Samuel Rooke a écrit :Vous mélanger pommes et oranges. Les situations sont totalement différentes et là est le problème de votre comparaison.
Les situations sont différentes, mais la logique est la même. Pour vérifier si une logique est saine, on peut essayer de l'appliquer à d'autres situations, et voir si elle fonctionne.
Vous pensez que les désavantages d'avoir des dictatures siéger à l'organisme international qui examine et vote sur les abus des droits humains sont minimes, ou acceptables, et que le bénéfice ultime, à très long terme, est réalisable et réaliste. C'est du wishful thinking dangereux.
Les désavantages sont plus qu'énormes, et on n'a pas à attendre des années pour en sentir les effets: ces dictatures vont influencer l'ordre des sessions, dénaturer les débats et détourner l'attention sur les abus commis dans leur propre pays et les dévier vers d'autres pays comme Israël, ils peuvent apposer leur véto et courcircuiter de légitimes et importantes sanctions et actions contre les régimes abuseurs, etc. Ils peuvent même en venir à une redéfinition de ce qu'est un « abus » des droits humains pour que ça joue en leur faveur.
Et l'espérance ultime d'humaniser lentement ces régimes au contact de la communauté internationale est complètement farfelue, surtout quand on sait que certains de ces régimes ne sont pas très sains d'esprit (oui, la Corée du Nord, je parle de toi).
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton