Fondement de nos croyances

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Pion
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#76

Message par Pion » 16 déc. 2012, 01:32

Mais ce que je crois pardessus tout, c’est a la réalité, sauf que ça reste une croyance! Espérons que j'ai raison d'y croire.

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#77

Message par menfinquisait » 16 déc. 2012, 02:40

Pion a écrit :Mais ce que je crois pardessus tout, c’est a la réalité, sauf que ça reste une croyance! Espérons que j'ai raison d'y croire.
Pourquoi ressens-tu le besoin de croire que les miracles sont bien réels? Tu te sentirais mal autrement? Tu as besoin de savoir que tu es protégé? Moi j'aime le risque, pas toi?

C'est sûr que, pour pouvoir vérifier qu'une chose ne fait pas mal, il faut prendre le risque d'essayer d'y toucher en tout cas. Y a-t-il une certaine forme de risque que tu es capable de prendre? Ah oui, il y en a un: celui de te présenter sur un forum et de dire ce que tu penses de Dieu. Mais ça c'est une sorte de risque qui sert à protéger ses acquis. Moi, c'est pas des acquis que je présente, c'est tout frais sorti des limbes. C'est une autre sorte de risque, mais qui permet de progresser celui-là. Il faut douter de ses acquis pour faire ça, et toujours tout remettre en cause, mais c'est très fatiguant pour les proches, et aussi pour les moins proches, comme ici par exemple. ;)

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#78

Message par Pion » 16 déc. 2012, 06:52

Les miracles? Hormis le fait que ma conscience existe, le reste je ne sais pas, d'ailleurs il m'est souvent arrivé de remettre en cause la nécessité que les miracles ont réellement eut lieu sur un autre forum ou on parle religion.

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#79

Message par menfinquisait » 16 déc. 2012, 13:59

Salut Pion,

Si je comprends bien, tu es ambivalent alors, car tu disais ceci:

«Vrai croyant :
- Dieu est un personnage vivant, réel et concret.
- Il a fait de vrais miracles, réel et concret.»

Et ensuite tu dis ceci:
Pion a écrit :d'ailleurs il m'est souvent arrivé de remettre en cause la nécessité que les miracles ont réellement eut lieu
Mais pour Dieu lui-même, tu es d'avantage certain, ou pas?

Tu parles de la «nécessité» des miracles au lieu de la «réalité»: pour moi tout est là. S'il ne fait pas de miracles, à quoi sert-il? Car s'il n'en fait pas, ça veut dire qu'il n'intervient pas, qu'il ne modifie pas volontairement la réalité. Dans ce cas il faudrait lui attribuer une autre utilité que celle que nous avons cru qu'il avait, une job quoi! ;) Depuis le temps que nous y croyons, et dur comme fer en plus, il faut bien que ça serve à quelque chose cette idée-là.

Je dis ça parce que je crois que l'idée de Dieu nous sert effectivement, mais psychologiquement. Je cois qu'elle nous sert à diminuer l'importance de notre ego de temps en temps. Le problème avec nous les humains, c'est qu'on peut imaginer n'importe quoi, et que face à nos semblables, on a beau faire du mieux qu'on peut, on finit toujours par se tromper. On est capables d'imaginer ce que l'autre pense, ce qu'il ressent, et on essaye d'anticiper sans cesse ce qu'il va dire ou faire, mais puisque tout le monde fait la même chose, ça devient très compliqué de se comprendre. C'est pourtant impossible de savoir ce qu'il y a dans la tête des autres, mais on leur attribue quand même des intentions, et on finit inévitablement par se tromper.

Les religions appellent ça des péchés, et elles ont trouvé la manière de nous déculpabiliser de ces erreurs conceptuelles: il suffit d'imaginer que Dieu nous absout, et ça passe. Il suffit de s'humilier devant plus grand que soi, et ça nous remet l'ego sur le plancher des vaches. Tu sais ce que je fais moi pour me rabaisser le caquais quand j'angoisse un peu? J'imagine que mes pensées viennent du hasard de mon imagination et, en un instant, l'angoisse disparait: c'est magique, que dis-je, c'est miraculeux! ;)

Selon moi, en imaginant une cause première à ce qui leur arrivait, sans le vouloir, les humains se sont attaqué à leur cause première à eux, à leur imagination. En régulant nos comportements, les religions voulaient limiter les débordements de notre imagination, et là ou elle déborde le plus, là où elle ne se mêle vraiment pas de ce qui la regarde, c'est quand elle essaye de reproduire volontairement un plaisir instinctif. Selon moi, l'imagination est avantageuse quand elle nous sert à apprendre, à développer du nouveau, ou à s'entendre entre nous, autrement elle est nuisible.

