Sceptisisme consensuel

Tout sur les sciences, que ce soit la chimie, la biologie, l'astronomie etc.
ti-poil
Messages : 3573
Inscription : 02 déc. 2003, 23:27

Sceptisisme consensuel

#1

Message par ti-poil » 23 juil. 2005, 04:42

L’imposture historique de la techno-science



“ Que nous le voulions ou non, cette présence accidentelle [d’OGM dans l’alimentation] est une réalité, souligne David Byrne, commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs, C’est l’œuvre de la nature. A moins de mettre fin aux cultures d’OGM dans le monde entier ou de fermer les frontières, il n’y a pas grand-chose à faire contre ce phénomène. ” Le Monde, 26 juillet 2001.



C’est au nom de la raison que nous voulons dénoncer l’imposture scientiste et technoscientifique. Mais puisque les ministres, les industriels et les scientifiques se réclament aussi de la raison et de la rationalité, il nous faut dire ce que nous entendons par là.

Il faut d’abord faire une distinction entre rationnalité et rationalisme :

— Le rationalisme est un produit du réductionnisme de la méthode scientifique. Il cherche à réduire la réalité à quelques paramètres aisément quantifiables, mesurables, calculables dont il est possible de tirer les lois qui permettent de manipuler les objets.

— L’exercice de la raison met en œuvre d’autres facultés humaines telles que “ l’imagination, la mémoire, et l’expérience sensible. En outre, elle ne suppose pas un individu pensant isolé, mais une société humaine ” (J.M. Mandosio, Après l’effondrement, éd. EdN). La raison participe donc à l’élaboration de valeurs : “ Elle est pour nous décidée, courageuse, représente un ensemble de qualités morales et une attitude éthique. ” (Habermas)



En fait, notre définition s’inspire de l’idéal de la raison du siècle des Lumières. Celui-ci considérait que la diffusion des connaissances en général — et pas seulement des sciences, mais aussi des humanités, des arts et des métiers — en repoussant les ténèbres de l’ignorance et de la superstition, contribueraient au développement de l’esprit critique chez tout le monde.

Mais depuis le XIXe siècle, les scientifiques n’ont fait que trahir cet idéal en conférant le prestige de la rationalité et la légitimité scientifique aux nouvelles autorités politiques et économiques issues de la bourgeoisie. Le corps spécialisé des scientifiques a mis la science, non au service de tous les hommes (ce qui aurait véritablement contribué a renforcer la liberté

et l’autonomie de chacun), mais au service de certains hommes (afin d’accroître leur pouvoir de domination sur la nature et la société). On ne peut séparer le développement de la science — à la fois la forme qu’ont prise les connaissances et les buts que servent la “communauté scientifique” — du projet politique de la bourgeoisie et du capitalisme.

La science, en devenant une institution à part entière dans la société bourgeoise au XIXe siècle s’est ainsi transformée en une nouvelle religion, ou plus exactement en une idéologie, le scientisme. Cela ne veut pas dire que les connaissances scientifiques soient complètement fausses en elles-mêmes, mais il faut bien comprendre qu’elles ne concernent en fait qu’une partie de la réalité, principalement ses aspects les plus simples : les qualités primaires de la matière. Ainsi, la méthode expérimentale et analytique de la science a produit les grandes théories de la physique et de la chimie. Elle a effectué l’inventaire des êtres vivants et la description détaillée de leurs principaux composants et de leurs fonctions. Mais à partir de ces résultats effectivement utiles, les scientistes ont prétendu appliquer cette méthode réductionniste à tous les problèmes, et notamment aux problèmes humains, sociaux et politiques (comme par exemple avec le positivisme d’Auguste Comte) en faisant table rase des autres formes de connaissance et d’approche existant en ces domaines.

