La peur de l'inconnu?
La peur de l'inconnu?
Bonjour,
Les sceptiques reprochent beaucoup aux paranormalistes et autres croyants de prendre leurs désirs pour des réalités, de se laisser emporter par le désir de croire au merveilleux, de vivre dans le déni de la dure réalité.
Cela est un reproche justifié, en général. Que tous les convaincus soient ainsi, ce n'est sans doute pas prouvé. Mais l'accusation est au moins plausible.
Néanmoins, y aurait-il un effet psychologique symétrique concernant les sceptiques? Se pourrait-il que certains sceptiques aient peur de l'inconnu (représenté par le paranormal, le monde des esprits, l'au-delà et Dieu) et préfèrent se convaincre que la réalité ultime n'a rien de mystérieux, que la vision naturaliste du monde est adéquate dans l'absolu et que l'univers ne recèle pas de surprises de taille, qu'il est un système isolé, clos sur lui-même et exempt de toute interférence paranormale/surnaturelle? Et bien sûr qu'il n'y a rien à craindre de l'au-delà, puisqu'il n'existe pas?
En effet le paranormal a deux visages: il peut être attrayant (rêve de toute-puissance), mais il peut être aussi effrayant (effet exploité par les films d'horreur).
Les sceptiques reprochent beaucoup aux paranormalistes et autres croyants de prendre leurs désirs pour des réalités, de se laisser emporter par le désir de croire au merveilleux, de vivre dans le déni de la dure réalité.
Cela est un reproche justifié, en général. Que tous les convaincus soient ainsi, ce n'est sans doute pas prouvé. Mais l'accusation est au moins plausible.
Néanmoins, y aurait-il un effet psychologique symétrique concernant les sceptiques? Se pourrait-il que certains sceptiques aient peur de l'inconnu (représenté par le paranormal, le monde des esprits, l'au-delà et Dieu) et préfèrent se convaincre que la réalité ultime n'a rien de mystérieux, que la vision naturaliste du monde est adéquate dans l'absolu et que l'univers ne recèle pas de surprises de taille, qu'il est un système isolé, clos sur lui-même et exempt de toute interférence paranormale/surnaturelle? Et bien sûr qu'il n'y a rien à craindre de l'au-delà, puisqu'il n'existe pas?
En effet le paranormal a deux visages: il peut être attrayant (rêve de toute-puissance), mais il peut être aussi effrayant (effet exploité par les films d'horreur).
Gnamgnam style est allé trop loin.
Re: La peur de l'inconnu?
Les sceptiques s'attendent à ce qu'une chose ou un phénomène soit prouvé, je ne dis pas expliqué mais bien prouvé. Si ce n'est pas le cas, le sceptique passe son chemin.
Ce n'est donc pas une question de peur.
Enfin à mon avis.
Ce n'est donc pas une question de peur.
Enfin à mon avis.
Re: La peur de l'inconnu?
Je pleurs souvent en boule dans un coin sans savoir pourquoi, je crois que qu'Ubu vient de me faire comprendre pourquoi!
"What the hell you starin' at!!"
Re: La peur de l'inconnu?
Depuis tout petit on nous bassine avec des histoires paranormales.
La culture humaine est de l'ordre du paranormal, contes et légendes par-ci, mythologie par là, vous avez été berçé avec l'histoire de la relativité ou le théorème de pythagore étant petit?
Curieusement, ces histoires n'ont pas été interdites alors qu'elles alimentent directement la croyance en des possibilités insoupçonnées; soit-disant qu'elles servent à développer l'imagination tout en stimulant la peur, mais l'existence c'est de l'ordre du rêve ou de la réalité?
Comme dirait un conteur africain "Le conte, c’est le seul moyen que l’on a trouvé en absence d’écriture, pour passer une information d’une génération à l’autre. C’est un peu notre imprimerie Gutenberg à nous. "
Que valent toutes ces histoires à dormir debout si elles ne contiennent au final aucune part de réalité?
Les sceptiques sont justes une bande de frustrés et faut bien se mettre à leurs places pour les comprendre : bah oui à force de rêver d'avoir des pouvoirs trans-dimensionels et se réveillant se grattant le nez ou les fesses, bonjour l'angoisse de la réalité transcendantal

La culture humaine est de l'ordre du paranormal, contes et légendes par-ci, mythologie par là, vous avez été berçé avec l'histoire de la relativité ou le théorème de pythagore étant petit?
Curieusement, ces histoires n'ont pas été interdites alors qu'elles alimentent directement la croyance en des possibilités insoupçonnées; soit-disant qu'elles servent à développer l'imagination tout en stimulant la peur, mais l'existence c'est de l'ordre du rêve ou de la réalité?
