Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

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Nicolas78
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Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#1

Message par Nicolas78 » 08 juil. 2013, 00:16

Salut à toutes zé a tous,

Bon voila je vais essayer d’être clair, mais vue que c'est pas mon fort...d’où l'utilisation du mot "essayer" :ouch:

J'ai personnellement fait une expérience de rêve lucide contrôlé il y à quelques années.
J'ai pris connaissance de la réalité scientifique du phénomène (malgré les difficulté à l'expliqué).
J'ai compris que la preuves scientifique à été élaborer en 1970 (d’après wikipedia).

Je me suis dit que depuis la nuit des temps les gens doivent faire se genre de rêves.
Or avant les années 70 on pouvais bien dire que c’était un phénomène parfaitement subjectif car aucune preuve ne soutenait les dires.

J'en est conclus que, parmi tout les témoignages subjectifs humain (pas les rêves lucides), certains devais forcement être véritables malgré leur indémontrabilité.
Une indémontrablilité temporaire pour ce cas.

Après tout, c'est une quantités énormes de personnes qui font ses rêves, donc à partir de quand on peux soutenir un phénomène scientifiquement a partir du moment ou probablement des centaines de personnes scientifiques et non scientifique on du avant 1970 faire des rêves lucides eux même...
Qu'elle vague injustice donc que d’être pas pris au sérieux sur un phénomène si rependu et d'attendre 1970 pour être pris au sérieux.
J'aurai pas aimer avoir vécus se rêve avant 1970, j'aurai pensé que jetait fou...sans preuves scientifiques.

Ca c'est pour les émotions.
Les questions :

-A partir de quand la science admet un fait indémontrable mais irréfutable ? D’ailleurs peux t'elle le faire ? ya t'il un statu autre qu'une hypothèse ?
-A partir de quand la science catalogue les choses non démontrée ou indémontrable comme impossible dans la réalité ? le fait telle parfois d’ailleurs ? (jen doute)


C'est la ou je croie que la science à un devoir de recherche neutre, sans jugement sur le subjectif...et s'appliquer a une recherche objective sans forcement traiter de fou n'importe qu'elle expérience subjective, est cela, dans le seul intérêt de proteger la possibilité d'une existence du phénomène (qui na besoin de rien pour être la) et donc de proteger ceux qui vivent l’expérience de la discrimination de ceux qui ne l'on jamais vécus...qu'en dites vous.

Se topique à un intérêt pour moi : savoir ou placer la science dans son jugement des phénomènes subjectifs et enfin qu'elle respect peux telle donner à la subjectivité dans le doute que certaine réalité non démontré puisse devenir un jour scientifiquement admise.

J'ai bien compris que la science ne peux admettre un phénomène subjectif, et elle a tout intérêt a ne pas de le faire pour évité les biais, l'obscurantisme, les interprétations hâtives...
Mais je doit posé mes questions pour savoir simplement cela car j'ai trouvé aucune sources :
La science pensai telle avant 1970 que le rêve lucide n'était pas respectable ? l'affaire de fou ? de menteur ? de psychoses sociale ?
J’espère qu'on ne "soignai" pas le rêve lucide...
La psychanalyse pourrai avoir fait de gros dégâts suite à une position scientifique "irrespectueuse" ou par manque de considération du phénomène en lui même, même subjectif .

Bref en gros, à par mes deux questions en gras a partir de la ligne 23 du thread, la science a telle une déontologie basé sur une forme d'humilité ? (afin de proteger les phénomènes subjectif encore non démontrer de toutes formes de diabolisation et de dérives de jugement) ?

