Chaleur
Chaleur
Bon...
Je vais encore passer pour un zozo aux yeux de certains... Cependant tel n'est pas mon objectif.
Je vais vous relater diverses expériences que j'explique en partie, mais qui me font m'interroger sur les coupeurs de feu (comme on les appelle en France).
J'explique.
Il y a de cela de nombreuses années, une de mes blondes s'intéressait beaucoup aux phénomènes corporels en général (aura, chi, etc...), et comme elle était étudiante en philosophie, donc a priori capable d'étayer un raisonnement, je m'intéressais à elle.
Nous avons tenté (pauvre jeunesse naïve) plusieurs expériences concernant le contrôle de la chaleur à l'intérieur du corps, et par extension, la chaleur d'autres individus.
L'idée de départ était de pouvoir canaliser mentalement les flux de chaleur (brûlure, etc.) afin de pouvoir les expulser.
Les zones les plus fortement invasculées étant les mains, les pieds, l' abdomen, l'évacuation de la chaleur 'collectée' se faisait par là.
Je vous rassure tout de suite, je ne crois pas à quelque chose de surnaturel, mais me reviennent en mémoire les parole de mon ex-prof de piano qui me disait:
-"Pense à ta main, elle fonctionnera mieux."
-"Mais pourquoi", demandais-je.
-"Parce qu'en y pensant, il y a plus de sang qui circule, et donc les muscles fonctionnent mieux".
Pensant à celà je me suis demandé s'il n'était pas possible d'évacuer un surplus de chaleur (je ne parle pas de brûlure au 3ème degré) par un processus cérébral.
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Je ne suis pas un 'zozo', malgré les interrogations que j'ai, mais ce phénomène nécessite pour moi un début d'explication, car il me semble que cela "fonctionne", ou que cela donne l'impression de fonctionner.
En effet, quelques faits me laissent songeur.
-Je n'ai plus de "coup de soleil". Jamais, même en plein soleil, à midi, malgré que ma peau soit blanche comme un "cul d'anglais".
-Mes brûlures (même les plus graves - j'ai travaillé sur des grills à 300°C) ne durent qu'1 ou 2 heures.
Je ne crois à rien de surnaturel, mais il me semble que ce 'fonctionnement' de mon corps n'est pas tout à fait le même que celui des gens que je connais.
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Qui pourrait me donner un axe de réflexion sur ce sujet ?
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Ian.
Je vais encore passer pour un zozo aux yeux de certains... Cependant tel n'est pas mon objectif.
Je vais vous relater diverses expériences que j'explique en partie, mais qui me font m'interroger sur les coupeurs de feu (comme on les appelle en France).
J'explique.
Il y a de cela de nombreuses années, une de mes blondes s'intéressait beaucoup aux phénomènes corporels en général (aura, chi, etc...), et comme elle était étudiante en philosophie, donc a priori capable d'étayer un raisonnement, je m'intéressais à elle.
Nous avons tenté (pauvre jeunesse naïve) plusieurs expériences concernant le contrôle de la chaleur à l'intérieur du corps, et par extension, la chaleur d'autres individus.
L'idée de départ était de pouvoir canaliser mentalement les flux de chaleur (brûlure, etc.) afin de pouvoir les expulser.
Les zones les plus fortement invasculées étant les mains, les pieds, l' abdomen, l'évacuation de la chaleur 'collectée' se faisait par là.
Je vous rassure tout de suite, je ne crois pas à quelque chose de surnaturel, mais me reviennent en mémoire les parole de mon ex-prof de piano qui me disait:
-"Pense à ta main, elle fonctionnera mieux."
-"Mais pourquoi", demandais-je.
-"Parce qu'en y pensant, il y a plus de sang qui circule, et donc les muscles fonctionnent mieux".
Pensant à celà je me suis demandé s'il n'était pas possible d'évacuer un surplus de chaleur (je ne parle pas de brûlure au 3ème degré) par un processus cérébral.
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Je ne suis pas un 'zozo', malgré les interrogations que j'ai, mais ce phénomène nécessite pour moi un début d'explication, car il me semble que cela "fonctionne", ou que cela donne l'impression de fonctionner.
En effet, quelques faits me laissent songeur.