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#80

Message par Pion » 16 déc. 2012, 15:53

Désolé j'ai oublier de le mentionner, car il s'agissait d'une citation faite par un autre usager sur un autre site-web, je ne faisais que demander l'avis de tout le monde sur le commentaire qu'il faisait en rapport bien sur avec le présent topique.

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#81

Message par menfinquisait » 16 déc. 2012, 16:28

Pion a écrit :je ne faisais que demander l'avis de tout le monde sur le commentaire qu'il faisait en rapport bien sur avec le présent topique.
Mais toi, qu'est-ce ce que tu en penses? Tu es ambivalent ou tu voudrais qu'on t'appuie dans ta croyance? Tu crois ou pas? Tu n'oses pas le dire? Allez, fais comme moi, défends ce que tu crois, quitte à changer d'idée si quelqu'un arrive à te convaincre de le faire, quelqu'un comme moi par exemple. ;)

On va initier un groupe, le groupe de ceux qui attendent des autres qu'ils les convainquent, mais autrement que par des arguments scientifiques. ;)

Je ne trouve pas que ça fonctionne beaucoup leurs arguments. En tout cas, pas sur moi.
Dernière modification par menfinquisait le 16 déc. 2012, 16:53, modifié 2 fois.

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#82

Message par menfinquisait » 16 déc. 2012, 16:51

Toi Pion, tu fais semblant d'être uniquement un simple pion sur l'échiquier, mais en réalité, tu n'attends que l'occasion de mater le roi hein, c'est ça? ;)

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#83

Message par Pion » 16 déc. 2012, 17:21

menfinquisait a écrit :
Pion a écrit :je ne faisais que demander l'avis de tout le monde sur le commentaire qu'il faisait en rapport bien sur avec le présent topique.
Mais toi, qu'est-ce ce que tu en penses? Tu es ambivalent ou tu voudrais qu'on t'appuie dans ta croyance? Tu crois ou pas? Tu n'oses pas le dire? Allez, fais comme moi, défends ce que tu crois, quitte à changer d'idée si quelqu'un arrive à te convaincre de le faire, quelqu'un comme moi par exemple. ;)

On va initier un groupe, le groupe de ceux qui attendent des autres qu'ils les convainquent, mais autrement que par des arguments scientifiques. ;)

Je ne trouve pas que ça fonctionne beaucoup leurs arguments. En tout cas, pas sur moi.
Les arguments scientifiques peuvent être pris pour acquis jusqu’à preuve du contraire, c’est la différence entre les arguments fondés sur des croyances qui sont sans possibilité d'en faire la preuve par soi-même en laboratoire par exemple.

Ce qui est dit par les religions m'apparait comme de la foutaise, tellement de religions qui ne disent pas la même chose, et en plus il faudrait ce fier a un livre plus qu'a un autre, cela devient de la vrai bouillit pour les chats car même si il y avait consensus a propos d'un livre, d’où viendrait ce livre écrit par des hommes? Si d'autre part on devait croire ou ne pas croire aux atomes par exemple, il reste un fait indéniable, chaque scientifique ayant fait des recherches sur les atomes arrive aux même conclusions ou si non avec plus d'information qui de toute façons sera vérifiable par les autres chercheurs. Cependant la science ne m'a pas encore donné la preuve hors de tout doute que le réel existe vraiment.

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#84

Message par NEMROD34 » 16 déc. 2012, 18:53

S'il faut faire bouillir des chats je suis ok pour donner un coup de main ! :mrgreen:
NEMROD34 S.A.R.L de démolition minutieuse de foutaises.
Siret : 123456789
Capital 3 millions de brouzoufs
Certifié sans chat.

Militant du: " MITCH S'en Fout "= Milite pour Images, Trucs à la Con, Humour, Sur le Forum.