Comme dirait un conteur africain "Le conte, c’est le seul moyen que l’on a trouvé en absence d’écriture, pour passer une information d’une génération à l’autre. C’est un peu notre imprimerie Gutenberg à nous. "
Que valent toutes ces histoires à dormir debout si elles ne contiennent au final aucune part de réalité?
Les sceptiques sont justes une bande de frustrés et faut bien se mettre à leurs places pour les comprendre : bah oui à force de rêver d'avoir des pouvoirs trans-dimensionels et se réveillant se grattant le nez ou les fesses, bonjour l'angoisse de la réalité transcendantal


voyageur, Docteur en Sciences Fictions, spécialiste en Mystique. 

Re: La peur de l'inconnu?
Quels contes contiennent selon toi des révélations paranormales qui s'avèrent exactes ?
Re: La peur de l'inconnu?
Bah qu'il n'y ait pas de preuves du paranormal comme pour la dérive des continents, l'existence des atomes ou celle des virus, c'est évident. Mais il y a pourtant certains universitaires qui pensent que la réalité du paranormal est probable ou à peu près certaine. Par exemple Dean Radin, Mario Beauregard ou Elisabeth Kübler-Ross. Cela dépend de la manière dont on interprète les données actuellement disponibles, de nos a priori métaphysiques, de notre subjectivité, et à quelles autorités on fait confiance. Susan Blackmore, par exemple, qui n'a jamais trouvé de manifestations paranormales, est-elle plus fiable qu'un autre qui dit en avoir trouvé?viddal26 a écrit :Les sceptiques s'attendent à ce qu'une chose ou un phénomène soit prouvé, je ne dis pas expliqué mais bien prouvé. Si ce n'est pas le cas, le sceptique passe son chemin.
Ce n'est donc pas une question de peur.
Enfin à mon avis.
Je ne prétends pas moi-même que le paranormal est prouvé. Mais je ne prétends pas non plus qu'il ne l'est pas. Je me reconnais incompétent pour juger.
Dans ce thread, je voulais simplement attirer l'attention sur la possibilité d'un biais psychologique chez certains sceptiques, alors que généralement on cherche surtout à «psychanalyser» les convaincus.
Gnamgnam style est allé trop loin.
Re: La peur de l'inconnu?
Tu sais ce qu'est une métaphore ?voyageur a écrit :Que valent toutes ces histoires à dormir debout si elles ne contiennent au final aucune part de réalité?

"Ils terribles ce ses sceptiquo-maniaques-sionisto-propagandum."
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Re: La peur de l'inconnu?
Tout à fait, cela repose sur de la subjectivité. Et quand de telles "autorité" prétendent s'appuyer sur la science, elles ont tort.Ubu a écrit :Cela dépend de la manière dont on interprète les données actuellement disponibles, de nos a priori métaphysiques, de notre subjectivité, et à quelles autorités on fait confiance
Susan Blackmore, par exemple, qui n'a jamais trouvé de manifestations paranormales, est-elle plus fiable qu'un autre qui dit en avoir trouvé?
Ce qu'elle dit correspond plus aux faits disponibles que ce que disent les défenseurs de phénomènes "psi" (ou paranormal, si on élargit).
Mais, en quoi les septiques pourraient craindre la télépathie ou la télékinésie (par exemple)? Vous parliez d'autre chose au départ:
Je ne pense pas que le trait que vous décrivez soit particulièrement répandu. Personnellement, ça ne me dérangerai pas qu'il y ait de la vie après la mort. Mais je trouve illogique de prétendre que la vie après la mort est une réalité parce qu'on veut, parce que c'est trop bête autrement.Dans ce thread, je voulais simplement attirer l'attention sur la possibilité d'un biais psychologique chez certains sceptiques
Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
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Re: La peur de l'inconnu?
C'est pas plutôt le contraire.Ubu a écrit : Néanmoins, y aurait-il un effet psychologique symétrique concernant les sceptiques? Se pourrait-il que certains sceptiques aient peur de l'inconnu (représenté par le paranormal, le monde des esprits, l'au-delà et Dieu) et préfèrent se convaincre que la réalité ultime n'a rien de mystérieux, que la vision naturaliste du monde est adéquate dans l'absolu et que l'univers ne recèle pas de surprises de taille, qu'il est un système isolé, clos sur lui-même et exempt de toute interférence paranormale/surnaturelle? Et bien sûr qu'il n'y a rien à craindre de l'au-delà, puisqu'il n'existe pas?
