Critique, jugement et culpabilité
Critique, jugement et culpabilité
Je me demandais si c’était un plus grand nombre de connaissances qui garantissait une plus grande étanchéité au niveau de ce qui peut nous rendre émotif ou si c’était un état naturel ou de naissance, presque une tare au fond.
Je voulais aussi savoir d'où vient la culpabilité, en fait. Est-ce un faux sentiment, peux-on le neutraliser par une sorte de raisonnement qui nous en protège. Vous vivez-ça comment ?
En fait, comment faites-vous pour garder votre calme, restez neutre, il y a sûrement un truc et surtout comment fait-on pour ne pas juger pour justement après coup ne pas se sentir coupable. Bon, en fait vous répondez à ce que vous voulez, mes vos impressions sur ce sujet sont bienvenus.
Merci.
Je voulais aussi savoir d'où vient la culpabilité, en fait. Est-ce un faux sentiment, peux-on le neutraliser par une sorte de raisonnement qui nous en protège. Vous vivez-ça comment ?
En fait, comment faites-vous pour garder votre calme, restez neutre, il y a sûrement un truc et surtout comment fait-on pour ne pas juger pour justement après coup ne pas se sentir coupable. Bon, en fait vous répondez à ce que vous voulez, mes vos impressions sur ce sujet sont bienvenus.
Merci.
Re: Critique, jugement et culpabilité
Ça dépend si on a vraiment quelque chose à se reprocher.Mireille a écrit :Je voulais aussi savoir d'où vient la culpabilité, en fait. Est-ce un faux sentiment [...]
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
- Le Détecteur X
- Messages : 68
- Inscription : 28 oct. 2013, 00:44
Re: Critique, jugement et culpabilité
La Culpabilité est poison émotionnelle si ça traine pendant longtemps mais il y a pire comme sentiment destructeur :
LA HONTE !
La culpabilité est la cousine de la Honte. La Culpabilité est du domaine du Faire et la Honte est du domaine
de l'Être. John Bradshaw en a fait un livre entier sur la honte http://www.amazon.ca/Saffranchir-honte- ... 2761918878
D'autres auteurs on écrits sur le sujet qui détruit beaucoup de monde et qui a un impact très négatif sur terre.
Timidité=Honte
Peurs de perde la face=honte ( beaucoup de violence et de conflit engendré par ceci )
Se sentir inférieur aux autres=Honte
Se sentir Coupable d'avoir Honte
Sentiment auto-destructeur qui n'a rien à voir avec la Responsabilité personnelle.
Très bon sujets en passant Mireille
LA HONTE !
La culpabilité est la cousine de la Honte. La Culpabilité est du domaine du Faire et la Honte est du domaine
de l'Être. John Bradshaw en a fait un livre entier sur la honte http://www.amazon.ca/Saffranchir-honte- ... 2761918878
D'autres auteurs on écrits sur le sujet qui détruit beaucoup de monde et qui a un impact très négatif sur terre.
Timidité=Honte
Peurs de perde la face=honte ( beaucoup de violence et de conflit engendré par ceci )
Se sentir inférieur aux autres=Honte
Se sentir Coupable d'avoir Honte
Sentiment auto-destructeur qui n'a rien à voir avec la Responsabilité personnelle.
Très bon sujets en passant Mireille

Re: Critique, jugement et culpabilité
Donc selon vous, si on a commis un crime, ou causé un préjudice à quelqu'un, on ne doit pas se sentir coupable?Le Détecteur X a écrit :Sentiment auto-destructeur qui n'a rien à voir avec la Responsabilité personnelle.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
- Le Détecteur X
- Messages : 68
- Inscription : 28 oct. 2013, 00:44
Re: Critique, jugement et culpabilité
Sur le coup la personne se sent coupable mais la personne doit se sentir Responsable. C'est par la responsabilité
personnelle qu'une personne peut changer vraiment et non par une honte à vie. Le fameux péché originel a
hontisé des millions de personnes et ça rien réglé ni responsabilité l'être humain et toute conscience.
personnelle qu'une personne peut changer vraiment et non par une honte à vie. Le fameux péché originel a
hontisé des millions de personnes et ça rien réglé ni responsabilité l'être humain et toute conscience.
-
- Modérateur
- Messages : 27988
- Inscription : 03 sept. 2003, 08:39
Re: Critique, jugement et culpabilité
À mon avis, dans les échanges comme ceux sur le forum, discuter à base de connaissances est un bon moyen de demeurer neutre. Il est moins facile d'être attachés émotivement à des faits alors qu'on l'est plus envers des croyances. Une autre chose qui aide est d'interpréter charitablement les propos des autres intervenants.Mireille a écrit :Je me demandais si c’était un plus grand nombre de connaissances qui garantissait une plus grande étanchéité au niveau de ce qui peut nous rendre émotif ou si c’était un état naturel ou de naissance, presque une tare au fond
On n'est pas forcément coupable de quelque chose lorsqu'on porte un jugement, il me semble. Ce n'est pas négatif en soi. Ça peut le devenir si le jugement est biaisé par des pensées mesquines.En fait, comment faites-vous pour garder votre calme, restez neutre, il y a sûrement un truc et surtout comment fait-on pour ne pas juger pour justement après coup ne pas se sentir coupable
Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
Re: Critique, jugement et culpabilité
Être coupable ne veut pas dire d'avoir « honte à vie », juste d'admettre ses torts. C'est la première étape de prendre ses responsabilités, reconnaître son erreur.Le Détecteur X a écrit :Sur le coup la personne se sent coupable mais la personne doit se sentir Responsable. C'est par la responsabilité
personnelle qu'une personne peut changer vraiment et non par une honte à vie.
