« Si tu veux garder tes amis … »
« Si tu veux garder tes amis … »
Bonjour Mireille.
Dans un de vos ‘posts’, vous dites détester le mensonge.
Je vous crois car tout le suggère, à commencer par le choix de votre @pseudo :
Si ce n’est votre prénom, c’est celui de votre mère, ou de votre sœur …
… à moins que ce soit celui que vous auriez aimé porter …
… en tout cas ; « Mireille » est de vous … comme « Anthyme » est de moi.
C’est donc pour manifester mon accompagnement que j’ai changé le mien.
… … … …
Cependant, sur cette question du « mensonge », je ne vous rejoins que partiellement.
Effectivement, plutôt que de stigmatiser cette tare (ou plutôt ce travers), je préfère proclamer que rien de valeur ne peut se partager hors du champ de la droiture et de la simplicité.
Cette petite pirouette me permet de dire que si le mensonge s’exprime hors de ce champ …l’omission peut sans problème s’y intégrer.
Ainsi, puisque « omettre » n’est pas « mentir » ; je préserve ma liberté.
… … … …
Selon ce que je viens d’écrire plus haut, protéger son jardin secret n’a rien à voir avec de l’hypocrisie.
De ce fait, et tout particulièrement dans ce ‘fil’, j’userai de ma liberté avec rigueur, en pensant toujours ce que j’écrirai …
… par contre, il vous faudra de votre côté accepter que je ne prenne pas le risque d’exprimer tout ce que je pense.
… … … …
Je nous trouve un autre point commun : nous nous exprimons à la première personne du singulier …
… « nous » … « nous nous » … !!! …Eh oui ! … « nous nous nous » ai-je écrit !
Que je vous explique …
Je déteste les « nous » :
« Nous-les-ceci » … « Nous-les-comme-ça » … qui immanquablement entraînent vers des « Eux-les-pas-ceci » et des « Eux-les-pas-comme-ça ».
J’exècre au point de voir dans le « Nous sommes tous » un symptôme d’aptitude fasciste :
Qu’un type me plante ces mots dans une phrase …
… et il y a des chances pour qu’on ne reste pas longtemps copains !
À moins que … à moins que … à moins que …
À moins que ce ne soit pas le « nous » participatif qui soit fautif ; mais le « sommes » de la revendication identitaire …
… avec l’implication : que pourrait-être un « nous » universellement acceptable ?
La chose importante qui demeure, c’est que j’ai écrit « copain » et non « ami », car j’en arrive maintenant au cœur du sujet .
… … … …
Je vous cite :
« Quand j’étais petite mon père nous disait ce que d’autres avant lui et après diront : que les deux sujets qu’il ne fallait pas aborder si on souhaitait conserver une atmosphère agréable entre amis c’était la religion et la politique. »
Je souscris au fait de lier « religion » et « politique », qui pour moi sont absolument indissociables.
Par contre, je ne comprends pas qu’on introduise du « conditionnel » dans une relation d’amitié.
En effet, mon ami, ce n’est pas celui qui m’approuve ; mais celui qui m’accompagne.
Il est effectivement possible de le perdre, lui, l’ami qui accompagne, mais uniquement en l’entraînant dans l’impasse où les deux vont se perdre !
C’est pourquoi je soutiens que l’« ami » dont parle votre père, qu’il faut ménager sous peine de jugement et de condamnation (qui composent selon moi tout le délétère d’une relation), peut « être » tout … sauf … un ami.
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Vous n’aimez pas les M.P. ; moi non plus.
Je vous propose donc une correspondance « ouverte » que vous orienterez selon vos choix et votre sensibilité.
« Nous » verrons bien si cela conduit quelque part, et qui sait …
… peut-être pourrons-nous intéresser d’autres rédacteurs susceptibles de … « nous accompagner » … loin d’impasses communes !
Bien à vous.
Anthyme
Dans un de vos ‘posts’, vous dites détester le mensonge.
Je vous crois car tout le suggère, à commencer par le choix de votre @pseudo :
Si ce n’est votre prénom, c’est celui de votre mère, ou de votre sœur …
… à moins que ce soit celui que vous auriez aimé porter …
… en tout cas ; « Mireille » est de vous … comme « Anthyme » est de moi.
C’est donc pour manifester mon accompagnement que j’ai changé le mien.
… … … …
Cependant, sur cette question du « mensonge », je ne vous rejoins que partiellement.
Effectivement, plutôt que de stigmatiser cette tare (ou plutôt ce travers), je préfère proclamer que rien de valeur ne peut se partager hors du champ de la droiture et de la simplicité.
Cette petite pirouette me permet de dire que si le mensonge s’exprime hors de ce champ …l’omission peut sans problème s’y intégrer.
Ainsi, puisque « omettre » n’est pas « mentir » ; je préserve ma liberté.
… … … …
Selon ce que je viens d’écrire plus haut, protéger son jardin secret n’a rien à voir avec de l’hypocrisie.
De ce fait, et tout particulièrement dans ce ‘fil’, j’userai de ma liberté avec rigueur, en pensant toujours ce que j’écrirai …
… par contre, il vous faudra de votre côté accepter que je ne prenne pas le risque d’exprimer tout ce que je pense.
… … … …
Je nous trouve un autre point commun : nous nous exprimons à la première personne du singulier …
… « nous » … « nous nous » … !!! …Eh oui ! … « nous nous nous » ai-je écrit !
Que je vous explique …
Je déteste les « nous » :
« Nous-les-ceci » … « Nous-les-comme-ça » … qui immanquablement entraînent vers des « Eux-les-pas-ceci » et des « Eux-les-pas-comme-ça ».
J’exècre au point de voir dans le « Nous sommes tous » un symptôme d’aptitude fasciste :
Qu’un type me plante ces mots dans une phrase …
… et il y a des chances pour qu’on ne reste pas longtemps copains !
À moins que … à moins que … à moins que …
À moins que ce ne soit pas le « nous » participatif qui soit fautif ; mais le « sommes » de la revendication identitaire …
… avec l’implication : que pourrait-être un « nous » universellement acceptable ?
La chose importante qui demeure, c’est que j’ai écrit « copain » et non « ami », car j’en arrive maintenant au cœur du sujet .
… … … …
Je vous cite :
« Quand j’étais petite mon père nous disait ce que d’autres avant lui et après diront : que les deux sujets qu’il ne fallait pas aborder si on souhaitait conserver une atmosphère agréable entre amis c’était la religion et la politique. »
Je souscris au fait de lier « religion » et « politique », qui pour moi sont absolument indissociables.