En effet le paranormal a deux visages: il peut être attrayant (rêve de toute-puissance), mais il peut être aussi effrayant (effet exploité par les films d'horreur).
La vie est rempli d'inconnu, la création de l'univers et de la vie (et surtout après la mort), qui peuvent être assez épeurant.
Le sceptiques ne bouche pas ses trous, avoue ne pas savoir expliquer l'apparition de l'univers, de la vie, va pouvoir lancer des idées grosso-modo et va penser jusqu'a un bon argument du contraire (même pas preuve, argument lui ferait déjà peut-être tomber dans l'envie qui est fort de se rassurer) qu'il n,y a rien après la mort.
Le croyant rempli sont inconnu (fantôme dans le bruit dans le noir, esprits après la mort et l'au delà, Dieu) de fantasme.
Pour le sceptiques la vie est plein de mystérieux, dans son quotidien, comment la gravité fonctionne, les aimants, Internet, une voitures, le comportement humain, le corps humains, etc... Qu'il ne comprendreras pas et à tous les jours ou presque il ira voir sur wikipedia ou une autre sources (ce forum), une petite explication sur un de ses mystères qui le sera un peu moins.
il a juste moins le réflexes d'expliquer ces mystères par le surnaturel et aussi, quand on ne croit pas à Dieu, esprits et autres, habituellement on en voit jamais aucune manifestation de ceux-ci (jamais rien vu de tel), c'est peut-être pour ça que je n'y crois pas, mais c'est peut-être aussi l'inverse. Mais bon, quand on ne vit jamais ses manifestations, c'est bien dure d'avoir à se convaincre qu'il n'existe pas ou qu'il ne sont pas mystérieux... On a même pas eu à y penser, ce n'est jamais passé par la qu'il existait, comme la licorne invisible géante galopant présentement sur la face caché de la lune, tu n'a pas eu à te l'expliquer, à la rationalisé, etc...
Re: La peur de l'inconnu?
à J-F,
Certains sceptiques peuvent être dérangés par les prétentions du paranormal pour la même raison que les scientifiques sont dérangés par des idées qui impliqueraient un changement de paradigme. On est installés confortablement dans nos convictions sur la structure et le fonctionnement du monde, on sait à quoi s'en tenir, et on s'attend paisiblement à ce que les questions encore sans réponse soient résolues de façon cohérente avec ce qu'on sait déjà...
Or admettre le paranormal impliquerait un changement de paradigme d'une magnitude inégalée. Cela pourrait nous forcer à emprunter des chemins inconnus, dont on ne connaît pas le bout.
Deuxièmement, certaines croyances paranormales et religieuses sont franchement effrayantes: Satan, les mauvais esprits, la hantise, l'enfer, etc... S'il est vrai qu'on s'accroche à l'idée de l'au-delà par peur de la mort, pourquoi ne nierait-on pas également l'au-delà (parfois) par peur de l'enfer, ou par peur de trouver l'éternité profondément ennuyeuse?
Certains sceptiques peuvent être dérangés par les prétentions du paranormal pour la même raison que les scientifiques sont dérangés par des idées qui impliqueraient un changement de paradigme. On est installés confortablement dans nos convictions sur la structure et le fonctionnement du monde, on sait à quoi s'en tenir, et on s'attend paisiblement à ce que les questions encore sans réponse soient résolues de façon cohérente avec ce qu'on sait déjà...
Or admettre le paranormal impliquerait un changement de paradigme d'une magnitude inégalée. Cela pourrait nous forcer à emprunter des chemins inconnus, dont on ne connaît pas le bout.
Deuxièmement, certaines croyances paranormales et religieuses sont franchement effrayantes: Satan, les mauvais esprits, la hantise, l'enfer, etc... S'il est vrai qu'on s'accroche à l'idée de l'au-delà par peur de la mort, pourquoi ne nierait-on pas également l'au-delà (parfois) par peur de l'enfer, ou par peur de trouver l'éternité profondément ennuyeuse?
Gnamgnam style est allé trop loin.
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Re: La peur de l'inconnu?
Sur quoi basez-vous votre vision de tels scientifiques?Ubu a écrit :Certains sceptiques peuvent être dérangés par les prétentions du paranormal pour la même raison que les scientifiques sont dérangés par des idées qui impliqueraient un changement de paradigme
Ce n'est pas un argument, c'est une caricature, une facilité rhétorique, une accumulation de "si" qui ne va vraiment pas loin. Êtes-vous capable de nommer un seul scientifique qui n'aimerait pas être à l'origine d'une découverte révolutionnaire, qui ouvre des "chemins inconnus"? Êtes-vous seulement capable de nommer un seul sceptique (moderne) qui nie la vie après la mort parce qu'il a peur? Moi pas.Or admettre le paranormal impliquerait un changement de paradigme d'une magnitude inégalée. Cela pourrait nous forcer à emprunter des chemins inconnus, dont on ne connaît pas le bout
Pour répéter: il y en a peut-être de ce genre de sceptiques, mais ça doit être ne véritable minorité. Je n'en connais aucun. Les sceptiques que je connais ne croient pas pas à la vie après la mort parce qu'il n'y a aucune raison d'y croire. Pas parce qu'ils ont la trouille.