Mais vous avez raison, faut pas exagérer non plus.
Vous parlez à un athée, le péché originel n'existe pas.Le fameux péché originel a hontisé des millions de personnes et ça rien réglé ni responsabilité l'être humain et toute conscience.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
Re: Critique, jugement et culpabilité
Non, je ne crois pas. Les émotions et la logique sont deux mondes complètement différents qui obéissent chacun à leurs propres règles.Mireille a écrit :Je me demandais si c’était un plus grand nombre de connaissances qui garantissait une plus grande étanchéité au niveau de ce qui peut nous rendre émotif
C'est un peu ça, mais ça dépend aussi de notre éducation et des expériences qui nous ont marquées durant notre enfance.ou si c’était un état naturel ou de naissance, presque une tare au fond.
D'habitude quand on se sent coupable c'est vis-à-vis un être supérieur (Dieu) ou sa conscience (qu'on considère comme une autorité supérieure qui nous supervise et nous juge). Un truc pour moins se sentir coupable c'est de se mettre durant quelques instants dans la peau de Dieu et de s'imaginer qu'il n'y a rien ni personne au dessus de soi pour nous juger. C'est difficile à imaginer (surtout qu'on peut facilement se sentir coupable de s'être pris pour Dieu) mais ça permet d'être plus indulgent envers sa condition humaine qui fait qu'on passe beaucoup de temps à se tourmenter pour des choses sur lesquelles on n'a pas vraiment de contrôle finalement.Je voulais aussi savoir d'où vient la culpabilité, en fait. Est-ce un faux sentiment, peux-on le neutraliser par une sorte de raisonnement qui nous en protège. Vous vivez-ça comment ?
En fait, comment faites-vous pour garder votre calme, restez neutre, il y a sûrement un truc et surtout comment fait-on pour ne pas juger pour justement après coup ne pas se sentir coupable.
Je pense que la corrélation est positive
Salut Raphy,
Tu dis :
Tu me rappelles la distinction que faisait Pascal entre l'esprit de géométrie et l'esprit de finesse. La force en science et la force en art. La logique et les émotions, dans ta formulation.Les émotions et la logique sont deux mondes complètement différents qui obéissent chacun à leurs propres règles.
J'admets que plein de gens puissent être forts dans l'un et faibles dans l'autre, mais je pense que la corrélation est quand même positive et que la plupart des gens sont forts dans les deux (au-dessus des médianes, dans les deux axes) ou faibles dans les deux variables. Les cases croisées "fort-faible" et "faible-fort" sont moins peuplées.
Penses-tu que la corrélation est dans le sens inverse? Ou qu'elle est nulle?

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Re: Critique, jugement et culpabilité
Mireille a écrit :Je me demandais si c’était un plus grand nombre de connaissances qui garantissait une plus grande étanchéité au niveau de ce qui peut nous rendre émotif ou si c’était un état naturel ou de naissance, presque une tare au fond..
Ce n'est clairement pas uniquement dû au nombre de connaissances, car il est possible de constater sur n'importe quel forum (ainsi que dans la vie en général) que certaines personnes parfois très instruites ou intellos peuvent également réagir de façon émotionnelle. Il m'est évident que le caractère plus ou moins impulsif d'une personne ne dépend pas uniquement du nombre de connaissances qu'elle possède. Par contre, il est vrai qu'on semble observer plus de gens impulsifs et réactifs émotionnellement chez ceux qui semblent moins instruits (au moins sur les réseaux sociaux). Et, en ce qui concerne le « facteur inné », je suppose que c'est comme pour n'importe quels autres talents, capacités ou traits de caractère : certains sont, fort probablement, plus ou moins avantagés que certains autres.
Maitenant, comment acquérir ou développer sa capacité à ne pas s’énerver (sang-froid) et réduire son impulsivité?
Je sais que certains sceptiques (J-F, entre autres) ne semblent pas partager mon avis à propos du fait que je pense que nos pensées contribuent fortement à « alimenter » nos émotions, mais je vais me permettre de partager mon opinion à ce sujet uniquement en tant que témoignage ou d'opinion personnelle. Je ne prétends donc pas que ce que je vais partager est une vérité ou que cela fonctionne pour tous, mais je prétends que, pour moi en tout cas, cela a eu un effet certain.
