Le problème c'est que par définition l'objectif N'EST PAS dépendant du subjectifBabilleur a écrit :Je dirais donc qu'a minima, pour qu'il y ait Gnose, il faut une volonté de concilier connaissance extérieure et connaissance intérieure. Reconnaître que l'une et l'autre sont interdépendantes. En somme, c'est une volonté de dépassement de l'objectif et du subjectif. Cela passe par la raison et l'intellect d'une part et par l'intuition, le travail sur soi, d'autre part. C'est une érudition et une praxis. La Gnose est sans Eglise et sans dogmes.

Donc de base dans ce que tu définit comme la Gnose ... il y a un présupposé fallacieux (en gras ).
Tu status par la même que la Gnose est une veine entreprise ...
Sauf que tu ne peut pas séparer la science de son aspect technique ...La Gnose ne s'intéresse pas à la science pour ses réalisations techniques mais pour ce qu'elle a à dire du monde.
La science montre quotidiennement qu'un "sujet" peut être abusé ! Donc que le subjectif n'est pas fiable !
Ainsi la connaissance de soit, batti sur du subjectif ... n'a de valeur que pour le sujet.
Quand subjectif et objectif s'opposent, l'objectif gagnera toujours !
Quand le subjectif se prononce sur une chose non-objective, c'est une histoire de gout et de couleurs.
La gnose n'est définitivement qu'une doctrine subjective de plus ... qui n'apporte rien à l'objectif !
En réponse à quoi évolue t-elle ? Quel est le moteur ?Comme je n'arrête pas de vous répéter que la Gnose ne cesse d'évoluer dans le temps, je ne peux pas la considérer comme archaïque.
Votre Gnose ressemble définitivement à l'art de mettre des réponses "faciles" à priori, que vous tenez pour vrai, là où il n'y as pas encore de réponses.
Et si un jour une réponse objective peut-être formulé (par la science) ... alors vous modifié votre croyance.
Cela n'est guère qu'une fuite pour n'avoir jamais à faire face à l'ignorance !
Au final, c'est juste une absence totale d'humilité, qui vous empêche de dire: "Je ne sait pas."
Vous confondez de plus, naïvement, cela avec la méthode scientifique: Qui émet un postulat, puis les vérifie. Ce qui semble vous échapper, c'est que votre Gnose semble essentiellement battis sur le modèle: "Vrai jusqu'à preuve du contraire."
La où la science est battis sur le modèle: "Faux jusqu'à preuve du contraire."
Votre Gnose est une approche dogmatique du monde, qui attend que les autres trouvent les réponse objectives, pour que vous puissiez "patcher" votre croyance subjectives !
Car je le répète, votre Gnose, n'apporte rien à la connaissance objective ... sinon merci de donner des exemples !
Non ... ce n'est pas ça la problème fondamentale des croyances ... le problème profond des croyances est de placer une réponse considéré comme Vrai à priori, qui est justement un frein incroyable au développement de la connaissance.Plus globalement, je pense que le principal problème des religions séculaires est qu'elles n'évoluent pas (ou trop peu) dans le temps.
Et alors ? Einstein à eut une formidable carrière de scientifique ... ça ne l'empêche pas d'avoir tenu des propos merdiques ...Pour illustrer mon propos, je ne peux que vous recopier les propos d'Einstein que cite Trinh Xuan Thuan : "La religion du futur sera une religion cosmique. Elle devra transcender l'idée d'un Dieu existant en personne et éviter le dogme et la théologie. Couvrant aussi bien le naturel que le spirituel, elle devra se baser sur un sens religieux né de l'expérience de toutes les choses, naturelles et spirituelles, considérées comme un ensemble sensé"
Qu'en pensez-vous ? Cette réflexion d'Einstein est parfaitement gnostique, elle.
J'ai personnellement beaucoup de mal avec les citation de personnalité "mortes" qui n'ont plus voit au chapitre:
-->L'interprétation libre d'un texte est dangereuse, surtout quand l'auteur n'est plus là pour clarifier.
-->Cela à une vilaine tête d'argument par autorité ... alors qu'il ne s'agit que de gout et de couleurs

