble à un drapeau de détresse agité sous la mitraille: "It may well be a flaw–a limitation, I think–but it is unavoidable" (...) "there would be no way of generating ample sample size if we narrowed the criteria (for who counts as a lesbian parent) to the sort that critics are calling for". C'est vrai quoi, comment faire de la recherche si on n'a pas le droit de prendre ses aises avec le vocabulaire?
N'étant pas sociologue il m'est difficile d'émettre un jugement définitif. Pour ce que j'en sais, ce genre d'étude est peut-être vraiment considéré comme le top niveau dans les départements de sociologie.
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Re: Les malheurs de sophiste
Celà resemble pourtant beaucoup aux explications que donnent les chercheuses lesbiennes pour expliquer les lacunes de leurs méthodologieHarryCauvert a écrit : En résumé, l'étude de Regnerus est impeccable, et ses critiques sont des sophistes![]()
La réponse de Regnerus ressemble à un drapeau de détresse agité sous la mitraille: "It may well be a flaw–a limitation, I think–but it is unavoidable" (...) "there would be no way of generating ample sample size if we narrowed the criteria (for who counts as a lesbian parent) to the sort that critics are calling for". C'est vrai quoi, comment faire de la recherche si on n'a pas le droit de prendre ses aises avec le vocabulaire?
Tu manifestes aussi un double standards. Tu étais très complaisant avec la méthodologie des recherches dont les conclusions te convenaient. Ce n'est pas comme ça que ça marche! Enbfin, ça ne devrait pas être comme ça! D'où la pertinance de ma "signature" sur ce forum.HarryCauvert a écrit :N'étant pas sociologue il m'est difficile d'émettre un jugement définitif. Pour ce que j'en sais, ce genre d'étude est peut-être vraiment considéré comme le top niveau dans les départements de sociologie.
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- HarryCauvert
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Re: Les malheurs de sophiste
Vous êtes pourtant très sévères avec les "chercheuses lesbiennes" tandis que vous êtes en pâmoison devant Regnerus.Kraepelin a écrit :Celà resemble pourtant beaucoup aux explications que donnent les chercheuses lesbiennes pour expliquer les lacunes de leurs méthodologie
Double standard?

Une des grosses différences entre nous, c'est que je me fous pas mal (*) des études des sociologues ou psychologues sur ces êtres étranges que sont les gays et les lesbiennes.
Mais comme vous le notez ma réaction n'est pas la même dans tous les cas. Bos par exemple, bien que son travail me semble inutile, ne m'est pas a priori antipathique: elle ne travaille pas activement pour maintenir une minorité dans un statut d'infériorité, elle. Contrairement aux bailleurs de fonds et petits amis de Regnerus.
(*) comme je l'ai clairement indiqué bien plus tôt dans ce fil, à propos de Bos il me semble.
Répétez donc cette magnifique déclaration devant votre miroirKraepelin a écrit :Tu étais très complaisant avec la méthodologie des recherches dont les conclusions te convenaient. Ce n'est pas comme ça que ça marche! Enbfin, ça ne devrait pas être comme ça! D'où la pertinance de ma "signature" sur ce forum.

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Re: Les malheurs de sophiste
Vous êtes pourtant le plus fidèle commentateur de cette discussion ...HarryCauvert a écrit :Vous êtes pourtant très sévères avec les "chercheuses lesbiennes" tandis que vous êtes en pâmoison devant Regnerus.Kraepelin a écrit :Celà resemble pourtant beaucoup aux explications que donnent les chercheuses lesbiennes pour expliquer les lacunes de leurs méthodologie
Double standard?![]()
Une des grosses différences entre nous, c'est que je me fous pas mal (*) des études des sociologues ou psychologues sur ces êtres étranges que sont les gays et les lesbiennes.
Elle ne m'est pas antipathique non plus, du moins au plan politique. Défendre les opprimés est fort honorable d'un point de vue politique. Mais est-ce un chèque ne blanc pour affirmer n'importe quoi qui alimente la «juste cause»? Pas pour moi!HarryCauvert a écrit :Mais comme vous le notez ma réaction n'est pas la même dans tous les cas. Bos par exemple, bien que son travail me semble inutile, ne m'est pas a priori antipathique: elle ne travaille pas activement pour maintenir une minorité dans un statut d'infériorité, elle.
