Tania a écrit :Lorsque je parle de l'intelligence médiocre de Dedale, je fais évidemment allusion à l'intelligence intuitivo-spirituelle...
Donc, c'est ainsi que vous appelez votre croyance.
qui permet le discernement de ce qui n'est pas mesurable.
Tous les fantasmes restent insaisissables.
A part un discernement intérieur intuitif, il n'y a absolument aucune raison intellectuelle qui permet de croire ou ne pas croire.
Si on croit bêtement en des choses invérifiables, il n'y a ni intuition ni discernement; il y a juste un sentiment d'évidence, c'est comme si on aimait passionnément ce à quoi on croit. Si rien n'est démontré, c'est de l'aveuglement.
L'athéisme n'est pas forcément intellectuel. On n'est pas obligé d'éprouver le besoin de croire en n'importe quoi, tout simplement.
En quoi le fait de croire serait-il plus intuitif que l'athéisme?
Ce ne sont que des fantasmes.
Si l'athéisme dépendait uniquement du savoir et de l'intelligence intellectuelle, il n'y aurait aucun idiot qui serait athée et aucun croyant qui serait intello.
Le savoir est un obstacle à la croyance. Je ne parle pas de connaissance intellectuelle, philosophique, religieuse, spirituelle : Je parle d'un savoir vérifiable, duquel on peut tirer parti, qui décrit une réalité.
Après tout, ce qui est important ce n'est pas de savoir qui a l'intuition la plus juste, mais de comprendre qu'il existe une intelligence intuitive dépendante d'un niveau de conscience.
- Niveau de conscience : Ca me fait penser aux théories grotesques des brahmanes. Ils ne savaient pas qu'on avait un cerveau, et donc la notion de conscience pour eux était à peu près l'équivalent de l'âme pour nous.
Vous amalgamez des notions différentes : les mots sont les mêmes, mais ne décrivent pas la même chose. La conscience en tant que principe spirituel, est incorporel, car son siège, le cerveau, est inconnu dans la spiritualité.
Mais dans la réalité démontrable, la conscience est une faculté organique.
Il y a deux types d'intelligence:
- L'intelligence intuitive/spirituelle qui dépend du niveau de conscience (c'est celle qui permet de discerner d'une manière plus ou moins claire).
Votre croyance (votre fameuse intelligence intuitive/spirituelle) ne dépend que de votre crédulité - votre fameux niveau de conscience étant à la traîne.
- L'intelligence intellectuelle qui permet de mémoriser et analyser.
La pensée verbale, c'est ce qui vous permet de penser comme un humain, selon des notions, sous un mode linguistique, etc.
Sans cela, toute votre grande intuition, votre sacro-sainte spiritualité, ne sont que grimaces simiesques.
On peut donc être à la fois très intelligent intellectuellement parlant et très stupide intuitivement et spirituellement parlant.
Etre au niveau des curés du moyen-age n'est pas réellement un critère d'intuition et d'intelligence.
… "Il n'y a pas de morale, seulement de l'intelligibilité (ndTa: en attendant vous n'y comprenez rien en spiritualité).
Pourtant c'est d'un simplisme extrême : Votre croyance est une coquille qui vous fait paraître comme un escargot. Quand vous rentrez la tête, vous vous croyez insaisissable
...La responsabilité est que l'humanité puisse tirer parti de ce savoir pour améliorer son existence. Tout le reste n'est que de la prédication, de la politique, de la propagande spiritualiste (ndTa: humanisme réducteur).
On se passe du besoin de fantasmer.
… La responsabilité est de faire en sorte que l'humanité puisse tirer parti de ce savoir pour améliorer son existence (idem, humanisme réducteur).
Et idem : Rien à taper de délires mystiques et moralistes qui ne conduisent à rien. Pendant que vous vous faites mousser avec des termes à rallonge, aussi ridicules que pompeux, des gosses crèvent de faim.
Le salut de l'âme n'est qu'un salut à la connerie.
… Ce qui pousse un homme à commettre des actes immoraux, c'est la peur; le pouvoir n'est que de la peur. Et quelque part, c'est la peur qui nous permet d'exister." (ndTa: contradiction entre la nécessité de la peur et les problèmes qu'engendrent la peur que le matérialiste pur ne peut résoudre).
Vos fantasmes ne peuvent rien résoudre.
Salut Dedale, votre humanisme est vraiment touchant de naïveté...
La peur pousse un homme à commettre des actes immoraux, oui, c'est vrai, vous avez trouvé cela tout seul? ça fait des millénaires qu'en ésotérisme et même en religion on enseigne que c'est la peur le pire des maux. Et d'où vient la peur? tout simplement de l'animalité, de l'égoïsme, de la volonté de ramener les choses à soi...