Bonne soirée

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Brigand
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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#2

Message par Brigand » 08 juil. 2013, 02:43

Nicolas78 a écrit : -A partir de quand la science admet un fait indémontrable mais irréfutable ? D’ailleurs peux t'elle le faire ? ya t'il un statu autre qu'une hypothèse ?
-A partir de quand la science catalogue les choses non démontrée ou indémontrable comme impossible dans la réalité ? le fait telle parfois d’ailleurs ? (jen doute)
En résumé, toute chose qui par définition ne peut pas être réfutée (comme par exemple l'existence de licornes qui disparaissent grâce à la magie sans laisser la moindre traces quand on essaie de les observer) n'est pas du domaine de la science. Par contre, quand j'émettrai une hypothèse qui comporte un moyen de la tester (et donc de la réfuter), alors la science pourra éventuellement s'y intéresser.
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Brigand
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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#3

Message par Brigand » 08 juil. 2013, 03:07

Pour parler plus précisément des rêves lucides:
- C'est un phénomène qui comporte un moyen de le tester.
- C'est un phénomène qui ne me semble pas particulièrement difficile à expliquer, dans le sens où on peut raisonnablement imaginer, sans pour autant avoir les possibilités techniques de le mesurer, que c'est simplement une sorte d'état intermédiaire entre le sommeil et l'éveil.
- Avant la démonstration de la réalité du phénomène, du point de vue de la science, ça ne reste rien de plus qu'une hypothèse (plausible), car des expériences personnelles subjectives ne peuvent être considérées comme une preuve de quoi que ce soit (le cas typique étant la "révélation religieuse" que décrivent des millions de personnes et qui ne prouve pas l'existence de dieu).
- Quand je parle du "point de vue de la science", je ne parle évidemment pas d'un point de vue personnel des scientifiques eux-mêmes (qui seraient arrogants, ou fermés d'esprit, ou que sais-je encore), mais des conventions qui ont été établies pour définir ce qu'on considère comme une connaissance et ce qu'on considère comme une simple hypothèse ou une croyance.
- Croire à l'existence de quelque chose que rien n'a encore démontré est une simple croyance et rien de plus, quand bien même la croyance se révélait juste au bout du compte. La confirmation scientifique d'une croyance ne signifie pas rétroactivement que la croyance était une connaissance.
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#4

Message par voyageur » 08 juil. 2013, 20:39

Nicolas78 a écrit :Après tout, c'est une quantités énormes de personnes qui font ses rêves, donc à partir de quand on peux soutenir un phénomène scientifiquement a partir du moment ou probablement des centaines de personnes scientifiques et non scientifique on du avant 1970 faire des rêves lucides eux même...
Qu'elle vague injustice donc que d’être pas pris au sérieux sur un phénomène si rependu et d'attendre 1970 pour être pris au sérieux.
J'aurai pas aimer avoir vécus se rêve avant 1970, j'aurai pensé que jetait fou...sans preuves scientifiques.
Très bonne remarque je trouve.
Nicolas78 a écrit :J'ai bien compris que la science ne peux admettre un phénomène subjectif, et elle a tout intérêt a ne pas de le faire pour évité les biais, l'obscurantisme, les interprétations hâtives...
Si elle le faisait, elle ne serait plus digne d'être appelée science.
Nicolas78 a écrit :-A partir de quand la science admet un fait indémontrable mais irréfutable ?
A partir du moment où il se trouve y avoir dans les rangs de la science, un ou plusieurs scientifique dit de génie capable de mettre à jour ce que les autres ne voyaient pas. Et par conséquent c'est assez rare.
Nicolas78 a écrit :-A partir de quand la science catalogue les choses non démontrée ou indémontrable comme impossible dans la réalité ?
Jamais, puisqu'il faudrait que la science dispose de l'intégralité des lois existantes ce qui n'est pas le cas. Donc elle ne peut jamais statuer qu'un phénomène paranormal est impossible.
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Nicolas78
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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#5

Message par Nicolas78 » 08 juil. 2013, 22:57

Salut, merci pour toutes vos réponses, intéressantes, parfois intrigantes pour moi qui à du mal a voir la place la science dans son rôle sociale (pourtant j'ai 10/10 à chaque œil :))

La science à t'elle donc une vrai éthique, écrite, et transmise ? Qui pourrai donc répondre a cette question :

La science a telle une déontologie basé sur une forme d'humilité ? Afin de protéger les phénomènes subjectif (et ceux qui les vives) encore non démontrer de toutes formes de diabolisation et de dérives de jugement ?