Regnerus est très "suspect" au plan idéologique, je l'ai souligné dès le départ. Malheureusement, pour les idéologues de l'autre groupe, sa méthodologie est meilleure et ses résultats sont valides dans la limite du cadre. Parce qu'il faut bien observer une chose, si la droite religieuse américaine fait ses choux blancs de cette recherche en lui donnant une portée qu'elle n'a pas, Regerus, au contraire, n'abuse pas de ses propres données. Ses conclusions respectent scrupuleusement ses données. Il fait même des mises en garde contre les abus d'interprétation, soulignant que les corrélations qu'il mesure ne peuvent pas être considérées comme des relations de causalité.HarryCauvert a écrit :Contrairement aux bailleurs de fonds et petits amis de Regnerus.
Je vous accorde un point. On est souvent mauvais juge de soi-même. Je n'ai pas l'impression d'utiliser un double standard. Si je le fais, je ne m'en rends vraiment pas compte. Cela dit, si la méthodologie de Regnerus n'est pas parfaite, l'auteur a au moins le mérite ne pas se lancer dans les généralisations abusives. Ses conclusions respectent scrupuleusement ses données. Ce n'est pas le cas de Bos et encore moins des Conclusions du rapport de APA.HarryCauvert a écrit :Répétez donc cette magnifique déclaration devant votre miroirKraepelin a écrit :Tu étais très complaisant avec la méthodologie des recherches dont les conclusions te convenaient. Ce n'est pas comme ça que ça marche! Enbfin, ça ne devrait pas être comme ça! D'où la pertinance de ma "signature" sur ce forum.
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Et un sophiste de plus, un!
Peut-être, mais parce que c'est une des discussions actives sur ce forum où j'ai pu lire quelques bêtises au sujet des gays et lesbiennes. Pas parce que je me passionne pour la sociologie.Kraepelin a écrit :Vous êtes pourtant le plus fidèle commentateur de cette discussion ...HarryCauvert a écrit :Une des grosses différences entre nous, c'est que je me fous pas mal des études des sociologues ou psychologues sur ces êtres étranges que sont les gays et les lesbiennes.
Mais que vaut son cadre? J'ai fait deux petites remarques sur sa manière de définir 1) les parents des sujets et 2) les groupes à comparer. Si son cadre est mal foutu au départ, ce que vous obtiendrez à l'arrivée risque de ne pas être très impressionnant!Kraepelin a écrit :Regnerus est très "suspect" au plan idéologique, je l'ai souligné dès le départ. Malheureusement, pour les idéologues de l'autre groupe, sa méthodologie est meilleure et ses résultats sont valides dans la limite du cadre
(...)
Ses conclusions respectent scrupuleusement ses données.
Tiens, puisqu'on parle de "meilleure méthodologie"... Le journal Social Science Research (qui a publié l'étude) a demandé un audit devant la bronca soulevée dans le milieu (apparemment plusieurs sociologues ont été surpris de voir ce papier passer comme une lettre à la poste).
Le professeur Darren Sherkat,
Son avis se résume assez facilement (source: The Chronicle):
Sherkat prend néanmoins très fermement la défense de la revue et de son responsable, considérant que la publication était tout à fait compréhensible puisque les reviewers ont rendu un avis positif.According to Sherkat, Regnerus’s paper should never have been published. His assessment of it, in an interview, was concise: “It’s bullshit,” he said.
Among the problems Sherkat identified is the paper’s definition of “lesbian mothers” and “gay fathers”—an aspect that has been the focus of much of the public criticism. A woman could be identified as a “lesbian mother” in the study if she had had a relationship with another woman at any point after having a child, regardless of the brevity of that relationship and whether or not the two women raised the child as a couple.
Sherkat said that fact alone in the paper should have “disqualified it immediately” from being considered for publication.
C'est sur ces derniers qu'il fesse:
Je vous invite à contacter Sherkat et lui expliquer qu'il se trompe lourdement.In his audit, [Sherkat] writes that the peer-review system failed because of “both ideology and inattention” on the part of the reviewers (three of the six reviewers, according to Sherkat, are on record as opposing same-sex marriage). What’s more, he writes that the reviewers were “not without some connection to Regnerus,” and suggests that those ties influenced their reviews.
He declined to be more specific in an interview, saying that he was obligated to protect their identities. “Obviously,” he concluded, “the reviewers did not do a good job.”