Jean-François
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Re: La peur de l'inconnu?
Certains scientifiques sont ouverts, mais plusieurs sont confortables avec les croyances typiques de leur génération, et accueillent mal les scientifiques aux idées nouvelles (ils n'ont pas entièrement tort: la plupart du temps les nouvelles idées ne valent rien).Jean-Francois a écrit :Sur quoi basez-vous votre vision de tels scientifiques?Ubu a écrit :Certains sceptiques peuvent être dérangés par les prétentions du paranormal pour la même raison que les scientifiques sont dérangés par des idées qui impliqueraient un changement de paradigme
Je te trouve un peu naïf là... plusieurs scientifiques veulent certainement passer à l'histoire, mais ils sont généralement sceptiques envers les AUTRES scientifiques qui proposent des idées innovatrices.Ce n'est pas un argument, c'est une caricature, une facilité rhétorique, une accumulation de "si" qui ne va vraiment pas loin. Êtes-vous capable de nommer un seul scientifique qui n'aimerait pas être à l'origine d'une découverte révolutionnaire, qui ouvre des "chemins inconnus"? Êtes-vous seulement capable de nommer un seul sceptique (moderne) qui nie la vie après la mort parce qu'il a peur? Moi pas.
Pour répéter: il y en a peut-être de ce genre de sceptiques, mais ça doit être ne véritable minorité. Je n'en connais aucun. Les sceptiques que je connais ne croient pas pas à la vie après la mort parce qu'il n'y a aucune raison d'y croire. Pas parce qu'ils ont la trouille.
Jean-François
Quant aux sceptiques, c'est normal de dire ce que tu dis: chez les sceptiques il n'est pas socialement accepté d'avouer qu'on a des idées pour autre chose que pour des raisons logiques. D'ailleurs même chez plusieurs croyants d'un certain niveau d'éducation, il est sans doute bien vu de dire qu'on croit parce que c'est raisonnable.
Je ne t'accuse pas toi-même de correspondre au profil que je décris.
Gnamgnam style est allé trop loin.
C'est les zozos qui peinent à tolérer l'inconnu
Salut Ubu,
Tu dis :
À quelles idées innovatrices penses-tu? La persistanse de la danse des idées, par-delà la mort?plusieurs scientifiques veulent certainement passer à l'histoire, mais ils sont généralement sceptiques envers les AUTRES scientifiques qui proposent des idées innovatrices.
Si tu penses que c'est une idée nouvelle, penses-y encore. C'est aussi archaïque que l'idée de la Terre plate.
Si tu penses à autre chose, c'est à quoi? Aux fantômes? A la télépathie? Encore de vieilles idées, pas innovatrices du tout. Est-on d'accord là-dessus?
Quant à ta supposition que les sceptiques auraient du mal à tolérer les mystères, tu devrais y repenser.
Tu me rappelles un message (de moi) d'il y a 2 mois ½. Tu l'as probablement lu puisque tu avais participé à cette courte enfilade. Si tu ne t'en souviens plus, je t'invite à le relire.
Plus loin dans l'enfilade, on avait presque parlé de la Bible et je te rappelais que tu avais (implicitement) affirmé que la conception biblique de Dieu est inacceptable.
Je te repose donc ma question d'alors : "Pourquoi ne mets-tu pas ta Bible à la poubelle?".
Autant que la cosmologie de Ptolémée et la physique d'Aristote, la théologie primitive n'a d'intérêt que dans un contexte d'anthropologie historique.
Si ça t'attriste de mettre la cosmologie de Ptolémée et la physique d'Aristote à la poubelle, mets-les plutôt dans le rayon "anthropologie historique", à côté d'autres naïvetés antiques.

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Re: La peur de l'inconnu?
Pour moi le paranormal ca n'existe pas, c'est un terme pour designer ce qui justement n'existe que dans l'imagination de certains crédules car can'a jamais été observé. Si quoi que ce soit de paramormal existait, ca ne serait pas appelé paranormal, ca serait appellé nouveauté, decouverte. Et ca ne me fait pas peur, au contraire, c'est tres excitant.
