Deja il me semble que M.Ricard n'a pas la meme definition du bonheur que l'habitant moyen des societe industrialisees que nous sommes.
M.Ricard est moine bouddhiste thibetain bouddhiste, il a ete un scientifique francais. Dans un de ses bouquin il disait ne pas trouver le bonheur dans la vie qu'il menait. En devenant moine bouddhiste tibetain il a trouve "le bonheur". Je pense que ce qu'il cherchait dans sa vie precedente il ne l'a pas trouve dans l'actuelle. Avant dans notre societe ou ce qui prime est la reussite et une conception consumeriste du bonheur il ne s'y trouvait pas. Evidemment chacun a sa facon de voir le bonheur, mais nous sommes ici incites a vouloir les facilites materielles avant tout, un travail qui doit nous plaire, une reussite sociale dans laquelle on doit se montrer comme ayant reussi, des activites dans lesquelles on doit s'epanouir, un conjoint avec qui on doit vivre l'amour, des enfants qui doivent nous apporter de la satisfaction. Une partie cherche l'epanouissement intellectuel dans la litterature ou la science. On constate un grand nombre de frustres qui sombrent dans la delinquence, dans la depression, les troubles obsessionnels compulsifs ou autre problemes, dans l'alcoolisme, la drogue. Il y a aussi ceux qui pour "reussir" font fi de la morale ( traffic de drogue, attitude de "requin", etc.)
Qu'est ce que l'etat de moine bouddhiste tibetain apporte? Une pratique longue et assidue quotidienne de la meditation et une etude de la philosophie bouddhiste tibetaine apportent serenite, calme de l'esprit, des sentiments positifs (la compassion). Cela ne correspond pas a notre definition du bonheur et cela ne peut pas je pense satisafaire forcement tout le monde.
Ce que je veux dire c'est que M.Ricard, qui est une personne que j'aprecie, ainsi que le Dalai Lama, nous apprend des choses interessantes, mais que sa voie reste une religion avec ses dogmes, que la serenite qu'il a trouve peux convenir a de nombreuses personne mais pas a tout le monde. Sa definition du bonheur n'a pas un caractere universel.
Sa definition du bonheur se rapproche un peu de celle des philosophes grecs anciens qui cherchaient l'ataraxie (la paix, le calme de l'esprit). Cette derniere etait recherchee a la fois par les stoiciens et les epicuriens. Les uns cherchant la vie la moins tumultueuse possible, les autre cherchant un maximum de plaisirs simples.
Il y a une ressemblance aussi avec les philosophes taoistes, qui cherchent a aller "dans le sens du vent" (et de l'eau).
En pratique tout cela consiste a voir en soit ce que l'on cherche clairement, tout en "copiant" ches les autres ce qui nous convient, et de se faire une vision des choses et d'agir dans ce sens.
Comment je defini moi telle ou telle notion importante, laquelle est valable pour moi, qu'est-ce que je vais faire pour atteindre tel ojectif qui y correspond.
A titre personnel j'ai une vision qui est un melange d'epicurisme (celui de l'antiquite, pas sa definition actuelle) de taoisme philosophique (pas celui de la magie ou de la religion):
je cherche le plaisir et eviter la souffrance tout en cherchant a accepter ce qui m'arrive. J'evite de me prendre la tete inutilement, je cherche a prendre les choses avec recul, et a assez lacher prise pour profiter de l'instant present. Tout cela avec si possible une sagesse simple. C'est a la fois simple et complique (yin et yang

).