Et n'hésitez surtout pas à le traiter de sophiste et d'idéologue, ça aidera certainement à faire passer le message!

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Re: homoparentalité
HarryCauvert
Cette discussion porte sur les dérives idéologiques de la recherche sur l'homoparentalité. Mais il est vrai que vous avez souligné ne pas avoir lu les premières pages de la discussion. Vous dites ne pas vous intéressez aux recherches et ne venir poster ici que …
On ne peut certainement pas tirer des données de Regnerus des conclusions sur l'impact d'une éducation par des parents de même sexe (Regnerus ne le fait pas d'ailleurs). Symétriquement, on ne le peut pas non plus à partir de la recherche des Bos.
Et 24 chercheurs différents obtiendraient les mêmes résultats que Regnerus avec une méthodologie semblable et nous ne pourrions toujours pas tirer des conclusions parce que ce serait 24 fois le même problème.
Pour ce qui est de l'article de Tom Bartlett, qui citerait (peut-être) Darren E. Sherkat, j'observe simplement la vague attendue. S'il était prévisible que la droite religieuse applaudirait Regnerus, il était prévisible que les sympathisants gais feraient le contraire.
Sherkat trouverait des limites méthodologiques si importantes qu'il estimerait l'article non publiable? Que dit-il de l'article de Bos? Fait-il une étude comparative des méthodologies et des politiques de publication? Non! Bartlett (et peut-être Sharkat) est totalement silencieux à propos des critiques que Regnerus formule au sujet des erreurs méthodologiques des recherches antérieures. Je trouve ce silence éloquent! Ce silence montre, d'une part, que les critiques de Regnerus sont totalement fondées. Il montre, d'autre part, que l'auteur est si militant qu'il ne peut pas constater le fait qui lui est mis devant les yeux.
Il est aussi amusant d'observer que Sharkat interroge l'appartenance idéologique des réviseurs et que ça semble très correct comme procédé aux yeux de Bartlett. Les sympathisants gays se scandalisaient pourtant que les mêmes questions aient été posées à propos des réviseurs du rapport de l'APA. Doubles standards! Oui, oui, c'est un sophisme!
Cette discussion porte sur les dérives idéologiques de la recherche sur l'homoparentalité. Mais il est vrai que vous avez souligné ne pas avoir lu les premières pages de la discussion. Vous dites ne pas vous intéressez aux recherches et ne venir poster ici que …
C'est pourtant toujours à moi que vous vous adressez. J'en conclus que c'est à moi que vous reprochez ces choses. Si vous en êtes capable, j'aimerais bien que vous citiez exactement les extraits de textes où j'aurais formulé des "bêtises" à propos des gays et lesbiennes.HarryCauvert a écrit : parce que c'est une des discussions actives sur ce forum où j'ai pu lire quelques bêtises au sujet des gays et lesbiennes
Sur le font, vous avez parfaitement raison. Des données n'ont pas plus de valeur que la valeur de la méthodologie dont elles sont issues. Mais ce qui est vrai pour Regnerus est aussi vrai pour Bos et compagnie.HarryCauvert a écrit :Mais que vaut son cadre? J'ai fait deux petites remarques sur sa manière de définir 1) les parents des sujets et 2) les groupes à comparer. Si son cadre est mal foutu au départ, ce que vous obtiendrez à l'arrivée risque de ne pas être très impressionnant!Kraepelin a écrit :Regnerus est très "suspect" au plan idéologique, je l'ai souligné dès le départ. Malheureusement, pour les idéologues de l'autre groupe, sa méthodologie est meilleure et ses résultats sont valides dans la limite du cadre
(...)
Ses conclusions respectent scrupuleusement ses données.
On ne peut certainement pas tirer des données de Regnerus des conclusions sur l'impact d'une éducation par des parents de même sexe (Regnerus ne le fait pas d'ailleurs). Symétriquement, on ne le peut pas non plus à partir de la recherche des Bos.
Et 24 chercheurs différents obtiendraient les mêmes résultats que Regnerus avec une méthodologie semblable et nous ne pourrions toujours pas tirer des conclusions parce que ce serait 24 fois le même problème.
Pour ce qui est de l'article de Tom Bartlett, qui citerait (peut-être) Darren E. Sherkat, j'observe simplement la vague attendue. S'il était prévisible que la droite religieuse applaudirait Regnerus, il était prévisible que les sympathisants gais feraient le contraire.
