Kraepelin a écrit :Croire que l'orientation sexuelle et l'homosexualité des parents sera sans effet sur le développement des enfants est invraisemblable. À ce sujet, des sociologues ultras pro-gays comme Stacey et Biblazt partagent le même avis (du moins au niveau des principes).
Je ne suis pas sûr que beaucoup de monde ici ne pense que cela sera sans effet. Le simple fait d'être élevé par des gens, quelle que soit la configuration, à forcément des effets sur le développement.
Par contre, on est un certain nombre à penser que cela sera sans effet néfaste. Ou en tout cas avec pas plus d'effet néfaste que d'être élevé par un couple hétérosexuel.
odysee a écrit :selon moi, ce qui provoque tant d'animosité n'est pas le fait que quelqu'un soit homosexuel, mais la façon dont lui même ou elle-même le vit et l'image qu'il ou elle donne. Il est parfois très dérangeant de voir le comportement "excessif" ou fantaisiste d'un(e) homosexuel. L'homophobie s'expliquerait peut-être à ce niveau.
A rapprocher du "c'est normal qu'elle se soit fait violer, t'as vu la longueur de sa mini jupe ?". C'est exactement le même raisonnement. La victime devient coupable sous couvert de "bonnes moeurs".
Pauvres homophobes, comment résister en voyant deux hommes se tenir la main ?
Comme beaucoup de choses que tu exprimes sur ce sujet c'est caricatural, rétrograde et franchement borderline. Je laisse la machine à claques de coté uniquement sous bénéfice du doute.
Beaucoup d'homosexuels n'ont pas de comportement "excessifs", tous les homos ne sont pas des folles. Tiens, Bertrand Delanoe est homo, tu l'as déjà vu en Zaza Napoli balancer des peluches de Bourriquet au milieu du Marais sur une musique des Wham ?
odysee a écrit :mais je me demande comment l'on peut se sentir non intégré dans une société comme la nôtre si l'on est soi-même équilibré dans sa tête. L'homosexualité n'est pas une tare, ni un handicap. Cacher son homosexualité revient simplement à cacher sa sexualité... qui parle ouvertement de sa sexualité ??? même un hétéro ne le fait pas, il me semble...
Je suis hétéro 100% pur jus, et ça ne me gênes pas de parler de ma sexualité ouvertement. Je ne le fais pas à tout bout de champ, mais si on aborde le sujet je n'ai pas de tabou là dessus. Même vis à vis de mes parents. Et beaucoup de gens que je connais (homo comme hétéro) sont dans la même mouvance.
Je rejoins l'avis de MaisBienSur sur ce sujet : parmi les "anti-homo" (pour faire vite), combien d'entre vous sont capable de parler ouvertement et sans tabou de leur vie sentimentale et sexuelle (dans un contexte familier, genre un repas entre amis, pas en le hurlant sur la place publique) ? Parce que j'ai aussi l'impression tenace qu'une certaine partie des opposants (pas tous évidemment, peut être même pas la majorité absolue, mais une frange importante tout de même) sont surtout des gens qui sont passé à coté de la libération sexuelle et de la libération des moeurs.
Srevne'l à eril zevas suov euq tse'c, esarhp ettec zennerpmoc suov is.
Ovarb !!! Spmet ertov udrep riova'd noisserpmi'l sap zeva'n suov ?