Prenons le cas de quelqu'un qui se « masturbe intellectuellement » avec des questions de principe, de valeur ou de morale et qui se créer des scénarios dans sa tête. Si, pendant 15 ans, un mec se dit et se répète mentalement que ce sera une catastrophe et un drame si sa femme le quitte, ben je suis persuadé que cela opère comme une forme d'auto conditionnement et que si la situation se produit, le mec réagira alors selon le réflexe émotif ayant été « nourrit » pendant toutes ces années (en tout cas plus fortement que celui qui ne passe pas de temps à valoriser ou dévaloriser une possible résultante). Pour moi, il m'apparait évident que cela procède exactement de la même façon qu'un sportif ou qu'un artiste qui pratique des mouvements à répétition dans l'espoir que ces derniers s'intègrent et deviennent des réflexes naturels. Il en est de même avec tout ce qui est susceptible de toucher mon ego et mon orgueil lors des débats et des interactions avec autrui. Selon l'éducation reçue, selon les principes et valeurs que nous avons acceptés ou rejetés, et selon l'importance que nous accordons à l'image projetée (par nous même ou déformé et mésinterprété par les autres), nous réagirons en fonction de tous ces micros conditionnement effectué ou entretenu par nous-mêmes au fil des années.
Qu'est-ce que j'ai conclu de ces observations personnelles?
Qu'il est nécessaire d'apprendre à gérer un minimum ses propres pensées et qu'il est inutile d'entretenir, de développer et de nourrir à répétition certaines pensées spécifiques. Donc toutes les pensées qui sont susceptibles de nourrir des réflexes émotionnels touchant mon orgueil, je les laisse passer, mais je ne m'en empare jamais pour les développer inutilement. Je ne prétends aucunement que j'ai le loisir de choisir les pensées qui me viennent spontanément à l'esprit, sauf que lorsque certaines pensées particulières émergent, je me suis progressivement habitué à les observer et à les considérer comme étant simplement de l'information qui passe sur mon « écran mental » (comme les news à la TV). Autrement dit, je réussis à faire une distinction volontaire entre les pensées produites par mon esprit (cerveau) et la conscience émergente qui traite et observe ces dernières (mon « moi »). Cette scission volontaire me permet de ne pas me confondre avec mes propres pensées et il m'est alors beaucoup plus facile de reconnaitre et d'accepter que certaines des pensées qui traversent mon esprit sont parfois inappropriées, complètement inutile ou erronées et donc de faire pareil lorsque d'autres personnes remettent mes pensées ou opinions en cause. (Même si je suis devenu sceptique et que je ne crois pas à l'âme, etc., je ne me considère pas être uniquement mes pensées. Je suis bien une conscience émergente qui a la possibilité et la capacité d'observer ses pensées, ses réactions et de modifier (jusqu'à un certain point) certains comportements au sein de son propre système.)
Autrement dit, mis à part si l'on s'attaque directement et sans aucune ambiguïté à ma personne (ou qu'on me fasse des procès d'intention), j'ai décidé moi-même de ne plus m'offusquer lorsqu'on « attaque » mes pensées, mes opinions ou mes raisonnements. C'est une façon stratégique comme une autre de ne pas laisser le pouvoir aux autres concernant mes éventuelles et possibles réactions. C'est moi qui décide à l'avance par auto conditionnement. Et même dans le cas d'insultes claires et directes, j'ai réalisé qu'il était préférable, stratégiquement, de ne pas m'énerver, si ce n'est que pour demeurer concentré et pour ne pas risquer de tomber dans le jeu de certains, etc.
J'ai donc pris l'habitude de ne plus développer ou nourrir certaines pensées qui nourrissent mon ego et mon orgueil. Pas toutes! Pas celles qui sont nécessaire à mon estime personnelle (et à mon équilibre psychologique), mais seulement celles qui pourraient me conditionner à réagir émotivement et seulement lors des interactions potentiellement conflictuelles avec autrui (ce qui inclut les débat sur les forums, entre autres).
Pourquoi fais-je ceci?
Avant tout, certains pourront peut-être faire des parallèles avec ce que je partage et certains éléments de certaines philosophies orientales. C'est vrai et, étant un ancien zozo, je me suis déjà effectivement intéressé à certaines d'entre elles. Sauf que, maintenant, je fais ce que je partage uniquement dans le cadre d'une stratégie me permettant de diminuer l'emprise de certains biais ou de certaines réactions émotionnelles. J’y trouve donc une application logique, utile et pratique qui n'est pas basée sur des considérations strictement religieuses, philosophiques ou moralistes.
Qu'est-ce que cela m'apporte concrètement?
— Psychologiquement : un certain détachement et le recul nécessaire me permettant de ne pas réagir systématiquement par réflexe ou habitude lorsque ce n'est de toute façon pas nécessaire ou constructif.
— Biochimiquement : l'absence de libération de certaines hormones (et/ou de réactions physiologiques) qui affectent nécessairement mon corps et mon cerveau et donc mes comportements, ma concentration et mes pensées.
— Sratégiquement : minimiser la possibilité que des gens intelligents puissent utiliser mes schèmes et patterns réactifs émotionnels afin de me faire réagir ou dans le but de me manipuler.
...Parce que dès que l'on réagit systématiquement de la même façon face à des circonstances similaires (par réaction émotionnelle ou par simple habitude), nous créons en quelque sorte une constante et, comme tout ce qui est reproductible, ça devient un élément concret pouvant être manipulé par des « intelligences » et des sciences (neuromarketing, etc.).