Par exemple: le Yeti, le monstre du Loch Ness: creatures imaginaires (probablement). Par contre si on decouvre un immense animal aquatique dans le Loch Ness d'une espece jamais observée avant, ca sera une découverte. J'adorerais voir ca.
Mon rejet des apprentis telepathes, inventeurs de roues a aimant et therapeutes quantiques vient surtout du fait que c'est frustrant pour moi de voir que les trucs cools (car c'est cool) ne sont que les délires d'escrocs, d'illuminés, de credules, ou de mythomanes.
Oui c'est beau de rêver, mais quand tu disposes des outils intellectuels pour repérer les charlatans, leur soupe n'a plus beaucoup de saveur.
Par exemple: le Yeti, le monstre du Loch Ness: creatures imaginaires (probablement). Par contre si on decouvre un immense animal aquatique dans le Loch Ness d'une espece jamais observée avant, ca sera une découverte. J'adorerais voir ca.
Mon rejet des apprentis telepathes, inventeurs de roues a aimant et therapeutes quantiques vient surtout du fait que c'est frustrant pour moi de voir que les trucs cools (car c'est cool) ne sont que les délires d'escrocs, d'illuminés, de credules, ou de mythomanes.
Oui c'est beau de rêver, mais quand tu disposes des outils intellectuels pour repérer les charlatans, leur soupe n'a plus beaucoup de saveur.
Re: La peur de l'inconnu?
J'imagine aisément qu'il existe des des gens parmi les sceptiques/athées pour qui il est difficile de se défaire de l'emprise d'une éducation religieuse/mystique basée sur la peur d'une rétribution dans l'au-delà, et pour qui il est nécessaire de se rassurer par le biais de la rationalisation que vous présentez. Je doute qu'il s'agisse de la majorité, surtout au sein des membres de ce forum ou de communautés similaires, où il n'est pas question de se convaincre mais simplement de suivre les faits, les analyser et faire la part de la fiction et de la réalité.Ubu a écrit :Néanmoins, y aurait-il un effet psychologique symétrique concernant les sceptiques? Se pourrait-il que certains sceptiques aient peur de l'inconnu (représenté par le paranormal, le monde des esprits, l'au-delà et Dieu) et préfèrent se convaincre que la réalité ultime n'a rien de mystérieux, que la vision naturaliste du monde est adéquate dans l'absolu et que l'univers ne recèle pas de surprises de taille, qu'il est un système isolé, clos sur lui-même et exempt de toute interférence paranormale/surnaturelle? Et bien sûr qu'il n'y a rien à craindre de l'au-delà, puisqu'il n'existe pas?
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
Re: La peur de l'inconnu?
Je pense plutot que la peur est du cote des zozos.
Il peut etre effrayant d'abandonner des croyances qui ont servi a se rassurer. Il peut aussi etre derangeant d'abandonner des croyances qui apportaient du reve, donc du plaisir.
Quand on a grandi et su faire la part des choses, il est plutot rassurant d'etre plus proche de la realite.
Le zeze recherche la verite, la science s'occupe des faits.
Le zeze recherche des emotions irrationnelles, le "surnaturel" capte les croyant par l'emotion.
Personnellement je vis du merveilleux en lisant des romans. Mais je sais faire la part entre le reve et la realite.
Il peut etre effrayant d'abandonner des croyances qui ont servi a se rassurer. Il peut aussi etre derangeant d'abandonner des croyances qui apportaient du reve, donc du plaisir.
Quand on a grandi et su faire la part des choses, il est plutot rassurant d'etre plus proche de la realite.
Le zeze recherche la verite, la science s'occupe des faits.
Le zeze recherche des emotions irrationnelles, le "surnaturel" capte les croyant par l'emotion.
Personnellement je vis du merveilleux en lisant des romans. Mais je sais faire la part entre le reve et la realite.
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Re: La peur de l'inconnu?
Votre vision est donc basée essentiellement sur des platitudes valables pour n'importe quel groupe. Même si on remplace "scientifique" par "religieux" ou par "joueurs de hockey" ou par "chasseur-cueilleur", la phrase est tout aussi vraie.Ubu a écrit :Certains scientifiques sont ouverts, mais plusieurs sont confortables avec les croyances typiques de leur génération, et accueillent mal les scientifiques aux idées nouvellesJean-Francois a écrit :Sur quoi basez-vous votre vision de tels scientifiques?
Vous ne citez personne. Vous ne nommez personne. Vous n'offrez aucun exemple de scientifique ayant résisté à un changement "paradigme". Difficile de croire que votre vision des choses est basée sur autre chose qu'un vision superficielle et généralisante.