-Je n'ai plus de "coup de soleil". Jamais, même en plein soleil, à midi, malgré que ma peau soit blanche comme un "cul d'anglais".
-Mes brûlures (même les plus graves - j'ai travaillé sur des grills à 300°C) ne durent qu'1 ou 2 heures.
Je ne crois à rien de surnaturel, mais il me semble que ce 'fonctionnement' de mon corps n'est pas tout à fait le même que celui des gens que je connais.
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Qui pourrait me donner un axe de réflexion sur ce sujet ?
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Ian.
--Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
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Re: Chaleur
Si vous ne faites que penser à votre main, c'est dans le cerveau que le sang va circuler plus fort. Si vous bougez, ne serait-ce que légèrement (inconsciemment), la main cela peut provoquer une légère augmentation de la circulation sanguine.DarthBug a écrit :Je vous rassure tout de suite, je ne crois pas à quelque chose de surnaturel, mais me reviennent en mémoire les parole de mon ex-prof de piano qui me disait
Pourquoi ne pas tester sommairement si vous évacuez effectivement un surplus de chaleur par la main: mettez-là dans l'eau, concentrez vous fort, et voyez si vous augmentez de manière notable la chaleur de celle-ci (vous pouvez aussi regarder pour voir si ça provoque des rides sur la surface de l'eau, indiquant des mouvements de faible amplitude); votre autre main baignant dans la même quantité d'eau, peut servir de contrôle. Deux choses doivent être mesurées: l'augmentation en °C/min. et la différence de température entre les deux bains.
Autrement, si je comprends une plus grande déperdition de chaleur au niveau de la paume et de la plante, je ne comprends pas l'abdomen. En plus, dans les trois cas*, je pense que c'est moins une question de vascularisation que d'épaisseur d'épiderme. Je ne sais pas à quel point la peau palmaire, plantaire ou (surtout) abdominale est particulièrement vascularisée. Je pense qu'elle l'est moins que le nez, l'oreille ou les muqueuses des voies respiratoires.
Jean-François
Oui. D'accord.Jean-François a écrit : Si vous bougez, ne serait-ce que légèrement (inconsciemment), la main cela peut provoquer une légère augmentation de la circulation sanguine.
Je ne me suis jamais vraiment penché sur la question, j'ai lancé ce topic car il me semblait qu'il y avait des gens plus intelligents que moi ici qui pourraient m'aider. C'est manifestement le cas. Mais je ne sais pas si j'ai les moyens de me prêter à une expérience plus que sommaire... malheureusement.Jean-François a écrit : Pourquoi ne pas tester sommairement ...
Au départ moi non plus... Mais (car il y en a un), je puis prouver qu'une énorme déperdition de chaleur s'y produit. Voilà les faits : Je porte depuis quelques années une boucle de ceinture massive, rectangulaire, grosso modo 3cm x 5 cm, en métal (je ne sais pas lequel, il doit s'agir d'un alliage à base de fer ou d'aluminium, elle est assez lourde mais pas trop. La dite-boucle, lorsque j'évacue de la chaleur (normalement) en emmagasine une partie, et deviens de ce fait assez 'chaude', certainement pas plus que 37°, mais le contact du métal transmettant plus de chaleur que celui de la peau, la sensation est frappante. Plusieurs personnes ont pu s'en rendre compte.Jean-François a écrit : (...) je ne comprends pas l'abdomen(...)
J'en déduis donc que l'abdomen évacue quand même pas mal de chaleur.
J'y pensais également, mais ne connaissant pas précisément la vascularisation relative de ces zones, j'ai préféré parler des mains et des pieds. D'autant qu'il m'est plus facile de concevoir une image mentale de mes mains que de mon nez...Jean-François a écrit : pense qu'elle l'est moins que le nez, l'oreille ou les muqueuses des voies respiratoires.
Il y a un autre paramètre que je n'ai pas cité dans mon premier post, c'est que suite à un pityriasis à 16 ans, j'ai développé une allergie à l'eau salée (véridique, j'ai même été sous traitement anti-hystaminique pendans 15 ans avant que celà s'attenue sensiblement), et donc à ma propre transpiration.
Dans ces conditions, tout effort soutenu et sudorifère se concrétisait par un prurit généralisé et extrêmement désagréable.
