Ah ben crime, au diable les experts et la science, si un inconnu dit qu'on peut se fier à lui ET que l'âme existe c'est assez pour me convaincre.Le_Mage a écrit :C'est faux
Tu peux te fier à moi
l'âme existe

Ah ben crime, au diable les experts et la science, si un inconnu dit qu'on peut se fier à lui ET que l'âme existe c'est assez pour me convaincre.Le_Mage a écrit :C'est faux
Tu peux te fier à moi
l'âme existe
Quand j'étais enfant j'ai violé, tué et mangé une petite fille, aujourd'hui je coupe le robinet tandis que je me brosse les dents.Le_Mage a écrit :Quand j'étais enfant j'ai tué un oiseau aujourd'hui je soigne les pigeons blessés
En effet, une personne peut s'obstiner, mais ne peut pas obstiner quelqu'un d'autre ou se faire obstiner.Raphael a écrit :Je ne suis pas certain que de dire "me faire obstiner par quelqu'un" soit correct en bon français.
Moi je dirais plus : "quand un «amateur du dimanche» s'obstine à me contredire". La contradiction seule n'est pas suffisante, ça prends aussi l'obstination pour garder le sens voulu.Raphael a écrit :À ta place j'aurais écrit "me faire contredire par ...".
On serait porté à croire que nos goûts, par exemple, vont avec nos croyances du moment, mais ce n'est pas toujours vrais. Parfois on choisit exactement le contraire d'une voie que l'on a toujours suivie, comme on peut dire, un jour, ce qu'on aurait jamais cru pouvoir dire à quelqu'un. Nous ne sommes pas maîtres de nos choix, mais nous en avons l'impression parce que nous nous adaptons, finissant par maîtriser de plus en plus parfaitement l'environnement de ces choix.Cogite Stibon a écrit :La première étape, si tu veux me suivre, serais que tu répondes par oui ou par non à ma question "penses-tu que tout le monde à tendance à sélectionner des faits qui confirment ses croyances ?"
Je ne le sais pas. Une personne ici m'a suggéré de regarder l'hypersensibilité, après seulement une courte recherche, j''y ai relevé plusieurs points de similitude qui pourraient peut-être être la clé de l'énigme, concernant ce que je vis en rapport avec ces sujets. Alors pour le moment, je me contenterai d'imaginer et de confectionner la tarte la plus délicieuse qui soit à ton attention.Cogite Stibon a écrit :Non, je n'ai pas d'expérience à te proposer. Par contre, je peux t'aider à en mettre en place. Le souhaites-tu ?
Tes exemples m'ont bien fait rireRaphaël a écrit :Pourtant on croit des milliers de choses qui peuvent se révéler fausses. Par exemple:Samuel_ a écrit :Ce n'est pas qu'une question de les garder pour soit. Tout ce qu'on croit vrai va influencer quoi d'autre on croit comme vrai, nos croyances informent nos actions et nos actions ont des conséquences.
- On va pouvoir prendre des vacances bientôt.
- Il va faire beau en fin de semaine.
- Mon patron va me donner une augmentation de salaire.
- Le nouveau gouvernement va faire mieux que l'ancien.
- Ma sauce à spaghetti est meilleure que la tienne.
- Ma voisine m'aime.
- Mon partenaire est fidèle.
- L'euro va s'effondrer.
- Le prix de l'or va monter.
- Je vais finir par gagner un gros montant au casino.
- On va bientôt pouvoir s'acheter une maison.
- Les Etats-Unis vont entrer en guerre contre l'Iran.
- etc.
Toutes nos croyances ne sont pas facilement vérifiables. Les croyances font partie de notre vie, qu'on le veuille ou non.
Le_Mage a écrit :Tuer cet enfant t'as procuré du plaisir ?
Qu'en est il maintenant ?
Je ne parle pas de goûts, qui sont des opinions subjectives, mais du processus par lequel on élabore sa connaissance du monde.Mireille a écrit : On serait porté à croire que nos goûts, par exemple, vont avec nos croyances du moment, mais ce n'est pas toujours vrais. Parfois on choisit exactement le contraire d'une voie que l'on a toujours suivie, comme on peut dire, un jour, ce qu'on aurait jamais cru pouvoir dire à quelqu'un. Nous ne sommes pas maîtres de nos choix, mais nous en avons l'impression parce que nous nous adaptons, finissant par maîtriser de plus en plus parfaitement l'environnement de ces choix.
