Propagande écolo
Propagande écolo
Je profite du forum pour faire un peu de propagande pour une cause que je défends depuis plus d'un an.
Il s'agit d'une épreuve de force qui oppose des citoyens ayant peu de moyens à des entreprises forestières qui ont tous les droits.
Ça s'apparente beaucoup à ce qui se passe actuellement sur l'Île René-Levasseur dans le réservoir Manicouagan, mais à plus petite échelle.
J'essaye d'obtenir de l'appui de partout parce que je considère qu'il s'agit d'un patrimoine collectif qui concerne l'ensemble des québécois et même au-delà.
J'ai préparé un article qui résume la situation. Je vais tenter de le faire publier dans le maximum de journaux locaux et nationaux et même à l'étranger, si c'est possible, mais pour ça, je vais avoir besoin d'aide et le temps presse.
Voici l'article en question :
La protection des îles du réservoir kiamika :
Une course contre la montre.
Lors d’une séance des conseils municipaux de Rivière Rouge et de Chute-Saint-Philippe, ces deux corporations municipales ont décidé dernièrement de demander au gouvernement provincial de décréter aires protégées le territoire des îles de la Perdrix Blanche du réservoir Kiamika dans la MRC Antoine-Labelle. Ce qui signifie, si la demande est acceptée, que toute exploitation industrielle forestière ou minière du territoire serait dorénavant interdite de façon définitive sur ces îles. Cette démarche heurte de front les intérêts des entreprises forestières détentrices de CAF (contrat d’approvisionnement forestier) sur ces îles.
Depuis plusieurs années, ces deux municipalités travaillent à mettre sur pied un projet de développement touristique à portée internationale sur le réservoir Kiamika et, à cet effet, ont formé un groupe d’étude de faisabilité, La société de Développement du Réservoir Kiamika. Ce groupe, avec le concours de spécialistes, est arrivé à la conclusion que le plus grand pôle d’attraction touristique de cette zone, ce sont les îles de La Perdrix Blanches, à la condition qu’elles soient maintenues dans leur état naturel actuel. En effet, ces deux îles qui ont une superficie totale de quelque 17 km² sont recouvertes entièrement d’une forêt mature de forêt mixte et de feuillu dont la plus grande partie n’a jamais été bûchée. C’est, de loin, la plus grande surface boisée du sud du Québec laissée intacte par les entreprises forestières. Elles contiennent une forte densité d’arbres plus que centenaires. Elles constituent donc un des derniers écosystèmes de cette nature avec une telle superficie, au Québec.
Or, ces îles sont tributaires de contrats d’approvisionnement forestier (CAF). Les entreprises forestières locales bénéficiaires de CAF sur ces îles, n’avaient pas inclus l’exploitation industrielle de ces îles dans leur dernier plan quinquennal (2000-2005) d’approvisionnement approuvé par le ministère des ressources naturelles (MRN). Devant la perspective de perdre cette source d’approvisionnement à cause d’un éventuel développement touristique, elles ont demandé, au printemps 2004, et obtenu de la part du MRN une modification à leur plan quinquennal les autorisant à exploiter la forêt de ces îles dès l’hiver 2004-2005. Devant les protestations des promoteurs de développement touristique, il fut convenu par l’intermédiaire de la MRC (municipalité régionale de comté) de surseoir à l’exploitation forestière, le temps de compléter les études de faisabilité concernant le développement touristique et l’étude de la valeur de ces îles en tant qu’écosystème exceptionnel.
Cependant, il y a quelques mois, le gouvernement a mis en vigueur son programme de mise en place d’aires protégées devant couvrir 8% de la superficie de la province, tel que proposé par l’UNESCO. Devant cette menace, les entreprises forestières locales concernées se sont empressées de revenir à la charge pour aller récolter le bois de ces îles dès le début de 2006, avant même que les études ne soient complétées, faisant valoir leurs droits sur ce territoire.
Nous sommes donc dans une course contre la montre entre les entreprises forestières locales qui font valoir leurs droits et les municipalités riveraines concernées par ce territoire qui veulent développer le tourisme.
Comment choisir entre ces deux options qui apparaissent contradictoires à plusieurs points de vue ?
Pour leur part, les entreprises forestières en exploitant ces îles s’assureraient une marge de profit considérable compte tenu de la forte concentration d’arbres matures d’une taille exceptionnelle qui s’y trouve et de la relative proximité de cette forêt par rapport à leurs usines de transformations. Toutefois, elles peuvent difficilement invoquer des pertes d’emploi et des fermetures d’usines si jamais elles n’avaient plus accès à cette ressource. En effet, l’exploitation de ces îles n’était même pas prévue initialement dans leur plan quinquennal. De plus, la superficie de ces îles représente moins de deux dixièmes de un pour cent (0,02 %) de la surface forestière totale des Laurentides. Si cette ponction dans leurs droits de coupe entraîne des fermetures d’usine, cela signifie qu’il ne reste rien à couper ailleurs et que celles-ci vont fermer de toute façon à brève échéance, comme en Gaspésie ; on peut toutefois douter que tel soit le cas.