Il m'était donc nécessaire de veiller à ne pas trop transpirer, et donc de m'assurer de garder une température corporelle plus ou moins stable. JE ne sais pas comment cela s'est fait, mais il me semble que j'y suis parvenu, et que c'en est presque devenu un réflexe.
En parallèle de l'idée concernant les bronches et le nez, il me semble (toujours) que la respiration joue dans le phénomène.
Sincérement je ne sais quoi penser de tout cela, il me semble tout à fait possible que ce soit le résultat d'un fonctionnement normal de l'organisme.
La question que je me pose concerne surtout les limites de ce phénomène (je reviens aux coups de soleil, aux brûlures, etc...)
Enfin, et pour tempérer mes propres dires, j'ai été victime d'un 'coup de chaleur' récemment dans un train dont même l'intérieur était métallique, en 1h, en plein soleil, en perdant 1 litre de transpiration liquide minimum, et sans bouger d'un poil ou presque. Le coup de chaleur s'est traduit par une forte migraine pendant 24h, et je ne sais s'il faut l'imputer à la déshydratation ou à l'épuisement de l'organisme.
Merci de m'avoir répondu, et merci de m'aider un petit peu encore....

--Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
Les coups de soleil ne sont pa provoqués par la chaleur mais par l'action des UV sur les cellules de la peau. On peut avoir un coup de soleil même en hiver par -15°C... Donc, je ne vois pas comment on peut se protéger des coups de soleil en évacuant la chaleur.DarthBug a écrit :-Je n'ai plus de "coup de soleil". Jamais, même en plein soleil, à midi, malgré que ma peau soit blanche comme un "cul d'anglais".
Christian
Un coup de soleil est une brûlure.christian a écrit :Donc, je ne vois pas comment on peut se protéger des coups de soleil en évacuant la chaleur.
Une brûlure correspond à un excès de chaleur (que ce soient des UV ou une flamme).
Toi qui est si malin, comment se fait-il que la peau des gens ayant eu un coup de soleil rayonne de la chaleur s'ils n'en avaient pas en trop ?
--Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
Darthbug
Darthbug
, je te réponds que toute lésion provoque un afflux de sang vers la zone touchée pour la réparer, d'où le dégagement de chaleur.
André
Physiologiquement, il me semble que ce n'est pas tout à fait la même chose. Un coup de soleil, en hiver, est une brûlure sans élévation de température. Si tu exposes ton bras à la chaleur rayonnée par un feu de forge, ta peau cuit ; ce n'est pas le même genre de brûlure qu'un coup de soleil.Un coup de soleil est une brûlure.
Une brûlure correspond à un excès de chaleur (que ce soient des UV ou une flamme).
Darthbug
Moi, qui suis également si malinToi qui est si malin, comment se fait-il que la peau des gens ayant eu un coup de soleil rayonne de la chaleur s'ils n'en avaient pas en trop ?

André
Question à dix cennes :André a écrit :Moi, qui suis également si malin , je te réponds que toute lésion provoque un afflux de sang vers la zone touchée pour la réparer, d'où le dégagement de chaleur.
"D'où vient cette chaleur ?"
Précision, dans le cas d'un coup de soleil, la peau rayonne une chaleur qu'on peut sentir à plus de 10cm de la peau. Compte tenu de la température extérieure, et de la température corporelle, je ne pense pas que celle du sang afflué (~37°) suffise à expliquer ce rayonnement.
Dans le cas des coups de soleil hivernaux, effectivement, il me semble qu'il n'y a pas d'augmentation de la température (le froid extérieur aidant je suppose), la brûlure n'est plus que la constatation de la destruction de cellules.
Hypothèse:
Il y a 2 types de brûlures, les 2 s'associant en été: la brûlure UV, et la brûlure de "chaleur acquise".
Criss !, je sais pas quoi en penser.
--Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
Je pense que tu devrai verifier si tu n'a pas trop controle t'a chaleur neuronnales.DarthBug a écrit : Criss !, je sais pas quoi en penser.
Pas facile d'etre Zozo mon Bug.

T'inquiete se sont les premiers 20 ans qui sont les plus difficilles.
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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
Darthbug
Je pense ( je ne suis toutefois pas un spécialiste) que l'afflux de sang à la surface de la peau amène la surface à une température bien supérieure à ce qu'elle est normalement (pas mal moins que 37 degrés. De plus, la réparation des tissus produit de la chaleur (de la fièvre), comme toute réaction biochimique ; de là le fort dégagement de chaleur.