En science, on critique les faits et les idées car c'est la meilleure manière de trier celle qui tiennent debout de celle qui ne le font pas. Après tout, un scientifique peut se tromper. Et plus une idée est ambitieuse, plus elle remet en cause de large pan de connaissances, plus elle doit être étayée solidement pour qu'on la considère valide. Mais, à la base, si les scientifiques publient des articles, c'est bien parce qu'ils cherchent une certaine reconnaissance de leurs idées. (Le but n'est pas forcément de passer à l'histoire mais je pense qu'aucun scientifique ne cracherait sur l'idée de faire une découverte géniale.)Je te trouve un peu naïf là... plusieurs scientifiques veulent certainement passer à l'histoire, mais ils sont généralement sceptiques envers les AUTRES scientifiques qui proposent des idées innovatrices
Il n'y a pas à voir de crainte là-dedans: c'est un processus critique fondé sur des connaissances. C'est d'autant moins basé sur la crainte ou la frilosité qu'il y a toutefois la possibilité d'établir la démonstration en amenant des faits et en structurant des démonstrations.
Je me sens d'autant moins visé personnellement que je sais que vous seriez incapable de soutenir une telle accusation.Je ne t'accuse pas toi-même de correspondre au profil que je décris.
Jean-François
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Re: La peur de l'inconnu?
Je ne vois pas en quoi Dieu, l'au delà ou le paranormal seraient des inconnus, c'est même tout le contraire, c'est des explications ad hoc pour expliquer des phénomènes qui eux, relève de l'inconnu.Se pourrait-il que certains sceptiques aient peur de l'inconnu (représenté par le paranormal, le monde des esprits, l'au-delà et Dieu)
Donc si on vous suit, un sceptique qui refuserait une explication ad hoc et préférerait le "je ne sais pas", donc l'inconnu à l'explication, aurait en fait peur de l'inconnu.
Vous n'avez pas l'impression qu'il y a un paradoxe dans cette conception des choses ?
Globalement, votre idée tient sur l'a priori des "croyants" que les sceptiques refuseraient leurs croyances par conformisme et allergie aux "mystères". Mais c'est un retournement de leur part de la définition de mystère, puisqu'en réalité, ça n'est pas celui qui préfère aucune explication à une mauvaise explication qui refuse le mystère, c'est celui qui refuse le "je ne sais pas" qui y est allergique.
Un mystère, par définition, c'est ce qui n'est pas connu, pas ce qui est merveilleux.
Le paranormal, l'au delà et Dieu ne sont pas du domaine de l'inconnu ou du mystère, mais du domaine du merveilleux, du féerique.
Si l'on a pu les considéré comme merveilleux, c'est parce que longtemps, ces sujets ont été le monopole des seuls initiés qui savaient et restaient donc un mystère pour les autres. Mais aujourd'hui, ça n'est plus vraiment le cas, donc l'utilisation du terme mystère est inapproprié, à moins de considéré encore aujourd'hui que seul les prêtres, les magiciens et les voyants sont légitimes à parler de ces sujets et à servir de gourou pour des cultes à mystères.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)
Re: La peur de l'inconnu?
Ok voici des exemples: l'accueil réservé à la théorie de la dérive des continents. L'accueil réservé à la génétique mendélienne du vivant de Mendel. Le peu d'enthousiasme de la plupart des chercheurs en sciences sociales pour la sociobiologie/psychologie évolutionniste. Les blocages des anciens sexologues sur des sujets comme l'homosexualité et la masturbation. Et plus loin de nous, les débats entre physiciens d'inspiration cartésienne et ceux d'inspiration newtonienne. Ou la résistance des biologistes à l'idée de sélection naturelle comme principal moteur de l'évolution (jusqu'aux années 1940). Le refus d'Einstein d'admettre la physique quantique.Jean-Francois a écrit : Vous ne citez personne. Vous ne nommez personne. Vous n'offrez aucun exemple de scientifique ayant résisté à un changement "paradigme". Difficile de croire que votre vision des choses est basée sur autre chose qu'un vision superficielle et généralisante.
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Re: C'est les zozos qui peinent à tolérer l'inconnu
Bonjour Denis,Denis a écrit :Salut Ubu,
Tu dis :À quelles idées innovatrices penses-tu? La persistanse de la danse des idées, par-delà la mort?plusieurs scientifiques veulent certainement passer à l'histoire, mais ils sont généralement sceptiques envers les AUTRES scientifiques qui proposent des idées innovatrices.
Si tu penses que c'est une idée nouvelle, penses-y encore. C'est aussi archaïque que l'idée de la Terre plate.