Sherkat trouverait des limites méthodologiques si importantes qu'il estimerait l'article non publiable? Que dit-il de l'article de Bos? Fait-il une étude comparative des méthodologies et des politiques de publication? Non! Bartlett (et peut-être Sharkat) est totalement silencieux à propos des critiques que Regnerus formule au sujet des erreurs méthodologiques des recherches antérieures. Je trouve ce silence éloquent! Ce silence montre, d'une part, que les critiques de Regnerus sont totalement fondées. Il montre, d'autre part, que l'auteur est si militant qu'il ne peut pas constater le fait qui lui est mis devant les yeux.
Il est aussi amusant d'observer que Sharkat interroge l'appartenance idéologique des réviseurs et que ça semble très correct comme procédé aux yeux de Bartlett. Les sympathisants gays se scandalisaient pourtant que les mêmes questions aient été posées à propos des réviseurs du rapport de l'APA. Doubles standards! Oui, oui, c'est un sophisme!
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- HarryCauvert
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Ah, ces activistes sophistes, ils sont partout!
Kraepelin a écrit :Pour ce qui est de l'article de Tom Bartlett, qui citerait (peut-être) Darren E. Sherkat, j'observe simplement la vague attendue. S'il était prévisible que la droite religieuse applaudirait Regnerus, il était prévisible que les sympathisants gais feraient le contraire.

(je souligne)J.Wright, cité par [url=http://www.dailytexanonline.com/university/2012/07/27/controversial-ut-study-found-inaccurate-publisher][i]The Daily Texan[/i][/url] a écrit :James Wright, Social Science Journal editor, said he ordered the inquiry into the study to protect the journal’s credibility due to skepticism from academic professionals about the study’s validity.
“These are professionals in the field, people I know and respect,” Wright said in an interview with The Daily Texan. “It became obvious that to protect the credibility of myself and the journal, rather than me trying to answer these questions, I should simply ask somebody other then me to undertake an audit and issue a report.”
Juste pour le fun: Fitz And The Tantrums, The Walker
Re: Ah, ces activistes sophistes, ils sont partout!
C'est pire qu'il n'y parait et pire que je ne l'avais prévu! Regnerus, la revue savante, les réviseurs et même l'université sont la cible d'une campagne très agressive de la part d'un milieu de la sociologie très largement sympathique à la "cause" gays. L'université a été obligée d'ouvrir une enquête à la suite d'une plainte officielle pour malversation scientifique.HarryCauvert a écrit :Kraepelin a écrit :Pour ce qui est de l'article de Tom Bartlett, qui citerait (peut-être) Darren E. Sherkat, j'observe simplement la vague attendue. S'il était prévisible que la droite religieuse applaudirait Regnerus, il était prévisible que les sympathisants gais feraient le contraire.
(je souligne)J.Wright, cité par [url=http://www.dailytexanonline.com/university/2012/07/27/controversial-ut-study-found-inaccurate-publisher][i]The Daily Texan[/i][/url] a écrit :James Wright, Social Science Journal editor, said he ordered the inquiry into the study to protect the journal’s credibility due to skepticism from academic professionals about the study’s validity.
“These are professionals in the field, people I know and respect,” Wright said in an interview with The Daily Texan. “It became obvious that to protect the credibility of myself and the journal, rather than me trying to answer these questions, I should simply ask somebody other then me to undertake an audit and issue a report.”
Christian Smith explique assez bien ce qui se passe dans cet article.
En décrivant la rectitude politique du milieu de la sociologie, il reprend aussi plusieurs de mes observations sur la rectitude du milieu de la psychologie.Whoever said inquisitions and witch hunts were things of the past? A big one is going on now. The sociologist Mark Regnerus, at the University of Texas at Austin, is being smeared in the media and subjected to an inquiry by his university over allegations of scientific misconduct.
Regnerus's offense? His article in the July 2012 issue of Social Science Research reported that adult children of parents who had same-sex romantic relationships, including same-sex couples as parents, have more emotional and social problems than do adult children of heterosexual parents with intact marriages. That's it. Regnerus published ideologically unpopular research results on the contentious matter of same-sex relationships. And now he is being made to pay.
In today's political climate, and particularly in the discipline of sociology-dominated as it is by a progressive orthodoxy-what Regnerus did is unacceptable. It makes him a heretic, a traitor-and so he must be thrown under the bus.
