Je ne pars pas d'un fait mais d'une intuition. L'atome percevrait les impulsions lumineuses en y accélérant, la perception viendrait de l'accélération, donc du changement dans notre cas. Quand je pose ma main sur la table, c'est un changement que je perçois. Si je laisse ma main dessus suffisamment longtemps sans bouger, je ne perçois plus la table parce qu'il n'y a plus de changement. L'accélération des atomes correspondrait à la fois à la direction et à l'importance de la lumière incidente, mais s'il n'y avait aucun effet Doppler entre deux atomes donnés, il n'y aurait pas d'accélération dans cette direction là. Chaque atome serait en mesure d'accélérer simultanément par rapport à toutes les impulsions lumineuses incidentes à la fois, mais sa propre accélération serait justifiée par la multitude des accélérations beaucoup plus fréquentes entre ses propres composants. La lumière entre deux atomes proviendrait de la résistance à l'accélération entre leurs composants, elle s'échapperait de leur interaction. En mouvement constant, la lumière échangée entre deux atomes serait pratiquement toute absorbée par leurs accélérations: je le répète, les accélérations devraient annuler l'effet Doppler produit lors du mouvement de va et viens des atomes, et les atomes produiraient leur propre lumière lors de ces mêmes accélérations.Eve_en_Gilles a écrit :M'enfin a écrit:
Je pars de l'idée que l'interaction entre deux atomes d'une même molécule n'est pas instantané, qu'ils sont tous deux en mesure de percevoir les impulsions lumineuses de l'autre
Idem, vous vous fondez sur quel fait pour établir ça?
Comment l'atome perçoit-il l'impulsion lumineuses et comment les émets-ils?
Pouvez vous prouver qu'il y a une telle interaction et qu'il y a émission de photons en continu d'un atome à un autre ?
Dans la mesure où un photon est porteur d'énergie et qu'il doit y avoir conservation, postulez vous que les atomes solitaires ont une énergie décroissante et si ce n'est pas le cas, d'où vient l'énergie nécessaire à ces impulsions ?
Comment expliquer que les deux atomes ne se ionise pas l'un l'autre s'ils échangent ainsi de l'énergie ?
Ce serait pour cette raison que pratiquement aucune lumière ne s'échapperait des molécules, je dis pratiquement car les accélérations ne pourraient pas tenir compte de la diminution d'intensité avec la distance, de sorte que cette lumière s'échapperait continuellement des molécules. Ce serait précisément cette lumière très faible qui justifierait la gravitation. La lumière échangée entre les atomes serait donc absorbée au passage, mais celle échangée entre les composants le serait beaucoup moins, car leurs nombreuses accélérations ne seraient pas identiques entre elles si elles devaient justifier une seule des accélérations beaucoup plus longues entre les atomes, d'où la très forte lumière perçue lors de l'accélération d'une particule dans un accélérateur.
Je crois que pour être en mesure de bien comprendre ce que je tente d'expliquer ici, il faut oublier la manière dont on comprend l'électron pour un instant, imaginer que toute interaction débute au coeur de la matière et qu'elle se transmet d'échelle en échelle pour atteindre les amas de galaxies entre eux.