Et celle ci : La science peux t'elle admettre un phénomène est adopter une position humble afin d'évité un manque de considération qui pourrai amener a des biais eux même dans la science...et au cas echeant une moquerie mal placé et contre productive car pas dans la direction de la recherche.

En revanche brigand, je suis d'accord avec l'ensemble de se que vous dites, sauf une chose ou je suis qu'a 50% d'accord :
Croire à l'existence de quelque chose que rien n'a encore démontré est une simple croyance et rien de plus, quand bien même la croyance se révélait juste au bout du compte. La confirmation scientifique d'une croyance ne signifie pas rétroactivement que la croyance était une connaissance.
Je suis d'accord mais concernant les reves lucides, avouer que la masse sociale ayant vécus cela avant les preuves pouvais déjà raisoner a propros de se phénomènes.
Ainssi une personne raisonable que ne tien pas de la folie pourai tout a fait de manière raisonable si il à un mininum de critique est d'intelligence de sont propre vécus pousser une etude scientifique sur le sujet sans qu'on le traite de fou...comment était traité les gens qui avait vécus cela avant 70 ?
Ne peux t'on pas parler pour les gens les plus raisonnable et les plus autocritique qui savent investiguer leurs propre sens, parler d'une connaissance personnel juste ne repondant qu'a sa propre raison.
Ca serait donc une connaissance philosophique et subjective mais ayant suffisamment de répondant pour s'imposé à la raison dans la réalité.
Exemple : la pomme tombe, elle tombe, pourquoi je ne sais pas, mais c'est un phénomène bien réel. Les rêves lucides, eux, on un fonctionnement encore inconnue...
D'ailleurs c'est se qui fait que contrairement a l'attraction terrestre, la théorie des rêves lucides pourrai être remplacer ou mise à jour par d'autre hypothèses n'et ce pas ? (par exemple : une forme d'éveille semi conscient, prolongeant le rêve consciemment et par envie du rêveur)

Je veux dire, je suis d'accord à 100% pour que la subjectivité ne sois pas une preuve, en revanche je suis contre de pensé que toutes forme de subjectivités devienne automatiquement contre productive dans l'interet que la science pourrai lui donnée et ce dans la recherche d'un moyen de validé ou réfuté un phénomènes intriguant qui n'a rien a voir avec les poney magique.

Est-ce une position saine ou folle ?

Attendre 1970 pour que la science prenne le phénomène au sérieux me parait aberrant...surtout que des gens on du témoigner de cela, avec des détails précis, un raisonnement précis et un profil psychologique sain...mêmes si ca fait pas état de preuves je trouve le sujet asse explicite pour en faire une hypothèse sérieuse...comment était traité les gens qui pouvais faire ses rêves m'intrigue, d'où mes questions plus haut concernant le respect que la science donne à un phénomène improuvable en l'état dans l'attente d'un jugement afin de ne pas diabolisé des gens qui pourrai être sain d'esprit, faute de preuves.
C'est la ou m'a recherche sur une forme d'éthique de la science manque de sources cruellement :)

Désoler si je me répète :)

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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#6

Message par voyageur » 09 juil. 2013, 17:43

Nicolas78 a écrit :Je veux dire, je suis d'accord à 100% pour que la subjectivité ne sois pas une preuve, en revanche je suis contre de pensé que toutes forme de subjectivités devienne automatiquement contre productive dans l'interet que la science pourrai lui donnée et ce dans la recherche d'un moyen de validé ou réfuté un phénomènes intriguant qui n'a rien a voir avec les poney magique.

Est-ce une position saine ou folle ?
Tu soulèves un problème qui est fort intéressant.