Le réductionnisme de la méthode scientifique a servi de base à l’élaboration d’une idéologie mécaniste. La vision du monde réduite à quelques paramètres triés sur le volet pour l’intérêt de la recherche est devenue un moyen d’omettre d’autres “paramètres” (entre autre d’ordre subjectifs, historiques et sociaux). En niant ainsi la complexité du monde, elle donne l’illusion d’une maîtrise complète et se dote d’un réel pouvoir d’instrumentalisation de tous ses composants. C’est ce pouvoir allié à cette illusion qui est à l’origine du délire idéologique du scientisme. Car cette méthode n’a pas été appliquée aux seules “sciences exactes”, mais bien à l’ensemble des sciences, aux sciences naturelles comme aux sciences sociales. De sorte que le réductionnisme, de commodité scientifique pour des études en laboratoire, est devenu un facteur d’instrumentalisation de la nature et des hommes au profit d’une logique capitaliste et industrielle. Le scientisme n’est pas une idéologie d’ordre politique. Elle cherche, au contraire, à faire de tous les problèmes politiques des problèmes auxquels une réponse strictement scientifique et technique peut être apportée. En fait le scientisme est une composante essentielle des systèmes totalitaires qui considèrent les hommes d’un point de vue strictement utilitaire ; de simples “ressources humaines” exploitables par leur machinerie.

La “ théorie de l’évolution des espèces ” de Darwin fût à l’origine d’une des plus grande imposture scientiste. Elle est en fait, pour une part, une pure projection idéologique de la structure de la société anglaise du XIXe siècle sur le règne animal et végétal. De nombreux scientifiques s’en sont ensuite emparé pour élaborer des justifications “scientifiques” et trouver une origine “naturelle” au libéralisme économique et à sa guerre de tous contre tous (A. Pichot, La Société Pure, éd. Flammarion, p.78-79). A partir de là sont apparues les spéculations sur l’eugénisme ayant pour but “d’améliorer” l’espèce humaine par la sujetion des “races inférieures” (justification du colonialisme et du racisme) et l’élimination des plus “faibles”, tout cela selon des “critères scientifiques” qui, par un heureux hasard, plaçaient la “race blanche” et particulièrement les européens des pays industrialisés au sommet de l’évolution biologique. Des réactionnaires aux progressistes, toutes les tendances politiques ont soutenu cette imposture scientiste, qui à l’intérieur des pays industrialisés eux-mêmes, servait en fait à dissimuler les problèmes sociaux et politiques (la condition misérable faite à la classe ouvrière, notamment) derrière des problèmes biologiques. Des mesures eugénistes (notamment des stérilisations) furent mises en œuvre dans différents pays industrialisés durant les années 1920 et 1930 (jusqu’en 1970 en Suède) avec la caution de nombreux scientifiques et médecins. La politique d’extermination nazie dans les années 1930 et 1940 n’a été que l’aboutissement logique d’une doctrine alors fort répandue.



Après la seconde Guerre Mondiale, et malgré l’extermination industrielle de population civiles (Auschwitz et Hiroshima), les doctrines eugénistes et ceux qui les avaient soutenus ne furent pas critiqués et le scientisme ne fût pas remis en question. Au contraire, l’optimisme progressiste triompha de tous les doutes, puisque c’était la science qui, par différents perfectionnement techniques (bombe atomique, radars, etc.) avait contribué à mettre fin rapidement à la guerre. La science est alors en effet intégralement passée sous la coupe de l’État et de l’industrie. Elle est devenue une techno-science dont le but est de trouver des connaissances directement opérationnelles débouchant rapidement sur des applications. Elle n’est plus qu’un maillon dans la chaîne de production de l’innovation technologique. Il n’y a plus de recherche théorique ayant pour but une unification des connaissances en un tout cohérent et organisé. Autrement, dit les chercheurs n’exercent plus leur raison pour comprendre le monde, mais se contentent de faire tourner leurs ordinateurs pour calculer et prévoir tant bien que mal les conséquences des transformations du monde qu’on leur commande par ailleurs.

Le scientisme a donc continué d’imposer ses vues après-guerre, sous des formes nouvelles. Sous prétexte de reconstruction et de modernisation, une technocratie a encouragé l’industrialisation et la concentration de toutes les activités productives. La méthode réductionniste a été appliquée une fois de plus avec “succès” : elle a engendré une dépossession de la société (à travers le nucléaire, l’agro-industrie, l’urbanisation et l’automobile), puis à partir des années 1970, une atomisation (un isolement) des individus (par la télévision, internet, etc.). Bref, par tout un tas de médiations technologiques, les relations sociales ont été appauvries et le comportement des individus est devenu plus aisément contrôlable par les experts, les spécialistes ou les médias.

C’est contre cette volonté politique de soumettre tous les aspects de la vie humaine au rationalisme technico-économique qu’a eu lieu la révolte de mai 1968, et qu’à partir des années 1970 différents mouvements se sont opposés aux projets industriels (nucléaire, etc.) pour défendre les bases biologiques et sociales d’une vie humaine sur terre.