Pour le problème que tu poses au début de cette enfilade à l,effet que tu présente une protection particulière aux brûlures sévères, je te suggère l'expérience suivante. Allume deux ronds de cuisinière électrique à max durant cinq minutes et concentre-toi sur ta main droite en négligeant ta main gauche et pose tes deux mains respectivement sur sur chacun des ronds durant dix minutes et fait comparer le résultat sur les deux mains par un spécialiste à la clinique d'urgence d'un hopital sans lui signaler sur quelle main tu t'es concentré et fais nous part de son diagnostic, si toutefois tu peux tapper sur le clavier.
Demande-moi pas de faire le test moi-même.
À la prochaine, s'il y en a une.
André
AndréToi qui est si malin, comment se fait-il que la peau des gens ayant eu un coup de soleil rayonne de la chaleur s'ils n'en avaient pas en trop ?
DarthbugMoi, qui suis également si malin , je te réponds que toute lésion provoque un afflux de sang vers la zone touchée pour la réparer, d'où le dégagement de chaleur.
J'ai déjà remarqué ça.Question à dix cennes : "D'où vient cette chaleur ?"
Précision, dans le cas d'un coup de soleil, la peau rayonne une chaleur qu'on peut sentir à plus de 10cm de la peau.
Je pense ( je ne suis toutefois pas un spécialiste) que l'afflux de sang à la surface de la peau amène la surface à une température bien supérieure à ce qu'elle est normalement (pas mal moins que 37 degrés. De plus, la réparation des tissus produit de la chaleur (de la fièvre), comme toute réaction biochimique ; de là le fort dégagement de chaleur.
Pour le problème que tu poses au début de cette enfilade à l,effet que tu présente une protection particulière aux brûlures sévères, je te suggère l'expérience suivante. Allume deux ronds de cuisinière électrique à max durant cinq minutes et concentre-toi sur ta main droite en négligeant ta main gauche et pose tes deux mains respectivement sur sur chacun des ronds durant dix minutes et fait comparer le résultat sur les deux mains par un spécialiste à la clinique d'urgence d'un hopital sans lui signaler sur quelle main tu t'es concentré et fais nous part de son diagnostic, si toutefois tu peux tapper sur le clavier.

Demande-moi pas de faire le test moi-même.

À la prochaine, s'il y en a une.
André
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Essayez toujours celle que j'ai proposée. Ca ne prend pas de moyen (deux bols, de l'eau et 1 ou 2 thermomètres).DarthBug a écrit :Mais je ne sais pas si j'ai les moyens de me prêter à une expérience plus que sommaire...
Oui, toutes les parties du corps en évacuent. Ma question est pourquoi particulièrement l'abdomen? En passant, votre problème en est peut-être un d'hyper-sensibilité (thermique ou chimique (je pense à des changements physiologiques suivant votre allergie)) qui vous force à faire très attention à ce que vous faites (mangez, etc.)? Dans ce cas, c'est moins un régulation de la température interne que de vos comportements. D'autre part, il n'est pas impossible que l'on puisse jouer sur la température interne en agissant au niveau des centres thalamiques qui la régulent (un peu comme d'autres centres thalamiques régulent la masse corporelle). Difficile de faire la part de différentes hypothèses. Peut-être qu'un neurologue ou neuro-endocrinologue serait intéressé?DarthBug a écrit :[...]J'en déduis donc que l'abdomen évacue quand même pas mal de chaleurJF a écrit :(...) je ne comprends pas l'abdomen(...)
Jean-François
Bonjour Jean-François et André.
Le phénomène de perception distante de la chaleur (avec la main par exemple) n'est généralement pas constaté dans un cas de fièvre.
Cette sensation est également sensible par le visage. En entrant dans une pièce avec un four allumé, il est fréquent de pouvoir déterminer l'origine de la chaleur en tournant la tête, comme un radar donc (j'explique le plus simplement possible). Dans ce cas du four, la chaleur est, me semble-t-il perçue comme un rayonnement, et non comme une augmentation de la température de l'air (en déterminer l'origine serait a priori impossible).
La sensation est exactement la même dans le cas d'un coup de soleil.