Je répondrais en plusieurs points :
1) La science est esclave de l'innovation technique.
En effet, comme tu le dis si bien le rêve lucide avant son "officialisation" reste une simple croyance tout simplement parce que la technologie permettant de vérifier le phénomène n'existe pas encore ou n'est pas au point. On retrouve ce problème avec l'atome qui avait déjà été énoncé par les grecs et les indiens il me semble.
Dans Lucrèce (60 av JC) on retrouve la théorie du mouvement Brownien (1827).
Que faire de ces "subjectivités"? Rien en fait tant qu'un scientifique de génie n'invente pas en même temps le procédé permettant de rendre compte de cette réalité énoncée et de nature subjective.

La science est esclave des procédés techniques et la meilleure façon de le comprendre c'est par l'analyse d'échantillon qui date de 30 ans par exemple, récupéré sur une scène de crime et qui à ce moment là ne dit strictement rien. Pourtant l'indice est bien là mais personne ne peut en quelque sorte le faire parler. Jusqu'au jour où un innovateur va être en mesure d'appliquer la recherche technique comme l'analyse ADN à l'échantillon et hop d'un seul coup il devient possible de clore l'affaire.

C'est amusant de voir ici sur ce forum des informations qui peuvent comporter des éléments essentiels mais que les lecteurs ne sauraient exploiter faute d'avoir l'outil de décryptage. Pourtant tout comme l'indice conservée, l'information existe belle et bien et ce malgré l'incapacité technique de la déchiffrer. Une telle information est aussitôt taxée de croyance ou de zozoterie.

2) La science a besoin d'un nombre d'échantillons considérables et de temps pour tester. Si on prend l'exemple de cette chamane capable de rentrer en transe à volonté, elle reste marginale et ne peut permettre à un scientifique de statuer de façon satisfaisante. Question de probabilité et de surcroît, si d'ici quelques années la chamane devient vraiment folle, alors cette expérience se résumera à un dossier qui terminera dans une boîte rangée au rayon "curiosité".

3) La question de l'éthique nécessite que le chercheur puisse prendre du recul sur son travail. Le type qui met au point le gaz moutarde, a t'il une vision générale du monde dans lequel il vit? La philosophie, le spirituel amène le scientifique à s'interroger sur sa place et son rôle dans ce monde, or s'il estime que tout cela n'est que zozoterie, alors il travaille à son expérience sans se soucier de qui l'utilisera et comment! Un peu comme cet italien qui promet que dans deux ans on pourra greffer une tête d'homme (bien sûr toujours sous couvert de sauver des paraplégiques, bien entendu). Déjà la question éthique se pose si un vieux milliardaire souhaite changer de corps, comment cela se passera t'il? Heureusement on y est pas, mais cet un bel exemple qui indique que le scientifique reste très éloignée de ces questions hormis les grands chercheurs "spirituels" qui ne peuvent nier l'importance de ces questions.

4) La science est un enjeu de pouvoir pour lequel plusieurs acteurs se battent et sont prêt à tout pour conserver certaines informations.

Au fond la science reste prisonnière et ne peut pas faire autrement que considérer les considérations subjectives que comme des zozoteries tant qu'elles n'auront pas été validées avec méthode.

Un exemple simple : la Kundalini et les chakras, ces centres d'énergie qui seraient situés dans le corps physique. Un type sans technologie serait en mesure, grâce à la respiration et en faisant le vide mentale, d'accéder à cette ressource considérée comme plus puissante que l'énergie nucléaire.
Le procédé et les pouvoirs associés ont été décrit dans le détail par les indiens et dans différentes civilisations. Or, à ce jour la science ne peut rien démontrer parce que techniquement elle n'est pas au point. D'autre part si c'était le cas, on dira quoi? "Ah oui finalement ils avaient raison depuis le début et personne ne les a cru. " Et bien on s'en fiche parce que le scientifique doit le démontrer grâce à la technologie.

Fiction ou réalité? tant que ça n'est pas démontré, la subjectivité = zozoterie et croyance, même si c'est vrai et réel.
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Nicolas78
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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#7

Message par Nicolas78 » 09 juil. 2013, 22:45

Salut,

Je suis d'accord avec toi mais surtout au début.

En revanche je pense que la "réalité" subjective du Charkra est absolument pas comparable à la "réalité" subjective des rêves lucides.
Sur la "sensation" qui reste flou et imprécise et aussi sur le nombre d'individus susceptible de sentir le phénomène.

Quand tu à fait une métaphore suivante
" Pourtant tout comme l'indice conservée, l'information existe belle et bien et ce malgré l'incapacité technique de la déchiffrer."
notament concernant les indices policier (il est la, mais il ne parle pas), je la comprend parfaitement pour les rêves lucide.
Pour les chakras, c'est un autre niveau.
Je pense que ya des "effets" subjectif présentant des caractéristiques plus réalistes et sont plus parlant en gros qui attire plus l'attention ne serai-ce que pour la "facilité" d'y accorder une hypothèse, une idée... que d'autre. Le nombre de gens ayant fait "l’expérience" appuyant le tout.

Je suis plutot d'accord que la science est "esclave" des avancé technique...c'est logique vue la position de la science.

Mais surtout je voulais savoir si une éthique particulière protégerai les expériences subjectives encore non validées ou réfutées de certaine pseudoscience qui pourrai utilisé le manque de preuves comme une preuve de mysticisme...alors que c'est peut-être explicable.
Je sais que je pense un peux à l'envers, mais je pense que la science a cette position de "pas de preuves que cela n'existe pas ne veux pas dire n'existe pas mais nomplu existe".
En revanche j'ai pas trouver de "loi" d’étique a se sujet, et ça m’inquiète.

Tu pense voyageur que ça n'existe pas ?
Ou alors les éthiques existe dans les établissements ou ont lieu les recherche uniquement ?
Dans se cas la, la science n'est pas exclus de dérives...

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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#8

Message par Brigand » 09 juil. 2013, 23:02

Nicolas78 a écrit : Mais surtout je voulais savoir si une éthique particulière protégerai les expériences subjectives encore non validées ou réfutées de certaine pseudoscience qui pourrai utilisé le manque de preuves comme une preuve de mysticisme...alors que c'est peut-être explicable.
Je sais que je pense un peux à l'envers, mais je pense que la science a cette position de "pas de preuves que cela n'existe pas ne veux pas dire n'existe pas mais nomplu existe".
En revanche j'ai pas trouver de "loi" d’étique a se sujet, et ça m’inquiète.

Tu pense voyageur que ça n'existe pas ?
Ou alors les éthiques existe dans les établissements ou ont lieu les recherche uniquement ?
Dans se cas la, la science n'est pas exclus de dérives...
La science n'a pas pour objet de protéger ou de d'accorder un statut particulier à telle ou telle expérience subjective pour éviter une diabolisation, ou que sais-je encore. C'est hors du domaine de la science.
La méthode scientifique est claire (et elle fonctionne): la charge de la preuve est à celui qui fait une affirmation positive (X ou Y existe). Soit la croyance passe le test de la science et devient une connaissance, soit elle reste une croyance jusqu'à preuve du contraire. C'est comme ça que ça marche. Le fait que des gens soit diabolisés ne change rien à l'efficacité de la méthode scientifique.
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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#9

Message par voyageur » 10 juil. 2013, 15:57

Nicolas78 a écrit :En revanche je pense que la "réalité" subjective du Charkra est absolument pas comparable à la "réalité" subjective des rêves lucides.
Mais il s'agit là d'une vision subjective justement.
En somme avant 1970 qu'en aurais-tu toi même pensé du rêve lucide dans le cas où tu l'aurais expérimenté et dans le cas où tu ne l'aurais pas vécu?
Sur quels critères une théorie subjective aurait plus de répondant qu'une autre?

J'ai pris l'exemple de la Kundalini parce que techniquement parlant tout les pouvoirs psi seraient issus d'elle. Et la description de celle-ci dans ces moindres détails est à l'origine de sa représentation symbolique à savoir le caducée d'Hermès. Deux serpents qui s'enroulent autour d'un bâton.

Ensuite, si on considère les NDE, et ce neurologue qui en aurait vécue une et qui fait de la pub. Pourtant, malgré le nombre de témoignage sur ce sujet, une explication sociologique tend à indiquer le caractère subjectif de l'expérience même si certainement on peut en retirer quelques éléments de ressemblances entres les diverses expériences.

Quel serait l'intérêt de la science de dire "ok les NDE sont une théorie plus sérieuse que la Kundalini...", en réalité pas plus pas moins. Tout dépendra de l'évolution technologique permettant de percevoir différemment certains indices qui existent depuis toujours et dont parfois ne reste que le témoignage.
Nicolas78 a écrit :Mais surtout je voulais savoir si une éthique particulière protégerai les expériences subjectives encore non validées ou réfutées de certaine pseudoscience qui pourrai utilisé le manque de preuves comme une preuve de mysticisme...alors que c'est peut-être explicable.
On n'empêchera jamais un charlatan de surfer sur la crédulité des gens. Le monde est ainsi fait, quand on parle de crise financière par exemple, c'est du bidon, il n'y en a jamais eu. Le mensonge fait partie du jeu et ce n'est pas à la science de protéger des théories d'autant qu'elle peut elle-même bouger. Ces théories subjectives restent sous protection zozo.

Pour le reste, Brigand à bien résumé la situation.
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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#10

Message par Raphaël » 10 juil. 2013, 16:35

Brigand a écrit :La méthode scientifique est claire (et elle fonctionne): la charge de la preuve est à celui qui fait une affirmation positive (X ou Y existe). Soit la croyance passe le test de la science et devient une connaissance, soit elle reste une croyance jusqu'à preuve du contraire.
Si j'enterre une pièce de monnaie de $1 (ou 1€, peu importe) dans ma cour sans que personne ne me voit faire est-ce que ça demeure une croyance jusqu'à ce que ça soit prouvé ? Est-ce que je serai obligé de dire: "Je crois avoir enterré une pièce de monnaie dans ma cour mais c'est seulement une croyance; il va falloir une preuve scientifique pour que j'en sois certain."

Je crois qu'on mélange ici "connaissance personnelle" avec croyance. Le rêve lucide n'était pas une simple croyance avant 1970 pour ceux qui l'avaient expérimenté; c'était une connaissance personnelle. Par contre la croyance en l'atome par les anciens grecs était seulement une croyance puisque personne ne l'avait constaté par lui-même.

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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#11

Message par eatsalad » 10 juil. 2013, 16:44

Raphaël a écrit : Si j'enterre une pièce de monnaie de $1 (ou 1€, peu importe) dans ma cour sans que personne ne me voit faire est-ce que ça demeure une croyance jusqu'à ce que ça soit prouvé ? Est-ce que je serai obligé de dire: "Je crois avoir enterré une pièce de monnaie dans ma cour mais c'est seulement une croyance; il va falloir une preuve scientifique pour que j'en sois certain."

Je crois qu'on mélange ici "connaissance personnelle" avec croyance. Le rêve lucide n'était pas une simple croyance avant 1970 pour ceux qui l'avaient expérimenté; c'était une connaissance personnelle. Par contre la croyance en l'atome par les anciens grecs était seulement une croyance puisque personne ne l'avait constaté par lui-même.
Bonjour,

votre histoire de pièce relève plus de l'enquête policère que de la démonstration scientifique..
"N’a de conviction que celui qui n’a rien approfondi."

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#12

Message par Brigand » 10 juil. 2013, 16:50

Raphaël a écrit : Si j'enterre une pièce de monnaie de $1 (ou 1€, peu importe) dans ma cour sans que personne ne me voit faire est-ce que ça demeure une croyance jusqu'à ce que ça soit prouvé ? Est-ce que je serai obligé de dire: "Je crois avoir enterré une pièce de monnaie dans ma cour mais c'est seulement une croyance; il va falloir une preuve scientifique pour que j'en sois certain."
Oui, parce qu'à part vous, personne n'a le moindre élément indiquant qu'il y a une pièce enterrée là.
Et a fortiori, même pour vous, qu'est-ce qui vous dit que vous n'avez pas rêvé ou halluciné que vous enterriez la pièce? Et est-ce bien le bon endroit? Et était-ce bien une pièce (et pas un bouton)?

Vous pouvez être sûr à 100% (comme un croyant peut être sûr à 100% d'avoir vu Dieu), mais ça ne change rien, pour la science. Sans arbitrage indépendant, pas de connaissance.
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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#13

Message par Nicolas78 » 10 juil. 2013, 17:56

Hello,

Pour les NDE le phénomène subjectif existe bien non ?
En revanche les interprétations abracadabrantesques qu'on en fait sont différentes et mérite la critique.
Un phénomène peux existé sans l'observation objective, la question qu'elle est la limite de la science dans sont intérêt à cela...

La science "admet" le phénomène des NDE dans son sens "effet subjectif" ? sinon pourquoi chercherai t'elle une explication objective à cet effet subjectif ?
En revanche la science n'admet pas les pouvoirs psi car les "effets subjectifs" sont trop irraisonnable, flou, incompatible avec toute sorte de modèles.
Pas
Je pense que c'est raisonnable de pensé qu'on pourrais être conscient de rêvé plutôt que de faire volé des objets...ya une nuance enooooorme.
Je me dit qu'il y a toujours une différence raisonnable entre un phénomène subjectif x et un autre y.

Ne serais-ce que le rêve lucide paraissait avant 70 simplement plus raisonnable que de sentir la sphère consciente du mental de notre voisin...

Autre exemple, la science admet la conscience ? pour autant en à telle la preuve de cette conscience ? La science admet le flux de pensé ? Pourtant tout ceci est subjectif non ? (et si vous me parler de l'imagerie cérébrale, avant la science elle n’admettait pas la conscience ?)... elle cherche non ? Et ya bien une base subjective ? Ne me dite pas sur du vide...

J'ai besoin de me retrouver mieux dans le domaine de la science qui s’intéresse a un phénomène et la ou elle s'en "moque".

Vous comprendrez qu'il il a une nuance entre les exemples plus bas et dans le type d'investigation que la science fait dessus, la science prend telle en compte ses nuances par rapport a des probabilités par exemple ? :

-Reve lucide
-NDE
-Lévitation

La douleur est une expérience subjective, une "connaissance" basé sur le subjectif, la science n'existait pas qu'on savait tous que la douleur était bien objective grace à la communication.
Je donne un exemple extrême ici.


Je comprend la position scientifique dans l'objectivité, je comprend aussi l’intérêt qu'on ne puisse pas évaluer un phénomène subjectif comme dit vrai et prendre position comme l'explique clairement Brigand :
"Vous pouvez être sûr à 100% (comme un croyant peut être sûr à 100% d'avoir vu Dieu), mais ça ne change rien, pour la science. Sans arbitrage indépendant, pas de connaissance."
tout de fois, dans la recherche des phénomènes subjectif je ne comprend pas ses positions (de la science) par rapport a ses recherches comme expliqué plus haut !
Ça se fait grâce à des modèles ? des stats ? des évaluation d’hypothèses ? des pressions sociales ?

Mais je doute de ma propre logique, suis-je biaisé ?

++
Dernière modification par Nicolas78 le 10 juil. 2013, 18:06, modifié 2 fois.

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#14

Message par Raphaël » 10 juil. 2013, 18:01

Brigand a écrit :Vous pouvez être sûr à 100% (comme un croyant peut être sûr à 100% d'avoir vu Dieu), mais ça ne change rien, pour la science. Sans arbitrage indépendant, pas de connaissance.
Je ne dis pas qu'il faut confondre "connaissance personnelle" avec "connaissance scientifique". Je dis seulement qu'il faut faire la différence entre une croyance personnelle (ex: je crois à l'Arche de Noé, je crois qu'il y a une base E.T. sur Pluton ou qu'il y aura une résurrection des morts au jour du Jugement Dernier) et une connaissance personnelle (ex: j'ai enterré une pièce dans ma cour, je me suis rasé ce matin, j'ai pris un café, j'ai fait un rêve lucide, etc.).

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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#15

Message par Brigand » 10 juil. 2013, 18:42

Nicolas78 a écrit :Autre exemple, la science admet la conscience ? pour autant en à telle la preuve de cette conscience ? La science admet le flux de pensé ? Pourtant tout ceci est subjectif non ? (et si vous me parler de l'imagerie cérébrale, avant la science elle n’admettait pas la conscience ?)... elle cherche non ? Et ya bien une base subjective ? Ne me dite pas sur du vide...
Il y a des choses qu'on considère comme évidentes, comme des axiomes, par exemple "je pense". Le fait que la science existe est une preuve suffisante de l'existence de la pensée et de la conscience.
Nicolas78 a écrit : La douleur est une expérience subjective, une "connaissance" basé sur le subjectif, la science n'existait pas qu'on savait tous que la douleur était bien objective grace à la communication.
Je donne un exemple extrême ici.
Le truc avec la douleur, c'est que (presque) tout le monde la ressent plus ou moins en permanence, et que c'est très facilement reproductible à volonté sur (presque) tout le monde. Il suffit de taper assez fort. Si la lévitation, par exemple, était aussi commune et aussi facilement reproductible, ce serait considéré comme une évidence.
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"Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette aux fraises de nos illusions." - Boulet

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Nicolas78
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Re: Les expériences subjectives devenant admises / Ethique

#16

Message par Nicolas78 » 10 juil. 2013, 22:41

Donc on peux pensé que certaine chose subjectives sont admise si elle sont raisonnablement transmissible par l’échange humain dans leur communication et cela sans rentré dans le spectre d'une certitude scientifique objectif.
La conscience, la pensé...l’imagination (c c'est pour mon apport sur le fil "qui-suisje" :D).

Il était donc plus raisonnable de pensé qu'un rêveur lucide en 1965 sois testable, idée amenant a une hypothèse sérieuse malgré que le phénomène sois subjectif, plus testable qu'un medium qui croie à son don...
Une personne qui donc est raisonnable et honnête, avec une qualités de recul (biens sure ridicule face à un avis extérieur mais ca peux etre une qualitée) peux parfaitement croire en une "connaissance" personnelle qui pense réel aussi en dehor de lui donc chez les autres...bref une forme de spéculation sur la réalité objective des autres individus que lui, une réflexion saine, un échange humain, basé sur son expérience perso, sachant que nous sommes tous fait a peux prêt pareil.
Bien sure sans faire de cela une preuve scientifique quelconque, mais un indice subjectif fort réaliste, proche de l’existence de la conscience.

Non vous en pensez quoi ?

Concernant la douleur ok, l’extrem inverse avec la lévitation, ok, cela pourrai donc dire qu'un milieu plus nuancer existe et que seul certain individus pourrai "réaliée" des verité d'un point de vue subjectif la ou d'autres y verrai un truc paranormal...sans en faire une preuve on est en droit de se posé la question.
Du moin se "milieu de zone" est surement intéressant a étudier on à débattre :)

J'en parle dans un autre fil, décidément je suis un peu "au fraise" sur se genre de réflexion.
Neanmoins ça reste passionnant.

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