Question: comment en ait-on arrivé à manger le frômage Corse? Remarquez que certains frômages Suisses ne sont pas tristes non plus!

Ha... les mystères de l'évolution...
Ghost
Ghost a écrit :"Si l'on commence à comprendre le rôle des odeurs dans le monde animal et végétal, il reste mystérieux chez l'humain. Pourquoi notamment avons-nous gardé autant de gènes codant pour des récepteurs olfactifs: 350, soit 1% des gènes contenus dans notre génome? Une des hypothèses est qu'ils nous servent essentiellement à percevoir les mauvaises odeurs et à nous mettre en garde contre un produit toxique tel, par exemple, un aliment avarié."
Question: comment en ait-on arrivé à manger le frômage Corse? Remarquez que certains frômages Suisses ne sont pas tristes non plus!
Ha... les mystères de l'évolution...
Ghost
Florence a écrit :...
...Attendez de devoir* goûter au Natto**...
Parce que vous invoquez des choses qui n'existent pas (le "bon" et le "mauvais") là où des hypothèses plus simples suffisent. S'il est plus facile pour des carnivores de se nourrir de charogne, la capacité de détecter l'odeur de charogne (qui est "mauvaise" pour vous, pas pour le charognard) est un avantage évolutif.Ghost a écrit :Inversement à l'hypothèse de la distinction des mauvaises odeurs qui augmenterait les chances de survie physique, pourquoi ne serait-ce pas plutôt l'attirance vers les bonnes odeurs qui augmenterait le bien être... de l'esprit...
Vous mélangez tout, comme trop souvent, et oubliez que "tous les égouts sont dans la nature" et "des dégoûts et des douleurs, il ne faut point causer". ;-)Ghost a écrit :Florence a écrit :...
...Attendez de devoir* goûter au Natto**...Oui, et quand on pense aux charognards qui se délectent de cadavres, on se dit que les explications de l'origine de certains sens n'est pas tout à fait au point.
Inversement à l'hypothèse de la distinction des mauvaises odeurs qui augmenterait les chances de survie physique, pourquoi ne serait-ce pas plutôt l'attirance vers les bonnes odeurs qui augmenterait le bien être... de l'esprit... et qui permettrait, par voie de conséquence, une meilleure adaptabilité?
Ghost
Jean-Francois a écrit :Parce que vous invoquez des choses qui n'existent pas (le "bon" et le "mauvais") là où des hypothèses plus simples suffisent. S'il est plus facile pour des carnivores de se nourrir de charogne, la capacité de détecter l'odeur de charogne (qui est "mauvaise" pour vous, pas pour le charognard) est un avantage évolutif.Ghost a écrit :Inversement à l'hypothèse de la distinction des mauvaises odeurs qui augmenterait les chances de survie physique, pourquoi ne serait-ce pas plutôt l'attirance vers les bonnes odeurs qui augmenterait le bien être... de l'esprit...
Puis, vous oubliez que selon vous il n'y a aucune interaction entre le corps et l'esprit*, donc la perception des odeurs ne devrait avoir aucun rapport avec l'esprit. Même dans votre système, les odeurs ne devraient pas affecter l'esprit.
Jean-François
* Vos "incarnations désincarnées".
Heu... rapidement, d'après ce que tu dis, il y a forçément plus "d'esprit-ame" évolué incarné, qu'il y a quelques siècles.Ghost a écrit :Ce n'est que lorsque l'être humain commence à présenter des qualités particulières dans son comportement que l'on peut observer les effets d'un esprit/âme évolué incarné. Donc l'effet de l'interaction est sensé se faire ressentir après quelques siècles (altruisme, amour universel, miséricorde, bonté, respect etc...). L'âme apporte une volonté particulière qui influence directement le comportement de l'être humain, indépendamment de son tempérament (vif et impulsif ou calme).
C'était une parenthèse rapide...
Ghost
Bin... d'après toi?HerbeDeProvence a écrit :...
Donc "moralement", l'espèce humaine s'améliore, c'est ça?
HDP a écrit :Heu... rapidement, d'après ce que tu dis, il y a forçément plus "d'esprit-ame" évolué incarné, qu'il y a quelques siècles.
