Kraepelin a écrit :
Nathalie a écrit : 1. Toujours personne ne répond à ma question qui est de première importance.
Je vais essayer
Qu’une association de présumé victime n’est pas un ordre professionnel, ça ne change rien. Je sais bien qu’ils ont le droit, judiciairement parlant, aucune loi ne les empêche de faire ce qu’ils font. Par contre, étant donné que le principal objectif déclaré de l’association des sceptiques du Québec (ASQ) est de promouvoir la pensée critique et la rigueur scientifique, la moindre des choses est, lorsqu’on recommande chaudement une source de référence, que cette source promouvoie elle-même la pensée critique et la rigueur scientifique. Non, mais, c’est sérieux là? Se baser sur une gang de personnes qui sont accusées? Une personne accusé de crime dit toujours qu’elle est innocente, quand il n’y a pas de preuve pour prouver sa culpabilité.
Je me verrais très bien fonder une association de victimes, qu’elles soient victimes de fausses accusations, ou victimes de crimes, et avoir ces règles :
1. Informer le public des critères que l’association a pour éliminer les faux négatifs
2. Informer le public si l’association n’a aucun critère pour éliminer les faux négatifs
3. Ne pas parler de victimes, mais de « présumées victimes ».
Concernant le point 3, dans le texte que j’ai écrit, vers un nouveau paradigme de la fausse mémoire et de la mémoire retrouvée,
http://fr.calameo.com/books/00277904827d6d0b0f0e0
j’ai pris la peine de faire la différence entre une victime confirmée (corroborée) et une présumée victime. Pourquoi ne seraient-il s pas capable d’avoir cette même nuance?
Kraepelin a écrit :
Nathalie a écrit :on ne peut dire qu'il n'Y a aucun moyen de le vérifier. Il y a des cas corroborés de "vrais faux souvenirs", et des cas corroborés de vrais souvenirs retrouvés’
C'est difficile de vérifier et parfois ce n'est simplement pas possible
Non seulement ce n’est pas possible parfois, mais ce n’est pas possible dans la grande majorité des cas (plus de 99% des cas). Voilà pourquoi il faut être prudent quand on parle des présumées victimes de fausses accusations ou présumées victimes d’agressions.
Il peut y avoir des personnes faussement accusées de faire de fausses allégations. Il peut y avoir plusieurs possibilités, puisque le sujet des allégations d’agressions sexuelles est très compliqué à cause de la nature des agressions sexuelles et du fait qu’ils sont difficiles à prouver. Il est difficile de prouver une agression sexuelle, et il est difficile de prouver son innocence également.
C’est très biaisé de la part de la CIPPAD de fournir comme référence une association de personnes accusées d'agressions quand on ne fournit pas le pendant, c'est-à-dire des associations de personnes se disant victimes d’agressions.
Dans le texte suivant, on peut lire quelques cas corroborés de « FAUSSES fausses allégations d’agressions sexuelles » :
Lisa R. Avalos, Alexandra Filippova, Cynthia Reed & Matthew Siegel. (2013). False Reports of Sexual Assault: Findings on Police Practices, Laws, and Advocacy Options.
http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=& ... 7178,d.aWc)
À la page 19, il y a l’histoire de cette jeune femme de 19 ans qui a été violée en 2008. Les policiers n’ont pas cru son histoire. Non seulement ils n’ont pas poursuivi l’enquête, mais en plus elle a dû payer 500$ pour sa « fausse allégation ». Comme si ce n’était pas suffisant, elle a été humiliée en étant obligée de dire devant une gang de monde qu’elle avait tout inventé (afin d’éviter d’être mise à la porte d’où elle habitait, elle n'avait pas le choix "d'avouer" son mensonge). Ce qui est catastrophique c’est que cette jeune fille était dans un endroit pour jeunes en difficulté et lorsque les policiers ne la croyait pas, elle n’avait pas de support social pour l’aider et n’aurait donc pas eu la force mentale ni les ressources matérielles (elle aurait été dans la rue, sans domicile) qu’il faut pour se lever debout et continuer à dire qu’elle avait été violée. Son agresseur est en prison pour 327 ans aujourd’hui. Il a été inculpé pour des viols avec comme preuves les photos qu’il prenait durant les viols. Une photo de la jeune fille pendant le viol était parmi la liste des photos, sur son cellulaire. Ceci est un exemple de cas corroboré, cette jeune fille n’est pas une « victime présumée ». Il y a quelques exemples de ce genre dans le texte. Toutes les histoires épouvantables sont possibles, c'était mon point avec cet exemple.
Ceci est un exemple de cas de victime facile, parce que des personnes comme cette jeune femmes sont faciles à discréditer, elles n'ont pas la force de se défendre, elles peuvent de surcroit parfois mentir à propos de certains détails parce qu'elles ont honte, en plus de prendre de la drogue. Il est temps qu'on arrête de présumer que de telles personnes mentent, il est temps qu'on prenne en considération, comme le fait l'association international des chefs de police (The International Association of Chiefs of Police (IACP) :
-que la réalité est que les victimes qui sont jugées témoins non crédibles peuvent avoir été précisément choisi par l'agresseur pour cette raison spécifique ("The reality is that victims who may be judged as unreliable witnesses may have been chosen by the perpetrator for that reason")
-que la victime qui s'est trouvé dans une incapacité à cause d'une intoxication d'alcool ou de drogue est une personne vulnérable et non coupable (“If the victim was incapacitated as a result of voluntary alcohol or drug use, show why this is an issue of increased vulnerability rather than culpability.”)
(The International Association of Chiefs of Police (IACP) sexual assault incident reports : investigative strategies. En ligne
http://www.google.ca/url?sa=t&rct=j&q=& ... Wc&cad=rja)
La science sans la spiritualité est boiteuse, la spiritualité sans la science est aveugle