Cartaphilus a écrit :
Même si elles sont rares, de telles complications posent la question de la
balance bénéfice~risque ; dans un article de 2010, Edzard Ernst – un des deux auteurs de
Trick or traitment ? – a publié un revue des seuls cas mortels, 26 morts recensés de 1934 à 2003.
Je suis d'accord avec ce que tu dis, mais il n'y a pas que les mortalités dont il faut se préocuper, mais les séquelles non mortelles, mais tout de même invalidantes.
Pour revenir au sujet des bébés, je crois que l'ostéopathie et la chiropratie devrait être INTERDITE sur les mineurs, et surtout sur les bébés.
Surtout qu'il ne s'agit pas de traitements indispensables, nécessaires à leur vie, au même titre qu'un suivi par un pédiatre, un médecin de famille et des médecins spécialistes.
Le patient MAJEUR, devrait être INFORMÉ des risques, ce que plusieurs chiros et ostéos ne font pas. Ainsi le patient devrait donner son consentement en connaissance des risques.
Il faut aussi des lois pour que les pseudo-médecines soient mieux encadrées, afin qu'ils ne fassent pas n'importe quoi.
Il devrait y avoir interdiction de faire de la publicité mensongère. Par exemple, de prétendre que les chiros et les osteos soulagent les coliques du nourrisson.
Les professionnels de la santé et le gouvernement devraient faire plus de sensibilisation et d'information pour prévenir les parents des risques et aussi de l'inutilité de ces pratiques sur leurs bébés et les très jeunes enfants, car ce je constate c'est que la plupart des gens sont ignorants à ce sujet. Tout le monde se donne des conseils entre eux, comme si c'était une chose parfaitement acceptée socialement et banalisée.
Mais je sais que les granos capotées ne les écouteront pas, car plus un médecin leur interdit quelque chose, plus elles ont envie de le faire. Ce sont des p'tites "Joe connaissantes" qui croient s'y connaître mieux que tous les spécialistes de la santé. Le pire, c'est que les femmes qui font subir des pseudo-médecines étranges et dangereuses à leurs bébés sont souvent éduquées avec un grade universitaire. Il faut croire que l'université ne développe pas forcément l'esprit critique.
