eatsalad a écrit :En fait je n'avais pas oublié la chasse mais je pense que les excédents alimentaires qu'on peut dégager de la chasse ne sont pas assez important ou en tout cas pas assez constant pour garantir une portion de viande conséquente et régulière. Après n'ayant jamais chassé de ma vie je ne rend pas compte des rendements (si on peut apeler ca ainsi).Brève de comptoir a écrit :T'oublie la chasse.
Pour ce qui est de la souffrance, franchement je doute qu'un égorgement inflige tant de peine que ça (à moins que ce soit le traitement avant où les animaux sont traités comme du bétail -- heu). C'est spectaculaire à cause des spasmes encore longtemps après la mort, mais une gorge tranchée, c'est vite fait. Il y a un peu confusion entre la douleur supposée des animaux et ces images horribles de canards sans tête s'excitant comme un lapin Duracel.
Tout dépend de la pression sur l'environnement à un moment donné. Des populations sont parvenues à survivre depuis des millénaires rien que de la chasse et d'un peu de cueillette (Inuit, Pygmées, Papous, ...). De nos jours, certaines régions d'Europe occidentales pourraient assurer la fourniture régulière relativement importante de gibier (cerfs, sangliers, lapins) étant donné la prolifération due au manque de prédateurs (par ex. http://etat.geneve.ch/dt/nature/vente_v ... 11044.html).
C'est très vraisemblable, quoiqu'il soit difficile de trouver des articles scientifiques de qualité à ce sujet. En effet, l'aspect émotionnel l'emporte trop souvent en la matière, quel que soit le point de vue.EDIT : il semblerait que la bête égorgée ne perde pas tout le temps connaissance :
Abattage rituel : les Pays-Bas abrègent la souffrance animale
Il convient de se souvenir que dans ce domaine, la majorité des mauvais traitements envers les animaux, abattage compris, n'est pas commise au nom de la religion (ce qui ne l'exonère pas), mais d'un mélange de rapacité et d'indifférence qui prédate l'industrialisation de la filière de l'élevage : Il faut toujours se battre pour que les procédures imposées par la loi soient respectées au sein de l'Union européenne ou des USA, par exemple. Les mentalités et les pratiques ne changent que lentement, et souvent uniquement lorsqu'un gouvernement a le courage d'imposer des mesures légales à des milieux économiques et sociaux généralement puissants.