Par contre, je ne comprends pas qu’on introduise du « conditionnel » dans une relation d’amitié.
En effet, mon ami, ce n’est pas celui qui m’approuve ; mais celui qui m’accompagne.
Il est effectivement possible de le perdre, lui, l’ami qui accompagne, mais uniquement en l’entraînant dans l’impasse où les deux vont se perdre !
C’est pourquoi je soutiens que l’« ami » dont parle votre père, qu’il faut ménager sous peine de jugement et de condamnation (qui composent selon moi tout le délétère d’une relation), peut « être » tout … sauf … un ami.
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Vous n’aimez pas les M.P. ; moi non plus.
Je vous propose donc une correspondance « ouverte » que vous orienterez selon vos choix et votre sensibilité.
« Nous » verrons bien si cela conduit quelque part, et qui sait …
… peut-être pourrons-nous intéresser d’autres rédacteurs susceptibles de … « nous accompagner » … loin d’impasses communes !
Bien à vous.
Anthyme
Dernière modification par Anthyme le 25 mai 2013, 16:12, modifié 1 fois.
Rien ne presse ... On ne meurt que demain.
- davidsonstreet
- Messages : 877
- Inscription : 14 oct. 2011, 18:27
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
C'est fou ce que ça peut faire comme ravages le désoeuvrement.
« Je préfère me débarrasser des faux enchantements pour pouvoir m’émerveiller des vrais miracles. » - Pierre Bourdieu
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Rassurez-vous ; ce n’est pas contagieux !davidsonstreet a écrit :C'est fou ce que ça peut faire comme ravages le désoeuvrement.
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Bonjour Anthyme,
Mireille est mon vrai prénom. Pour ce qui des MP effectivement j’en use très peu sur un forum, mais très curieusement j’allais justement vous en faire parvenir un aujourd'hui. La vie nous réserve toujours quelques surprises.
Ce matin, peut-être au même moment ou vous rédigiez ce message, j’étais entrain d’écrire sur un sujet que j’avais l’intention d’ouvrir vous invitant à m’y rejoindre puisque l’idée était partie de vous sur le sujet de la morale universelle. Sujet que vous me ramener vous-même aujourd'hui.
Quand j’ai commencé à lire votre message, dès les premières lignes, je me doutais que c’était vous; votre style d’écriture étant particulier le rapprochement n’a pas été difficile à faire. Comme je suis de nature curieuse, j’ai fait quelques recherches sur votre prénom ou j’ai trouvé ceci :
Attribué au début du XXe siècle, il est remis au goût du jour à la fin des années 1990, mais il a toujours été rare.
Origine : vient du germain ans et helm qui signifie "casque du dieu Ans". Ans est une divinité de la mythologie germanique.
Ensuite j’ai poursuivis sur le casque du Dieu qui m’a amené sur ce site :
http://gaetanpelletier.wordpress.com/20 ... ne-a-dieu/
Ou j’y ai retrouvé dans la partie commentaire des messages de Michel Thys, une personne que justement je m’étais dit, il y a à peine un jour ou deux que ce serait intéressant si je trouvais quelques uns de ses commentaires extérieures à son site.
Cette histoire avec Michel Thys n’a rien à voir avec vous, mais c’est que derrière cet imbriquement des événements qui nous amènent toujours là ou il faut aller, si je peux dire, il y a quand même des coincidences qui se produise d’une étrange façon. Si j’avais une seule théorie à développer ce serait assurément sur ce sujet.
Maintenant, j'aurais une question à vous demander. Pourquoi titrer ce message : Si tu veux garder tes amis...
Mireille est mon vrai prénom. Pour ce qui des MP effectivement j’en use très peu sur un forum, mais très curieusement j’allais justement vous en faire parvenir un aujourd'hui. La vie nous réserve toujours quelques surprises.
Ce matin, peut-être au même moment ou vous rédigiez ce message, j’étais entrain d’écrire sur un sujet que j’avais l’intention d’ouvrir vous invitant à m’y rejoindre puisque l’idée était partie de vous sur le sujet de la morale universelle. Sujet que vous me ramener vous-même aujourd'hui.
Quand j’ai commencé à lire votre message, dès les premières lignes, je me doutais que c’était vous; votre style d’écriture étant particulier le rapprochement n’a pas été difficile à faire. Comme je suis de nature curieuse, j’ai fait quelques recherches sur votre prénom ou j’ai trouvé ceci :
Attribué au début du XXe siècle, il est remis au goût du jour à la fin des années 1990, mais il a toujours été rare.
Origine : vient du germain ans et helm qui signifie "casque du dieu Ans". Ans est une divinité de la mythologie germanique.
Ensuite j’ai poursuivis sur le casque du Dieu qui m’a amené sur ce site :
http://gaetanpelletier.wordpress.com/20 ... ne-a-dieu/
Ou j’y ai retrouvé dans la partie commentaire des messages de Michel Thys, une personne que justement je m’étais dit, il y a à peine un jour ou deux que ce serait intéressant si je trouvais quelques uns de ses commentaires extérieures à son site.
Cette histoire avec Michel Thys n’a rien à voir avec vous, mais c’est que derrière cet imbriquement des événements qui nous amènent toujours là ou il faut aller, si je peux dire, il y a quand même des coincidences qui se produise d’une étrange façon. Si j’avais une seule théorie à développer ce serait assurément sur ce sujet.
Maintenant, j'aurais une question à vous demander. Pourquoi titrer ce message : Si tu veux garder tes amis...
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Encore un petit mot avant de vous quitté. Dans vos derniers messages, vous avez écrit ce poème, c’est digne du Petit Prince, mais peut-être l’avez-vous déjà rencontré au cours d’une de vos balades nocturnes.
Un regard étranger ...
Les soirs d’été, sans Lune, au sommet d’un ballon isolé …
Le dos au sol, les yeux ouverts sur l’infini étoilé…
Toutes ces étoiles … tous ces Soleils … et … toutes ces Terres !...
Sur certaines, des amibes … sur d’autres des monstres dinosauriens …
Sur d’autres des êtres exquis… sur d’autres des brutes assassines …
Des regards qui voyagent dans les mêmes cieux …
Combien sont ils à perdre ainsi leur temps…comme moi ?
