Pourquoi crois-tu que je visais Harry? Quel est ta définition du sionisme pour croire que j'estime qu'il en est un? Si tu peux répondre à ces questions, tu auras ta réponse à l'autre question.Etienne Beauman a écrit : Et je ne me sentais pas visé je sais que cette pique était pour Harry,
Pour ce qui est des coups de pied au cul, si tu confonds l'antisémitisme avec l'antisionisme, c'est peut-être toi qui en mériterais.
Pour le reste, je me suis déjà prononcé il y a longtemps:
Bien que la science tente de s'émanciper des croyances et des contraintes idéologiques, elle n'y parvient jamais totalement. Même les mathématiques et la physique ne sont pas idéologiquement neutres. Cependant, certaines "sciences" sont plus vulnérables que d'autres.C'est le cas de l'historiographie! Dire que l'historiographie n'est pas parfaitement libre de contraintes idéologiques ne veut cependant pas dire que toutes les recherches se valent, que toutes les sources se valent ou que l'on puisse dire une chose ou son contraire avec autant de rigueur. Comme dans tous les autres cas, les sceptiques devraient être attentifs aux valeurs des arguments proposés et réserver leur jugement en fonction de leur valeur empirique.
Dans un débat entre historiographes sérieux, il y a des contraintes méthodologiques qui doivent êtres respectés. Dans les limites de ces contraintes, les historiographes qui s'affrontent participent au développement des connaissances sur l'histoire.
Il y a cependant des idéologues qui pratiquent une "propagande" en la déguisant en historiographie. Les sceptiques connaissent bien cette pratique qui a cours dans les autres domaines. Les homéopathes, les parapsychologues et les astrologues font souvent semblant de faire de la science. Ils empruntent le vocabulaire de la science. Parfois même, ceux qui se prêtent à cette mascarade sont des personnes diplômées d'universités reconnues.
À mon avis, lorsqu'un texte à prétention historiographique est produit à propos d'un thème ou d'une période de l'histoire controversée ou chargée idéologiquement, les sceptiques auraient tous intérêt à être prudents. Si le texte est entaché par une quelconque forme de propagande, les sceptiques auraient tout intérêt à douter de la valeur des informations qui s'y trouve. Si le texte est de la main d'une personne engagée dans un lobby politique douteux, les sceptiques auraient tous intérêt à rester sceptiques. Les faits peuvent parfois reposer sur une réalité. C'est possible! Mais comment savoir? Comment savoir si ces faits sont avérés? Comment savoir si des faits avérés ne sont pas montés en épingle, "magnifiés", dans le but d'occulter d'autres faits plus importants et dont l'auteur idéologue ne veut pas parler?
Les démagogues de gauche et de droite sont des spécialistes de l'altération de l'histoire. En ce qui regarde l'histoire des ethnies, l'extrême droite s'est fait la spécialiste du mensonge à des fins de propagande haineuse. Je comprends Loli de demander la censure. Dans le cas de la haine raciale, le danger des mensonges n'est pas d'ordre intellectuel. Il y a des personnes innocentes dont l'intégrité physique et psychologique est menacée