Quelle différence fais-tu entre biais cognitif et erreur de perception ? Penses-tu que le biais de confirmation est une erreur de perception ?Mireille a écrit : Selon ce que j'ai lu les erreurs de perceptions sont nombreuses. Je te dis ça en référence avec ce site qui explique en long et en large les biais : http://www.toupie.org/Biais/index.html. J'ai commencé à en prendre connaissance et je n'ai pas de doute qu'une partie de ce dont nous nous entourons et pensons nous vient d'un ou de plusieurs biais.
Quelle différence fais-tu entre une croyance et une connaissance ?Mireille a écrit : Pour résumé ma pensée, comme nous avons tous des croyances,
Es-tu d'accord pour dire qu'un biais n'est pas en soi une croyance ou une connaissance, mais un phénomène qui altère la façon dont nous les construisons ?Mireille a écrit : il serait juste de dire que nous adoptons celles qui nous paraissent les meilleures sur le moment, les plus sensées, les plus étudiées incluant celles qui nous trompent (les biais),
As-tu un exemple concret à me donner ?Mireille a écrit : mais il y aussi ces faits qui sont si contraire à nos croyances qu'ils frappent l'esprit avec presque autant de vigueur.
Tu parles de l'adolescence ? N'as tu jamais vu de personnes qui restaient bloquée sur une croyance ou une opinion, même quand tous les faits indiquaient le contraire (ma belle fille est une garce !)Mireille a écrit : Je crois que tout être un peu curieux ne peux se suffire d'une pensée à sens unique, nous sommes tous attirés par des contraires, on se met même soi-même en opposition durant une certaine période de notre vie. On évolue .
Oui, mais comment y parvenir ?Mireille a écrit : Ceci dit la posture idéale serait certainement d'être pour soi-même le critique impartiale de ses idées.
Certes, mais pensent-tu que nous sélectionnons de façon égale ces deux types de faits ?Mireille a écrit : Je dirais donc que nous sélectionnons à la fois, je le pense, des faits qui confirment et infirment nos croyances puis nous nous faisons notre propre idée aux meilleurs de l'ensemble de toutes ces connaissances.
C'est évident qu'il y a plus d'interprétation dans ces types de domaines, en effet. Par contre, je ne classerais pas du tout la « spiritualité » dans la même catégorie que les autres.Raphaël a écrit :Par contre dans d'autres domaines comme la psychologie, l'économie, la politique, la spiritualité, etc. c'est normal d'être sceptique sur ce que les "experts" nous racontent.
Yep, en effet!Samuel_ a écrit : En effet, une personne peut s'obstiner, mais ne peut pas obstiner quelqu'un d'autre ou se faire obstiner.
Je n'ai rien placé sur un pied d'égalité. J'ai seulement voulu mettre d'un côté les dites exactes et d'un autre les sciences sociales et humaines.Dash a écrit :Placer sur un même pied d'égalité les « maîtres en spiritualité » et un mec comme Daniel Kahneman (un psychologue et économiste qui a fait plusieurs découvertes concernant la finance comportementale et les biais cognitifs) m'apparaît être un très mauvais jugement.
Le verbe croire a plusieurs sens, comme beaucoup de mots.Raphaël a écrit : Pourtant on croit des milliers de choses qui peuvent se révéler fausses. Par exemple:
[Liste d'exemple]
Toutes nos croyances ne sont pas facilement vérifiables. Les croyances font partie de notre vie, qu'on le veuille ou non.
Ici, quand on parle de croyance, on fait référence au sens 1., et plus précisément on parle de croyance au sens 1 sans preuve (car s'il y a des preuves, cela devient des connaissances).Larousse a écrit :1. Être certain de l'existence de quelqu'un, de quelque chose, de la véracité de quelque chose : Croire aux revenants.