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#85

Message par Pion » 16 déc. 2012, 18:57

NEMROD34 a écrit :S'il faut faire bouillir des chats je suis ok pour donner un coup de main ! :mrgreen:
Mais je suis allergique aux chats!
Pendant que j'y pense comment puis-je être allergique a quelque chose qui n'existe pas?
Ah oui c'est vrai, l'illusion! :ouch:

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#86

Message par menfinquisait » 16 déc. 2012, 19:11

Pion a écrit : Cependant la science ne m'a pas encore donné la preuve hors de tout doute que le réel existe vraiment.
La science creuse pour trouver du réel, et elle finit toujours par s'apercevoir qu'elle doit creuser encore plus loin. C'est comme si le réel s'éloignait à mesure que nous avançons vers lui. Moi j'aime bien creuser le réel, et ma thèse le fait justement, mais elle me dit aussi qu'il ne sera jamais atteint. Plus précisément, elle me dit que nous cherchons à donner un sens à ce que nous percevons, que nous suivons ce sens un certain temps, et que nous finissons par en changer au hasard, juste pour voir où ça mènerait, parce qu'on finit toujours par se fatiguer de suivre la même direction. Ce serait ce genre de comportement qui nous pousserait à changer de gouvernement au bout d'un certain temps, entre autres.

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#87

Message par Pion » 16 déc. 2012, 19:43

La science, c'est les autres.
Je dois trouver la vérité par moi-même, personne ne peut le faire a ma place.

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#88

Message par menfinquisait » 16 déc. 2012, 19:45

Pion,

J'ai relu ce débat, et je réalise que tu n'as pas le même genre de subconscient que celui de ma thèse. Mon subconscient est constitué de tous mes automatismes, qui sont (1) mes instincts et (2) les gestes ou les idées dont je n'ai plus besoin d'avoir conscience parce qu'ils s'effectuent tout seuls. Les instincts sont immuables, mais les gestes et les idées dont nous n'avons plus besoin de nous préoccuper servent à en imaginer de mieux adaptés à notre milieu. Le genre de subconscient dont tu parles ressemble à la résistance que l'imagination ressent quand elle veut changer quelque chose qui ne fonctionne plus comme avant. Mais ce n'est pas le subconscient ça dans ma thèse, c'est l'imagination. Selon moi, c'est cette résistance que nous percevons en imaginant quelque chose, et cette perception serait sensorielle, mais elle serait produite par cerveau lui-même. Autrement dit, c'est le cerveau qui se percevrait lui-même en boucle. Selon moi, chaque neurone concerné résisterait alors au changement, et chacun percevrait les mêmes changements sensoriels que s'ils venaient de l'extérieur, mais en plus diffus.

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#89

Message par Pion » 16 déc. 2012, 20:59

menfinquisait a écrit :Pion,

J'ai relu ce débat, et je réalise que tu n'as pas le même genre de subconscient que celui de ma thèse. Mon subconscient est constitué de tous mes automatismes, qui sont (1) mes instincts et (2) les gestes ou les idées dont je n'ai plus besoin d'avoir conscience parce qu'ils s'effectuent tout seuls. Les instincts sont immuables, mais les gestes et les idées dont nous n'avons plus besoin de nous préoccuper servent à en imaginer de mieux adaptés à notre milieu. Le genre de subconscient dont tu parles ressemble à la résistance que l'imagination ressent quand elle veut changer quelque chose qui ne fonctionne plus comme avant. Mais ce n'est pas le subconscient ça dans ma thèse, c'est l'imagination. Selon moi, c'est cette résistance que nous percevons en imaginant quelque chose, et cette perception serait sensorielle, mais elle serait produite par cerveau lui-même. Autrement dit, c'est le cerveau qui se percevrait lui-même en boucle. Selon moi, chaque neurone concerné résisterait alors au changement, et chacun percevrait les mêmes changements sensoriels que s'ils venaient de l'extérieur, mais en plus diffus.
Je préfère les ''feeling'' les mots s’oublie, les mots sont parfois difficiles a interpréter de la bonnes manière ou encore il arrive qu'ils ne reflètent pas exactement le fond de notre pensée. Avec les mots aussi habile quelqu'un puisse-t-il être il sera toujours limité par la capacité aux autres a s'exprimer envers lui ainsi qu'a la capacité des autres a le comprendre.

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#90

Message par menfinquisait » 16 déc. 2012, 21:35

Pion a écrit :Je préfère les ''feeling'' les mots s’oublie, les mots sont parfois difficiles a interpréter de la bonnes manière ou encore il arrive qu'ils ne reflètent pas exactement le fond de notre pensée.
Oui, mais pour avoir des feelings, il faut que tu aies ressenti quelque chose des autres, donc il faut qu'ils t'aient communiqué quelque chose, par des mots, ou en bougeant. Par ailleurs, si tu ne peux pas lire dans la tête des autres, et s'ils n'expriment pas ce qu'ils ressentent, comment peux-tu savoir ce qu'ils ressentent de toi? Et même s'ils l'expriment, comment peux-tu être certain qu'ils ne font pas semblant?