Bref, pour faire plus simple et pour sortir de mes explications personnelles Mireille, c'est comme la pratique de n'importe quels activités ou sports. Les sportifs de haut niveau s'entrainent physiquement, mais aussi mentalement pour ne pas se laisser perturber par l'intimidation de leurs adversaires, par la foule ou par quoi que ce soit. Ce n'est pas le temps de pogner les nerfs en compétition, car ça déconcentre inutilement. Commence à pratiquer, c'est le « secret » de toute maitrise : pratiquer, pratiquer et pratiquer!
Aussi, je t'avais déjà suggéré de laisser passer une nuit de sommeil au lieu de poster une réponse immédiatement quand ton orgueil est touché dans une discussion ou un débat. Personnellement, ça m'arrive encore parfois d'enregistrer mes écrits et de les poster uniquement après une nuit de sommeil, juste pour prendre un minimum de recul. Juste cette année, il y a au moins une dizaine de réponses que j'ai foutues à la corbeille après relecture le lendemain.
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !
-
- Modérateur
- Messages : 27988
- Inscription : 03 sept. 2003, 08:39
Re: Critique, jugement et culpabilité
Ce que je pense surtout c'est que l'activité cérébrale qui "alimente nos émotions" alimente aussi nos pensées. Le lien causal ne me semble pas être "pensée -> émotion" - déjà, c'est plus souvent l'inverse: "émotion -> pensée" -, mais " pensée <-> activité X <-> émotion" avec la seconde portion qui prédomine ("activité X <-> émotion") sur la première.Dash a écrit :Je sais que certains sceptiques (J-F, entre autres) ne semblent pas partager mon avis à propos du fait que je pense que nos pensées contribuent fortement à « alimenter » nos émotions
En ceci, je ne nie pas qu'il y ait des interactions entre pensée (et conscience) et émotions, mais qu'elles ne sont pas directes. De plus, les émotions précèdent la pensée.
Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
Re: Critique, jugement et culpabilité
Je suis d'accord. De toute façon, ce sont de multiples et complexes interactions et les données scientifiques qui nous permettraient de débattre sur la précision des pourcentages d'incidence de tout les éléments entrant en jeux n'existent pas encore. L'important étant qu'il nous est possible, en pratique, de prendre toutes les « dispositions nécessaires » qui puissent nous permettre de modifier certains de nos comportements. Et à ce sujet, je sais que nous sommes d'accord!Jean-Francois a écrit :...déjà, c'est plus souvent l'inverse: "émotion -> pensée" -, mais " pensée <-> activité X <-> émotion" avec la seconde portion qui prédomine ("activité X <-> émotion") sur la première.

Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !
-
- Modérateur
- Messages : 27988
- Inscription : 03 sept. 2003, 08:39
Re: Critique, jugement et culpabilité
Vi. Même si je suis probablement plus pessimiste que vous sur les taux de succès des tentatives de modification. Il faut parfois vraiment le vouloir pour changer de manière d'envisager les choses. Ça demande de lutter contre des habitudes (autrement dit: de modifier des connexions cérébrales bien établies) et il faut donc qu'on trouve une motivation à le faire.Dash a écrit :L'important étant qu'il nous est possible, en pratique, de prendre toutes les « dispositions nécessaires » qui puissent nous permettre de modifier certains de nos comportements. Et à ce sujet, je sais que nous sommes d'accord!
D'ailleurs, je ne me souviens pas qu'on ait proposé cet article** à Mireille. C'est le témoignage d'une personnalité de la culture new age - Karla McLaren - qui a fini par renoncer à ce en quoi elle était très convaincu. Ce qu'elle dit est vraiment intéressant à plusieurs points de vue.
Jean-François
* "Bridging the chasm between two cultures" ("Établir un pont [au-dessus du gouffre] entre deux cultures"), en anglais donc. Denis en a traduit une courte portion dans ce message.
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
Re: Critique, jugement et culpabilité
Bonjour Détecteur X,Le Détecteur X a écrit :La Culpabilité est poison émotionnelle si ça traine pendant longtemps mais il y a pire comme sentiment destructeur :
Par curiosité, pourquoi avez vous choisit ce nom : Détecteur X, c'est amusant et votre avatar aussi.
Je ne connais pas cet homme John Bradshaw, ca m'a étonné qu'un homme qui a étudié la prêtrise écrive un livre sur la honte, je ne sais pas pourquoi, une impression. http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Brads ... ologien%29
Que voulez-vous dire ?Le Détecteur X a écrit :La Culpabilité est du domaine du Faire et la Honte est du domaine
de l'Être
Et aussi que voulez-vous exprimer par Responsabilité personnelle ?Le Détecteur X a écrit :Sentiment auto-destructeur qui n'a rien à voir avec la Responsabilité personnelle.
Tant mieux si vous le trouver intéressant.Le Détecteur X a écrit :Très bon sujets en passant Mireille
Re: Critique, jugement et culpabilité
Et vous, vous n'avez jamais rien à vous reproché ? Moi voyez-vous ce qui me fait le plus souffrir c'est de manquer d'intelligence dans la vie, c'est de ne pas voir l'impact que mes paroles auront sur quelqu'un, c'est d'être tellement centré sur moi-même parfois que je ne me rends pas compte que je rentre dans des territoires fragiles. Pas vous ?Pardalis a écrit :Ça dépend si on a vraiment quelque chose à se reprocher.Mireille a écrit :Je voulais aussi savoir d'où vient la culpabilité, en fait. Est-ce un faux sentiment [...]