Regnerus a quand même des collègues sérieux qui le défendent et qui se sont regroupé autour du professuer Byron Johnson un sociologue des religionsThe temptation to use academe to advance a political agenda is too often indulged in sociology, especially by activist faculty in certain fields, like marriage, family, sex, and gender. The crucial line between broadening education and indoctrinating propaganda can grow very thin, sometimes nonexistent. Research programs that advance narrow agendas compatible with particular ideologies are privileged. Survey textbooks in some fields routinely frame their arguments in a way that validates any form of intimate relationship as a family, when the larger social discussion of what a family is and should be is still continuing and worth having. Reviewers for peer-reviewed journals identify "problems" with papers whose findings do not comport with their own beliefs. Job candidates and faculty up for tenure whose political and social views are not "correct" are sometimes weeded out through a subtle (or obvious), ideologically governed process of evaluation, which is publicly justified on more-legitimate grounds-"scholarly weaknesses" or "not fitting in well" with the department.
(...)
Those who are attacking Regnerus cannot admit their true political motives, so their strategy has been to discredit him for conducting "bad science." That is devious. His article is not perfect-no article ever is. But it is no scientifically worse than what is routinely published in sociology journals. Without a doubt, had Regnerus published different findings with the same methodology, nobody would have batted a methodological eye. Furthermore, none of his critics raised methodological concerns about earlier research on the same topic that had greater limitations, which are discussed in detail in the Regnerus article. Apparently, weak research that comes to the "right" conclusions is more acceptable than stronger studies that offer heretical results.
A Social Scientific Response to the Regnerus Controversy
(…)
Although Regnerus’s article in Social Science Research is not without its limitations, as social scientists, we think much of the public criticism Regnerus has received is unwarranted for three reasons.
First, there are limitations with prior research on this subject that have seldom been discussed by the media. The vast majority of studies published before 2012 on this subject have relied upon small, nonrepresentative samples that do not represent children in typical gay and lesbian families in the United States. [2] By contrast, Regnerus relies on a large, random, and representative sample of more than 200 children raised by parents who have had same-sex relationships, comparing them to a random sample of more than 2,000 children raised in heterosexual families, to reach his conclusions. This is why sociology professor Paul Amato, chair of the Family section of the American Sociological Association and president of the National Council on Family Relations, wrote that the Regnerus study was “better situated than virtually all previous studies to detect differences between these [different family] groups in the population.”[3] We are disappointed that many media outlets have not done their due diligence in investigating the scientific validity of prior studies, and acknowledging the superiority of Regnerus’s sample to most previous research.
(…)
Byron Johnson, Baylor University et les 17 autres sociologues …
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- kestaencordi
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Re: homoparentalité
pas facile le métier de sociologue...surtout si vous avez ambition de faire la lumière sur un sujet de société qui fait l'objet d'un débat idéologique au enjeu hautement politique.
de mon point de vu, tout les sujets s'étudient. même les plus sensible.
le problème surgit quand certain utilisent ces études pour discriminer un groupe de citoyen.qui de fait ne forme même pas un groupe. un individu appartient a plusieurs groupes. tout est selon les criteres choisi par celui qui fait le classement.
qui ou qu'est-ce qui peut déterminer ce qui sera un droit pour certain groupe ou un privilège pour d'autre groupe? une etude sociologique? ben voyons... autant utiliser la bible.
la sociologie et ses etudes ne sont que des outils parmi d'autre pour trancher ces questions.
de mon point de vu, tout les sujets s'étudient. même les plus sensible.
le problème surgit quand certain utilisent ces études pour discriminer un groupe de citoyen.qui de fait ne forme même pas un groupe. un individu appartient a plusieurs groupes. tout est selon les criteres choisi par celui qui fait le classement.
qui ou qu'est-ce qui peut déterminer ce qui sera un droit pour certain groupe ou un privilège pour d'autre groupe? une etude sociologique? ben voyons... autant utiliser la bible.
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Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
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- Cartaphilus
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Un argument pour le mariage homosexuel ?
Salut à tous.