Quelques petites poignées de milliards ... Au moins …
… Mais … Ni les amibes, ni les dinosaures, ni les brutes ne savent perdre leur temps à rêver sous les étoiles …
Sous l’infini d’un ciel étoilé, chacun partage avec des êtres exquis le bonheur du même partage …
… du même bonheur … du même partage de bonheur … du même bonheur de partager le même bonheur …
Il m’arrive d’en éclater de rire, seul dans ma clairière …
… d’une joie qui s’envole vers les planètes amies …
… enfants de la même création …
Concernant le mensonge, la seule chose pour laquelle je mentirais sans honte ou presque ce serait pour du bon chocolat.
Je vous souhaite une bonne nuit sous les étoiles !
Mireille
Un regard étranger ...
Les soirs d’été, sans Lune, au sommet d’un ballon isolé …
Le dos au sol, les yeux ouverts sur l’infini étoilé…
Toutes ces étoiles … tous ces Soleils … et … toutes ces Terres !...
Sur certaines, des amibes … sur d’autres des monstres dinosauriens …
Sur d’autres des êtres exquis… sur d’autres des brutes assassines …
Des regards qui voyagent dans les mêmes cieux …
Combien sont ils à perdre ainsi leur temps…comme moi ?
Quelques petites poignées de milliards ... Au moins …
… Mais … Ni les amibes, ni les dinosaures, ni les brutes ne savent perdre leur temps à rêver sous les étoiles …
Sous l’infini d’un ciel étoilé, chacun partage avec des êtres exquis le bonheur du même partage …
… du même bonheur … du même partage de bonheur … du même bonheur de partager le même bonheur …
Il m’arrive d’en éclater de rire, seul dans ma clairière …
… d’une joie qui s’envole vers les planètes amies …
… enfants de la même création …
Concernant le mensonge, la seule chose pour laquelle je mentirais sans honte ou presque ce serait pour du bon chocolat.
Je vous souhaite une bonne nuit sous les étoiles !
Mireille
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Synchronicité ?Mireille a écrit :...
Cette histoire avec Michel Thys n’a rien à voir avec vous, mais c’est que derrière cet imbriquement des événements qui nous amènent toujours là ou il faut aller, si je peux dire, il y a quand même des coincidences qui se produise d’une étrange façon. Si j’avais une seule théorie à développer ce serait assurément sur ce sujet.
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Je vous remercie, Mireille, de m’avoir offert la joie de relire ce texte.
Il en est de « mon ciel » comme du boa : la plupart y voient un chapeau !
Chapeau de sorcier pour les uns, chapeau d’universitaire pour d’autres ; chapeau de gendarme (de tunique-rouge chez vous !) … pour tous !
Et moi, j’y vois un éléphant.
« Rose ? », ne manquerait pas de questionner un railleur.
« Qui m’insuffle le bonheur du partage d’un bonheur partagé ! », serait ma réponse.
« Avec le gris-rose de ton fantasme de désœuvré ? », se gausserait le railleur.
Je pense que mon « Avec Mireille » scellerait son silence.
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Il y a plusieurs façons de commenter un texte.
La plus complète, mais également la plus brutale, est le commentaire phrase par phrase.
Ce faisant, j’ai l’impression d’apprêter pour le service un poulet tout juste débroché : j’appelle ça « dépiauter un texte ».
Cette procédure a le mérite de ne rien occulter ; en tout cas pas la phrase ou l’idée que le correspondant juge la plus importante de sa rédaction.
Par contre je la trouve, comme je viens de l’écrire, brutale dans sa forme … et surtout bien trop « rationnelle » lorsqu’il s’agit d’aborder le domaine des sentiments.
S’en tenir à la ‘teinte’ générale, pour y réagir dans les harmoniques me convient plus ; hélas, nombre de mes correspondants ont alors le sentiment d’avoir à faire à un malade mental et décrochent.
Avec vous, je vais tenter la ligne médiane, mais si vous considérez avoir été lue ‘de travers’ ou partiellement ; dites le moi et je m’infligerai le ‘dépiautage’.
_________________________________
Je vais commencer par me débarrasser du moins intéressant : Michel Thys.
Dire que j’ai tenté de le lire serait mentir.
Mon œil a dû survoler trois ou quatre de ses lignes, mais mes chimères ont la tête dure !
Par contre, une estimée correspondante s’y est collée, puis a livré ses observations que j’ai placées sous le ‘spoiler’.
… … … …
« Mireille » est votre vrai prénom … car vous ne l’avez pas choisi ??? …
… Non ! … C’est votre prénom intime car vous l’avez accepté !
« Anthyme » serait-il mon faux prénom … car je l’ai choisi ??? …
… Non ! … C’est mon prénom intime car je l’ai compris !
Je ferais l’impasse sur le petit bout d’explication qui suit, si d’une façon indirecte cela n’apportait rien au sujet :
La première fois que j’entendis parler de l’évêque Anthyme, ce fut durant un cours d’histoire, en 6e.
Les soldats qui le recherchaient. La ferme où il résidait. Son accueil :
« Vous ne connaissez pas l'évêque Anthyme ? Oh, moi je le connais très bien ! Il arrive tout à l’heure, et pour mieux l’attendre, je vais vous préparer un bon repas avec du bon vin ! »
C’est au terme de joyeuses agapes qu’il se fit connaître aux soldats … qui le tuèrent.
Élève attardé, fort du réalisme pragmatique de mes presque 14 ans, je me disais :
« Mmmouais … Moi j’aurais fait pareil ; mais assaisonné avec ce qu’il aurait fallu de mort aux rats ! »
Ce n’est qu’à l’âge de 21 ans, avec la pleine prise de conscience de ce que peut recouvrir la notion d’« acte » qu’il m’a été possible de « comprendre » (litt. « prendre pour soi » - intégrer) toute la valeur du « repas d’Anthyme ».
Avec la mémoire de cet homme, j’ai le sentiment d’honorer tous les idéalistes qui succombèrent de leur non-violence.
… … … …
Je suis heureux d’apprendre que nous partageons le même engouement pour ce qui touche à l’universalité.
Vous avez écrit « Ce matin …j’étais en train d’écrire … » …
Vous êtes Canadienne ; or … du Territoire du Yukon et la Nouvelle-Écosse … c’est très grand le Canada.
Je veux dire que tous les Canadiens ne vivent pas le même matin au même moment !
La France, c’est tout petit ; ce qui permet aux Français de faire à peu près la même chose au même moment … mais quand vous mangez vos croissants, moi je fais la vaisselle de mes nouilles de midi.
(et encore … si vous êtes une Québécoise matinale !)