Si tu penses à autre chose, c'est à quoi? Aux fantômes? A la télépathie? Encore de vieilles idées, pas innovatrices du tout. Est-on d'accord là-dessus?
Quant à ta supposition que les sceptiques auraient du mal à tolérer les mystères, tu devrais y repenser.
Tu me rappelles un message (de moi) d'il y a 2 mois ½. Tu l'as probablement lu puisque tu avais participé à cette courte enfilade. Si tu ne t'en souviens plus, je t'invite à le relire.
Plus loin dans l'enfilade, on avait presque parlé de la Bible et je te rappelais que tu avais (implicitement) affirmé que la conception biblique de Dieu est inacceptable.
Je te repose donc ma question d'alors : "Pourquoi ne mets-tu pas ta Bible à la poubelle?".
Autant que la cosmologie de Ptolémée et la physique d'Aristote, la théologie primitive n'a d'intérêt que dans un contexte d'anthropologie historique.
Si ça t'attriste de mettre la cosmologie de Ptolémée et la physique d'Aristote à la poubelle, mets-les plutôt dans le rayon "anthropologie historique", à côté d'autres naïvetés antiques.
Denis
Les idées bibliques sur Dieu sont limitées. Tout comme celles des autres textes sacrées ou des philosophes. Mais pour leur époque, elles étaient un progrès. Par exemple dans le Décalogue on interdit de faire des images de Dieu. Alors que les autres peuples faisaient des statues de leurs dieux... Cela est un progrès en spiritualité. On peut dire la même chose du rejet des sacrifices humains. Dans le Nouveau Testament, ce sont les sacrifices d'animaux qui sont rejetés. Autre progrès.
Bien sûr je rejette l'anthropomorphisme excessif de certaines parties de la Bible. Mais la Bible peut encore faire réfléchir (tout comme les autres textes classiques).
Les penseurs de demain trouveront que les idées d'aujourd'hui sur Dieu étaient naïves. Mais peut-être qu'ils garderont certaines de nos intuitions, quitte à les réinterpréter... Ainsi va la vie.
Gnamgnam style est allé trop loin.
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Re: La peur de l'inconnu?
Je ne reprends pas tous les exemples*, car je ne nie pas qu'il y ait de la résistance aux idées nouvelles. Au contraire, elle est même souhaitable quand elle est basée sur des arguments. Par exemple, il y avait d'excellents arguments contre la dérive des continents du temps de Wegener, sa thèse n'était pas si bien soutenu que ça par les faits et ce sont des faits nouveaux qui ont fait pencher la balance. Si vous approfondissez les cas que vous citez, vous verrez que les choses sont rarement aussi claires qu'elles le deviennent a posteriori.Ubu a écrit :Ok voici des exemples: [...]Jean-Francois a écrit :Vous ne citez personne. Vous ne nommez personne. Vous n'offrez aucun exemple de scientifique ayant résisté à un changement "paradigme". Difficile de croire que votre vision des choses est basée sur autre chose qu'un vision superficielle et généralisante.
De plus, je nie que cette résistance soit particulièrement basée sur de la crainte, celle des "sentiers inconnus". Cela, vous ne le démontrez pas. Même pour le "paranormal".
Jean-François
* Même s'il y aurait à redire sur certains: Mendel, par exemple, qui était simplement inconnu de son vivant.
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
Re: La peur de l'inconnu?
Mais le scepticisme aussi peut être rassurant. En fait l'école épicurienne autrefois voulait rassurer les mortels en disant que les dieux ne s'occupaient pas de nous et qu'il n'y a rien à craindre de l'au-delà, puisqu'il n'y a rien après la mort.dom. a écrit :Je pense plutot que la peur est du cote des zozos.
Il peut etre effrayant d'abandonner des croyances qui ont servi a se rassurer. Il peut aussi etre derangeant d'abandonner des croyances qui apportaient du reve, donc du plaisir.
Quand on a grandi et su faire la part des choses, il est plutot rassurant d'etre plus proche de la realite.
Le zeze recherche la verite, la science s'occupe des faits.
Le zeze recherche des emotions irrationnelles, le "surnaturel" capte les croyant par l'emotion.
Personnellement je vis du merveilleux en lisant des romans. Mais je sais faire la part entre le reve et la realite.
Et vous souvenez-vous de la campagne publicitaire organisée par Dawkins il y a quelques années, qui proclamait: «Dieu n'existe probablement pas. Alors cessez de vous inquiéter et profitez de la vie»?
Je pense en outre que les croyants les plus lucides savent qu'ils n'ont pas de certitudes sur le surnaturel. Par exemple peu d'entre eux s'acharnent encore à prouver Dieu...