Il me semble défendable qu'à la production de chaleur brute par de la fièvre ou autre processus physiologique s'associe un rayonnement différent (perceptible en IR je pense). Par ailleurs, en tenant compte de la capacité calorifique de l'air ainsi que de la vitesse de propagation de la dite chaleur, il me semble douteux d'estimer qu'une température cutanée de l'ordre de 37°-38° puisse presqu' instantanément provoquer une sensation à plus de 10cm.
A côté de ça, je n'irai pas me faire charcuter pour découvrir le fin mot de l'histoire. En revanche, j'estime qu'il doit y avoir des documents sérieux là-dessus quelque part, car il est in-envisageable que mon cas soit si isolé.
Jean-François, j'essaierai sans doute l'expérience que tu proposes.
ian.
L'idée est séduisante, mais il me semble que je peux la mettre en défaut.André a écrit :Je pense ( je ne suis toutefois pas un spécialiste) que l'afflux de sang à la surface de la peau amène la surface à une température bien supérieure à ce qu'elle est normalement (pas mal moins que 37 degrés. De plus, la réparation des tissus produit de la chaleur (de la fièvre), comme toute réaction biochimique ; de là le fort dégagement de chaleur.
Le phénomène de perception distante de la chaleur (avec la main par exemple) n'est généralement pas constaté dans un cas de fièvre.
Cette sensation est également sensible par le visage. En entrant dans une pièce avec un four allumé, il est fréquent de pouvoir déterminer l'origine de la chaleur en tournant la tête, comme un radar donc (j'explique le plus simplement possible). Dans ce cas du four, la chaleur est, me semble-t-il perçue comme un rayonnement, et non comme une augmentation de la température de l'air (en déterminer l'origine serait a priori impossible).
La sensation est exactement la même dans le cas d'un coup de soleil.
Il me semble défendable qu'à la production de chaleur brute par de la fièvre ou autre processus physiologique s'associe un rayonnement différent (perceptible en IR je pense). Par ailleurs, en tenant compte de la capacité calorifique de l'air ainsi que de la vitesse de propagation de la dite chaleur, il me semble douteux d'estimer qu'une température cutanée de l'ordre de 37°-38° puisse presqu' instantanément provoquer une sensation à plus de 10cm.
Je pensais à l'abdomen pour sa plus grande surface et sa forte vascularisation. Mais il n'y avait rien de 'plus particulier' dans cet exemple. Btw, je sais que lorsque j'ai de la fièvre, j'ai les lèvres qui gonflent (ce qui m'a valu quelque commentaires oiseux parfois).Jean-François a écrit :Oui, toutes les parties du corps en évacuent. Ma question est pourquoi particulièrement l'abdomen?
C'est ce que je pensais également, d'autant que je constate régulièrement le phénomène (tautologie). Ma question concerne quand même les limites de la chose. Peut-on 'capter' de la chaleur de la même manière qu'on en évacue ? Y a-t-il une part de contrôle conscient possible ?Jean-François a écrit :D'autre part, il n'est pas impossible que l'on puisse jouer sur la température interne en agissant au niveau des centres thalamiques qui la régulent (un peu comme d'autres centres thalamiques régulent la masse corporelle). Difficile de faire la part de différentes hypothèses. Peut-être qu'un neurologue ou neuro-endocrinologue serait intéressé?
A côté de ça, je n'irai pas me faire charcuter pour découvrir le fin mot de l'histoire. En revanche, j'estime qu'il doit y avoir des documents sérieux là-dessus quelque part, car il est in-envisageable que mon cas soit si isolé.
Très drôle André. Je ne parle pourtant pas d'une protection particulière aux brûlures sévères, juste qu'elles se résorbent petit à petit mais néanmoins rapidement comparativement à ce qu'on peut attendre.André a écrit : Pour le problème que tu poses au début de cette enfilade à l,effet que tu présente une protection particulière aux brûlures sévères, je te suggère l'expérience suivante. [suit : chronique du sadisme ordinaire]
Jean-François, j'essaierai sans doute l'expérience que tu proposes.
ian.