Je pense qu’il en est du matin comme de la morale.
Il y a la sienne … et celle des autres …
… et je pense qu’il est capital, pour le plein épanouissement de chacun, qu’il en soit ainsi.
Si l’usage du mot « morale » laisse penser qu’un syncrétisme puisse se réaliser pour constituer une morale identique pour tous, alors il faut en bannir l’usage !
Le problème, c’est que je ne connais pas de mot définissant ce qu’une priorité éthique peut produire pouvant servir de socle à la construction des morales personnelles.
C’est pourquoi faute de mieux je rejoins Wooden_Ali et écris « morale-entre-guillemets » …
… mais si vous avez un autre mot à me proposer ; je suis preneur !
Le problème de fond n’en sera pas pour autant changé : ce socle est à poser « dans le monde » de la réalité factuelle, c'est-à-dire le monde de ceux qui commencent leur journée avec des croissants, et de ceux qui l’attaque à jeun sans savoir ce qu’ils vont pouvoir manger à midi !
… … … …
« J’aurais une question à vous demander. Pourquoi titrer ce message : Si tu veux garder tes amis... »
Ahhhhh …. « Pourquoi ? » … « Pourquoi ? » … « Pourquoi ? » …
La première chose que j’ai apprise chez les SdQ ; c’est à distinguer le « pourquoi » du « parcequoi »
Je puis de ce fait lire votre question des deux façons ci-dessous :
=> « Parcequoi titrer ce message : Si tu veux garder tes amis... »
Parce qu’il me fallait un titre, or comme la citation de votre père constitue le centre de gravité du premier texte du sujet …
=> « Pourquoi titrer ce message : Si tu veux garder tes amis... »
Je ne sais pas.
Que voulez-vous, c’est comme ça ; je fonctionne à l’intuition.
Je ne sais pas … « maintenant » … mais en fouillant un peu, je devrais pouvoir trouver.
… ? … ? … ? … ? … ? … oui ! … Tiens !!! …
Peut-être pour susciter votre interrogation :
« Garder ses amis ? » … « Garder ses amis ? » … « Garder ses amis ? »
Personnellement, je raisonne par analogies.
Quand, comme ici, je suis coincé par l’interprétation d’une phrase, j’en change un mot, au gré de mon intuition.
Par exemple ; je remplace le mot « ami » par … ? … ? … ? … « brebis » !
La phrase devient :
« Si tu veux garder tes brebis ... »
… une des réponses pourrait-être :
« Enferme les bien, loin du loup ! »
… une autre encore :
« Garde les du loup, en le tuant ! »
Vous en conviendrez, l’effet ne sera pas le même.
Dans un cas, ces pauvres animaux seront enfermés …
… et dans l’autre gambaderont en liberté.
… … … …
« Si j’avais une seule théorie à développer ce serait[au sujet des coïncidences qui se produisent d’une étrange façon]. »
Ah ! tiens ? …Mmmoui … Bon … Parcequoi pas ? …
Personnellement, je pense qu’il est plus utile de se préoccuper des faits réels dans leurs effets que dans leurs causes ; sauf si la compréhension de la cause permet d’agir sur l’effet, bien sûr.
Je ne pense pas que cette histoire de croissants ou de ventres vides dépende de coïncidences.
… … … …
Cependant, comme je ne veux pas dévaloriser votre préoccupation, je vais exprimer mon avis :
Pour ce qui me concerne, la notion de « hasard » n’existe pas, mais comme je ne peux pas laisser ce vide béant, je dis : « l’ordre des choses ».
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Des éléments extérieurs me forcent assez souvent la main.
Il m’arrive parfois d’avoir de contrariantes « absences » de plusieurs jours.
Il faudra vous faire à ces silences sans les interpréter.
Sachez que je suis heureux de notre correspondance, que j’espère à terme fructueuse.
Bien à vous.
Anthyme
Il en est de « mon ciel » comme du boa : la plupart y voient un chapeau !
Chapeau de sorcier pour les uns, chapeau d’universitaire pour d’autres ; chapeau de gendarme (de tunique-rouge chez vous !) … pour tous !
Et moi, j’y vois un éléphant.
« Rose ? », ne manquerait pas de questionner un railleur.
« Qui m’insuffle le bonheur du partage d’un bonheur partagé ! », serait ma réponse.
« Avec le gris-rose de ton fantasme de désœuvré ? », se gausserait le railleur.
Je pense que mon « Avec Mireille » scellerait son silence.
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Il y a plusieurs façons de commenter un texte.
La plus complète, mais également la plus brutale, est le commentaire phrase par phrase.
Ce faisant, j’ai l’impression d’apprêter pour le service un poulet tout juste débroché : j’appelle ça « dépiauter un texte ».
Cette procédure a le mérite de ne rien occulter ; en tout cas pas la phrase ou l’idée que le correspondant juge la plus importante de sa rédaction.
Par contre je la trouve, comme je viens de l’écrire, brutale dans sa forme … et surtout bien trop « rationnelle » lorsqu’il s’agit d’aborder le domaine des sentiments.
S’en tenir à la ‘teinte’ générale, pour y réagir dans les harmoniques me convient plus ; hélas, nombre de mes correspondants ont alors le sentiment d’avoir à faire à un malade mental et décrochent.
Avec vous, je vais tenter la ligne médiane, mais si vous considérez avoir été lue ‘de travers’ ou partiellement ; dites le moi et je m’infligerai le ‘dépiautage’.
_________________________________
Je vais commencer par me débarrasser du moins intéressant : Michel Thys.
Dire que j’ai tenté de le lire serait mentir.
Mon œil a dû survoler trois ou quatre de ses lignes, mais mes chimères ont la tête dure !
Par contre, une estimée correspondante s’y est collée, puis a livré ses observations que j’ai placées sous le ‘spoiler’.
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« Mireille » est votre vrai prénom … car vous ne l’avez pas choisi ??? …
… Non ! … C’est votre prénom intime car vous l’avez accepté !
« Anthyme » serait-il mon faux prénom … car je l’ai choisi ??? …
… Non ! … C’est mon prénom intime car je l’ai compris !
Je ferais l’impasse sur le petit bout d’explication qui suit, si d’une façon indirecte cela n’apportait rien au sujet :
La première fois que j’entendis parler de l’évêque Anthyme, ce fut durant un cours d’histoire, en 6e.