On peut mal interpréter les idées, mais on peut aussi mal interpréter les sentiments. C'est impossible de savoir d'avance comment réagir, il faut y aller au pif, et corriger à mesure. C'est très risqué la vie, très imprévisible, mais on peut corriger à mesure, c'est ça que ma thèse m'aide à comprendre.

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#91

Message par menfinquisait » 19 déc. 2012, 16:51

Gabriel C a écrit :L’inconscient est un flot continu de désirs dont la conscience n’aperçoit que le singulier qu’elle peut agencer avec son point de vue. Le désir aperçu, c'est-à-dire le désir conscient, c’est la volonté.
Donc, l’essence de la volonté est la singularité émergente des désirs inconscients qui sont agençables au point de vue.
Salut Gabriel,

Pour moi, une singularité est une chose inexplicable, et quand tu utilises ce mot tu lui donnes vie, comme si elle s'expliquait par elle-même, et ça m'empêche de comprendre ton explication. C'est comme pour nos contradictions: on utilise les mots mystères et paradoxes pour les justifier, mais ça ne les justifie pas du tout, ça reporte tout simplement la vraie réponse aux calendes grecques, comme pour le fameux paradoxe des jumeaux de la relativité par exemple, qui est toujours non résolu, mais qui permet de continuer à croire que le principe de la relativité fonctionne vraiment.

Pour la volonté je suis d'accord avec toi, il s'agit pour moi aussi de désir, mais je vais un peu plus loin: le désir aperçu ou conscient dont tu parles, c'est celui de prévoir l'avenir, c'est ma volonté d'infléchir l'avenir à mon avantage, au détriment de celui des autres d'ailleurs.
Gabriel C a écrit :L’égo c’est la volonté d’existence consciente.
Gabriel C a écrit : Mais la volonté ne peut être construite qu’en s’accordant aux points de vue.
Veux-tu dire que nous aurions conscience de notre égo? Pour moi l'égo est une carapace subconsciente qui nous permet de garder nos distances intellectuelles face aux autres, pour demeurer distincts intellectuellement. Ce serait une sorte d'instinct de conservation intellectuel, analogue à notre instinct de conservation physique, qui est bel et bien subconscient lui aussi.

Et je dirais que la volonté serait d'imposer son propre point de vue aux autres, de l'exercer au lieu de la construire.
Dernière modification par menfinquisait le 19 déc. 2012, 21:52, modifié 1 fois.

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#92

Message par Pion » 19 déc. 2012, 18:05

menfinquisait a écrit :
Pion a écrit :Je préfère les ''feeling'' les mots s’oublie, les mots sont parfois difficiles a interpréter de la bonnes manière ou encore il arrive qu'ils ne reflètent pas exactement le fond de notre pensée.
Oui, mais pour avoir des feelings, il faut que tu aies ressenti quelque chose des autres, donc il faut qu'ils t'aient communiqué quelque chose, par des mots, ou en bougeant. Par ailleurs, si tu ne peux pas lire dans la tête des autres, et s'ils n'expriment pas ce qu'ils ressentent, comment peux-tu savoir ce qu'ils ressentent de toi? Et même s'ils l'expriment, comment peux-tu être certain qu'ils ne font pas semblant?

On peut mal interpréter les idées, mais on peut aussi mal interpréter les sentiments. C'est impossible de savoir d'avance comment réagir, il faut y aller au pif, et corriger à mesure. C'est très risqué la vie, très imprévisible, mais on peut corriger à mesure, c'est ça que ma thèse m'aide à comprendre.
Je ne peux pas dire quel mot elle a prononcé, elle a en n'a prononcé aucun mais j'ai senti en moi son affection, c'est l'Amour.

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#93

Message par menfinquisait » 19 déc. 2012, 21:51

Pion a écrit :Je ne peux pas dire quel mot elle a prononcé, elle a en n'a prononcé aucun mais j'ai senti en moi son affection, c'est l'Amour.
Malheureusement, et bien que ce soit la mode d'y croire, selon moi, l'amour n'est pas une panacée non plus. Car malgré tout l'amour du monde, tout change continuellement, et l'avenir demeure imprévisible. Aimer signifie aussi vouloir conserver un acquis, et vouloir le faire à tout prix s'appelle de la croyance. C'est sécurisant une croyance, mais ça peut aussi empêcher de changer à temps.

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#94

Message par Gabriel C » 20 déc. 2012, 14:34

Salut menfinquisait,
menfinquisait a écrit :Pour moi, une singularité est une chose inexplicable
Zut ! Si vous ne comprenez pas le sens métaphysique de singularité, vous ne pouvez absolument rien comprendre de la métaphysique de Leibniz.

