ovide a écrit :
Et comment et pourquoi les égyptiens était-ils aussi perfectionnistes au possible avec des outils plus que rudimentaires..?
Ces gens là n'avait pas de ruban à mesurer , ni scie à béton , pas mal du tout avec leurs moyens rudimentaires , donc il est peu probable que les égyptiens ait construit la grande pyramide qui est trop parfaite et qui en passant est signé du nombre d'or un peu partout...?
Ovide
Faut pas non plus imaginer que les peuples antiques étaient aussi abrutis que ce que laisse entendre le documenteur dont le topic est le sujet qui commence par la bonne grosse débilité qui voudrait que pendant que les Egyptiens bâtissaient des pyramides, le reste du monde portait des peaux de bête et tapait sur des tambours.
A savoir que les Egyptiens ne sont pas les seuls grands architectes anciens et que des millénaires avant eux, d'autres avaient déjà commencer à développer, écriture, mathématique, géométrie...
Le problème, c'est que les gens ont une image fausse de l'Egypte et s'imagine que, parce que l'on a trouvé plein de vestige de temple et de tombeau, on sait énormément de cette civilisation, alors qu'en réalité, c'est faux. C'est une civilisation qui a durée des millénaires et sortit du cadre des représentations religieuses et artistiques, bien documenté, on n'a que très peu d'éléments directs sur la vie quotidienne, les mécanismes précis de la politique, et pour le sujet qui nous occupe, la construction de monument.
En réalité, ça n'est pas les connaissances des Egyptiens qui étaient archaïques, c'est notre connaissance qui est lacunaire. Ils pouvaient bien avoir inventé les rubans à mesurer, mais à 4000 ans de distance, on ne les aura simplement pas retrouver. On n'en sait rien et ça rend la connaissance des capacités précises des savants et architecte égyptien plus hypothétique que solides.
Le problème qui se pose, c'est que si l'on est certain à l'heure actuelle que les pyramides sont Egyptiennes, parce qu'elles s'intègrent dans un ensemble d'élément architecturaux dont on peut retracer l'évolution durant les différentes périodes du royaume égyptiens, dès qu'on rentre dans les détails de construction, on est obligé de s'appuyer essentiellement sur les quelques outils retrouver et comme l'archéologie est une discipline sérieuse, qui essaie de ne pas trop spéculer dans le vide au contraire d'autres, on ne peut imaginer des scenarii de construction qu'à partir de ce qu'on a déjà.
Si ça se trouve, les égyptiens avaient des outils plus perfectionnés à coté de ceux qu'on a trouvé, mais comme on n'en a pas de trace, on est obligé de faire des hypothèses sur ce qu'on sait, même si au final, on ne pourra peut-être jamais faire un scénario totalement convaincant et expliquant toute la question, parce qu'on aura pas eu la chance de trouver le bon vestige fournissant une clé de compréhension nécessaire.
Du coup, il ne faut pas placer sur le même plan les théories explicatives de l'origine des pyramides visant à les dater et qui s'appuie sur bien plus de traces que les hypothèses d'explications de la construction, qui sont limitées par la faiblesse des sources. Sauf qu'évidement, certain s'acharne à le faire en amalgamant les deux questions pour démonter la thèse la plus faible (la construction) et en déduire que l'autre thèse (la datation et l'origine) est donc fausse également.
Alors que c'est faux, on peut retracer l'évolution de la construction de pyramide en Egypte depuis les mastaba jusqu'au pyramide des notables, le tout en lien avec l'évolution des représentations du pouvoir pharaonique et si l'on peut toujours contesté que les grandes pyramides soient l'oeuvre de Khéops, Mykérinos et Khéphren, l'intervalle temporel dans lequel ont peu les placer n'est pas aussi large que ce que voudrait croire certain amateur de mystère pyramidal. Globalement, on peut surement les déplacer d'un ou deux règnes, mais pas de plusieurs millénaires, à moins d'avoir des preuves en bétons d'une telle ancienneté (ce qui n'est évidement jamais le cas pour les "théories" alternatives).
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)