Les soldats qui le recherchaient. La ferme où il résidait. Son accueil :
« Vous ne connaissez pas l'évêque Anthyme ? Oh, moi je le connais très bien ! Il arrive tout à l’heure, et pour mieux l’attendre, je vais vous préparer un bon repas avec du bon vin ! »
C’est au terme de joyeuses agapes qu’il se fit connaître aux soldats … qui le tuèrent.
Élève attardé, fort du réalisme pragmatique de mes presque 14 ans, je me disais :
« Mmmouais … Moi j’aurais fait pareil ; mais assaisonné avec ce qu’il aurait fallu de mort aux rats ! »
Ce n’est qu’à l’âge de 21 ans, avec la pleine prise de conscience de ce que peut recouvrir la notion d’« acte » qu’il m’a été possible de « comprendre » (litt. « prendre pour soi » - intégrer) toute la valeur du « repas d’Anthyme ».
Avec la mémoire de cet homme, j’ai le sentiment d’honorer tous les idéalistes qui succombèrent de leur non-violence.
… … … …
Je suis heureux d’apprendre que nous partageons le même engouement pour ce qui touche à l’universalité.
Vous avez écrit « Ce matin …j’étais en train d’écrire … » …
Vous êtes Canadienne ; or … du Territoire du Yukon et la Nouvelle-Écosse … c’est très grand le Canada.
Je veux dire que tous les Canadiens ne vivent pas le même matin au même moment !
La France, c’est tout petit ; ce qui permet aux Français de faire à peu près la même chose au même moment … mais quand vous mangez vos croissants, moi je fais la vaisselle de mes nouilles de midi.
(et encore … si vous êtes une Québécoise matinale !)
Je pense qu’il en est du matin comme de la morale.
Il y a la sienne … et celle des autres …
… et je pense qu’il est capital, pour le plein épanouissement de chacun, qu’il en soit ainsi.
Si l’usage du mot « morale » laisse penser qu’un syncrétisme puisse se réaliser pour constituer une morale identique pour tous, alors il faut en bannir l’usage !
Le problème, c’est que je ne connais pas de mot définissant ce qu’une priorité éthique peut produire pouvant servir de socle à la construction des morales personnelles.
C’est pourquoi faute de mieux je rejoins Wooden_Ali et écris « morale-entre-guillemets » …
… mais si vous avez un autre mot à me proposer ; je suis preneur !
Le problème de fond n’en sera pas pour autant changé : ce socle est à poser « dans le monde » de la réalité factuelle, c'est-à-dire le monde de ceux qui commencent leur journée avec des croissants, et de ceux qui l’attaque à jeun sans savoir ce qu’ils vont pouvoir manger à midi !
… … … …
« J’aurais une question à vous demander. Pourquoi titrer ce message : Si tu veux garder tes amis... »
Ahhhhh …. « Pourquoi ? » … « Pourquoi ? » … « Pourquoi ? » …
La première chose que j’ai apprise chez les SdQ ; c’est à distinguer le « pourquoi » du « parcequoi »
Je puis de ce fait lire votre question des deux façons ci-dessous :
=> « Parcequoi titrer ce message : Si tu veux garder tes amis... »
Parce qu’il me fallait un titre, or comme la citation de votre père constitue le centre de gravité du premier texte du sujet …
=> « Pourquoi titrer ce message : Si tu veux garder tes amis... »
Je ne sais pas.
Que voulez-vous, c’est comme ça ; je fonctionne à l’intuition.
Je ne sais pas … « maintenant » … mais en fouillant un peu, je devrais pouvoir trouver.
… ? … ? … ? … ? … ? … oui ! … Tiens !!! …
Peut-être pour susciter votre interrogation :
« Garder ses amis ? » … « Garder ses amis ? » … « Garder ses amis ? »
Personnellement, je raisonne par analogies.
Quand, comme ici, je suis coincé par l’interprétation d’une phrase, j’en change un mot, au gré de mon intuition.
Par exemple ; je remplace le mot « ami » par … ? … ? … ? … « brebis » !
La phrase devient :
« Si tu veux garder tes brebis ... »
… une des réponses pourrait-être :
« Enferme les bien, loin du loup ! »
… une autre encore :
« Garde les du loup, en le tuant ! »
Vous en conviendrez, l’effet ne sera pas le même.
Dans un cas, ces pauvres animaux seront enfermés …
… et dans l’autre gambaderont en liberté.
… … … …
« Si j’avais une seule théorie à développer ce serait[au sujet des coïncidences qui se produisent d’une étrange façon]. »
Ah ! tiens ? …Mmmoui … Bon … Parcequoi pas ? …
Personnellement, je pense qu’il est plus utile de se préoccuper des faits réels dans leurs effets que dans leurs causes ; sauf si la compréhension de la cause permet d’agir sur l’effet, bien sûr.
Je ne pense pas que cette histoire de croissants ou de ventres vides dépende de coïncidences.
… … … …
Cependant, comme je ne veux pas dévaloriser votre préoccupation, je vais exprimer mon avis :
Pour ce qui me concerne, la notion de « hasard » n’existe pas, mais comme je ne peux pas laisser ce vide béant, je dis : « l’ordre des choses ».
=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=
Des éléments extérieurs me forcent assez souvent la main.
Il m’arrive parfois d’avoir de contrariantes « absences » de plusieurs jours.
Il faudra vous faire à ces silences sans les interpréter.
Sachez que je suis heureux de notre correspondance, que j’espère à terme fructueuse.
Bien à vous.
Anthyme
Rien ne presse ... On ne meurt que demain.
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Bonjour Anthyme,
Vos mots sont envoûtants, tenteriez-vous sciemment de charmer mon esprit , vous ne pourriez mieux vous y prendre. Morphée a succombé à la douce étreinte de vos mots à ce que j’ai lu, je devrai m’armer d’épines et faire très attention à vous …
Je n’ai pas besoin que vous commentiez l’ensemble de mes commentaires, chaque mot veut dire une chose et leur ensemble autre chose. Sentez-vous libre même de vous égarer parmi eux, je ne retiendrai et ne reviendrai de toute façon que sur ceux qui auront pris un sens pour moi. Les mots ne s’échappent jamais, ils reviennent même nous hanter si on ne prend pas le temps de bien les formuler. Et vous savez, ces mots je les adore, ils décrivent tout l’univers.
C’est vrai que le Canada est un grand pays comparativement à la France, je vis au Québec plus précisément.