2. Tenir quelque chose pour véritable, vrai, vraisemblable ou possible : Tout le monde a cru à un accident.
3. Être persuadé de l'efficacité de quelque chose ; se fier à, s'en rapporter à : Croire en la médecine.
4. Avoir confiance en quelqu'un, avoir foi en ses actions, son avenir, ses possibilités : J'ai toujours cru en lui.
La spiritualité ne fait pas partie des sciences sociales et humaines, ni des sciences tout court. C'est comme si tu avais mis d'un côté les plante cultivées, et d'un autre les plantes sauvages et le loup.Raphaël a écrit :Je n'ai rien placé sur un pied d'égalité. J'ai seulement voulu mettre d'un côté les dites exactes et d'un autre les sciences sociales et humaines.Dash a écrit :Placer sur un même pied d'égalité les « maîtres en spiritualité » et un mec comme Daniel Kahneman (un psychologue et économiste qui a fait plusieurs découvertes concernant la finance comportementale et les biais cognitifs) m'apparaît être un très mauvais jugement.
Oui, tu as fait ça, mais du côté des sciences sociales et humaines, tu inclus aussi la spiritualité.Raphaël a écrit :Je n'ai rien placé sur un pied d'égalité. J'ai seulement voulu mettre d'un côté les dites exactes et d'un autre les sciences sociales et humaines.
C'est une erreur de dire que la spiritualité se situe « une coche en deçà » de la psychologie et des sciences économiques et politiques. Surtout si on est sur une échelle qui inclue les "sciences dures".Dash a écrit : Oui, tu as fait ça, mais du côté des sciences sociales et humaines, tu inclus aussi la spiritualité.![]()
Conviens-tu que c'est encore « une coche en deçà » de la psychologie et des sciences économiques et politiques?
Je comprends ce que tu voulais dire, mais ce processus dont tu parles qui te fait choisir une chose plutôt qu’une autre n’est pas un choix conscient, en fait c’est une direction, une direction que tu suis et qui t’amène vers les éléments que tu as besoin pour parfaire tes connaissances. Et cette direction que tu prends est tout aussi indépendante de ta volonté. Pour preuve, du jour au lendemain tu peux te retrouver à ne plus supporter la ou les personnes avec qui tu vis, tu pourrais ne plus vouloir faire le travail que tu fais, ne plus supporter de passer tes weekends en ville, il y a tellement de revirement dans une vie. Alors même si tu aurais développé tous les biais qui existent (60 au total à ce qu’il paraît) la seule chose que ça déterminerait serait ton incapacité à bien évaluer toute situation se présentant à l’intérieur de cette direction.Cogite Stibon a écrit :Je ne parle pas de goûts, qui sont des opinions subjectives, mais du processus par lequel on élabore sa connaissance du monde.
Aucune, à ce que j'en comprends jusqu'à maintenant. Un biais nous donnerait une vision erronée de la réalité, c'est une perception faussée.Cogite Stibon a écrit :Quelle différence fais-tu entre biais cognitif et erreur de perception ?
Selon ce que j'ai lu, l'entêtement provoqué par ce biais et qui nous fait persévérer dans une mauvaise voie est lui très dangeureux. J'ai lu sur un article aujourd'hui que le cerveau pouvait très bien ne pas tenir compte d'information allant en sens contraire de ce sur quoi on est fixé.Cogite Stibon a écrit :Penses-tu que le biais de confirmation est une erreur de perception ?
Pour reprendre avec le biais de confirmation, par exemple, si nous sommes sous son influence nous nous entourerons de gens et d'informations qui confirmeront nos croyances. Nous devrions plutôt chercher à avoir une pensée juste et exempte de préjugés, ce qui nous permettrait d'explorer avec beaucoup plus d'aisance toute expérience qui se présente à nous. C'est la même chose pour la pensée des autres gens. Si A comprenait très bien la pensée de B et que B aurait la même détermination de bien saisir la pensée de A, il ne pourrait en résulter qu'une pensée créatrice de niveau C. La nature fonctionne de cette manière, elle prend le meilleur et s'ajuste, elle ne fait pas de sentiment.Cogite Stibon a écrit :Que veux-tu dire par "une partie de ce dont nous nous entourons et pensons" ?
