Kraepelin a écrit :C'est un peu plus que ça quand même. En ouvrant la porte à l'adoption, on multiplie rapidement le nombre de demandeurs. Au Québec, depuis que la porte est ouverte, le nombre de couples de même sexe sur les listes de candidats à l'adoption a explosé. Une TS de mon établissement me disait qu'ils représentent déjà 33 %. C'est plus que "normaliser" ce qui existe déjà.
Explosé par rapport à quoi ?
Par rapport à avant, où ils n'avaient aucune chance ? sans aucun doute.
Dans l'absolu ? probablement moins.
1% par rapport à 0,01 % c'est énorme en relatif. Pas en absolu.
Quant à ton chiffre de 33%, malgré toutes les pincettes avec lesquelles il faut le prendre (remember ton "95% des études sur le sujets sont faites par des homos", il m'a marqué celui-là), il est a remettre en contexte également.
En France la procédure est longue (~5 ans) et il y a peu d'enfants disponibles à l'adoption (entre 2000 et 3000 chaque année). Il ya 20 fois plus de naissances en France CHAQUE MOIS. Bref les services d'adoption verront peut être un boum des demandes, mais pas des résultats.
J'ai trouvé
cet article qui parle assez bien du problème de l'adoption. Attention, j'ai dis "qui parle" pas "qui montre", ne viens pas me parler qu'on te reproche d'aller chercher tes infos sur des blogs, je ne te fournis pas d'études là.
On y trouve le chiffre 8000 demandes par an.
Un boum de 33% donnerait 8000*1.33=10640 demandes, soit... 2600 émanant de couples homos.
Et si sur les 8000 seuls 3000 (chiffre maxi) aboutissent, il n'y en aura toujours que 3000 qui aboutiront avec 10640 demandes. On ne va pas créer des enfants.
Au strict prorata, ça veut dire, dans la situation ultra favorable où les 10640 demandes étaient équivalentes et qu'on tirait au sort... 750 enfants seraient adoptés par des couples homosexuels.
Sans jamais faire entrer en ligne de compte les véto des pays d'origines des adoptions étrangères (la grose majorité), et le préjugé de la personne du service de l'adoption qui aura à choisir entre un couple hétéro et un couple homo.
L'exemple belge dans l'article du monde sus-linké est très éclairant de ce point de vue là : en 4 ans, seuls 4 enfants sur 638 ont été adoptés apr des couples homosexuels, et aucun ne venaient de l'étranger. Ca fait 0,6% des adoptions !!!!
Remis sur les chiffres français ça donnerait, sur 4*3000=12000 adoptions, 75 enfants adoptés par des couples homos EN 4 ans, soit une petite vingtaine par an. 38 fois moins que ce que ton chiffre de +33% laissait présager.
Et je doute que la situation se révèle plus évidente en France qu'en Belgique (peut être très marginalement au niveau des adoptions étrangères, puisque plusieurs pays ont déjà autorisé ce type d'adoptions)
A l'inverse, quand je parle de "normaliser une situation existante" c'est que ça permettra aux couples recomposés homosexuels qui élèvent des enfants issus de précédentes unions hétéro d'adopter l'enfant de leur conjoint qu'ils élèvent déjà et
auraient élevé de toute façon.
Il y en a au bas mot 50.000 actuellement en France.
Bref : normaliser 50.000 cas ou en créer 75 nouveaux... moi j'appelle toujours ça une normalisation.
Srevne'l à eril zevas suov euq tse'c, esarhp ettec zennerpmoc suov is.
Ovarb !!! Spmet ertov udrep riova'd noisserpmi'l sap zeva'n suov ?