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L'épiderme abdominal n'est pas particulièrement vascularisé.DarthBug a écrit :Je pensais à l'abdomen pour sa plus grande surface et sa forte vascularisation
Je ne suis pas sûr de comprendre la question: dans un sens oui, mais il faut qu'on l'évacue à nouveau pour maintenir la température corporelle constante. Pour un véritable contrôle conscient de capture, je ne pense pas.DarthBug a écrit :Peut-on 'capter' de la chaleur de la même manière qu'on en évacue ?
Quand je parle de voir un spécialiste, je pense moins charcuterie que conseils

Par ailleurs, je suis tombé sur cet article. Je ne sais pas à quel point il est pertinent, mais ça m'a fait penser à ton histoire de sueur.
Jean-François
P.S.: merci à propos d'AgentX13. Je t'assure que dans son cas particulièrement, s'amuser ne mène nulle part.
L'article est intéressant, mais pas forcément en rapport (ya pas rap comme disent les jeunes
).
La transpiration excessive a été pour moi en effet un problème dans la mesure où, après m'être 'mis' à la course à pied d'endurance, mon organisme avait pris l'habitude de transpirer à la moindre sollicitation. Ce problème est différent de l'hyperhydrose d'après moi car il s'agissais dans mon cas d'une transpiration 'utile'. J'établis donc un certain distingo d'avec les troubles de la thyroïde qui font transpirer en quasi-permanence, même en T-Shirt par 5°C (j'ai rencontré le cas chez un alpiniste de mes collègues il y a quelques années).
Ensuite, pour ce qui est de l'abdomen, et du reste d'ailleurs, même s'il est vrai que j'ai évoqué la peau dans le cas des mains, je pensais à l'abdomen en entier, et pas seulement l'aspect tégumentaire. Il n'empêche à ce propos que l'histoire de la boucle de ceinture est vraie. Il m'a semblé que la chaleur passait d'abord par la boutonnière du pantalon, et se transmettait ensuite à la boucle. Le phénomène est assez surprenant (quelqu'un m'a demandé un jour "T'es en train de brûler ou quoi ???") . J'imagine que ce serait la même chose si je tenais la dite boucle dans ma main pendant un certain temps. D'où mon équivalence dans la détermination des zones d'évacuation de la chaleur.
Enfin, pour ce qui est du captage de la chaleur, j'ai effectivement tenté il ya un bon bout de temps de capter la chaleur par les mains, et de l'évacuer par les pieds par exemple. C'était un test idiot, je m'amusais, et rien de concluant n'est apparu (évidemment). Je me demande tout de même encore dans quelle mesure ce n'est pas possible. Et là je conte fleurette au paranormal mâtiné de philosophie asiatique...
Note bien Jean-François que je n'affirme rien, je me pose seulement quelques questions sur les imp-/app-lications de choses que je vis.
Je pense laisser l'enfilade en suspend en attendant une idée qui pourrait venir...
ian.
PS:> Quant à Max la Menace X13, il va en effet beaucoup trop loin dans la provoc, et ne nécessitera plus qu'une phrase de ma part, la suivante dans ce PS. Je me calisse de MMX13.

La transpiration excessive a été pour moi en effet un problème dans la mesure où, après m'être 'mis' à la course à pied d'endurance, mon organisme avait pris l'habitude de transpirer à la moindre sollicitation. Ce problème est différent de l'hyperhydrose d'après moi car il s'agissais dans mon cas d'une transpiration 'utile'. J'établis donc un certain distingo d'avec les troubles de la thyroïde qui font transpirer en quasi-permanence, même en T-Shirt par 5°C (j'ai rencontré le cas chez un alpiniste de mes collègues il y a quelques années).
Ensuite, pour ce qui est de l'abdomen, et du reste d'ailleurs, même s'il est vrai que j'ai évoqué la peau dans le cas des mains, je pensais à l'abdomen en entier, et pas seulement l'aspect tégumentaire. Il n'empêche à ce propos que l'histoire de la boucle de ceinture est vraie. Il m'a semblé que la chaleur passait d'abord par la boutonnière du pantalon, et se transmettait ensuite à la boucle. Le phénomène est assez surprenant (quelqu'un m'a demandé un jour "T'es en train de brûler ou quoi ???") . J'imagine que ce serait la même chose si je tenais la dite boucle dans ma main pendant un certain temps. D'où mon équivalence dans la détermination des zones d'évacuation de la chaleur.