Ca dépend des connaissances, certaines ne changent pas d'autres sont adaptables. Les connaissances objectives, par exemple ne change pas ou très peu, en tout cas ça demande beaucoup de temps contrairement aux connaissances subjectives qui elles varient selon les modes, etc. Les croyances se construisent par le biais de nos connaissance subjectives.Cogite Stibon a écrit :Quelle différence fais-tu entre une croyance et une connaissance ?
En fait un biais, si j'ai bien compris, est un comportement qui te viens suite à une interprétation erronée de la réalité.Cogite Stibon a écrit :s-tu d'accord pour dire qu'un biais n'est pas en soi une croyance ou une connaissance, mais un phénomène qui altère la façon dont nous les construisons ?
Tiens ! Pepé est encore en manque, ça lui arrive une fois par mois, une sorte de crise identitaire du genre : Moi, j'ai un pénis .... et j'aime le rappeler. J'imagine que sa douce l'a relégué au salon comme une vieille bébelle rendu inutilisable. Pauvre Pépé.Pepejul a écrit :Méchante ! Tu mérites une fessée...
Je croyais que la théologie faisait partie des sciences, mais peu importe puisque de toutes façons le texte de Dash que j'ai commenté ne parle pas de science mais de compétence:Cogite Stibon a écrit :La spiritualité ne fait pas partie des sciences sociales et humaines, ni des sciences tout court. C'est comme si tu avais mis d'un côté les plante cultivées, et d'un autre les plantes sauvages et le loup.
Dash a écrit :Je suis d'accord avec tous les derniers intervenants. J’ajouterais pour ma part qu'il faut également apprendre à simplement faire confiance à ceux qui sont manifestement plus compétent que nous en certains domaines. Pour moi, je pense que c'est ce qui a été le plus difficile au début. Pourquoi? Parce que les connaissances, l'expérience, les diplômes et les reconnaissances n'en font pas nécessairement de meilleure personne pour autant et qu'ils peuvent aussi être complètement « à côté de la track » concernant d'autres sujets qui n'ont pas rapport avec leurs champs de compétence. Nous sommes alors portés à laisser ce genre de considérations affecter la confiance générale que nous leur attribuons. Mais c'est une grossière erreur, car les rares fois où un amateur aura raison à propos d'un sujet VS un professionnel ne justifient pas (si ce n'est qu'en considérant les probabilités) de privilégier les avis de tout un chacun au lieu de celui du pro.
J'ai seulement divisé en deux parties selon un critère: ceux qui sont compétents dans les sciences dites exactes (ou sciences dures) d'un côté, et ceux qui sont compétents dans les autres domaines de l'autre.Dash a écrit :Oui, tu as fait ça, mais du côté des sciences sociales et humaines, tu inclus aussi la spiritualité.Raphaël a écrit :Je n'ai rien placé sur un pied d'égalité. J'ai seulement voulu mettre d'un côté les dites exactes et d'un autre les sciences sociales et humaines.
Prenons un autre exemple. Si je divise l'humanité en deux selon le critère du sexe on aura les hommes d'un côté et les femmes de l'autre. Mère Teresa et Marilyn Monroe se retrouvent donc du même côtéConviens-tu que c'est encore « une coche en deçà » de la psychologie et des sciences économiques et politiques?
Dans mon exemple oui. J'ai choisi de mettre les sciences dures d'un côté et tout le reste de l'autre côté. Pourquoi ? Parce que je ferais beaucoup plus confiance à un physicien que m'expliquerait l'impact de la relativité dans le fonctionnement des GPS par exemple qu'à un économiste qui m'expliquerait comment selon ses calculs l'euro devrait monter par rapport au dollar US. Je peux être pratiquement certain que le physicien aura raison. Par contre on ne peut pas en dire autant de l'économiste: si on pouvait se fier à leurs prévisions on serait tous riches depuis longtemps.Il n'y a pas que les sciences dures d'un côté et tout le reste de l'autre côté.
Ça ressemble à quoi quelqu'un qui est compétent en spiritualité?Raphaël a écrit :Je croyais que la théologie faisait partie des sciences, mais peu importe puisque de toutes façons le texte de Dash que j'ai commenté ne parle pas de science mais de compétence
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