Pour ce qui est de la Morale, vous ramenez le commentaire de Wooden Ali, dont je cite les deux parties les plus intéressantes :
... Et cela s'appelle la Morale, tout simplement. Maintenir la cohésion d'un groupe dont les membres ont des intérêts qui peuvent diverger nécessite impérativement des règles de conduite. Même les anarchistes l'admettent. C'est la meilleure façon connue de réduire les contradictions entre nos pulsions dites égoïstes et le fait que nous soyons enclins naturellement à vivre en groupe. Il n'y a rien de magique, de transcendant, de mystérieux dans ce qui ressemble au fond, à un règlement de copropriété.
Bien sûr, cette simplicité conceptuelle indispose les crétins qui préfèrent la renommer "conscience" en y introduisant une grave imprécision dont on peut débarrasser assez facilement le mot "Morale". Mais le flou, le ténébreux, l'incommunicable, c'est le fond de commerce de la zozoterie triomphante, la voie royale de la Métaphysique et d'une certaine Philosophie.
Il ne mâche pas ces mots Wooden Ali, mais dans ce qui apparaît au premier abord comme un vulgaire crachat ne manque pas de justesse et de subtilités.
Concernant cette morale universelle, si les êtres humains en ont absolument besoin d’une pourquoi ne pas l’appeler : Le Code éthique Universelle, écrit de l’homme pour l’homme. Je verrais bien ce beau grand livre remplacer toutes les bibles de ce monde, Dieu et le Diable en moins, quelle liberté !
Pour ce qui est de mon sujet de prédilection, merci de ne pas le dévaloriser. C’est en mon for intérieure la pierre angulaire d’un bon nombre d’impressions que je conserve et espère toujours qu’elles font partie du réel. Vous avez choisis un terme qui convient beaucoup mieux sinon parfaitement : « l’ordre des choses » Peut être faut-il tout simplement le comprendre cet ordre pour admirer comment il construit les choses qui gravitent autour de nous, notre vie durant.
D’après vous, Anthyme, un événement quel qu’il soit, à l’instant ou il se manifeste dans une vie a-t-il déjà une grande partie de son histoire d’inscrit ? Avez-vous déjà eût ce sentiment de dérouler la bobine du film d'un événement, de déposer par vos mots l'histoire qui en suivra ? Savez-vous pourquoi cette recherche me tient tant à coeur, parce que j'aimerais être capable de mesurer toute conséquence de tous mes actes et de toutes mes paroles. Ca peut paraître insensé, mais ça me libérerait l'esprit.
Vous pouvez me répondre dans 1 jour dans 10 jours, je n'ai aucune attente.
Mireille
Vos mots sont envoûtants, tenteriez-vous sciemment de charmer mon esprit , vous ne pourriez mieux vous y prendre. Morphée a succombé à la douce étreinte de vos mots à ce que j’ai lu, je devrai m’armer d’épines et faire très attention à vous …
Je n’ai pas besoin que vous commentiez l’ensemble de mes commentaires, chaque mot veut dire une chose et leur ensemble autre chose. Sentez-vous libre même de vous égarer parmi eux, je ne retiendrai et ne reviendrai de toute façon que sur ceux qui auront pris un sens pour moi. Les mots ne s’échappent jamais, ils reviennent même nous hanter si on ne prend pas le temps de bien les formuler. Et vous savez, ces mots je les adore, ils décrivent tout l’univers.
C’est vrai que le Canada est un grand pays comparativement à la France, je vis au Québec plus précisément.
Pour ce qui est de la Morale, vous ramenez le commentaire de Wooden Ali, dont je cite les deux parties les plus intéressantes :
... Et cela s'appelle la Morale, tout simplement. Maintenir la cohésion d'un groupe dont les membres ont des intérêts qui peuvent diverger nécessite impérativement des règles de conduite. Même les anarchistes l'admettent. C'est la meilleure façon connue de réduire les contradictions entre nos pulsions dites égoïstes et le fait que nous soyons enclins naturellement à vivre en groupe. Il n'y a rien de magique, de transcendant, de mystérieux dans ce qui ressemble au fond, à un règlement de copropriété.
Bien sûr, cette simplicité conceptuelle indispose les crétins qui préfèrent la renommer "conscience" en y introduisant une grave imprécision dont on peut débarrasser assez facilement le mot "Morale". Mais le flou, le ténébreux, l'incommunicable, c'est le fond de commerce de la zozoterie triomphante, la voie royale de la Métaphysique et d'une certaine Philosophie.
Il ne mâche pas ces mots Wooden Ali, mais dans ce qui apparaît au premier abord comme un vulgaire crachat ne manque pas de justesse et de subtilités.
Concernant cette morale universelle, si les êtres humains en ont absolument besoin d’une pourquoi ne pas l’appeler : Le Code éthique Universelle, écrit de l’homme pour l’homme. Je verrais bien ce beau grand livre remplacer toutes les bibles de ce monde, Dieu et le Diable en moins, quelle liberté !
Pour ce qui est de mon sujet de prédilection, merci de ne pas le dévaloriser. C’est en mon for intérieure la pierre angulaire d’un bon nombre d’impressions que je conserve et espère toujours qu’elles font partie du réel. Vous avez choisis un terme qui convient beaucoup mieux sinon parfaitement : « l’ordre des choses » Peut être faut-il tout simplement le comprendre cet ordre pour admirer comment il construit les choses qui gravitent autour de nous, notre vie durant.
D’après vous, Anthyme, un événement quel qu’il soit, à l’instant ou il se manifeste dans une vie a-t-il déjà une grande partie de son histoire d’inscrit ? Avez-vous déjà eût ce sentiment de dérouler la bobine du film d'un événement, de déposer par vos mots l'histoire qui en suivra ? Savez-vous pourquoi cette recherche me tient tant à coeur, parce que j'aimerais être capable de mesurer toute conséquence de tous mes actes et de toutes mes paroles. Ca peut paraître insensé, mais ça me libérerait l'esprit.
Vous pouvez me répondre dans 1 jour dans 10 jours, je n'ai aucune attente.
Mireille
Dernière modification par Mireille le 27 mai 2013, 04:18, modifié 1 fois.
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Mais je ne sais toujours pas ou j'ai fauté, je dois avoir plus de difficulté a voir qu'un borgne.... a moins que...? Peut-être que c'est pour avoir écritAnthyme a écrit :
Je pense qu’il en est du matin comme de la morale.
Il y a la sienne … et celle des autres …
… et je pense qu’il est capital, pour le plein épanouissement de chacun, qu’il en soit ainsi.