Voilà pourquoi j’ai fait un post entier sur les mathématiques différentielles. Mais il est médiocre, car sans image ce n’est vraiment pas si facile à expliquer. En mathématique, la singularité est ce qui se démarque du régulier ou de l’ordinaire dans une courbe complexe.

Dans cette exemple, la vision est la singularité qui apparais dans une suite d'ordinaire.

http://www.google.ca/imgres?q=courbes+c ... ,s:0,i:258

Quand j’utilise le terme singularité au sens du principe d’identité; soit dans la volonté ou la création conceptuelle, je parle d’une totalité relative qui apparaît à la conscience. L’identité d’un concept est toujours une totalité relative aperçue dans un ordre de continuité. Que ce soit aperçu dans l’essence; c’est à dire le continu du désir, ou que ce soit aperçu dans l'immanence c'est-à-dire le continue causale de l’existant; la singularité est ce qui se démarque dans le continu, ce qui est identifiable et donc conceptualisable. La singularité est l’essence même du principe d’identité, c’est le matériel de base pour créer un concept.
menfinquisait a écrit : C'est comme pour nos contradictions: on utilise les mots mystères et paradoxes pour les justifier, mais ça ne les justifie pas du tout, ça reporte tout simplement la vraie réponse aux calendes grecques
Parfaitement vrai. La conscience rationnelle déteste la contradiction, mais elle peut très bien s’aveugler pour garder sa cohérence (surtout que l’ensemble des langues culturelles humaines sont tout sauf formalisé et analytique). Leibniz pensait pouvoir bien régler le problème des paradoxes des langues communes en créant un nouveau langage entièrement formalisé (characteristica universalis) pouvant parler autant de mathématique, de science et de métaphysique. Mais il est mort avant d'avoir pu terminer. Mais ce rêve n’est toujours pas mort, par exemple le grand logicien Friedrich Frege avec sa géniale idéographie à poussé très loin le projet de Leibniz.

Avoir une langue formelle 100% logique serais incroyablement utile à l’humanité sur plusieurs niveaux. Mais pour l’instant, on est pris avec nos langues culturelles, remplis d’émotions, de sous-entendu relatif passif ou agressif et de rhétorique. Notre français c’est une grande langue culturelle judéo-Gréco chrétienne, mais c'est pas une super bonne langues de logiques. Créer une langue 100% logique et dénué de culture c’est une tache colossale, mais incontournable selon moi.
menfinquisait a écrit :Pour la volonté je suis d'accord avec toi, il s'agit pour moi aussi de désir, mais je vais un peu plus loin: le désir aperçu ou conscient dont tu parles, c'est celui de prévoir l'avenir, c'est ma volonté d'infléchir l'avenir à mon avantage, au détriment de celui des autres d'ailleurs.
En philosophie analytique, le temps n’est pas un principe de Nature, il n’a aucune substantialité. Le temps c’est un principe qui n’a de réalité que par rapport aux points de vue; c’est l'ordre des possibilités inconstantes aperçu.

Par la combinaison du principe des indiscernables et de celui de raison suffisante, il devient clair qu’une portion d'espace ou de temps, indépendamment des phénomènes dont elle est le cadre, ne peut en aucun cas se distinguer d'une autre qualitativement.

Il est alors impossible d'expliquer pourquoi une substance est en tel lieu et non en tel autre. À partir de là le principe de raison suffisante n’a plus de sens. Pour éviter de tomber dans de telle errance, il faut refuser à l'espace et au temps toute substantialité métaphysique pour n'en faire qu'un certain ordre d’organisation aperçu.

On imagine aisément le passé comme substance, mais ce n’est qu’une l’illusion créée par notre mémoire, c’est directement lier au point de vue. Pas de mémoire = pas de passé.

Le future, c’est l’anticipation par principe de raison suffisante. Prévoir le future, c’est comprendre l’effet de la cause. Cela n’a rien à voir avec la volonté.

La volonté c’est le désir aperçu agençable au point de vue. Si une personne tente de faire infléchir une situation à son avantage au détriment de celui des autres c’est parce que ça correspond à son point de vue. La dualité non harmonique n’a aucune réalité de Nature. La dualité est une réalité de points de vue par principe de perfection. Subjectivement, c’est chaud, c’est froid c'est dualité. Objectivement ce n’est que deux densités d'agitation moléculaires; c'est du continue. Le principe de dualité métaphysique est une idée complètement irrationnelle puisqu’aucune vérité de raisonnement ne peut en contredire une autre. Seules les vérités de faits peuvent apparaitre contradictoires, mais c’est à cause de notre infinie ignorance des causes à effet dans l’ultime continuité.
menfinquisait a écrit :Veux-tu dire que nous aurions conscience de notre égo?
L’égo est l’action de la conscience qui cherche à démontrer son identité et sa raison suffisante propres. Son essence est le désir aperçu; la volonté. Sa raison suffisante est l’action qu’elle entreprend pour faire exister sa volonté.