Qu'elle sont ces réponses ? Ont-elles une résonances dans le monde réel au delà de vous même ?Je parlais d'humilité parce que si j'admets avoir quelques convictions, je n'en fais pas pour autant des vérités. Pour reprendre vos termes, les "réponses" que je trouve dans la gnose ne me satisfont pas entièrement, loin de là.
Sinon ... point de vocabulaire:
Conviction: "Effet qu’une preuve évidente produit dans l’esprit, certitude que l’on a de la vérité d’un fait, d’un principe."
Nous avons un grave problème de consistance dans vos propos ... vous avez des conviction que vous ne tenez pas pour vraie ...donc ce ne sont pas des convictions ...
En effet la Gnose ne semble pas fournir des choses très satisfaisante ... y compris sur votre propre connaissance de vous même

Les croyants se distingue en deux grand groupes (avec bien-sur tous un panel de nuances et de "pont" entre les deux):Il n'y avait là aucune raillerie mais une distinction évidente entre croyants. Cela dit, je vais adopter votre terminologie de "croyance molle" qui est plus respectueuse.
(1)Les croyants ascendants: Qui ont des convictions morale et ésotérique personnelle et adhère à une religion car cette dernière supporte les même convictions.
(2)Les croyants descendant: Qui adhère à une religion et en déduisent leur principe moraux.
Celons vous parmi ces deux catégories ... qui est le vrai croyants ? Et est-ce une bonne chose ?
Vous prétendez donc que les "expériences transcendantes" sont reproductibles ? Par différentes personnes ?C'est pourquoi la Gnose invite celui qui le désire à "revivre" personnellement les expériences transcendantes à l'origine des traditions. C'est précisément ici qu'elle s'écarte des dogmes. Elle ne demande pas une foi aveugle mais un engagement actif. C'est pourquoi je vous répète qu'elle est aussi une praxis.
Fichtre ... bah du coup, c'est scientifiquement étudiable alors ! Car ça devient objectivable !
Où peut-on consulter la liste de publications scientifique qui parle de cela ?
Ca ressemble surtout à une philosophie de comptoir en mode: "La vérité est en toi" ... meilleur moyen d'avoir une vision biaisé et de prendre des vessies pour des lanternes

Ah bon ? Vous avez donc un corpus de publications scientifique sous la main ? Car à vous entendre vous parlez de quelque chose d'objectifVous dites cela parce que vous déniez tout intérêt aux expériences dites transcendantes. Elles ont pourtant une unité étonnante quand on veut bien les étudier.

Votre "unité" étonnante ... ressemble à s'y méprendre à une sélection partial de l'information ... communément appelé biais de sélection quand on traite un échantillon statistique !
Comme cette "unité" vous semble étonnante ... j'aimerais savoir comment vous avez évalué les biais de sélection, l'influence des archétype sociaux, effet similaire à l'effet forer ... et autres biais.
Sinon justement vous considérez votre expérience transcendante comme vrai "à priori" vous avez donc une approche dogmatique ... que vous changiez des dogmes au fur et à mesure qu'il tombe ne change pas grand chose au processus ... à part visiblement que votre religion devrait s'appeler d' l'opportunisme métaphysique

Je présume que pour tenir un tel propos vous avez un corpus de lecture et d'étude sérieuses (traitement statistique de l'accord des récits, traitement des biais et tous et tous ...) ?Les extases d'un Padre Pio, d'un moine tibétain, d'un maître soufi bien que ne se produisant pas dans les mêmes contextes historiques, culturels, sociaux, religieux présentent des similarités qui méritent qu'on s'y attarde.
Je ne sait pas pourquoi, mais je sent que l'on va avoir le droit à une série de témoignage de n-ième mains de propos vagues que l'on peut interpréter n'importe comment en ne retenant que les points d'accord et en occultant tous les points de divergence !
Le syndrome du martyr ... étonnement il y a deux mille ans c'est l'Eglise quy s'en est servi de celui làRemarquez que les Eglises persécutent souvent ces extatiques parce qu'ils sont incontrôlables et qu'ils sortent trop souvent des dogmes imposés.

Comme quoi les religion ce succède, s'opposent, mais surtout ce ressemblent dans leur méthodes et leur fondement

Sur ce,
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