Ouin... sauf que la je l'ai écris après avoir lu les commentaires me donnant l'impression d'avoir fauté.... il me faudrait retourner a la pêche...Mais je ne sais toujours pas ou j'ai fauté, je dois avoir plus de difficulté a voir qu'un borgne.... a moins que...?

Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Ah oui wow quand même y'a du level ici.
Faut que je m'attaque à des trucs moins hardcore que ce genre de fil parce que là c'est réservé aux Jédaï-Mastaire.
Y'a pas un truc sur les sourciers que je me fasse la main ?
Faut que je m'attaque à des trucs moins hardcore que ce genre de fil parce que là c'est réservé aux Jédaï-Mastaire.
Y'a pas un truc sur les sourciers que je me fasse la main ?
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Bonjour Mireille.
J’appelle « ordre des choses » la perception que j’ai de l’« existant ».
Cette perception ne peut qu’être fausse, si j'ai la prétention de, par elle, « expliquer » cet existant …
… cependant … je le distingue partout où je tourne la tête !
Il est polymorphe, certes ; mais se présente toutefois suivant des schémas (ou principes) identiques.
Ces principes ne font que s’adapter au champ d’action.
Pour exemple …
… le principe que j’appelle « du gravillon ».
(Pour les besoins de la démonstration ; je vais me faire gravillon.)
… … … …
Je suis un gravillon sur une route.
Qu’un pneu me coince contre l’asphalte, et je peux m’envoler vers un pare-brise.
Je peux aussi sauter à droite, ou à gauche, ou sur place.
Contrairement aux humains qui oscillent entre crime et châtiment …
… ma vie de gravillon n’est qu’« attente » et « sautillement » …
… et de sautiller … et de sautiller …et de sautiller …
… et PAN dans un pare-brise …
… et de re-sautiller … et de sautiller … et de sautiller encore …
… et encore … et de sautiller encore et encore …
… et ceci jusqu’à ne plus avoir de raison de sautiller.
… … … …
Peut-être avez-vous en cet instant rejoint @davidsonstreet en vous disant :
« Pauvre vieil Anthyme ; il a pété les câbles ! …
… et quel rapport avec son ‘ordre des choses’ ? »
Mais ! C’est pourtant évident !
L’« ordre des choses » fait que vous trouverez incomparablement plus de gravillons au bord des routes que sur la chaussée …
… tant et si bien que si personne d’en dépose plus …
… les pare-brise finiront par ne plus casser.
_____________________________________
Je ne suis pour l’instant plus dans une disposition d’esprit à vous répondre sur ce forum.
Ça tombe plutôt bien, car l’« ordre des chose » a récemment fait de moi le « modérateur-tueur » du forum « Chrétien-Païen ».
(Maintenant et là-bas ; ce n’est plus le « principe-du-gravillon » qui vaut ; mais celui du « essaie-de-me-cracher-sur-les-pompes »)
Bon …
Quand je dis « forum » …
… ça tient plutôt du désert !
Moi, ça ne me dérange pas ; j’aime les déserts …
… mais ne vous sentez pas obligée, chère correspondante, de m’y rejoindre.
Continuez à déposer ici, dans ce ‘fil’ qui garde toute mon attention.
Par contre … C’est là-bas, dans un sujet du même titre, que je vous répondrai.
Bien à vous.
J’appelle « ordre des choses » la perception que j’ai de l’« existant ».
Cette perception ne peut qu’être fausse, si j'ai la prétention de, par elle, « expliquer » cet existant …
… cependant … je le distingue partout où je tourne la tête !
Il est polymorphe, certes ; mais se présente toutefois suivant des schémas (ou principes) identiques.
Ces principes ne font que s’adapter au champ d’action.
Pour exemple …
… le principe que j’appelle « du gravillon ».
(Pour les besoins de la démonstration ; je vais me faire gravillon.)
… … … …
Je suis un gravillon sur une route.
Qu’un pneu me coince contre l’asphalte, et je peux m’envoler vers un pare-brise.
Je peux aussi sauter à droite, ou à gauche, ou sur place.
Contrairement aux humains qui oscillent entre crime et châtiment …
… ma vie de gravillon n’est qu’« attente » et « sautillement » …
… et de sautiller … et de sautiller …et de sautiller …
… et PAN dans un pare-brise …
… et de re-sautiller … et de sautiller … et de sautiller encore …
… et encore … et de sautiller encore et encore …
… et ceci jusqu’à ne plus avoir de raison de sautiller.
… … … …
Peut-être avez-vous en cet instant rejoint @davidsonstreet en vous disant :
« Pauvre vieil Anthyme ; il a pété les câbles ! …
… et quel rapport avec son ‘ordre des choses’ ? »
Mais ! C’est pourtant évident !
L’« ordre des choses » fait que vous trouverez incomparablement plus de gravillons au bord des routes que sur la chaussée …
… tant et si bien que si personne d’en dépose plus …
… les pare-brise finiront par ne plus casser.
_____________________________________
Je ne suis pour l’instant plus dans une disposition d’esprit à vous répondre sur ce forum.
Ça tombe plutôt bien, car l’« ordre des chose » a récemment fait de moi le « modérateur-tueur » du forum « Chrétien-Païen ».
(Maintenant et là-bas ; ce n’est plus le « principe-du-gravillon » qui vaut ; mais celui du « essaie-de-me-cracher-sur-les-pompes »)
Bon …
Quand je dis « forum » …
… ça tient plutôt du désert !
Moi, ça ne me dérange pas ; j’aime les déserts …
… mais ne vous sentez pas obligée, chère correspondante, de m’y rejoindre.
Continuez à déposer ici, dans ce ‘fil’ qui garde toute mon attention.
Par contre … C’est là-bas, dans un sujet du même titre, que je vous répondrai.
Bien à vous.
Rien ne presse ... On ne meurt que demain.
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Je comprends mieux ou j'ai fauté, et je m'en excuse, il y a quand-même différentes façons d'interpréter les commentaires que j'ai écrit et je suis certain que si on me donnait le bénéfice du doute du moins sur mes bonnes intentions pour ne pas dire bonne foi, on aurait probablement pas le même effet émotionnel, il reste que tout ce que j'ai écris ou pourrais écrire n'est rien de plus que de la salive gaspillé....
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Bonjour Anthyme,
Je comprends que vous souhaiteriez des échanges à la hauteur de la sensibilité que vous émettez, et ce, avec un minimum d'interférences, mais les forums sont un lieu d'échanges à plusieurs. Par ailleurs, contrairement à vous je n'aime pas les déserts et je ne me vois pas très bien faire la navette entre mes réponses ici et les vôtres aux miennes sur cet autre forum que vous m'indiquiez.