Donc "moralement", l'espèce humaine s'améliore, c'est ça?
Pas tout à fait... Devenir meilleur en quoi?HerbeDeProvence a écrit :"S'améliorer" ---> Larousse: Devenir meilleur.
C'est ce que dit Ghost, non?
Oui, oui, y a peut-être tous les goûts et les égouts dans la nature, mais il n'y a aucune sélection naturelle à la Darwin qui peut expliquer comment s'est mis en place tout un système organico-biologique pour arriver à une oreille, un oeil ou un nez.Florence a écrit :Vous mélangez tout, comme trop souvent, et oubliez que "tous les égouts sont dans la nature" et "des dégoûts et des douleurs, il ne faut point causer". ;-)Ghost a écrit :Florence a écrit :...
...Attendez de devoir* goûter au Natto**...Oui, et quand on pense aux charognards qui se délectent de cadavres, on se dit que les explications de l'origine de certains sens n'est pas tout à fait au point.
Inversement à l'hypothèse de la distinction des mauvaises odeurs qui augmenterait les chances de survie physique, pourquoi ne serait-ce pas plutôt l'attirance vers les bonnes odeurs qui augmenterait le bien être... de l'esprit... et qui permettrait, par voie de conséquence, une meilleure adaptabilité?
Ghost
Nous on a le fromage en crotte qu'on met sur nos poutines.Ghost a écrit :Question: comment en ait-on arrivé à manger le frômage Corse?
Ghost
Ghost a écrit :J'aime bien la citation de Ti-Poil: "Le hasard : l'enchaînement des effets dont nous ignorons les causes."
Comme d'habitude, vous parlez de choses dont vous ignorez à peu près tout. L'évolution de l'oeil (par exemple) est passablement bien comprise, et appuyée par des faits observables... pas sur de l'imtime conviction goghostienne, atmosphériquement modulable en fonction des besoins de la cause.Ghost a écrit :mais il n'y a aucune sélection naturelle à la Darwin qui peut expliquer comment s'est mis en place tout un système organico-biologique pour arriver à une oreille, un oeil ou un nez
La finalité (plus que la volonté) est évidente parce que l'évolution obéit à un principe, à une loi. Lorsqu'un principe naturel est en place, les exceptions sont inévitables. La sélection naturelle contribue à la survie des plus aptes, c'est un fait, mais rien n'oblige l'univers à évoluer et s'autoréguler.Jean-Francois a écrit : comment démontrez-vous ces "volonté et finalité" qui, selon vous sont si "évidentes"Sans compter que, même si vous l'ignorez, et que je vais vous l'apprendre, faudra expliquer pourquoi ces "volonté et finalité" ont fait évoluer des organes qui ne sont pas optimalement conçus.
Je ne vois pas ce qui te fait trouver 1% "étonnamment gros". Pour moi, même si c'était 20%, ça ne m'étonnerait pas. Le sens de l'odorat, quand on vit à l'état sauvage, c'est formidablement important. Autant que le sens du goût ou que l'instinct même de manger. Quand on ne mange pas (ou qu'on mange n'importe quoi), on ne vit pas vieux."Pourquoi (...) avons-nous gardé autant de gènes codant pour des récepteurs olfactifs: 350, soit 1% des gènes contenus dans notre génome?"
Fais donc ça.Ce que l'on peut observer c'est que l'évolution a amener l'intelligence et l'intelligence la conscience. Il est mathématiquement impossible que ce soit par hasard (si vous voulez, par des calculs de probabilités je peux vous copier-coller la démonstration mathématique irréfutable).