Bien que cela est déjà été évoqué, rappelons que l'étude de Regnerus peut d'abord illustrer les conséquences de la déstructuration d'une cellule familiale, ce que montre la seconde question du questionnaire :
Bien que cela est déjà été évoqué, rappelons que l'étude de Regnerus peut d'abord illustrer les conséquences de la déstructuration d'une cellule familiale, ce que montre la seconde question du questionnaire :
Soulignant les bienfaits de la stabilité du couple, Mark Regnerus lui-même suggère – avec circonspection – que son étude pourrait (dans un des termes d'une alternative qu'il propose, le second, supposant l'instabilité trop fréquente des couples de même sexe, s'opposant au premier) être un argument pour le mariage homosexuel.Dans le [url=http://www.prc.utexas.edu/nfss/documents/NFSS-Survey-Instrument.pdf]questionnaire[/url] de l'étude en question, l'équipe de Mark Regnerus a écrit :S2. Did you live together with BOTH your biological mother AND biological father the entire time from when you were born until age 18 (or until you left home to be on your own)?
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
Re: Un argument pour le mariage homosexuel ?
Il n'est pas le seul. Les 18 sociologues qui le soutiennent vont dans le même sens. Je ne partage pas cet avis parce qu'il y a un renverssement cause-effet. Je ne crois pas que le mariage augmente la stabilité. Je crois plutôt que les couples plus stables ont plus de chances de se marier. Mais s'ils ne se mariaient pas, ils serainet quand même plus stables. Enfin, c'est mon hypothèses!Cartaphilus a écrit : Soulignant les bienfaits de la stabilité du couple, Mark Regnerus lui-même suggère – avec circonspection – que son étude pourrait (dans un des termes d'une alternative qu'il propose, le second, supposant l'instabilité trop fréquente des couples de même sexe, s'opposant au premier) être un argument pour le mariage homosexuel.
En fait, les données de Regnerus n'expliquent pas pourquoi ces enfants ont tant de problèmes. Il met juste le doigt sur un phénomène inquiétant et les sociologues ont maintenant le devoir de trouver les causes. L'homosexualité du parent n'est probablement qu'une cause coincidente pour la plupart des problèmes de développement et de stabilité.
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Re: homoparentalité
10/10!kestaencordi a écrit : pas facile le métier de sociologue...surtout si vous avez ambition de faire la lumière sur un sujet de société qui fait l'objet d'un débat idéologique au enjeu hautement politique.
de mon point de vu, tout les sujets s'étudient. même les plus sensible.
La science n'est alors qu'un prétexte et l'histoire montre que les oppresseurs n'ont pas besoins de bons prétextes pour exercer une discrimination.kestaencordi a écrit :le problème surgit quand certain utilisent ces études pour discriminer un groupe de citoyen.
Et pourquoi pas la bible? Comme je le soulignais dans notre autre duscussion sur les frais de scolarité, la justice sociale n'est pas "naturelle". Ce qui est naturel, c'est les forts qui s'approprient les ressources pour maintenir leur domination. Si on veut une justice, il faut la choisir à contre sens de la nature et se battre pour la défendre contre une retour de "l'ordre naturel". Comme repère d'un système de valeur favorisant la justice, la bible n'est pas plus mauvais que bien d'autres. La théologie de la libération en est témoins.kestaencordi a écrit :qui ou qu'est-ce qui peut déterminer ce qui sera un droit pour certain groupe ou un privilège pour d'autre groupe? une etude sociologique? ben voyons... autant utiliser la bible.
Dernière modification par Kraepelin le 30 juil. 2012, 16:38, modifié 1 fois.
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- kestaencordi
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Re: homoparentalité
oufff! je m'attendais pas a ca.Kraepelin a écrit :Et pourquoi pas la bible? Comme je le soulignais dans notre autre duscussion sur les frais de scolarité, la justice sociale n'est pas "naturelle". Ce qui est naturel, c'est les forts qui s'approprient les ressources pour maintenir leur domination. Si on veut une justice, il faut la choisir à contre sens de la nature et se battre pour la défendre contre une retour de "l'ordre naturel". Comme repère d'un système de valeur favorisant la justice, la bible n'est pas plus mauvais que bien d'autres. La théologie de la libération en est témoins.kestaencordi a écrit :qui ou qu'est-ce qui peut déterminer ce qui sera un droit pour certain groupe ou un privilège pour d'autre groupe? une etude sociologique? ben voyons... autant utiliser la bible.
premierement, quelle bible?
bien des peuples ont grandi pendant des siècles utilisant la bible comme référence moral et plus encore. on le voit encore ajd.