Salut Tania,
1 - L'ésotérisme n'est pas un enseignement mais un mode d'enseignement : De maître à initié, par opposition à l'exotérisme qui est l'enseignement public. C'est tout.
2 - Les religions n'enseignent rien de la peur, elles sont fondées sur la peur : Peur de dieu, peur de la mort, peur d'un jugement, peur pour le salut de l'âme, peur du sexe et de la chair, peur de la sensualité, de la beauté, peur des femmes, et surtout, peur de la vérité. Et j'en passe.
La peur n'est pas le pire des maux, c'est simplement un signal organique de préservation de la vie.
Il faut aller encore bien au-delà des discours sur la morale, du bien vs mal, des mafieux voleurs et assassins contre les gens honnêtes. L'homme aspire au bonheur et au bien être. Le mafieux pense que c'est de cette manière qu'il acquiert son bonheur, tout comme celui qui dévalise une banque, viole ou détrousse une mémé. Mais celui qui ne fait rien d'immoral, est-il heureux, est-il en paix? C'est cela la vraie question spirituelle qui se situe à un cran au dessus de toutes ces considérations bien/mal subjectives.
Vous n'allez pas au-delà, vous allez à côté. Un être humain possède un certain libre arbitre et ses actes sont jugés en conséquence. En tant qu'organisme vivant il ne peut pas dissiper la peur, mais il peut, il est sensé disons, la surmonter en tant qu'être conscient. Il y a donc des règles de vie, de morale, qui définissent ce que l'on doit surmonter, refréner, ou pas.
Mais vu que ces règles de morale ne sont pas naturelles, elles ne sont pas adaptées à toutes les situations, ce qui fait que le système, comme l'homme, ne sont pas toujours en harmonie, ne sont pas toujours capables de répondre ou de s'entendre. Ce n'est pas une question de bonheur, c'est une question de préservation. Vous croyez que les systèmes ont été conçu pour donner du bonheur, de la paix?
Si vous insistez à nager dans la soupe insipide de vos raisonnements réducteurs qui consiste à vous laisser illusionner par une espèce de tendance générale, vous n'y comprendrez jamais rien en spiritualité (la vraie, celle universelle, pas celle uniquement matérialiste).
Vos singeries me font rire. Ici on vous tend la main pour que vous cessiez de vous engluer, mais si vous la retirez, on ne s'engluera pas avec vous.
La vérité se situe du côté de celui qui a trouvé un bonheur durable
La vérité est que le bonheur durable est un luxe égoiste et indifférent.
et pour cela il n'y a qu'un seul moyen pour y arriver. Ce n'est certainement pas la réflexion et l'intelligence intellectuelle qui vont le permettre. C'est là où se situe la naïveté à laquelle je fais allusion au début de mon message.
Effectivement.
Ce n'est ni la réflexion ni l'intelligence qui peuvent conduire à de telles inepties.
Nous sommes tous le fruit de notre environnement, certes, mais, en attendant, dans un même environnement donné il y aura celui qui aura peur, sera égoïste et attaché au bien matériel, et celui qui aimera, sera altruiste et détaché des biens matériels.
Vous voulez dire : hypocrite ou charlatan
Vous pouvez réfléchir à cela pendant des années, vous ne trouverez pas la solution sans passer par une spiritualité déconnectée de toute matérialité
Donc ni hypocrite ni charlatan, mais pire : Déconnecté.
Vous êtes un être retranché derrières des murailles que vous dites spirituelles, mais je ne vois là que de la peur.
Tout ça n'est qu'un prétexte de plus pour vous dégager d'un discours objectif, démontrable.
(bien que ce soit la matérialité qui permette d'évoluer vers un tel type d'état d'être). D'un point de vue strictement matérialiste, il est totalement contradictoire que l'évolution biologique puisse amener l'homme à rejeter la matérialité de laquelle il serait issu.
Ce n'est pas l'évolution biologique qui pousse l'homme à rejeter des notions archaïques et imaginaires, ce sont ses vues de l'esprit, ses croyances, ses peurs.
Tout ça n'est pas la réalité, ce ne sont que des interprétations, et leur fondement est douteux, pour ne pas dire fallacieux.
Bon, je vous donne là un petit os à ronger, ça vous permettra de vous distraire un petit moment.
Dommage que ça manque totalement d'objectivité.
Le débat reste focalisé sur votre petit univers en coquille d'où vous ne sortez pas la tête.