Re: Critique, jugement et culpabilité
Concernant votre réponse à Pardalis,Le Détecteur X a écrit :Sur le coup la personne se sent coupable mais la personne doit se sentir Responsable. C'est par la responsabilité
personnelle qu'une personne peut changer vraiment et non par une honte à vie. Le fameux péché originel a
hontisé des millions de personnes et ça rien réglé ni responsabilité l'être humain et toute conscience.
Les meurtriers ne se sentent pas coupables de ce qu'ils ont fait à leurs victimes, c'est ce qui leur a créé une déchirure à eux qui les a amenés à de telle acte qu'ils priorisent, alors pour ces gens se sentir responsable ne doit pas avoir le même sens. Le violeur s'en fiche de ce que vous ressentez, lui il jouit de son sentiment de puissance sur sa proie et si un jour il se sent coupable c'est plus en lien avec ce que le miroir lui renvoit de lui-même que de ce qu'il a détruit au passage de son expérience.
Re: Critique, jugement et culpabilité
Salut Raphaël,Raphaël a écrit : Non, je ne crois pas. Les émotions et la logique sont deux mondes complètement différents qui obéissent chacun à leurs propres règles.
J'ai regardé un peu dans Wikipédia ce qu'on entendait par logique et sais-tu ça ne m'apparaît pas si simple de voir si la logique permet ou non de par notre raisonnement d'être protégé de ses émotions.
Pour ce que tu disais sur la culpabilité, moi la mienne elle se situe surtout du fait que je ne peux pas savoir à l'avance si je vais écraser un crapaud en allant faire ma marche rapide

Re: Critique, jugement et culpabilité
Bonjour Dash,
Merci pour ta réponse.
Je te cite :
Autrement dit, je réussis à faire une distinction volontaire entre les pensées produites par mon esprit (cerveau) et la conscience émergente qui traite et observe ces dernières (mon « moi »).
J’aime bien la distinction que tu fais entre les deux. Concernant cette conscience émergente, le moi, j’ai déjà pensé que ce pouvait être la partie détachable qui s’intégrait dans l’âme, une fois notre vie achevée. C’est quand même particulier d’être à la fois l’objet qui pense et celui ou celle qui se voit penser. C'est peut-être à cause de cette distinction qu'on a cru que l'âme existait.
Cette scission volontaire me permet de ne pas me confondre avec mes propres pensées et il m'est alors beaucoup plus facile de reconnaitre et d'accepter que certaines des pensées qui traversent mon esprit sont parfois…)
Très franchement Dash, répond le plus honnêtement que tu pourras à ma question : Crois-tu possible (juste possible) comme l’a enseigné Bernard de Montréal qu’une partie du moins de nos pensées viennent d’ailleurs, appelons-les coques astrales, mémoires, entités, qu’elles nous viennent de ce plan astral que lui et d’autres ont définis et pourquoi pas juste du voisin d’à côté par une sorte de connexion temporaire un peu comme si par manque de protection mon voisin pourrait accéder aux données de mon portable ? Et si oui, as-tu réussis à casser cette idée ou cette possibilité et comment ?
Merci pour ta réponse.
Je te cite :
Autrement dit, je réussis à faire une distinction volontaire entre les pensées produites par mon esprit (cerveau) et la conscience émergente qui traite et observe ces dernières (mon « moi »).
J’aime bien la distinction que tu fais entre les deux. Concernant cette conscience émergente, le moi, j’ai déjà pensé que ce pouvait être la partie détachable qui s’intégrait dans l’âme, une fois notre vie achevée. C’est quand même particulier d’être à la fois l’objet qui pense et celui ou celle qui se voit penser. C'est peut-être à cause de cette distinction qu'on a cru que l'âme existait.
Cette scission volontaire me permet de ne pas me confondre avec mes propres pensées et il m'est alors beaucoup plus facile de reconnaitre et d'accepter que certaines des pensées qui traversent mon esprit sont parfois…)
Très franchement Dash, répond le plus honnêtement que tu pourras à ma question : Crois-tu possible (juste possible) comme l’a enseigné Bernard de Montréal qu’une partie du moins de nos pensées viennent d’ailleurs, appelons-les coques astrales, mémoires, entités, qu’elles nous viennent de ce plan astral que lui et d’autres ont définis et pourquoi pas juste du voisin d’à côté par une sorte de connexion temporaire un peu comme si par manque de protection mon voisin pourrait accéder aux données de mon portable ? Et si oui, as-tu réussis à casser cette idée ou cette possibilité et comment ?
Re: Critique, jugement et culpabilité
Allo Jean-François,Jean-Francois a écrit : D'ailleurs, je ne me souviens pas qu'on ait proposé cet article** à Mireille. C'est le témoignage d'une personnalité de la culture new age - Karla McLaren - qui a fini par renoncer à ce en quoi elle était très convaincu. Ce qu'elle dit est vraiment intéressant à plusieurs points de vue.
J'ai mis le lien dans mes favoris. Merci.
C'est en fait nos perceptions sensorielles qui précèdent nos émotions, puis nos pensées :Jean-Francois a écrit : De plus, les émotions précèdent la pensée.
