Programme d'histoire au Québec

[viddal26]

Ma petite question du jour.

Dites moi les cousins québécois, vous apprenez quoi en histoire à l'école ?

L'histoire de l'Amérique du Nord, du Québec, du Canada, de la France avant l'émigration vers l'Amérique ?

[davidsonstreet]

En gros : How the West was won... and lost!

[Samuel Rooke]

Tout dépend à quel niveau.

Primaire:
Histoire hyper général du Canada (autoctone, Nouvelle france, conquête, régime anglais, industrialisation et ce jusqu'a la 2 G.M.)

Secondaire:
Histoire de l'occident (du paléolitique au début du XXème siècle)
Histoire du Canada relativement général
Histoire du XXème siècle (en option)

Cegep:
Histoire de l'occident plus détailler (obligatoire en science humaine - seulement à partir du monde grec)
sinon
Histoire du Canada
" des USA
" de l'Asie
" de l'Afrique
...

Université
exemple ici

Ça répond bien ?

A+
Sam Rooke

[Edit]

[Kraepelin]

Tout dépend à quel niveau.

Primaire:
Histoire hyper général du Canada (nouvelle france, conquête, régime anglais jusqu'a la 2 G.M.)

Secondaire:
Histoire de l'occident (du paléolitique au début du XXème siècle)
Histoire du Canada relativement général
Histoire du XXème siècle (en option)

Cegep:
Histoire de l'occident plus détailler (obligatoire en science humaine)
sinon
Histoire du Canada
" des USA
" de l'Asie
" de l'Afrique
...
Université
exemple ici

Ça dépend des écoles, des époques et parfois même du professeur. En histoire, les programmes changent continuelement et ne sont souvent qu'indicatif. Je remarque une importante augmentation de l'importance accordé aux femmes et aux première nations (indiens) depuis une vingtaine d'années. Inverssement, on ne parle presque plus de l'histoire de l'Église canadienne et des grands martires canadien ...

[Samuel Rooke]

Ça dépend des écoles, des époques et parfois même du professeur. En histoire, les programmes changent continuelement et ne sont souvent qu'indicatif

Oui, c'est sûr ... mais le gabarit reste généralement le même.

Je remarque une importante augmentation de l'importance accordé aux femmes et aux première nations (indiens) depuis une vingtaine d'années. Inverssement, on ne parle presque plus de l'histoire de l'Église canadienne et des grands martires canadien ...

L'apprentissage de l'histoire est souvent subjectif, je l'accorde.

[Edit]

[Kraepelin]

Je remarque une importante augmentation de l'importance accordé aux femmes et aux première nations (indiens) depuis une vingtaine d'années. Inverssement, on ne parle presque plus de l'histoire de l'Église canadienne et des grands martires canadien ...

L'apprentissage de l'histoire est souvent subjectif, je l'accorde.

Pour les grand martires, je comprends parfaitement. Il s'agissait d'une exaltation de l'héroisme religieux. De la propagande orchertré par les Frères des écoles chrétiennes pour servire leur misson d'évangélisation.

Pour l'histoire de l'Église, par contre, ça m'apparait être une occultation orcherstrée par les laïcs pures et durs du ministère de l'éducation. L'Église a joué un rôle critique dans la colonisation, dans l'établissement des institution (hôpitaux, écoles, services sociaux, émancipation des femmes) et dans les grands courant culturels (voir Denis Monière L'histoire de idéologie au Québec). Ne pas en parler est une faute.

Enfon, ce n'est peut-être que ma subjectivité?

[viddal26]

Merci pour vos réponses.

Je vais bientôt me lancer dans la lecture de "L'histoire des américains" de Daniel Boorstin et peut-être ensuite Histoire de l'Amérique française
de Gilles Havard et Cécile Vidal.

C'est le coté pionnier qui m'intéresse.

[Raphaël]

Je ne sais pas si c'est encore la même chose aujourd'hui mais quand j'étais au secondaire (dans les années 70's) c'était presque exclusivement l'histoire du Canada et plus particulièrement celle du Québec. On y apprenait comment Jacques Cartier et ses compagnons avaient souffert du scorbut, serré la main des autochtones (dans l'espoir de leur transmettre la maladie peut-être, qui sait ?) et planté une grosse croix à Gaspé.