Et tout cela ce fait toujours en harmonie avec sa mosaïque, c'est-à-dire son univers conceptuel.
menfinquisait a écrit :Pour moi l'égo est une carapace subconsciente qui nous permet de garder nos distances intellectuelles face aux autres, pour demeurer distincts intellectuellement. Ce serait une sorte d'instinct de conservation intellectuel, analogue à notre instinct de conservation physique, qui est bel et bien subconscient lui aussi.
Je ne crois pas

L’analogie entre l’instinct de conservation intellectuel et physique n’a rien de sérieux à mon avis. On peut mourir physiquement, mais la conscience de peut pas être tué par une autre conscience.

Il est complètement impossible d’être réellement indistincts intellectuellement, il n’y a donc aucune menace à ce niveau pour la « conservation intellectuelle ». Toute conscience croit dur comme fer qu’elle est identité propre et libre à jamais. On croit penser pareil qu’un autre quand on bloc l’analyse à un certain moment. Exemple, placer deux communistes maoïstes aillant lu et relue les mêmes ouvrages rouges. Placez les seuls dans la même salle. Laissez les justes parler de politique marxiste assez longtemps et librement et aussitôt qu’ils auront atteint un certain niveau dans analyse (même si le sujet reste dans le pur marxiste) les points divergeront à coup sûr. On a des exemples sur le web sur tous les forums. Même ceux partageant des idéologiques ultras précises et communes sont toujours des points de vue bien distincts. Vous ne trouverez jamais deux points de vus, qui pense parfaitement pareil.
menfinquisait a écrit :Et je dirais que la volonté serait d'imposer son propre point de vue aux autres, de l'exercer au lieu de la construire.
La volonté au sens large est le concept qui désigne l'essence de l'action.
L’égo c’est le point de vue qui porte à l’action son existence par sa volonté selon sa mosaïque. Rien ne peut être fait sans volonté.

Aussi, personne ne peut imposer son point de vue aux autres. Il ne peut que lui suggérer un ordre d’organisation conceptuel ou tenter d’influencer ses principes de perfection. Si la conscience à qui ont suggère, aperçois des contradictions dans la suggestion par rapport à sa propre mosaïque, ou que cela va trop à l’encontre de ses échelles de perfection, elle la modifiera librement. Quand des gents prétendent avoir le même point de vus, c’est soit qu’ils se mentent par principe de préservation ou volonté de préservé l’harmonie, soit ils ne se connaissent simplement pas assez (principe d’ignorance).

Les religions, les idéologies, les coutumes, les cultures ou contre-culture, sont des mosaïques générales finies avec des échelles de perfection prédéfinie. C’est le vivre en commun suggéré. Ils sont construits par les philosophes qui crée des grandes organisations conceptuelle, et des échelles de perfections. La politique, elle, crée et légifère les institutions, c’est la loi, la charte, la constitution, le vivre en commun formalisé.

Cordialement

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#95

Message par Pion » 20 déc. 2012, 16:14

menfinquisait a écrit : Malheureusement, et bien que ce soit la mode d'y croire, selon moi, l'amour n'est pas une panacée non plus. Car malgré tout l'amour du monde, tout change continuellement, et l'avenir demeure imprévisible. Aimer signifie aussi vouloir conserver un acquis, et vouloir le faire à tout prix s'appelle de la croyance. C'est sécurisant une croyance, mais ça peut aussi empêcher de changer à temps.
Il est difficile de dire en ces mots l'amour qu'on peut avoir pour quelqu'un, mais on peut arrivé a quelque chose de plus ou moins bien perceptible et compréhensible.

On peut savoir que quelqu'un nous aime, par les gestes et les mots que fait l'autre personne en question, ce qui amène au résultat indiqué a la phrase précédente.