Tu vois un bel oiseau, tu as un doux sentiment, tu penses à quelqu'un qui te fait du bien.
- Le Détecteur X
- Messages : 68
- Inscription : 28 oct. 2013, 00:44
Re: Critique, jugement et culpabilité
Mireille
John Bradshaw né en 1933 à Houston au Texas est un psychothérapeute, écrivain, conférencier. Il a étudié la prêtrise (théologie) et a obtenu ((((((trois diplômes de psychologie )))) à l'Université de Toronto au Canada.
Jean-Luc Mongrain a étudié en Théologie et il est un bon animateur de télé. Ça change quoi ça ? Lisez ces livres
Culpabilité : Coupable d'avoir fait se que j'ai fait= Au niveau du faire
Honte : Je suis qu'un bon à rien= Au niveau de l'être
La culpablité cousine de la Honte
Tu dit : Et aussi que voulez-vous exprimer par Responsabilité personnelle ?
Assumer se que j'ai fait et les conséquences qui vont avec. Prendre conscience de mes actes et améliorer mes défaults.
Le meurtrier et le violeur étouffe ses sentiments et émotions mais il en a bien caché derrière sa froideur. En pas grand monde
font la différence entre émotion et sentiment et pourtant ces mots n'ont pas été inventé pour rien.
Une émotion est réaction du corps qui vient et disparait, c'est la fébrilité, l'énergie dans les plexus. Si je prend la honte,
c'est un sentiment antérieur à l'émotion ressenti sur le moment où elle est déclenché. Quelqu'un qui traite de trou du cul
une personne avec déjà beaucoup de honte en lui va réagir émotionnellement en ressentent cette énergie de l'émotion
très désagréable. Le Cœur se mets à battre, le visage se rougie et selon le tempérament de la personne et de son éducation
soit il va réagir avec agressivité ou bien avec un replie et une tristesse profonde et même pleurer.
Émotion, Émotionnelle, émotionnellement
Sentiment, ressentiment, ressentie, sentimental, senti,
Ressentimotion n'existe pas comme mots .
Un psychologue va dire à son patient : Laisse venir l'émotion qui monte et ressent le sentiment derrière qui déclanche cette émotion et mets un mots dessus. (Ex: Humiliation, injustice, rejet ) L'émotion est très importante car c'est l'indicateur d'un sentiment ressentie n'ont régler suite à un évênement X.
Un autre exemple : J'ai cassé le beau vase de Marie, je me sent mal (culpabilité ) je fait toujours croche (dévalorisation)
J'ai Honte de qui je suis. Honte=Je suis moins que rien, je suis sale, je m'isole, je me cache
John Bradshaw né en 1933 à Houston au Texas est un psychothérapeute, écrivain, conférencier. Il a étudié la prêtrise (théologie) et a obtenu ((((((trois diplômes de psychologie )))) à l'Université de Toronto au Canada.
Jean-Luc Mongrain a étudié en Théologie et il est un bon animateur de télé. Ça change quoi ça ? Lisez ces livres
Culpabilité : Coupable d'avoir fait se que j'ai fait= Au niveau du faire
Honte : Je suis qu'un bon à rien= Au niveau de l'être
La culpablité cousine de la Honte
Tu dit : Et aussi que voulez-vous exprimer par Responsabilité personnelle ?
Assumer se que j'ai fait et les conséquences qui vont avec. Prendre conscience de mes actes et améliorer mes défaults.
Le meurtrier et le violeur étouffe ses sentiments et émotions mais il en a bien caché derrière sa froideur. En pas grand monde
font la différence entre émotion et sentiment et pourtant ces mots n'ont pas été inventé pour rien.
Une émotion est réaction du corps qui vient et disparait, c'est la fébrilité, l'énergie dans les plexus. Si je prend la honte,
c'est un sentiment antérieur à l'émotion ressenti sur le moment où elle est déclenché. Quelqu'un qui traite de trou du cul
une personne avec déjà beaucoup de honte en lui va réagir émotionnellement en ressentent cette énergie de l'émotion
très désagréable. Le Cœur se mets à battre, le visage se rougie et selon le tempérament de la personne et de son éducation
soit il va réagir avec agressivité ou bien avec un replie et une tristesse profonde et même pleurer.
Émotion, Émotionnelle, émotionnellement
Sentiment, ressentiment, ressentie, sentimental, senti,
Ressentimotion n'existe pas comme mots .
Un psychologue va dire à son patient : Laisse venir l'émotion qui monte et ressent le sentiment derrière qui déclanche cette émotion et mets un mots dessus. (Ex: Humiliation, injustice, rejet ) L'émotion est très importante car c'est l'indicateur d'un sentiment ressentie n'ont régler suite à un évênement X.
Un autre exemple : J'ai cassé le beau vase de Marie, je me sent mal (culpabilité ) je fait toujours croche (dévalorisation)
J'ai Honte de qui je suis. Honte=Je suis moins que rien, je suis sale, je m'isole, je me cache
Dernière modification par Le Détecteur X le 21 nov. 2013, 04:39, modifié 2 fois.
