C'est pas con ce que tu dis là, ça me laisse entrevoir que dans un cadre bien précis on pourrait avoir besoin de prouver l'inexistence de trucs qui n'existent que dans un cadre un peu plus vaste mais lui aussi restreint.Jean-Francois a écrit :Cela dit, je reconnais que les exemples de Cayjpart sont mauvais puisque prouver la non-présence d'un éléphant ou de la phrase ne prouve pas l'inexistence des éléphants ou de la phrase (au contraire, on sait que ces deux éléments existent).
Par exemple un bug de code, ça n'existe pas en dehors du monde de la programmation, mais ça peut être vachement utile de pouvoir prouver qu'il n'y en pas dans le système d'une machine (on peut rêver

Donc dans un environnement spécifique, si on compare un système à un autre ça ne me semble plus abusif par exemple de dire qu'il n'existe pas de pédale d'embrayage dans les voitures automatiques, mais en le faisant on a bien sûr pas prouver l'inexistence des pédales d'embrayages.
Pour la démonstration de l'impossibilité de l'inexistence de quelque-chose dans l'absolu j'ai trouvé ça :
"Pour Frege affirmer l'existence d'un objet ne consiste pas à lui attribuer une nouvelle qualité ou prédicat. La phrase « il existe une montagne d'or » ne signifie pas qu'on doive attribuer deux qualités à cette montagne a) qu'elle est en or et b) qu'elle existe. Dire d'un objet qu'il existe n'est donc nullement une prédication selon Frege mais revient à affirmer que l'ensemble des objets qualifiés de « montagne d'or » n'est pas vide."
Qui si on le remets dans le sens qui nous intéresse, devient :
Dire d'un objet qu'il n'existe pas revient à affirmer que l'ensemble des objets correspondant en tout point à ses propriétés est vide.
Et sur le domaine de définition infini de la réalité, c'est impossible de prétendre avoir fait le tour de cet ensemble.
Et si on le restreint à un ensemble fermé ça ressemble beaucoup à la proposition de Wooden :
On ne peut démontrer une inexistence que dans un ensemble défini dont on connait tous les éléments.
