voyageur a écrit : le travail spirituel est un travail individuel, cela implique de faire preuve de responsabilité, de répondre de ses actes,..
Bon ben voilà, il suffisait de dire ça dès le début, ça aurait évité bien des incompréhensions.
C'est donc le fait de débattre et de vous contredire qui vous a permis de conclure cela.
Il fallait que vous puissiez démontrer quelque chose.
Seulement voilà, toute recherche est un travail individuel, qui implique de la responsabilité, des résultats et des pressions.
Pour le moment vous ne faites que donner une coloration spiritualiste à des notions qui n'appartiennent à aucune doctrine.
Nous sommes parfaitement d'accord sur la représentation que vous faites du parasite. Le point de désaccord est sur la partie où on n'y pourrait rien. L'être spirituel peut opérer un changement parce qu'il fait l'effort de comprendre en quoi consiste son conditionnement et peut effectuer une modification de comportement, ce qui implique de changer de mode de perception. C'est ce qui le distingue de l'animal, en ce sens qu'il peut sortir du cycle des automatismes.
Primo, je n'ai jamais dit qu'on y pouvait rien. Nous sommes capables de comprendre la réalité des choses et nous pouvons donc en tirer parti.
Secundo, la plupart des humains à ce jour, sont des organismes spirituellement modifiés. le fait est que cela ne conduit qu'à une mystification.
L'être humain peut effectivement modifier certains critères de son existence, somme toute, comme tous les organismes vivants qui s'adaptent avec plus ou moins de succès.
En tant qu'organisme vivant, vous n'avez pas fini d'évoluer, les systèmes qui vous permettent d'exister ne sont pas bouclés, et la dissipation de ces systèmes ne dépend pas de vos perceptions. Je comprend qu'individuellement, vous pouvez vous affranchir de certaines contraintes - mais c'est le propre de l'être humain, comme de beaucoup d'animaux : Tout être vivant tend à rechercher des conditions d'existence relativement idéales, et cela implique donc parfois d'abandonner certaines moeurs pour en adopter de plus appropriées.
Mais ça n'a aucun rapport avec le fait de pouvoir transcender l'existence : La réalité est extérieure à l'esprit. Vous pouvez tricher avec certaines lois qui régissent l'univers, mais cela reste insignifiant, très loin de l'idée que l'on peut se faire de conditions prétendues transcendantes.
Sinon c'est très simple : Modifiez votre perception et essayez de passez à travers un mur, essayez de boire de l'acide sulfurique, essayez de dégraviter, de vous dématérialiser, de ne manger que des cailloux pendant 10 ans, etc. En fait, les modifications de perception, c'est comme si on met des lunettes de soleil : on ne voit pas pareil, la lumière du soleil ne nous aveugle plus, mais elle est toujours là, la réalité n'a pas bougé d'un pouce.
Ce ne sont que des illusions.
Dans la perspective où nous n'y pouvons rien, si nous ne pouvons changer le cap comme vous le prétendez car cette loi de la nature serait bien trop forte pour que nous puissions nous en extirper, alors il ne nous sert à rien d'en savoir davantage sur la nature et son fonctionnement.
Je ne prétend rien, je dis seulement ce que je pense.
Vous vous voyez comme un prisonnier.
Ce n'est pas la nature qui vous emprisonne mais vous-mêmes qui avez fabriqué cette cage intérieure.
La nature ne nous enjoint qu'à conquérir, explorer, être des pionniers, étendre notre champ de conscience et apprécier la richesse des énigmes - moi je le vois comme ça.
C'est une plénitude, un défi mais aussi une utopie.
Il y a aussi une tolérance qui fait que, pour un individu, l'univers et un champ de patates, un jardin-potager et non forcément des galaxies qui s'éloignent les unes des autres. Ce n'est pas une question de forme mais de fond.
Nous ne pouvons pas nous extirper des lois de la nature mais nous pouvons les vivre sans que ça soit un fardeau. Et pour cela il faut les comprendre, y être adapté. Mais dans notre cas, ce ne sont pas vraiment les lois de la nature qui peuvent poser problème, mais notre propre système qui, lui, peut aller à l'encontre de ces lois.
Notre système traduit d'énormes contradictions, provoquées par un mélange de savoir et d'ignorance. Il montre à la fois que nous avons su nous adapter en nous créant un milieu propre, culturel, urbanisé, organisé. Mais qu'en même temps ce milieu n'était pas adapté à la préservation des ressources qui nous permettent d'exister. L'homme est paumé entre le culturel et le naturel. L'idée était qu'il pouvait s'affranchir des contraintes naturelles qui devaient être certainement très difficiles à l'époque de l'émergence des premières civilisations. Mais en réalité, il s'est créé d'autres contraintes peut être, dans certains cas, plus difficiles à soutenir que si nous avions continué d'exister simplement.
Seulement voilà, la société humaine n'est pas unique, il y en a aussi chez les insectes par exemple, qui peuvent être toutes aussi destructrices, agressives, en proportion bien sûr.
Je pense que l'être admet très mal que tout se transforme incessamment, que la nature, sa propre nature, est aussi "créatrice" que destructrice, et que c'est ça qui est justement le moteur de l'existence; rien n'est fait pour durer éternellement; essayez de changer les choses que les choses ont déjà changé.
Nous dirons donc que vous pouvez éventuellement changer certaines choses, si les conditions le permettent.