Re: Critique, jugement et culpabilité
Salut Détecteur X,
En parlant de Jean-Luc Mongrain : http://www.youtube.com/watch?v=ccs-UOTo-qU
On peut dire qu'il a une personnalité très coloré. Concernant son baccalauréat en théologie, c'était peut-être à son époque des études assez communes, je ne pense pas avec ce que j'ai lu sur Wikipédia qu'on peut le comparer avec John Bradshaw.
En parlant de Jean-Luc Mongrain : http://www.youtube.com/watch?v=ccs-UOTo-qU
On peut dire qu'il a une personnalité très coloré. Concernant son baccalauréat en théologie, c'était peut-être à son époque des études assez communes, je ne pense pas avec ce que j'ai lu sur Wikipédia qu'on peut le comparer avec John Bradshaw.
Ce qu'un meurtrier assume, à mon avis, c'est surtout la conséquence en terme de prix à payer, soit la prison. Je n'ai aucune pitié pour un meurtrier ni pour un violeur, le premier je lui ferais goûter à la même médecine et le second je le castrerais, sur ce point je suis d'accord avec le très contreversé Pierre Mailloux.Le Détecteur X a écrit :Assumer se que j'ai fait et les conséquences qui vont avec
Re: Critique, jugement et culpabilité
Salut Mireille,
Exercer son jugement n'a rien de condamnable. Il y a des choses bonnes et des choses mauvaises et des choses entre les deux. Il y a des gens qui agissent bien et d'autres qui agissent mal et certains qui agissent de façon plus ambigüe au plan moral.
[Je vais encore me faire reprocher de pontifier ou quelque chose du genre, mais bon …]
Il n'y a pratiquement aucun rapport entre l'émotivité et les connaissances académiques acquises par une personne. À l'heure actuelle, les recherches suggèrent plutôt que la base de cet équilibre est innée. À la naissance, on a une prédisposition plus ou moins grande à régulariser ses émotions. Ensuite, l'éducation précoce joue un certain rôle. En vieillissant, les enfants ont tendance à régulariser leurs émotions comme le faisaient les personnes de leur entourage. Si je suis un homme et que papa était violent physiquement avec maman, j'ai plus de chances d'être moi-même violent à l'âge adulte. Si je suis une femme et que papa était violent avec maman, j'ai plus de chance à l'âge adulte d'être moi-même victime de violence conjugale, etc…Mireille a écrit : Je me demandais si c’était un plus grand nombre de connaissances qui garantissait une plus grande étanchéité au niveau de ce qui peut nous rendre émotif ou si c’était un état naturel ou de naissance, presque une tare au fond.
Là, c'est exactement le contraire. La culpabilité implique nécessairement l'intériorisation des valeurs morales d'un groupe. La culpabilité est donc une aptitude essentiellement acquise. Je dis "aptitude", parce que la culpabilité n'a rien d'universel. C'est un sentiment réservé aux personnes plus évoluées au plan moral. Précisons également que la culpabilité ne doit pas être confondue avec la honte qui est une aptitude moins évoluée.Mireille a écrit : Je voulais aussi savoir d'où vient la culpabilité, en fait. Est-ce un faux sentiment, peux-on le neutraliser par une sorte de raisonnement qui nous en protège. Vous vivez-ça comment ?
Un truc très efficace, mais très difficile à utiliser consiste à défendre la thèse opposée à sa propre conviction. Par exemple, va sur un autre forum et essaie de défendre la charte que tu dénonces ici. Cet exercice intellectuel va diminuer l'emprise de tes émotions sur ton jugement.Mireille a écrit : En fait, comment faites-vous pour garder votre calme, restez neutre,
Mireille a écrit : … il y a sûrement un truc et surtout comment fait-on pour ne pas juger pour justement après coup ne pas se sentir coupable.
Exercer son jugement n'a rien de condamnable. Il y a des choses bonnes et des choses mauvaises et des choses entre les deux. Il y a des gens qui agissent bien et d'autres qui agissent mal et certains qui agissent de façon plus ambigüe au plan moral.
[Je vais encore me faire reprocher de pontifier ou quelque chose du genre, mais bon …]
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
- Le Détecteur X
- Messages : 68
- Inscription : 28 oct. 2013, 00:44
Re: Critique, jugement et culpabilité
L'amplificateur mondial de la culpabilité est le Péché Originel, j'apprend rien à personne. Il y a une différence dans le ressenti entre dire :Mireille
Je voulais aussi savoir d'où vient la culpabilité, en fait. Est-ce un faux sentiment, peux-on le neutraliser par une sorte de raisonnement qui nous en protège. Vous vivez-ça comment ?
Désolé, je suis responsable de t'avoir fait cette choses, j'en prend leçons et je vais corriger ce défault ou cette mauvaise habitude.
Pardonne moi !
et
Je me sent coupable de t'avoir fait ça, je m'en veux tellement, que je suis bête parfois, c'est bien moi ça, excuse moi, pardonne moi
On doit apprendre aux enfants la responsabilité personnelle et non la culpabilité. Être sensible aux autres, pratiqué la compassion
et l'altruiste. Apprendre à ressentir ses émotions et la résolution de conflit et pratiquer la communication non violente de Marshall B. Rosenberg
reprit par Thomas d'Ansembourg. c'est pour les adultes aussi.
