Milou a écrit :effectivement c'est le potassium qui atténue les effets délétères du sodium, ce qui ne contredit pas ma préférence pour le sel gris.
L'apport en potassium du sel gris est négligeable. L'article sur le sel dont tu fournis la référence est assez étrange puisqu'à la fois il dit qu'il faut surveiller le ratio sodium/potassium puis il dit qu'en fait il faudrait peut-être consommer beaucoup de sel... Rien en tout cas qui va dans le sens d'une certitude sur la nature ou quantité de sel raisonnable dans l'alimentation.
Milou a écrit :Pour le reste, pas le temps, mais il y a des tas d'études (+ l'expérience des personnes, à moins que ça ne vaille rien ?...) qui prouvent que le gras rassasie mieux et plus longtemps que le sucre (le sucre, lui, donne envie de davantage de sucre, un véritable effet "drogue" sur le cerveau)
L'expérience des personnes dit aussi que l'homéopathie ou l'acupuncture ça marche, que les magnétiseurs guérissent vraiment, que le soleil tourne autour de la terre... Bref j'aimerais que le "tas d'études" en montre au moins une sérieuse.
Milou a écrit :Par ailleurs, il est prouvé que trop de sucre accélère le vieillissement des cellules (glycation) ; un régime carencé en graisses a aussi, entre autres, des effets sur la peau (desséchement)
Pour les graisses, il faut qu'elles soient non altérées ; évidemment, si elles sont hydrogénées, trop cuites, à trop haute température...., elles deviennent toxiques (comme aussi les protéines trop cuites : réaction de Maillard)
Encore une fois, cela manque de précision ou de sources : concernant la glycation, il me semble que cela dépend grandement des teneurs en jeu. A moins que tu n'aies une vraie source, pour moi ce sont des arguments jetés en l'air, idem pour la cuisson.
Je ne vois rien de convainquant dans lanutrition.fr. De plus ce n'est pas à moi ou aux autres lecteurs de ce fil de prendre du temps à aller trouver les confirmations de tes affirmations sur ce site.
Milou a écrit :Pour les aliments de synthèse, certains affirment qu'ils ont une structure interne (moléculaire ?) qui n'est pas reconnue par notre organisme, qui donc ne peut les digérer/assimiler/éliminer correctement.
Donc : 1) mauvaise assimilation des nutriments, et 2) accumulation des déchets dans l'organisme.
Certains affirment aussi que l'électricité ou les ondes sont nuisibles... Tu dis toi-même que l'organisme s'adapte au régime alimentaire qu'on lui impose. De plus, avec un tel raisonnement, il ne faudrait pas toucher aux médicaments.
Milou a écrit :Alors l'aspartame, très peu pour moi....
D'autant que selon des chercheurs danois, les édulcorants seraient susceptibles d'augmenter les risques de prématurité des nouveau-nés.
Et selon une étude italienne, l'aspartame serait également susceptible de favoriser les cancers du foie et du poumon.
Ces études, auxquelles se réfère peut-être aussi le Pharmachien, ne semblent pas trop valides :
http://www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/2089.htm
http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/afc060504.htm
Milou a écrit :Quant au fait de perdre du poids, ce n'était en fait pas du tout mon objectif, le mien était de diminuer mon goût pour le sucre, plutôt pour protéger mes dents... (et freiner le vieillissement de mes cellules, voir plus haut) La perte de poids (sans reprise... c'est important, car souvent on perd, pour reprendre autant, sinon plus, dans l'année) n'est qu'un effet secondaire, qui me va pas mal, cela dit.
Et je précise que je ne me suis jamais privée, jamais eu faim, jamais eu de frustration, contrairement à beaucoup de régimes (mais moi ce n'est pas un "régime", c'est une nouvelle et définitive façon de me nourrir)
Parce que "MLM" c'est bien beau, mais en toutes lettres Mange la Moitié, ça implique "privation" par rapport à la situation antérieure, forcément...
Alors que si on remplace les calories des glucides (au fait je n'ai jamais compté les calories... mon système ce n'est pas WW) partiellement par des calories de protéines et de graisses, aucun problème de fringale, en tout cas pas comparable à celles occasionnées par une régime pauvre en graisses.
Il me semble que quel que soit le régime, on change les habitudes alimentaires et on se force à renoncer à certains aliments, ou à des quantités. Cela peut convenir à certains qui ne ressentent pas ce changement comme une frustration, mais dans l'autre cas on a évidemment reprise du poids lors du retour à une prise alimentaire identique à avant le régime. DE toute façon, si on veut perdre du poids et conserver cette perte, il faut change ses habitudes à l'issue de cette perte de poids. Exemple : Mr X, 90kg, consomme 2800cal/jour. Il décide de maigrir en ne consommant plus que 2000cal/jour, pendant quelques semaines ou mois. Arrivé à 80kg, il décide d'arrêter son régime. Si il consomme à nouveau 2800cal/jour, il reprendra probablement les kilos perdus. Si il consomme 2400cal/jour, il peut à la fois se sentir non frustré et conserver son poids. Mais cela suppose de faire attention tout le temps. Comme bannir des aliments (pomme de terre, pain, etc), suppose de rester vigilant aussi.
Enfin, concernant ces histoires comme quoi le glucides sont mauvais, la farine, le blé c'est pas bon, le seul endroit où pour moi j'attend à trouver un minimum d'objectivité est ici :
http://www.anses.fr/Documents/NUT-Ra-Glucides.pdf
Anses, dans son rapport sur les glucides (p85 et suivantes) a écrit :L’index glycémique
Le but initial de la détermination de l’index glycémique était de décrire les différences de propriétés physiologiques entre les glucides, afin de permettre des comparaisons entre les glucides. Cependant de très nombreux facteurs influencent la réponse glycémique et insulinémique, ce qui est le cas dans les repas mixtes et donc dans l’alimentation habituelle. Cela veut-il dire que l’index glycémique n’a aucun intérêt pour la population générale ? Il est probablement prématuré de le dire. Des études à long terme évaluant l’influence sur la santé de régimes privilégiant des aliments d’index glycémique bas par rapport à des aliments d’index glycémique haut et à même contenu calorique et à même pourcentage de macronutriments, permettront de le dire. Actuellement le niveau de preuve de l’intérêt des aliments d’index glycémique bas n’est pas suffisant pour en faire des recommandations «santé» pour la population générale. Il faut en revanche privilégier la consommation des glucides dans le contexte alimentaire des repas. L’association aux autres composants du repas permettra de limiter le pic hyperglycémique post-prandial quelle que soit la nature des glucides ingérés.
L’index glycémique reste cependant un paramètre utile, en particulier dans ses valeurs les plus contrastées pour évaluer l’influence de certains aliments en physiologie et pathologie. Il peut en outre présenter un intérêt pour les sujets diabétiques et faciliter leurs choix alimentaires, sous réserve qu’ils considèrent également la composition globale de leur alimentation
(c'est moi qui surligne)
Je m'en tiens à cela, le débat entre les différents nutritionnistes me faisant plutôt penser au
Salon de la Marjolaine, chacun y va de sa formule profitant du flou dans le domaine...