J'ai lu votre réponse, mais elle me demanderait pour vous répondre beaucoup de temps, temps qu'il me manque en ce moment.
Je suis sûre que vous comprendrez,
Mireille
Je comprends que vous souhaiteriez des échanges à la hauteur de la sensibilité que vous émettez, et ce, avec un minimum d'interférences, mais les forums sont un lieu d'échanges à plusieurs. Par ailleurs, contrairement à vous je n'aime pas les déserts et je ne me vois pas très bien faire la navette entre mes réponses ici et les vôtres aux miennes sur cet autre forum que vous m'indiquiez.
J'ai lu votre réponse, mais elle me demanderait pour vous répondre beaucoup de temps, temps qu'il me manque en ce moment.
Je suis sûre que vous comprendrez,
Mireille
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Bonsoir, très estimé Dahu.
Je profite de ce que notre petite souris agoraphobe ait le dos tourné à lire mon « interférence » dans ce désert qu’elle redoute, pour vous poser une question.
… … … …
Une question de Dahu à Dahu, bien évidement !
Vous, solide et stable sur votre versant de « rationalitude » …
… et moi tout autant sur celui de la « mysticitude » …
… deux bêtes à cornes dont l’antagonisme des papattes laisse supposer toute rencontre parfaitement invraisemblable …
… si ce n’était …
… si ce n’était que ces deux Dahus ont su gravir leur pente jusqu’à la même ligne de crête …
… pas à la passer, bien sûr ; ça leur est impossible …
… mais à pouvoir la survoler d’un regard vers l’« autre ».
… … … …
J’aime les néologismes : ils réveillent les mots !
En effet, un mot me fait souvent penser à un vieux matou arrimé toutes griffes dehors sur le paillasson que l’usage courant lui a appliqué :
Il y fait du gras et y perd tout dynamisme.
Créer un néologisme revient à lui pincer la queue !
Ainsi …
Il y a « servir » … qui donne « le service » …
… que je réveille par le verbe « servancer » … qui donne « la servance ».
… … … …
Et maintenant ma question :
Vous et moi sommes des Dahus sachant lire Primo Lévi.
C’est cette faculté, je pense, qui nous a poussé vers la crête.
La même perception plus ou moins consciente d’un impératif de « cervancer » …
… comme s’il était manifeste que « hors » … non de l’Église … mais « hors de la servance » ; zézéteries et zozoteries étaient vouées à se retrouver au fond de la même poubelle.
D’où ma question :
Ne vous semble t’il pas opportun se s’interroger sur un sens nouveau du service … (pardon !) …
… ce que pourrait vouloir dire « la servance » ?
Je profite de ce que notre petite souris agoraphobe ait le dos tourné à lire mon « interférence » dans ce désert qu’elle redoute, pour vous poser une question.
… … … …
Une question de Dahu à Dahu, bien évidement !
Vous, solide et stable sur votre versant de « rationalitude » …
… et moi tout autant sur celui de la « mysticitude » …
… deux bêtes à cornes dont l’antagonisme des papattes laisse supposer toute rencontre parfaitement invraisemblable …
… si ce n’était …
… si ce n’était que ces deux Dahus ont su gravir leur pente jusqu’à la même ligne de crête …
… pas à la passer, bien sûr ; ça leur est impossible …
… mais à pouvoir la survoler d’un regard vers l’« autre ».
… … … …
J’aime les néologismes : ils réveillent les mots !
En effet, un mot me fait souvent penser à un vieux matou arrimé toutes griffes dehors sur le paillasson que l’usage courant lui a appliqué :
Il y fait du gras et y perd tout dynamisme.
Créer un néologisme revient à lui pincer la queue !
Ainsi …
Il y a « servir » … qui donne « le service » …
… que je réveille par le verbe « servancer » … qui donne « la servance ».
… … … …
Et maintenant ma question :
Vous et moi sommes des Dahus sachant lire Primo Lévi.
C’est cette faculté, je pense, qui nous a poussé vers la crête.
La même perception plus ou moins consciente d’un impératif de « cervancer » …
… comme s’il était manifeste que « hors » … non de l’Église … mais « hors de la servance » ; zézéteries et zozoteries étaient vouées à se retrouver au fond de la même poubelle.
D’où ma question :
Ne vous semble t’il pas opportun se s’interroger sur un sens nouveau du service … (pardon !) …
… ce que pourrait vouloir dire « la servance » ?
Rien ne presse ... On ne meurt que demain.
Re: « Si tu veux garder tes amis … »
Le mois dernier des fourmis sont entrées dans la cuisine et je les ai tué sans hésitation, avec mon pouce d'un geste décidé et précis, il n'y en avait que deux ou trois par jours au début, le lendemain mon épouse m’observait et elle me demanda pourquoi je les tuais ainsi, je lui expliqua que ce n'était pas comme pour les araignées, lesquelles je jette normalement dehors intactes car ces dernières me paraissent moins nuisibles. Elle avait envie d'argumenter sur ma décision et mon jugement et je lui ai alors répondu que je n'allais quand-même pas mettre un enseigne ''passage interdit aux fourmis''. Elle me demanda sur ce, d'aller acheter du poison ou d'appeler un exterminateur, comme si cela n'allait pas les tuer mais simplement régler le problème...
Finalement je suis aller acheter un tube de silicone et j'ai bouché tout ce qui pouvait ressemblé a une fissure ou craque permettant aux fourmis d'entrer, elle ont compris le message et il n'y en a plus depuis ce temps.
Il m'arrive parfois de me sentir comme ces petites fourmis et ne pas comprendre ce que je dois faire.
ps: En réalité je ne sais pas comment ces petites fourmis se sentent, mais j'aime a croire qu'elles se sentent d'une manière qui fait bien mon affaire.
Finalement je suis aller acheter un tube de silicone et j'ai bouché tout ce qui pouvait ressemblé a une fissure ou craque permettant aux fourmis d'entrer, elle ont compris le message et il n'y en a plus depuis ce temps.
Il m'arrive parfois de me sentir comme ces petites fourmis et ne pas comprendre ce que je dois faire.

ps: En réalité je ne sais pas comment ces petites fourmis se sentent, mais j'aime a croire qu'elles se sentent d'une manière qui fait bien mon affaire.
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