Gnamgnam style est allé trop loin.
Re: La peur de l'inconnu?
à J-F,
J'ajoute un exemple: pendant des siècles, les médecins (formé dans des universités) ont pratiqué la saignée en dépit de son inefficacité manifeste.
Mais tout ce thread visait à dire une chose: de même qu'il y a une psychologie du zozo, il y a aussi une psychologie du sceptique. Les ordinateurs n'ont pas de psychologie, parce qu'ils opèrent parfaitement logiquement et ils n'ont pas de sentiments qui interféreraient avec leurs opérations logiques. Les humains sont différents, et ce n'est pas le fait d'endosser une vision sceptique du monde qui protège magiquement des erreurs de logique ou des biais.
Dans le discours des sceptiques sur eux-mêmes que j'entends ici, on distingue mal ce qui relève de l'idéal prôné et ce qui relève de l'observation psychologique concrète. C'est comme dire «un chrétien aime son prochain». Cet énoncé est à la fois vrai et moins vrai selon qu'il relève de l'idéal (=un chrétien est supposé aimer son prochain) ou de l'observation empirique.
Je ne veux pas dire que tous les sceptiques se ressemblent, qu'ils ont les mêmes biais ou les mêmes défauts. Cela, soit dit en passant, n'est pas vrai des croyants non plus. Il faut arrêter d'idéaliser son propre groupe et d'attribuer aux autres groupes des défauts universels. Cela relève de la pensée essentialiste.
J'ajoute un exemple: pendant des siècles, les médecins (formé dans des universités) ont pratiqué la saignée en dépit de son inefficacité manifeste.
Mais tout ce thread visait à dire une chose: de même qu'il y a une psychologie du zozo, il y a aussi une psychologie du sceptique. Les ordinateurs n'ont pas de psychologie, parce qu'ils opèrent parfaitement logiquement et ils n'ont pas de sentiments qui interféreraient avec leurs opérations logiques. Les humains sont différents, et ce n'est pas le fait d'endosser une vision sceptique du monde qui protège magiquement des erreurs de logique ou des biais.
Dans le discours des sceptiques sur eux-mêmes que j'entends ici, on distingue mal ce qui relève de l'idéal prôné et ce qui relève de l'observation psychologique concrète. C'est comme dire «un chrétien aime son prochain». Cet énoncé est à la fois vrai et moins vrai selon qu'il relève de l'idéal (=un chrétien est supposé aimer son prochain) ou de l'observation empirique.
Je ne veux pas dire que tous les sceptiques se ressemblent, qu'ils ont les mêmes biais ou les mêmes défauts. Cela, soit dit en passant, n'est pas vrai des croyants non plus. Il faut arrêter d'idéaliser son propre groupe et d'attribuer aux autres groupes des défauts universels. Cela relève de la pensée essentialiste.
Gnamgnam style est allé trop loin.
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Re: La peur de l'inconnu?
L'inefficacité est manifeste pour quelqu'un du XX!e siècle. Les choses étaient vues différemment dans le temps, et il n'y avait pas de véritable alternative.Ubu a écrit :J'ajoute un exemple: pendant des siècles, les médecins (formé dans des universités) ont pratiqué la saignée en dépit de son inefficacité manifeste
Ceux qui "résistent" le plus ce sont ceux qui croient en l'homéopathie ou l'acuponcture (qui partage beaucoup avec la saignée) aujourd'hui.
Non, c'est vrai, vous venez de découvrir que les sceptiques sont des êtres humains? Votre perspicacité me sidèreMais tout ce thread visait à dire une chose: de même qu'il y a une psychologie du zozo, il y a aussi une psychologie du sceptique

L(a majorité d)es sceptiques savent qu'ils ont eux aussi des biais cognitifs et c'est pour ça que les arguments factuels et les démonstrations logiques sont importants à leurs yeux.
Qu'est-ce que vous croyez, que c'est un club d'aide à l'introspection? Dans votre phrase, "on" désigne essentiellement "ubu".Dans le discours des sceptiques sur eux-mêmes que j'entends ici, on distingue mal ce qui relève de l'idéal prôné et ce qui relève de l'observation psychologique concrète
Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
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Re: La peur de l'inconnu?
L'approche de la médecine de l'époque n'était pas scientifique, la méthodologie scientifique a réellement émergé au XIXème siècle.Ubu a écrit :J'ajoute un exemple: pendant des siècles, les médecins (formé dans des universités) ont pratiqué la saignée en dépit de son inefficacité manifeste
"The greatest enemy of knowledge is not ignorance ; it is the illusion of knowledge"
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