elle n'est effectivement pas plus mauvaise que bien d'autre référence comme vous dites. je suis d'accord. toutes les références sont imparfaites. aussi imparfaite que la personne qui en fait la lecture et l’interprète.
j'irai meme jusqu'a dire que elle peut etre un excellent outil pédagogique. une source de réflexion et de dérapage.
pas besoin de bible pour deraper me direz-vous. c'est vrai. mais quand s'est dieu qui me dit de déraper... et que j'en ai la preuve par ecrit.
je préfère de loin utiliser le doc mailloux comme référence. lui il m'invite a le contester sans me promettre la damnation éternel. mon sens critique j'y tiens.
c'etait ma reaction spontané
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
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Re: homoparentalité
Évidement! Sur ce forum, la religion a mauvaise presse... Je ne crois pas que la relgion soit LE chemin de la vertu, mais je ne suis pas aussi anti-religieux que la plupart des forumeurs. Les humains n'ont pas attendu la Bible pour être cons et après elle, ils resteront probablement presque aussi cons. Mais, les humains sont aussi capables du meilleure et j'aime à croire que l'humanité progresse. La religion a souvent fait beaucoup de mal. Il lui est arrivé aussi de faire du bien! Je pense, entre autre, au rôle des Quaker dans l'abolition de l'esclavageaux États-Unis.kestaencordi a écrit : oufff! je m'attendais pas a ca.
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- kestaencordi
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Re: homoparentalité
j'ai rarement jamais vu des religieux défendre leur foi de façon intelligente et respectueuse de ce que je suis.
des croyances j'en ai plein. je ne les présente pas comme des vérités mais bien comme des croyances. je vis avec et n'essaies pas de les imposer a ceux qui ne veulent les entendre.
merde ils ont mis dieu dans la constitution de mon pays. comment ne pas les detester. ca prend toute ma tolérance pour pas péter une coche.
apres dieu aura droit de vote? et il primera sur le mien? puis la police fera respecter la bible?
vous savez que je n’exagère meme pas. s'est la qu'il veulent nous mener.
ce sont des fou. et ils sont influent.
des croyances j'en ai plein. je ne les présente pas comme des vérités mais bien comme des croyances. je vis avec et n'essaies pas de les imposer a ceux qui ne veulent les entendre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alliance_% ... _du_CanadaL'Alliance évangélique fut fondée en 1964 afin de faciliter la participation coopérative dans les arènes politique et sociale au Canada. L'organisme cherche à améliorer l'information du public sur des questions qui préoccupent la communauté évangélique, et agit en tant que groupe de lobbying pour influencer les activités législatives touchant aux questions telles que la liberté de religion, la définition du mariage, la pornographie infantile, et les droits à l'avortement et droits du fœtus. En 1982, ils ont demandé, avec succès, à ce que « la suprématie de Dieu » soit reconnue dans le préambule de la Charte canadienne des droits et libertés.
merde ils ont mis dieu dans la constitution de mon pays. comment ne pas les detester. ca prend toute ma tolérance pour pas péter une coche.
apres dieu aura droit de vote? et il primera sur le mien? puis la police fera respecter la bible?
vous savez que je n’exagère meme pas. s'est la qu'il veulent nous mener.
ce sont des fou. et ils sont influent.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.
- HarryCauvert
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Re: Ah, ces activistes sophistes, ils sont partout!
Donc, lorsque près de 200 sociologues protestent auprès de la "revue savante", ce n'est pas à cause des faiblesses de l'étude de Regnerus ni parce qu'ils s'étonnent qu'un tel papier soit si facilement et rapidement passé par le filtre du peer-review, mais parce qu'ils sont "sympathiques à la cause gay"?Kraepelin a écrit :C'est pire qu'il n'y parait et pire que je ne l'avais prévu! Regnerus, la revue savante, les réviseurs et même l'université sont la cible d'une campagne très agressive de la part d'un milieu de la sociologie très largement sympathique à la "cause" gays
On n'est plus très loin des Protocoles des Mages du Fion

De mon point de vue, s'il y a une inquisition dans cette histoire, c'est plutôt celle que mènent les Whitherspoon et autres NOM à l'encontre d'une toute petite partie de la population américaine. Si les organisations antigays s'étaient abstenues d'utiliser Regnerus dans leur combat, son étude aurait été critiquée essentiellement dans le milieu des sociologues (et elle l'aurait été, vu ses défauts), mais n'aurait pas eu beaucoup d'impact à l'extérieur.Kraepelin a écrit :(...)inquisitions and witch hunts(...)
