Certes, mais qu'est-ce qu'on s'éclaterait le temps que ça dure!MaisBienSur a écrit :je ne suis pas sur qu'une population composée de 97% d'homosexuels va réussir a survivre longtemps![]()

C'est tout à fait ça, EeGEve_en_Gilles a écrit :L'idée de base de Pardalis et de Harry était (dites moi si je me trompe) qu'il serait intéressant de voir parfois un couple homosexuel dans une pub plutôt qu'un couple hétéro. Rien de plus.

Dans le cas de Maurice, le personnage central est homosexuel et le lecteur ne l'apprend pas au détour d'un chapitre vers la fin du bouquin. Il ne l'est pas de bon gré -du moins au début- mais il n'y a vraiment rien d'ambigu chez lui (ce n'est pas une de ces amitiés particulières très discrète avec échange de profonds soupirs au-dessus du service à thé).David Labrecque a écrit :Je n'ai pas lu le roman auquel vous faites référence, mais je ne suis définitivement pas d'accord avec vous en ce qui concerne le «désert».
C'est presque une sorte de Brokeback Mountain d'avant la Première Guerre, en plus optimiste!

Mais il est vrai que Forster a refusé de publier le roman de son vivant, se contentant de le faire lire à des proches. C'est une différence importante avec d'autres œuvres qui, elles, ont affronté le jugement du public du vivant de leurs auteurs. S'il savait qu'il ne livrerait pas le récit au public (je ne ne sais pas s'il a pris cette décision dès les années 1912-1913 lorsqu'il a commencé à travailler sur le bouquin), Forster pouvait se permettre d'être beaucoup plus direct que certains de ses contemporains ou prédécesseurs.