Enfin, pour ce qui est du captage de la chaleur, j'ai effectivement tenté il ya un bon bout de temps de capter la chaleur par les mains, et de l'évacuer par les pieds par exemple. C'était un test idiot, je m'amusais, et rien de concluant n'est apparu (évidemment). Je me demande tout de même encore dans quelle mesure ce n'est pas possible. Et là je conte fleurette au paranormal mâtiné de philosophie asiatique...
Note bien Jean-François que je n'affirme rien, je me pose seulement quelques questions sur les imp-/app-lications de choses que je vis.
Je pense laisser l'enfilade en suspend en attendant une idée qui pourrait venir...
ian.
PS:> Quant à Max la Menace X13, il va en effet beaucoup trop loin dans la provoc, et ne nécessitera plus qu'une phrase de ma part, la suivante dans ce PS. Je me calisse de MMX13.

--Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
Heu..... En termes de rétropropagation de la chaleur (je ne parle pas non plus de la sigmoïde abdominale....) ou en terme d'apprentissage avec une couche cachéepoelle à faire rire a écrit :Je pense que tu devraiS verifier si tu n'as pas trop contrôlé ta chaleur neuronnales.



Humour nul à tiroirs pour ceux qui comprennent, mantra mystique pour les autres
ian.
--Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
Après une chouette de journée ensoleillée (mais non désagréable, malgré le 35°C), me vient l'hypothèse suivante:D'autre part, il n'est pas impossible que l'on puisse jouer sur la température interne en agissant au niveau des centres thalamiques qui la régulent (un peu comme d'autres centres thalamiques régulent la masse corporelle). Difficile de faire la part de différentes hypothèses. Peut-être qu'un neurologue ou neuro-endocrinologue serait intéressé?
Il est possible que je me sois sensibilisé aux différentes influences de l'environnement sur la température interne, et que "presque" consciemment j'utilise une aptitude normale du corps humain à agir sur son métabolisme et sur sa température interne (cf. neurologue ou neuro-endocrinologue)
-i-
--Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
Ben oui, vous avez un thermostat que vous pouvez controler par la force de votre pensee.Et Alors?DarthBug a écrit :Après une chouette de journée ensoleillée (mais non désagréable, malgré le 35°C), me vient l'hypothèse suivante:D'autre part, il n'est pas impossible que l'on puisse jouer sur la température interne en agissant au niveau des centres thalamiques qui la régulent (un peu comme d'autres centres thalamiques régulent la masse corporelle). Difficile de faire la part de différentes hypothèses. Peut-être qu'un neurologue ou neuro-endocrinologue serait intéressé?
Il est possible que je me sois sensibilisé aux différentes influences de l'environnement sur la température interne, et que "presque" consciemment j'utilise une aptitude normale du corps humain à agir sur son métabolisme et sur sa température interne (cf. neurologue ou neuro-endocrinologue)
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Avez-vous verifier si c'est genetique?
Est-ce une maladie transmissible?
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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
arf... t'es gentil ti lepton poilu... mais c'est du vérifié.....
J'expecte, j'expecte pour le moment.
D'autant qu'il n'y a rien à mon sens de paranormal là-dedans...
Ou alors tu penses que des électrons (libres, non esclavés) s'occupent de générer un flux de photons IR en fonction de l'information que leurs transmet ma psyché ?

J'expecte, j'expecte pour le moment.
D'autant qu'il n'y a rien à mon sens de paranormal là-dedans...
Ou alors tu penses que des électrons (libres, non esclavés) s'occupent de générer un flux de photons IR en fonction de l'information que leurs transmet ma psyché ?







--Un coup de dés jamais n'abolira le hasard
C'a pourrait etre c'a, tout comme ces meme photons vous transmettent l'info pour composer la musique.DarthBug a écrit :arf... t'es gentil ti lepton poilu... mais c'est du vérifié.....
J'expecte, j'expecte pour le moment.
D'autant qu'il n'y a rien à mon sens de paranormal là-dedans...
Ou alors tu penses que des électrons (libres, non esclavés) s'occupent de générer un flux de photons IR en fonction de l'information que leurs transmet ma psyché ?![]()
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Vous pourriez nous jouer une petite balade "chaleureuse" en attendant vos expectations.

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