Je trouve toujours assez gonflé de reprocher à une minorité de réagir aux attaques dont elle est perpétuellement la cible et de l'accuser ensuite de "witch hunt".
Je vous l'ai déjà fait remarquer: il n'y a pas d'équivalence entre les deux camps en présence. Vous avez d'un côté des gens issus de la majorité, qui s'acharnent à limiter ou annuler les droits d'une minorité (au nom de la famille, des enfants, de Dieu ou d'un mélange de tout ça). Et de l'autre vous avez une minorité qui tente de se défendre (pas toujours subtilement, mais là n'est pas le problème).
Oui, 18. Et près de 200 qui ont critiqué publiquement la revue.Kraepelin a écrit :Regnerus a quand même des collègues sérieux qui le défendent
Comme par hasard, les "sérieux" ce sont les premiers, les autres n'étant que des "sympathisants de la cause gay"... sacré vous

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Re: homoparentalité
Malheureusement, les fous sont des fous! Effectivement, les fondamentalistes ont un problème sérieux avec l'homosexualité. Je ne sais pas pourquoi cette question les obsedent tant. Je veux bien croire que certains d'entre eux ont une homosexualité latente mal assumée, mais ça ne peut pas être le cas de tous.kestaencordi a écrit :(...) puis la police fera respecter la bible?
vous savez que je n’exagère meme pas. s'est la qu'il veulent nous mener.
ce sont des fou. et ils sont influent.
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Re: Ah, ces activistes sophistes, ils sont partout!
C'est bien le cas. Les articles comme ceux de Bos, bien plus mauvais méthodologiquement, ne soulèvent aucun remou. Pourquoi? Parce qu'ils sont dans le "mainstream" idéologique du milieu. Regnerus n'a pas cette chance. Vous pouvez vous fermer les yeux, mais ça ne changera pas la réalité politique de cette question. C'est d'ailleurs l'objet de cette topic.HarryCauvert a écrit :Donc, lorsque près de 200 sociologues protestent auprès de la "revue savante", ce n'est pas à cause des faiblesses de l'étude de Regnerus ni parce qu'ils s'étonnent qu'un tel papier soit si facilement et rapidement passé par le filtre du peer-review, mais parce qu'ils sont "sympathiques à la cause gay"?Kraepelin a écrit :C'est pire qu'il n'y parait et pire que je ne l'avais prévu! Regnerus, la revue savante, les réviseurs et même l'université sont la cible d'une campagne très agressive de la part d'un milieu de la sociologie très largement sympathique à la "cause" gays
En effet, idéologiquement, les fondamentlistes religieux sont certainnement plus proche de l'inquisition. Celà dit, chaque milieu a ses standars culturels, ses préjugés et ses procédures "d'exclusion sociale" et ses ennemis. Plusieurs groupes de gauches adoptent des procédures extrêmes et n'hésitent pas a utiliser la diffamation pour discréditer des personnes qu'ils identifient comme des obstacles à la "cause".HarryCauvert a écrit :De mon point de vue, s'il y a une inquisition dans cette histoire, c'est plutôt celle que mènent les Whitherspoon et autres NOM à l'encontre d'une toute petite partie de la population américaine.Kraepelin a écrit :(...)inquisitions and witch hunts(...)
Peut-être, mais je n'en suis pas aussi sûr que vous.HarryCauvert a écrit :Si les organisations antigays s'étaient abstenues d'utiliser Regnerus dans leur combat, son étude aurait été critiquée essentiellement dans le milieu des sociologues (et elle l'aurait été, vu ses défauts), mais n'aurait pas eu beaucoup d'impact à l'extérieur.
Dans le milieu de la sociologie (et de la psychologie), ce sont les gens comme Regnerus qui sont la minorité.HarryCauvert a écrit :Je trouve toujours assez gonflé de reprocher à une minorité de réagir aux attaques dont elle est perpétuellement la cible et de l'accuser ensuite de "witch hunt".
En fait, j'ai lu que c'était plutôt 450 a afficher leur opposition.HarryCauvert a écrit :Oui, 18. Et près de 200 qui ont critiqué publiquement la revue.Kraepelin a écrit :Regnerus a quand même des collègues sérieux qui le défendent
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