En ce qui concerne les perspectives de développement touristique, les investissements tels qu’envisagés par la Société de développement du réservoir Kiamika peuvent potentiellement dépasser largement la centaine de millions de dollars avec des installations résidentielles et hôtelières de calibre international. De plus, ces développements généreraient des retombées économiques annuelles et de l’emploi de façon permanente contrairement à l’exploitation forestière qui rapporte seulement au moment de la coupe.
En somme, l’enjeu est le suivant, soit un coup d’argent pour les propriétaires de certaines entreprises forestières, ou un essor économique et la création d’emplois permanents pour la population locale.
Ne serait-il pas urgent qu’on s’implique dans le débat en tant que citoyens ?
André Chevalier
Chute-Saint-Philippe
S'il y en a qui veulent plus d'information ou s'impliquer, vous pouvez me contacter par message privé.
André
Il s'agit d'une épreuve de force qui oppose des citoyens ayant peu de moyens à des entreprises forestières qui ont tous les droits.
Ça s'apparente beaucoup à ce qui se passe actuellement sur l'Île René-Levasseur dans le réservoir Manicouagan, mais à plus petite échelle.
J'essaye d'obtenir de l'appui de partout parce que je considère qu'il s'agit d'un patrimoine collectif qui concerne l'ensemble des québécois et même au-delà.
J'ai préparé un article qui résume la situation. Je vais tenter de le faire publier dans le maximum de journaux locaux et nationaux et même à l'étranger, si c'est possible, mais pour ça, je vais avoir besoin d'aide et le temps presse.
Voici l'article en question :
La protection des îles du réservoir kiamika :
Une course contre la montre.
Lors d’une séance des conseils municipaux de Rivière Rouge et de Chute-Saint-Philippe, ces deux corporations municipales ont décidé dernièrement de demander au gouvernement provincial de décréter aires protégées le territoire des îles de la Perdrix Blanche du réservoir Kiamika dans la MRC Antoine-Labelle. Ce qui signifie, si la demande est acceptée, que toute exploitation industrielle forestière ou minière du territoire serait dorénavant interdite de façon définitive sur ces îles. Cette démarche heurte de front les intérêts des entreprises forestières détentrices de CAF (contrat d’approvisionnement forestier) sur ces îles.
Depuis plusieurs années, ces deux municipalités travaillent à mettre sur pied un projet de développement touristique à portée internationale sur le réservoir Kiamika et, à cet effet, ont formé un groupe d’étude de faisabilité, La société de Développement du Réservoir Kiamika. Ce groupe, avec le concours de spécialistes, est arrivé à la conclusion que le plus grand pôle d’attraction touristique de cette zone, ce sont les îles de La Perdrix Blanches, à la condition qu’elles soient maintenues dans leur état naturel actuel. En effet, ces deux îles qui ont une superficie totale de quelque 17 km² sont recouvertes entièrement d’une forêt mature de forêt mixte et de feuillu dont la plus grande partie n’a jamais été bûchée. C’est, de loin, la plus grande surface boisée du sud du Québec laissée intacte par les entreprises forestières. Elles contiennent une forte densité d’arbres plus que centenaires. Elles constituent donc un des derniers écosystèmes de cette nature avec une telle superficie, au Québec.
Or, ces îles sont tributaires de contrats d’approvisionnement forestier (CAF). Les entreprises forestières locales bénéficiaires de CAF sur ces îles, n’avaient pas inclus l’exploitation industrielle de ces îles dans leur dernier plan quinquennal (2000-2005) d’approvisionnement approuvé par le ministère des ressources naturelles (MRN). Devant la perspective de perdre cette source d’approvisionnement à cause d’un éventuel développement touristique, elles ont demandé, au printemps 2004, et obtenu de la part du MRN une modification à leur plan quinquennal les autorisant à exploiter la forêt de ces îles dès l’hiver 2004-2005. Devant les protestations des promoteurs de développement touristique, il fut convenu par l’intermédiaire de la MRC (municipalité régionale de comté) de surseoir à l’exploitation forestière, le temps de compléter les études de faisabilité concernant le développement touristique et l’étude de la valeur de ces îles en tant qu’écosystème exceptionnel.
Cependant, il y a quelques mois, le gouvernement a mis en vigueur son programme de mise en place d’aires protégées devant couvrir 8% de la superficie de la province, tel que proposé par l’UNESCO. Devant cette menace, les entreprises forestières locales concernées se sont empressées de revenir à la charge pour aller récolter le bois de ces îles dès le début de 2006, avant même que les études ne soient complétées, faisant valoir leurs droits sur ce territoire.
Nous sommes donc dans une course contre la montre entre les entreprises forestières locales qui font valoir leurs droits et les municipalités riveraines concernées par ce territoire qui veulent développer le tourisme.
Comment choisir entre ces deux options qui apparaissent contradictoires à plusieurs points de vue ?
Pour leur part, les entreprises forestières en exploitant ces îles s’assureraient une marge de profit considérable compte tenu de la forte concentration d’arbres matures d’une taille exceptionnelle qui s’y trouve et de la relative proximité de cette forêt par rapport à leurs usines de transformations. Toutefois, elles peuvent difficilement invoquer des pertes d’emploi et des fermetures d’usines si jamais elles n’avaient plus accès à cette ressource. En effet, l’exploitation de ces îles n’était même pas prévue initialement dans leur plan quinquennal. De plus, la superficie de ces îles représente moins de deux dixièmes de un pour cent (0,02 %) de la surface forestière totale des Laurentides. Si cette ponction dans leurs droits de coupe entraîne des fermetures d’usine, cela signifie qu’il ne reste rien à couper ailleurs et que celles-ci vont fermer de toute façon à brève échéance, comme en Gaspésie ; on peut toutefois douter que tel soit le cas.
En ce qui concerne les perspectives de développement touristique, les investissements tels qu’envisagés par la Société de développement du réservoir Kiamika peuvent potentiellement dépasser largement la centaine de millions de dollars avec des installations résidentielles et hôtelières de calibre international. De plus, ces développements généreraient des retombées économiques annuelles et de l’emploi de façon permanente contrairement à l’exploitation forestière qui rapporte seulement au moment de la coupe.
En somme, l’enjeu est le suivant, soit un coup d’argent pour les propriétaires de certaines entreprises forestières, ou un essor économique et la création d’emplois permanents pour la population locale.
Ne serait-il pas urgent qu’on s’implique dans le débat en tant que citoyens ?
André Chevalier
Chute-Saint-Philippe
S'il y en a qui veulent plus d'information ou s'impliquer, vous pouvez me contacter par message privé.
André
C'est lequel, le bon?
Salut André,
Bonne chance dans ton combat. Je suis de tout coeur avec toi.
Je t'écris simplement pour signaler, sans façon, une coquille dans ton message.
Tu dis :
Parles tu de deux centièmes de un pour cent ou de 0,2 % ? C'est lequel, le bon ?deux dixièmes de un pour cent (0,02 %)
Tu vas me trouver pointilleux, mais je n'y peux rien. Quand je vois une coquille, j'essaye toujours de la corriger.
C'est une sorte de tic que j'ai.

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Re: C'est lequel, le bon?
Tu fais bien. C'est déjà corrigé. C'est 0,2 % : 17 km2 (des peanuts) sur un territoire forestier régional de plus de 20 000 km².Denis a écrit : Salut André,
Bonne chance dans ton combat. Je suis de tout coeur avec toi.
Je t'écris simplement pour signaler, sans façon, une coquille dans ton message.
Tu dis :Parles tu de deux centièmes de un pour cent ou de 0,2 % ? C'est lequel, le bon ?deux dixièmes de un pour cent (0,02 %)
Tu vas me trouver pointilleux, mais je n'y peux rien. Quand je vois une coquille, j'essaye toujours de la corriger.
C'est une sorte de tic que j'ai.
Denis
André
André
La lutte prend de l'ampleur
Ça ne concerne pas le scepticisme, mais je le fais quand même. Je me sers de toutes les tribunes.
http://www.ecocontribution.com/Kiamika/ ... iamika.htm
André
http://www.ecocontribution.com/Kiamika/ ... iamika.htm
André
Tu pourrais peut-etre prendre contact avec ces organismes.
Le Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE), la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), l'Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN) et le WWF-Canada ont accueilli favorablement l'annonce du gouvernement.
PS : Le timming est bon,faut foncer mon vieux.
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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
La pétiton au sujet de la préservation des îles du réservoir Kiamika est maintenant disponible partout dans le monde.
http://www.ecocontribution.com/Kiamika/ ... iamika.htm
Déjà plus de mille signatures recueillies en à peine une semaine.
Nos roitelets de l'industrie dignes d'une république de banane sont très sensibles aux pressions de l'opinion publique internationale à cause des exportations.
André
http://www.ecocontribution.com/Kiamika/ ... iamika.htm
Déjà plus de mille signatures recueillies en à peine une semaine.
Nos roitelets de l'industrie dignes d'une république de banane sont très sensibles aux pressions de l'opinion publique internationale à cause des exportations.
André
J'avais envoyé à mon ex-blonde qui connait JC.... mais bon pas de retour....
Je signe sans attendre.
à plus André
édité par nécessité: J'ai signé.
Je signe sans attendre.
à plus André
édité par nécessité: J'ai signé.
Dernière modification par DarthBug le 12 juil. 2005, 19:49, modifié 1 fois.
--Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
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