Aujourd’hui, la lutte contre les OGM ne peut donc être réduite à une opposition à la “malbouffe” sans passer à côté de l’essentiel : la société capitaliste industrielle a atteint un stade de développement de sa puissance économique et technique où sa capacité à transformer le monde lui permet de s’emparer de la substance même des êtres vivants, (et donc de l’homme par l’alimentation aussi bien que par la génétique), et de la façonner à sa convenance, à son image, pour mieux l’intégrer à son système économique et technologique.

Autrement dit, elle va mettre en pièces la nature pour nous en revendre les morceaux sous prétexte de “soigner nos maladies” — forcément plus nombreuses dans un environnement pollué et désorganisé — et la reconstitution synthétique pour “répondre à nos besoins” — auxquels nous ne pourront plus subvenir nous-mêmes puisqu’elle nous en aura confisqué tous les moyens (cf. législations sur les marché de plein air, ou les normes sanitaires imposés aux petits producteurs). Voilà quel est aujourd’hui le projet politique du capitalisme.



À partir de là, nous pouvons dire que la biologie moderne est une imposture comparable au darwinisme. Car en réalité “ la biologie ne se préoccupe pas de la spécificité des être vivants par rapport aux phénomènes physico-chimiques auxquels elle tente de les réduire ” et en fait “ la biologie n’a jamais cherché à définir clairement la notion de vie ” (A. Pichot, Histoire de la notion de vie, éd. TEL). Elle se contente de décrire les processus physico-chimiques en termes cybernétiques, c’est-à-dire en termes qui servent habituellement à décrire et concevoir les machines. La biologie n’est donc pas une “science de la vie”, mais se contente “ d’étudier la matière des êtres vivants ” (A. Pichot). Le “tout génétique” n’est que la projection idéologique sur la nature de la “société de l’information” dans laquelle les technologistes fanatiques voudraient nous faire vivre. Le langage traduit bien leurs ambitions : les scientifiques parlent aujourd’hui “du vivant”. Pour eux les plantes, les animaux et donc aussi les hommes ne sont pas des êtres à part entière, mais seulement “du vivant”, un objet d’étude, un matériau pour leurs recherches, un agrégat de fonctions qu’il s’agit de manipuler et de recombiner pour pouvoir en faire n’importe quoi. Cette volonté de réduire tout ce qui est vivant à l’état de chose ou de machine, d’objet transformable et reproductible par l’industrie, n’a donc strictement rien à voir avec une meilleure intelligence ou une “maîtrise du vivant” contrairement à ce que prétend la propagande (cf. le Train du Génome) : la techno-science estime ne pas avoir besoin de s’élever à une compréhension de la vie, il lui suffit de l’abaisser, de réduire les êtres vivants à ses modèles mécaniques et mathématiques. Il s’agit pour elle d’en détruire l’unité organique pour faire de chacun de ses éléments séparés matière à marchandise.



“ Ce que vise la biologie moderne n’est donc pas tant l’étude de la vie que sa négation ” (A. Pichot).

Ce qui signifie que les conséquences de l’industrialisation du monde sont très concrètement la destruction de la nature et de l’humanité (la nature humaine) et leur remplacement par des artifices technologiques et des ersatz marchands. Ce que nous disons ici n’est pas une simple figure de style destinée à impressionner l’assistance. Ces projets monstrueux, dont chacun peut déjà voir les premières conséquences autour de soi, sont évoqués dans leurs ultimes développements par des romanciers (Houellebecq), des essayistes (Sloterdijk), des scientifiques (Daniel Cohen, créateur du Téléthon et PDG de Genset), etc. qui tous nous annoncent une révolution dans la condition humaine, quand ce n’est pas la fin de l’humanité elle-même et son remplacement par une espèce d’automate, un hybride entre l’homme et la machine. Et tous ces gens parlent tranquillement de tout cela comme d’autres en leur temps évoquaient les possibilités de l’eugénisme pour “améliorer” l’espèce humaine. Avec les conséquences que l’on sait…



——— : ———



Pour arrêter cet étrange “Progrès” qui engendre partout des régressions humaines et un dépérissement de la nature, nous pensons que l’on peut reprendre les choses là où l’idéal des Lumières les avait laissées. La meilleure part de cet héritage, celle qui permet de continuer — ou plutôt de reprendre — le chemin de l’humanisation, est cette conception de la raison comme activité critique. Nous pensons que c’est le moyen autant de dépasser les inévitables ambiguïtés des Lumières que de sortir de l’impasse ou veut aujourd’hui nous enfermer la société industrielle. La condition humaine telle que nous la connaissons encore n’a pas, selon nous, épuisé toutes ses possibilités pour qu’il soit si urgent de la transformer radicalement, contrairement à ce que prétendent les fanatiques de la technologie avec leurs délires autour de l’obsolescence de l’homme (GŸnther Anders). Il suffit de constater aujourd’hui que ce que produisent leurs machines, en se substituant au travail et aux facultés humaines, est toujours très inférieur en qualité à ce qu’ont réalisé les hommes par leurs efforts associés. C’est pourquoi il est nécessaire de dénoncer l’imposture techno-scientifique partout où elle se manifeste, d’abord là où l’on est, principalement à travers la dépossession qu’elle engendre sur les aspects les plus élémentaires de l’existence. C’est ce que font depuis quelques années les opposants aux OGM ici réunis en soutien à René Riesel.



Nous pensons aussi qu’une réappropriation des arts, des sciences et des métiers par chacun est possible qui, dans tous les aspects de la vie humaine, doit avant tout être une démarche expérimentale et critique. Expérimenter, c’est-à-dire essayer de dépendre le moins possible des prothèses marchandes et technologiques, permet de découvrir et de comprendre comment le monde et la société ont été transformés au point de nous empêcher de vivre comme nous l’entendons et de s’opposer mieux encore à cette perte de liberté.

Puisque tout est à reconstruire, il nous semble que c’est aussi le moyen de ne pas perdre la raison face à la démesure et à la folie du monde industriel.



Bertrand Louart —novembre 2001.





rédigé pour la Société contre l’Obscurantisme Scientiste et le Terrorisme Industriel en soutien à René Riesel, inculpé du procès en appel du sabotage des riz transgéniques du CIRAD,

et à l’occasion de l’assemblée-débat du 22 novembre 2001 à Montpellier.
----------------------------------
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.

André
Messages : 1154
Inscription : 05 sept. 2003, 10:52

#2

Message par André » 23 juil. 2005, 07:47

Ti-poil, où est le problème technique ?

Avatar de l’utilisateur
curieux
Messages : 6866
Inscription : 12 juin 2005, 16:17

#3

Message par curieux » 23 juil. 2005, 12:18

Bonjour,

moi je le vois bien le problème technique, au lieu de faire un lien vers l'url qui donne le détail de l'article, Ti-poil prefere surcharger le serveur avec des "copié-collé" de ces mêmes articles.
Il a probablement la crainte que le visiteur ne lise même pas la source, rien qu'à voir l'origine du lien...

N'empêche que je n'ai même pas sû lire jusqu'au bout, baratin et sophismes plein de réthorique dégoulinante de pseudo-sciences.

Elle est où la preuve, par exemple, que les OGM soient dangereuses pour l'homme ? Il me semble que si ces faux docteurs arrétaient de se servir de leur voiture, de leur chauffage central, de leurs appareil electroménager, de tout ce qui remplit une poubelle à déchets, etc, etc... la terre deviendrait un paradis, non ?
Mais, sont-ils prêts à faire les efforts qu'ils réclament aux autres ?
Attirer l'attention sur des causes aussi subjectives et leur donner raison, c'est placer au pouvoir des huluberlus qui feront encore pire que ceux qui s'échinent à trouver des solutions.

Yakafok, yapuka, cépabon, tatoufo, ték1naz, chumieoktoi, bartoidlakejmimete...
bein voyons, on y croit tous...
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

ti-poil
Messages : 3573
Inscription : 02 déc. 2003, 23:27

#4

Message par ti-poil » 23 juil. 2005, 18:04

André a écrit :Ti-poil, où est le problème technique ?

Le probleme est surtout une prise de conscience de la voie a suivre.

Est-ce vraiment la voie de ;

Modifications des organismes,
Pollution excessive(voir incontrole) de l'eau de l'air etc... au profit du capitalisme,
Surexplotation des richesse naturelles,
Deforestation sauvage de millieux primordial a la faune,
Clonages d'animaux,
Vaccins ADN,
Certain que vous en avez d'autres.

La science est-elle rendu la pute du capitalisme?
Comme mentionne l'auteur, somme nous que des objets(clients) consommateurs aux yeux des technosciences?
Et finalement,y'a t'il un plan de vie(une vision) derriere....?
----------------------------------
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.

Avatar de l’utilisateur
LiL'ShaO
Messages : 2596
Inscription : 07 juil. 2005, 23:49

#5

Message par LiL'ShaO » 23 juil. 2005, 19:42

moi j te remercie pour ce texte ti poil il exprime ce que je pense bien mieux que je l'aurai dit. :mrgreen:

par contre quand je vois comment il est recu ici. :shock:
peux etre se sentent ils directement visés? :roll:

André as tu lu le texte? et ta question apres c'est ou est le probleme technique? Le probleme technique est cette eternel recherche du probleme technique justement; On est pas des machines consommatrices l'homme vaut mieux que ca!

ne voyez vous las les dérives des scientistes qui n'utilisent plus la science pour comprendre la vie et le monde et y trouver un sens, mais pour trouver le meilleur rendement, le plus productif? Preferez vous une société productive et competitive a une société fraternel la question est la. :roll: Ce n'est pas une caricature ni impossible...

Vous ne vous rendez pas compte que si on continue dans la direction ou on va, a la vitesse ou on y va, dans 100 ans c'est un enfer de vivre sur terre pour les 3/4 de la population mondiale? C'est deja pas beau a voir pour la moitié des hommes sur terre mais c'est pas grave on continue dans cette voie? Comment la productivité et la compétitivité vont nous sauver puisqu'elles nous détruisent? Allez demandez a un orphelin atteint du SIDA a magadascar ou il est le probleme technique? si vous etes vraiment aveugle...
N'empêche que je n'ai même pas sû lire jusqu'au bout, baratin et sophismes plein de réthorique dégoulinante de pseudo-sciences.
Comme quoi vous voyez vraiment ce que vous voulez voir... Cracher sur la forme ca vous dispense de comprendre le fond?
Pas facile d'accepter la critique... ;)
Elle est où la preuve, par exemple, que les OGM soient dangereuses pour l'homme ? Il me semble que si ces faux docteurs arrétaient de se servir de leur voiture, de leur chauffage central, de leurs appareil electroménager, de tout ce qui remplit une poubelle à déchets, etc, etc... la terre deviendrait un paradis, non ?
Mais, sont-ils prêts à faire les efforts qu'ils réclament aux autres ?
Le probleme n'est pas la preuve que les OGM soient dangereuses pour l'homme, le probleme c'est que les fleuves sont de plus en plus pollués, que la température monte, que les courants des eaux changent de sens, que la terre est de plus en plus peuplée et que les hommes polluent de plus en plus et ont deja fait disparaitre un nombre impressionants d'especes vivantes... Alors on fait quoi on continue a étudier comment on va vers une extinction rapide de l'espece en spectateurs passifs, ou on essaye de faire notre autro critique et de comprendre que d'etre toujours plus productif et toujours plus compétitif, c'est pas une bonne solution, ca crée plus de pauvres que de riches et ca épuise nos ressources a toute vitesse...

Ce n'est pas une caricature, c'est le monde dans lequel nous vivons vous et moi, vos petits petits enfant ne vous remercieront pas quand l'eau potable sera devenu une denrée rare et que meme l'air non pollué se fera rare et ils ne me remercieront pas non plus, donc c'est pas de dire c'est la faute de l'autre il le fait pas alors je le fais pas qui fera avancer les choses... C'est a tout le monde de faire un effort vraiment, et aux gouvernements d'aller concretement dans ce sens...
Fermer les yeux en disant y a pas de preuves que c'est un vrai probleme c'est immature et faux, il y a une quantité de preuves que l'humanité ne marche pas dans le bon sens!
La seule solution est de changer de sens ou de disparaitre et c'est a chaque homme de choisir... Esperons que plus choisirons de changer de sens plutot que de dire c'est pas de ma faute je peux rien faire. :roll:

André
Messages : 1154
Inscription : 05 sept. 2003, 10:52

#6

Message par André » 24 juil. 2005, 03:25

André a écrit :Ti-poil, où est le problème technique ?
Lil'Shao
moi j te remercie pour ce texte ti poil il exprime ce que je pense bien mieux que je l'aurai dit.

par contre quand je vois comment il est recu ici.
peux etre se sentent ils directement visés?

André as tu lu le texte? et ta question apres c'est ou est le probleme technique? ...
Laisse faire le sermon. Je suis capable de me faire ma propre idée sur la marche du monde.

Le problème, c'est que Ti-poil a la mauvaise habitude de plaquer des textes n'importe où sur le forum à des endroits inappropriés et de nous les balancer sans nous donner sa propre position sur ces textes.

Quant aux problèmes que tu soulèves évite d'enfoncer des portes ouvertes en nous traitant comme si on ignorait ces questions.

André

Stéphane
Messages : 294
Inscription : 04 sept. 2003, 14:34

#7

Message par Stéphane » 25 juil. 2005, 14:19

Ti-Poil:
Je ne vois pas de critique de la science, en tant que démarche intellectuelle, dans le long passage que vous citez. Ce n'est pas grand chose d'autre qu'une dénonciation des abus et dérives idéologiques commis au nom de la science -- et je pense que tout le monde s'entend déjà pour dire que les abus et les dérives idéologiques, c'est pas bien. Comme par exemple, l'eau, c'est bon, mais en boire trop c'est moins bon. L'air, c'est aussi bon, mais on peut hyperventiler.

Pour le reste, et LiL'ShaO aussi: je trouve que vous avez une attitude essentiellement frileuse et conservatrice où tout changement est de prime abord à éviter. Je me demande encore ce qu'il y a de mal à découvrir ou inventer de nouvelles choses. Certaines technologies peuvent être dangereuses, c'est sûr, mais là vous rejetez tout du revers de la main.

Avatar de l’utilisateur
curieux
Messages : 6866
Inscription : 12 juin 2005, 16:17

#8

Message par curieux » 25 juil. 2005, 19:28

Bonjour,

Bein moi je ne vois pas pourquoi il faudrait donner son opinion la dessus, pour ajouter encore plus à la cacophonie.
Cela sert à quoi de dire : si l'homme continue sur cette voie, il mourra !
Tout le monde le sait et ça n'empêche pas que des gens meurrent de faim et de soif. Certains s'inquiètent du sort réservé à nos petits enfants alors qu'ils ne sont peut-être même pas mariés et sur le point d'avoir des gosses...

Je plains vraiment leurs jeunes qui recevront des raclées à chaque fois qu'ils feront un faux pas selon leurs critères.
ça nous promet de sérieux futurs abrutis, mais bon, ce n'est que mon point de vue, une croyance de plus quoi.
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

ti-poil
Messages : 3573
Inscription : 02 déc. 2003, 23:27

#9

Message par ti-poil » 27 juil. 2005, 03:06

Stéphane a écrit :Ti-Poil:
Je ne vois pas de critique de la science, en tant que démarche intellectuelle, dans le long passage que vous citez. Ce n'est pas grand chose d'autre qu'une dénonciation des abus et dérives idéologiques commis au nom de la science -- et je pense que tout le monde s'entend déjà pour dire que les abus et les dérives idéologiques, c'est pas bien. Comme par exemple, l'eau, c'est bon, mais en boire trop c'est moins bon. L'air, c'est aussi bon, mais on peut hyperventiler.
Si si c'est une critique de la science(souvent beaucoup trop idealisee) et de ses travers quelquefois insouconnes pour permettre a certains lecteurs de bien faire le pour et le contre.

Comme vous dites les abus sont rarement bons et pourtant la science est pourvoyeur de nombreux abus occasionnants des derives malsaines et incontrolables.

Vous semblez egalement dire qu'une demarche intellectuelle est uniquement proprietes de la science?Non je ne crois pas que la logique et la rigueur est uniquement propriete de la science,Oui elle en fait sienne non-automatiquement.En fait la science en elle meme n'est rien et depand uniquement de qui tire ses ficelles.Beaucoup de scientifiques n'ont rien a faire de la demarche scientifique et ne sont la que pour repondre a des commandes d'interet capitaliste et de pouvoir, qui eux se fout totalement de qui/quoi est bien pour l'humanite et surtout de notre mere a tous "la terre".

Qui est assez aveugle pour croire que la science n'est pas controle par le pouvoir?
----------------------------------
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit