Ah ! re le mythe du bon sauvage spirituel sous des airs de gourou new age, ça faisait un moment !Tania a écrit : La conscience intérieure (consciousness, la fameuse conscience assimilée) ne se rend compte de rien, elle "EST". Lorsqu'elle est présente elle ne peut nuire car elle n'est pas nuisance, elle n'est qu'Amour et vertu. L'être qui possède un bon niveau d'une telle conscience ne réfléchit pas, il agit juste de manière instinctive.

Les êtres supérieurs (qui ont une conscience élevée), n'utilisent pas leur réflexion, ils laissent agir leur être naturellement bon, sans ce mauvais biais de l'intellect qui est trop souvent le fourbe ennemi de la bonté (et l'outil de nos détracteurs, les vilains

Et là, il faut comprendre avec ou sans son cerveau ?Tania a écrit : Mais ne pas comprendre que la violence/nuisance-à-autrui peut faire souffrir ceux qui ont une conscience élevée, démontre à la fois un manque "d'awereness" et de "consciousness".
Oui on sait, l'auteur est déjà indiqué à côté de chaque commentaire.Tania a écrit : Tanio
Merci Sds pour ces infos très intéressantes, là j'ai vraiment appris quelque chose pour le coup !Sds a écrit :Pour en revenir au sujet principal, je pense que l'on peut trouver une réponse dans les travaux de Pyszczynski et ses nombreux collaborateurs (voir "Terror Management Theory" pour ceux que ça intéresse), dont on peut résumer les principes de la manière suivante :
(1) L'être humain a conscience du fait qu'il va mourir
(2) Cela engendre une angoisse qui nécessite d'être gérée
(3) L'adhésion à des valeurs, la réalisation d'oeuvres ou d'exploits, l'identification à une nation ou à un groupe, la procréation, la croyance en la réincarnation, sont des moyens de gérer l'angoisse de la finitude car ils procurent la cognition sécurisante d'une pérennité symbolique (il y en d'autres moyen que je ne cite pas ici pour faire bref)
(4) La menace ou la privation de ces moyens (ex : remise en cause par autrui d'un système de valeurs fort que l'on a adopté) réactive l'angoisse de mort (puisque cela nous prive de notre bouclier)
(5) Dans ce cas et en l'absence d'un report efficace vers un autre moyen (par faute de temps pour répondre à la menace urgente par exemple), la destruction de l' "ennemi" devient une solution pertinente (ça peut aller d'un simple message cinglant sur un forum à un attentat impliquant un grand nombre d'individus)
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