Mais ressentir l'émotion non pas d'aimer quelqu'un, mais d’être aimé par quelqu'un a travers un message transmit par l'émotion, que j’appellerais peut-être la télépathie. Cet échange d'émotions devient en même temps un échange de connaissances sans ambiguïté, aucune erreur de perception, aucune possibilité de mal interpréter quelque mot que ce soit.
L'amour est certainement une des émotions les plus forte qui soit, ainsi plus facile a déceler lorsqu'il y a transfert de cet émotion ''feeling''
Est-ce que quelqu'un a déjà expérimenter ça?

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#96

Message par menfinquisait » 20 déc. 2012, 16:26

menfinquisait a écrit:
«Pour la volonté je suis d'accord avec toi, il s'agit pour moi aussi de désir, mais je vais un peu plus loin: le désir aperçu ou conscient dont tu parles, c'est celui de prévoir l'avenir, c'est ma volonté d'infléchir l'avenir à mon avantage, au détriment de celui des autres d'ailleurs.»
Gabriel C a écrit :Le futur, c’est l’anticipation par principe de raison suffisante. Prévoir le futur, c’est comprendre l’effet de la cause. Cela n’a rien à voir avec la volonté.
Je parlais du désir de prévoir l'avenir, et non pas de la capacité à le prévoir. Pour moi l'avenir lointain est imprévisible, et l'avenir proche incertain. Un accident est si vite arrivé comme on dit.

La seule compréhension que je puisse concevoir, c'est celle qui est reliée à nos apprentissages. Leur cause étant, soit une intuition qui nous pousse à tâter l'inconnu, soit l'évolution du milieu qui nous force à améliorer un geste ou une manière d'agir, mais toujours à tâtons car, encore une fois, il est impossible de connaître d'avance la pertinence d'une nouveauté.

Vue sous cet angle, ma volonté serait mon désir de forcer le futur à me favoriser, ce qui est irréalisable s'il est imprévisible. Par conséquent, ma volonté aurait cette propriété de devoir forcer les autres à me favoriser quand je me suis trompé.
Gabriel C a écrit :En philosophie analytique, le temps n’est pas un principe de Nature, il n’a aucune substantialité.
Effectivement, le temps n'est qu'une comparaison entre deux cycles matériels. Mais la perception du temps que nous avons viendrait de l'action de tâter continuellement le futur en essayant de l'anticiper. Tâter ici signifie: se projeter au hasard dans le futur et se servir de ce que l'on ressent pour progresser. J'imagine un nouveau geste avant de le tenter, et je le reproduis s'il ne fait pas mal, de sorte qu'en le reproduisant, je finis par l'apprendre, par l'automatiser. C'est toujours du futur dont il est question quand nous imaginons quelque chose, car nous imaginons ce que nous pourrions éventuellement tenter.
Gabriel C a écrit :L’analogie entre l’instinct de conservation intellectuel et physique n’a rien de sérieux à mon avis. On peut mourir physiquement, mais la conscience de peut pas être tué par une autre conscience.
Il est complètement impossible d’être réellement indistincts intellectuellement, il n’y a donc aucune menace à ce niveau pour la « conservation intellectuelle ». Toute conscience croit dur comme fer qu’elle est identité propre et libre à jamais.
Je ne dis pas que notre ego a toujours raison de se comporter comme il le fait, je dis qu'il obéit au même principe que l'instinct, et qu'il est subconscient lui aussi. Sa principale fonction serait de résister au changement de manière subconsciente. Nous résistons au changement, nous nous le reprochons, mais nous continuons et nous ne savons pas pourquoi. Dans ma thèse, la résistance intellectuelle est l'analogue de la résistance physique, de la masse. Pour qu'un corps bouge, il doit subir la poussée d'un autre. Les atomes résistent au changement pour pouvoir demeurer synchronisés les uns aux autres, pour continuer de s'accorder ensembles. Et nous résistons aussi au changement pour pouvoir continuer de s'accorder entre nous. Cette résistance se traduit par nos règles de fonctionnement, qui ne varient pas avec le temps, exactement comme la fréquence des atomes. Et c'est uniquement en respectant ces règles que nous pouvons changer sans nous heurter, exactement comme les atomes entre eux.

Pour une société, changer, c'est changer de valeurs, qui contiennent selon moi toutes les mosaïques dont tu parles ci-dessous, et elles ne sont pas uniquement crées par les philosophes, mais par tous ceux qui aiment avancer du nouveau. Et les règles dont je parle ci-haut incluent les lois dont tu parles ci-bas, mais aussi toutes les règles qui appartiennent aux différents groupe dont la société est composée, y compris celles entre deux individus.
Gabriel C a écrit :Les religions, les idéologies, les coutumes, les cultures ou contre-culture, sont des mosaïques générales finies avec des échelles de perfection prédéfinie. C’est le vivre en commun suggéré. Ils sont construits par les philosophes qui crée des grandes organisations conceptuelle, et des échelles de perfections. La politique, elle, crée et légifère les institutions, c’est la loi, la charte, la constitution, le vivre en commun formalisé.