Ensuite les débuts de la colonie et le gros hôtel quatre étoiles de Champlain (l'Habitation), la pauvreté et la misère des premiers colons et les politiques pas toujours heureuses des Intendants et Gouverneurs généraux. On y apprenait aussi comment le grand roi Louis XIV avait défendu la colonie contre les méchants Anglais, comment Dollar des Ormeaux et ses valeureux compagnons ont défendu la patrie et comment le régiment de Carignan a réussi à effrayer les Iroquois à grand renfort de tambours et de clairons et bien sûr l'incontournable duel Wolfe vs Montcalm (qui répondit aux Anglais par la bouche de ses canons comme on le sait tous ), l'asservissement des francophones par les anglophones après la conquêtes ainsi que la politique et les politichiens jusqu'à Boubou 1er (Robert Bourassa).

Ah oui, j'oubliais: le martyre des pères Bréboeuf et l'Allemand. C'est très important.

Ce qu'on n'a jamais appris par contre c'est comment les compagnons de Cartier ont capturé un Iroquois et lui ont tranché un bras pour vérifier si c'était un être humain, comment le mégalomane grand roi Louis XIV traitait ses voisins et ses sujets non-catholiques en France, que notre héros national Dollar des Ormeaux n'était peut-être pas aussi courageux qu'on le croyait; il a même perdu sa fête annuelle qui a été remplacée par le jour des patriotes.

Pour ce qui est de l'histoire de la France avant l'immigration on est resté ignorants comme des ânes, pour l'histoire des U.S.A. je ne m'en souviens même plus et pour le reste du monde c'est zéro.

Ce que je connais de l'histoire de la France et d'ailleurs j'ai dû l'apprendre par moi-même.

P.S. Je le sais; c'est Frontenac et non pas Montcalm qui a répondu par la bouche de ses canons.

[Samuel Rooke]

J'avoue avoir été chanceux côté histoire du Canada. Je suis juste avant la réforme (du PQ) que je dirais pro-Canadien français. Mes profs ou suent peser le pour et le contre ainsi que de nous parler de l'historie de TOUT le canada sans rien laisser de côté (dans l'essenciel).

@viddal26, je vous conseil aussi du Jacques Lacoursière.

Ne pas en parler est une faute. Enfon, ce n'est peut-être que ma subjectivité?

Non, en parler c'est une obligation ... mais c'est le "comment" qui joue sur l'apprentissage et la subjestion.

@Rapahel, Oui, mais comme j'ai mentionné, j'ai eu une éducation plus générales et en l'occurence avec moins de subjectivité. On tentait plus souvent qu'autrement d'apprendre les mécanismes sociales ainsi que de voire la vision économique, politique, sociale (religieuse) et militaire des choses.

Par exemple, en secondaire 4, nous étions en ranger de bureau. L'exercice va ainsi : Chaque ligne constituait une génération et chaque colone une famille de colon canadienne-française. La première personne recevait un carton avec un nom, lieu, profession ... qui représentait le premier colon immigrant. Il avait un laps de temps pour mémoriser un maximum d'infos avant de devoir la dire à la personne derrière (supposément son enfant, la nouvelle génération) et ainsi de suite jusqu'a la dernière personne (dernière génération) de la colonne qui devait énoncer sa supposé origine à la classe et voire ainsi le changement du "bouche à oreille" hériditaire. C'est une forme d'image, de "l'histoire appliqué éducative", et c'est ainsi que nous précidions.

Il y a eu aussi l'étude du régime politique en vigeure dépendament des époques. Nous avons eu aussi des lectures anglaise et nous n'avons pas seulement fixé sur la vallé du St-Laurent. Nous avons vue les métis du Manitoba et la création de la police monté et des autres provinces dans l'ouest, la conquête de ces territoires vierges et la création de la CN pour inclure la CB. Nous avons aussi vue la perspective anglaise et française concernant l'opinion de la 1ère et 2ème Guerre mondiale. L'inclusion de Terre-neuve, du Labrador...

Peut être que le cadre social de vos études on joué sur la subjection de l'éducation ? Un peu comme celui de la réforme.

A+
Sam Rooke

[viddal26]

@viddal26, je vous conseil aussi du Jacques Lacoursière.

Je le note.