Dans une solution saturee de sel de table, les molecules de sel circulent au hasard. Lorsqu`une molecule touche `a un morceau de sel solide, il s`y colle; c`est ainsi que le sel cristallise. Or, dans de bonnes conditions faciles `a produire, cette cristallisation donne des cubes de sel parfaits.La finalité (plus que la volonté) est évidente parce que l'évolution obéit à un principe, à une loi. Lorsqu'un principe naturel est en place, les exceptions sont inévitables...Ce que l'on peut observer c'est que l'évolution a amener l'intelligence et l'intelligence la conscience. Il est mathématiquement impossible que ce soit par hasard
Comme Denis le dit, l'olfaction est un système important chez les mammifères. Il se trouve que le génome humain contient encore plus de bagage génétique codant pour des récepteurs olfactifs, mais qu'une bonne partie de ce bagage est "inactivé" (on parle de pseudogènes). Comme quoi, l'olfaction qui était importante chez nos ancêtres l'est moins chez nous. Elle l'est moins en valeur absolue (nous exprimons moins de récepteurs que d'autres mammifères), mais elle l'est surtout moins en proportion: le développement d'autres sens et/ou régions cérébrales a rendu le rôle du système olfactif moins prépondérant.Ghost a écrit :A part ça la question du départ était: "Pourquoi notamment avons-nous gardé autant de gènes codant pour des récepteurs olfactifs: 350, soit 1% des gènes contenus dans notre génome?"
Non, la finalité c'est arriver à un but déterminé d'avance. Rien, absolument rien dans ce qu'on connait de l'évolution n'indique qu'il existe un tel but*. Ce n'est pas parce qu'on trouve des mécanismes ou des lois, qu'il y a "Quelque Chose" qui utilise ses lois pour arriver à un but donné.Ghost a écrit :La finalité (plus que la volonté) est évidente parce que l'évolution obéit à un principe, à une loi
Comme Denis, j'aimerai bien.Ghost a écrit :Il est mathématiquement impossible que ce soit par hasard (si vous voulez, par des calculs de probabilités je peux vous copier-coller la démonstration mathématique irréfutable)
Je ne sais pas comment c'est arrivé mais je constate que ce qui est arrivé. Vous, vous ne m'offrez rien permettant de penser qu'il y a une "finalité et volonté" derrière.Ghost a écrit :Comment voulez-vous que de la matière inerte puisse émerger une conscience qui en arrive à se foutre de cette même matière?
Pourtant, dans le cas de l'article de Pegna et al. (2004, Nature Neuroscience) sur le patient aveugle, ça ne vous a pas trop dérangé de m'obstiner alors que vous n'aviez pas compris le texte (en anglais et nettement moins vulgarisé que Pharyngula)Ghost a écrit :Je ne rechigne pas à lire les références qu'on me donne, mais de préférence en français, merci. C'est déjà suffisamment technique comme ça
En effet. Ton illustration contient plus d'information puisque elle indique la bijection cortex-corps, ce qui ne paraît pas sur les "miennes".pour une représentation un peu plus juste des homoncules, tu as cette illustration. Elle montre mieux qu'il s'agit de "cartes"du corps localisées dans les cortex sensoriel et moteur primaire.
C'est parce que ce n'est pas le cortex somatosensoriel qui s'occupe principalement de la zone XXX mais d'autres régionssous-corticales moins associées avec la propriété personnelle... chez l'homme, du moins, chez la femme c'est plus compliqué.Denis a écrit :À propos de "mon" illustration de l'importance relative des zones du cortex sensoriel, j'ai été un peu surpris par la petite importance de la zone XXX. Est-ce une erreur? Peut-être une sorte de censure "politically correct" mais "physiologically incorrect"? Mes soupçons sont-ils fondés?
Gould disait souvent que Dieu était dans les détails... avant de comprendre les "grands principes", on ne peut guère qu'en passer par le découpage en tranches du cerveau ou les mesures des coquilles de mollusques, à moins de se condamner à répéter des poncifs.Ghost a écrit :Contrairement à vous je me fous de découper en tranche un cerveau pour savoir comment il fonctionne. Ce qui m'intéresse c'est de comprendre quel est le moteur des principes qui régissent l'évolution et la vie.
N'hésitez surtout pas. Ça changera des calculs de Julien (qu'il a finalement mis sur son site en gardant ses données inventées, ses analogies bancales sur la sélection naturelle et en passant à la trappe toutes les objections qu'on a pu lui faire... on ne se refait pas).Il est mathématiquement impossible que ce soit par hasard (si vous voulez, par des calculs de probabilités je peux vous copier-coller la démonstration mathématique irréfutable).
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