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#97

Message par menfinquisait » 20 déc. 2012, 16:55

Pion a écrit :Mais ressentir l'émotion non pas d'aimer quelqu'un, mais d’être aimé par quelqu'un a travers un message transmit par l'émotion, que j’appellerais peut-être la télépathie. Cet échange d'émotions devient en même temps un échange de connaissances sans ambiguïté, aucune erreur de perception, aucune possibilité de mal interpréter quelque mot que ce soit.
Selon moi, cette impression de réalité serait due au fait que nos émotions et nos sentiment seraient des sensations, au même titre que nos sensations physiques. Si je touche à un mur, je suis bien forcé d'y croire. Dans ma thèse, nos sensations permettent à notre imagination de se projeter dans le futur, et d'essayer de l'anticiper. Quand nous ressentons de l'amour, nous tentons de vérifier s'il ne serait pas tangible, s'il ne pourrait pas être reproductible à chaque fois que nous nous retrouvons dans les mêmes circonstances, donc avec la même personne, car un mur n'est pas supposé changer pas de place avec le temps. Mais tout finit toujours par changer avec le temps, y compris les mur. Il faudrait se méfier de cette impression de durabilité de l'amour car, selon moi rien, sauf nos règles de fonctionnement, ne seraient durables.

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#98

Message par Pion » 20 déc. 2012, 17:52

menfinquisait a écrit : Selon moi, cette impression de réalité serait due au fait que nos émotions et nos sentiment seraient des sensations, au même titre que nos sensations physiques. Si je touche à un mur, je suis bien forcé d'y croire. Dans ma thèse, nos sensations permettent à notre imagination de se projeter dans le futur, et d'essayer de l'anticiper. Quand nous ressentons de l'amour, nous tentons de vérifier s'il ne serait pas tangible, s'il ne pourrait pas être reproductible à chaque fois que nous nous retrouvons dans les mêmes circonstances, donc avec la même personne, car un mur n'est pas supposé changer pas de place avec le temps. Mais tout finit toujours par changer avec le temps, y compris les mur. Il faudrait se méfier de cette impression de durabilité de l'amour car, selon moi rien, sauf nos règles de fonctionnement, ne seraient durables.
Ce message dont je parle, n'est valide que pour un instant, si je prend mon expérience personnel, l'émotion que j'ai perçu était valide au moment ou je l'ai perçu, a moi dévaluer le temps de sa validité par la suite, au besoin il me faudra renouveler cet émotion transmise par la pensée, et la peut survenir un problème si la communication est rompue, une chose est certaine, il n'y a pas de place pour le mensonge a travers la télépathie, a moins de croire a son propre mensonge.

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Re: Fondement de nos croyances

#99

Message par menfinquisait » 20 déc. 2012, 18:56

Pion a écrit : il n'y a pas de place pour le mensonge a travers la télépathie, a moins de croire a son propre mensonge.
Moi je sais que je peux facilement me tromper moi-même, entre autres en écartant mon doute au sujet de ma thèse durant quelque temps, mais c'est ce qu'on appelle un pieux mensonge, différent de celui qui sert à conserver un acquis. Selon ma thèse, l'imagination est effectivement suffisamment redondante pour pouvoir se tromper elle-même quand elle avance du nouveau, de sorte que la même redondance devrait aussi lui permettre de se comprendre elle-même un jour.

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#100

Message par Pion » 20 déc. 2012, 19:25

menfinquisait a écrit :
Pion a écrit : il n'y a pas de place pour le mensonge a travers la télépathie, a moins de croire a son propre mensonge.
Moi je sais que je peux facilement me tromper moi-même, entre autres en écartant mon doute au sujet de ma thèse durant quelque temps, mais c'est ce qu'on appelle un pieux mensonge, différent de celui qui sert à conserver un acquis. Selon ma thèse, l'imagination est effectivement suffisamment redondante pour pouvoir se tromper elle-même quand elle avance du nouveau, de sorte que la même redondance devrait aussi lui permettre de se comprendre elle-même un jour.
D'accord, mais une émotion c'est un peu comme un état d’âme, on ne peut se mentir sur le sentiment qu'on a face a quelqu'un ou quelque chose, hors si on transmet ce que l'on ressent a un autre, il ne peut y avoir de mensonge.

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