@Poulpeman,
J'ai écrit :
Je vous ai fourni un exemple, l'erreur de Baxter et les furets qui mourraient tous avec un vaccin expérimental qui avait été fait par erreur avec une souche de virus vivant.
Vous avez répondu :
Tu as cité un cas de livraison d'un produit contenant par erreur un virus influenza vivant et mal étiqueté. Il ne s'agit pas d'un vaccin expérimental. Est-on d'accord là dessus ?
Le matériel a été par erreur étiquetté en tant que vaccin, peut-on se mettre d’accord là-dessus?
Peut-on se mettre d’accord également que la compagnie affirme que c’était du matériel virale expérimental?
À supposer que cet exemple de la bévue de Baxter n’est pas bon, avez-vous vraiment besoin que je vous fournisse d’autres exemples pour croire qu’il est possible que, durant le stade expérimental de la mise au point du vaccin h1n1, il aurait pu y avoir un effet secondaire grave sur 1000 sujets?
Vous me lancez l’argument suivant, que je reformule : « oui c’est vrai pour les médicaments il peut y avoir au stade expérimental beaucoup d’effets secondaires graves, mais pour les vaccins, c’est très rare, alors je vous demande de me fournir un exemple avec un vaccin ». Je vous répondrai que la mise sur le marché du vaccin h1n1 a été faite dans des circonstances jamais vues auparavant, les circonstances étaient exceptionnelles, peut-on se mettre d'accord là-dessus? Ceci étant, il ne faut pas prendre en compte le passé sur les vaccins, votre argument de la différence entre vaccin et médicament n’est plus valable : il faut prendre en compte les faits concernant les médicaments expérimentaux, et non pas seulement les vaccins.
Que marc girard ait été pessimiste avec son hypothèse,admettons que ça soit le cas, parce qu’on pourrait discuter longtemps sur ce point précis, c’est discutable. Supposons que je suis d’accord avec vous qu’il a appuyé sur le bouton rouge, qu’il a fait un excès de prudence avec le vaccin. C'est une supposition. Je trouve que vous en faites tout un plat. À la limite, on pourra l’accuser d’avoir manipulé l’opinion en nous alertant sur le danger possible du vaccin, en exagérant la menace. Ce que je trouve bien drôle, c’est que vous vous accrochez à ça, alors que la menace d’une possible mutation de virus a été surévalué. Girard au moins parlait d’hypothèse pessimiste. Vous de votre côté vous avez écrit quelque chose (les 1 morts par 200 contaminés, faut le faire écrire une pareille fausseté) qui était présenté non pas comme une hypothèse pessimiste, mais bel et bien comme un fait avéré. C’est bien plus grave que la « faute » de Girard. bon l'erreur est humaine, mais encore faut-il être capable de reconnaitre quand on commet une faute importante en rapportant des supposés faits.
Comme les nouveaux vaccins contre la grippe saisonnière qui sont mis sur le marché chaque année. Leurs composants sont étudiés et connus depuis des années. La seule chose qui change, c'est l'antigène.
Pour le vaccin anti-H1N1, c'est pareil. C'est pour ça qu'on a un profil de sécurité similaire aux vaccins anti-grippaux classiques.
Si la seule chose qui change c’est l’antigène, alors pourquoi le vaccin H1N1, tout particulièrement, est associé à la narcolepsie comme effet secondaire?
Selon votre raisonnement, si l’antigène est seule chose qui change, alors les étapes de la mise en marché d’un nouveau vaccin pourraient être sautées, non?
Pourquoi ne pas rendre ça officielle alors, à l’avenir, puisque l’antigène est la seule chose qui change, alors plus besoin de faire de tests avant de mettre sur le marché.
J'ai écrit:
Ce n'est pas une raison pour éviter de passer au travers de toutes les étapes normales de mise en marché d'un vaccin, à moins d'une menace très sérieuse
.
Vous avez répondu :
Il aurait fallu le procédé classique ? 5 à 10 ans de développement pré-clinique + 5 à 10 ans de développement clinique ?
Il aurait fallu que la mise en marché ait au moins satisfait les critères du fabricant, minimum, pour qu’il ait sufisamment confiance en leur propre produit pour en garantir l’efficacité et la sécurité.
J'ai écrit
La menace de la grippe h1n1 ne justifiait pas qu'on mette sur le marché un vaccin expérimental.
Vous avez répondu :
Pourquoi ? 280.000 morts et un risque de mutation vers une forme plus virulente, c'est pas assez pour toi ?
280 000 morts, non ce n’est pas beaucoup, statistiquement parlant.
Comparez ça au nombre de décès annuel dans le monde pour la grippe ordinaire, et on verra bien qu’il n’y avait aucune raison de justifier d’appuyer sur le bouton panique.
Quant au risque de mutation vers une forme virulente, on ne peut se mettre à toujours avoir peur d’une mutation. C’est un scénario apocalyptique sans fondement de vacciner sur la seule base de ce risque hypothétique. Je n’aimerais pas que le virus h5n1 deviennent contagieux, c’est certain, mais vais-je m’empêcher de dormir à cause de ce risque hypothétique. Tous les jours, le risque que des virus mutent est là, et c’est pour ça qu’il faut être vigilant.
Si les vaccins ne contenaient pas d’aluminium, de mercure, et toutes sortes d’ingrédients comme ça, je me dis que ça ne coûterait rien de vacciner tout le monde (excluant les finances). Mais étant donné que les vaccins contiennent des ingrédients nocifs, il faut une bonne raison pour les administrer, un risque sufisamment élevé, pour que le ratio bénéfice risque soit raisonnable. Considérer un risque apocalyptique hypothétique d’une mutation d’un virus sans considérer les risques associés au fait de vacciner toute une population, ce n’est pas brillant. Personnellement, je trouve que beaucoup de gens ont été crédule avec cette histoire de pandémie. D’autres, comme vous, semblent vouloir défendre leurs croyances à tout prix, au point de ne pas reconnaitre une bévue avec cette commande faramineuse de vaccins.
La science sans la spiritualité est boiteuse, la spiritualité sans la science est aveugle