La Culpabilité n'est pas nécessaire à long terme comme sentiment car ça ne règles rien. C'est plus positif un aveux de responsabilité
de ses actes qu'une culpabilité ou la honte intervient. En 2013, les gens doivent changer de voir les choses et faire autrement.
Pas neutralisé mais changer ses perceptions et ses interprétations et faire la différence entre se qui fait avancer et comprendre
pour le mieux. Se sentir coupable et braillé comme une magdeleine n'avance pas à grand choses.
Culpabilité ressenti sur le coup oui mais quand ça dure longtemps ça devient auto-destructeur et lourd pour la personne.
Ça règles absolument et bien au contraire d'ailleurs.
Re: Critique, jugement et culpabilité
petit milkshake de terme du sujet
Je culpabilise de manger des animaux car je trouve cela irresponsable et mal. Je n'ai pas encore changé mes actes par lâcheté, paresse, difficulté, et ou addiction. (cela ne favorise pas non plus la socialisation que d'être végétarien) (j'ai déja tenté d'arrêter mais çà n'a pas duré longtemps). C'est surtout tout un raisonnement (+ un peu d’empathie) qui m'a conduit à juger que c'est mal de manger des animaux uniquement pour leurs saveurs/ et non pour la survie/être en bonne santé. Le fait que cela soit admit par la majorité/la norme, la culpabilité en est réduite (car je ne suis pas jugé par les autres mais juste par moi même) mais j'ai le sentiment que je devrais avoir honte de continuer ainsi (c'est pas parce que c'est la norme que je dois agir par facilité).
Je viens de me faire des ailes de poulets grillés avec des frites maison oignon ==> trop trop bon !!!!
"Merci oh toi le poulet, je ne sais pas quelle viede merde tu as eu, mais en tout cas si tu m'entends, saches que tes bourreaux on eu raison de te tuer durant ta jeunesse car mes papilles t'ont très bien apprécié ! prochainement, tiens toi près à accueillir tes jeunes frêres
"
Toute cette foutue morale ... il y avait le big bang, la bactérie, la survie/loi du plus fort, puis la morale, z'avez vu l'évolution ^^
Je culpabilise de manger des animaux car je trouve cela irresponsable et mal. Je n'ai pas encore changé mes actes par lâcheté, paresse, difficulté, et ou addiction. (cela ne favorise pas non plus la socialisation que d'être végétarien) (j'ai déja tenté d'arrêter mais çà n'a pas duré longtemps). C'est surtout tout un raisonnement (+ un peu d’empathie) qui m'a conduit à juger que c'est mal de manger des animaux uniquement pour leurs saveurs/ et non pour la survie/être en bonne santé. Le fait que cela soit admit par la majorité/la norme, la culpabilité en est réduite (car je ne suis pas jugé par les autres mais juste par moi même) mais j'ai le sentiment que je devrais avoir honte de continuer ainsi (c'est pas parce que c'est la norme que je dois agir par facilité).
Je viens de me faire des ailes de poulets grillés avec des frites maison oignon ==> trop trop bon !!!!
"Merci oh toi le poulet, je ne sais pas quelle vie

Toute cette foutue morale ... il y avait le big bang, la bactérie, la survie/loi du plus fort, puis la morale, z'avez vu l'évolution ^^
Re: Critique, jugement et culpabilité
Je pense exactement la même chose, le pire c'est que sur ma route le matin je vois régulièrement des camions qui vont mener les cochons à l'abattoir. Avant, je partais à pleurer dans les mauvais jours parce que parfois je suis plus émotive que d'autres jours. Je me suis consolé en imaginant qu'en remerciant les animaux que je mangeais juste avant le repas que ça ferait du bien à la petite âme du cochon (une âme qui a toutes les chances de ne pas exister, mais je te raconte ce que vis). Moi aussi, j'ai fait le même chemin que toi, j'ai écouté un film ou j'ai vu comment on traitait les petites bêtes et j'ai pleuré comme un bébé du début à la fin. Ensuite, j'ai dit à mon chum que c'était fini que plus jamais je ne lui servirait de viandes, comme c'est moi qui fait la cuisine et qu'il comprenait ma peine, il a accepté de faire ce sacrifice. Ca n'a pas duré plus de quelques semaines.shisha a écrit :Je culpabilise de manger des animaux car je trouve cela irresponsable et mal. Je n'ai pas encore changé mes actes par lâcheté, paresse, difficulté, et ou addiction.
Tu sais changer sa manière de cuisiner du jour au lendemain c'est vraiment difficile quand on y connait rien. J'ai même ouvert une page facebook pour demander aux gens de partager leurs recettes et leurs conseils, ça non plus ça n'a pas duré parce que aussi incroyable que ça puisse paraître, je n'ai jamais vu autant de fanatiques sur une même page. Les gens en font une religion de leur manière de se nourrir et finalement il y a eût un énorme conflit entre végétaliens et végétarien, je me suis sauvé de ma page facebook

Finalement, j'ai pris la décision de manger de la viande, mais bio. Je la paye plus cher, mais je m'en fou. Ca me rend heureuse de m'imaginer que les animaux sont mieux traités et je prends du lait et des oeufs bio de poules en liberté. C'est le seul compromis que j'ai trouvé pour moi-même et mon chum est super heureux de pouvoir remanger de la viande.
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit