Rebonjour tout le monde.
À lire la suite de cet échange depuis la dernière fois (ainsi que ce qui y est connexe dans
l'enfilade de "déparasitage"* de la présente) il me semble important de commencer par préciser que je n'ai
aucune opinion à propos de l'homéopathie : je n'y connais rien, n'en prends ni n'en ai jamais pris à ma connaissance, et ça me fait ni chaud ni froid qu'il s'agisse ou non d'autre chose qu'un placebo.
Ce n'est le cas, a priori, d'aucun autre participant à cet discussion : participants qui manifestement ont sans exception l'
a priori que l'homéopathie est une vaste supercherie. "A priori" plutôt rationnel -- je le reconnais cependant -- en tout cas de ce que s'en est expliqué Jean-François.
Mais en ce qui concerne cette question de la mémoire de l'eau, je suis donc sûrement bien plus
objectif que la majorité ici, sur le sujet de ces "expériences de Montagnier" : clairement, nombre de participants de cette échange ont un problème quasiment de l'ordre de la
dissonance cognitive, ne serait-ce qu'à évoquer l'hypothèse ! Cf les arguments suivants, non pertinents, vraisemblablement issus de cette "pré-croyance" qui les
empêche de se confronter d'eux-mêmes aux faits, que je place ici car tout le monde sera d'accord (?) qu'ils sont "froids" et qu'il n'y a plus rien à y trouver :
x synthèse de l'ADN à partir de rien
o présence d'acides aminés dans l'eau
x absence des bandes d'ADN amplifié
o pdf présentation en conférence de Montagnier
x fondement théorique de la trace électromagnétique d'une souche microbienne
o émergence de techniques de détection électromagnétique des agents pathogènes
x difficulté de codage/décodage du signal électromagnétique mesuré
o analogie avec la musique jouée par un lecteur CD
x très grande quantité d'information génétique à transmettre par mail
o expérience limitée à quelques centaines de paires de bases
x inutilité, "esbroufe" de la transmission par mail
o élimine toute possibilité de "contamination" par l'échantillon initial
x contamination, par "l'émettant", du matériel servant à la synthèse à partir du signal digitalisé
o synthèse à distance à partir de l'enregistrement EM
x système de détection "fake"
o brevet déposé en 2009 et paru en 2013
x besoin du bruit ambiant pour "simuler" un signal
o différence significative de forme et d'amplitude entre "bruit" et signal positif
x incohérence entre diapos sur les "intervalles de dilution" où apparaissent un signal EM
o différence dûes au type d'ADN utilisé
x incohérence entre les "bandes" présentées
o "bandes" correspondant aux synthèses d'ADN différents
Des pistes indubitablement
fermées qui n'ont donc plus aucun "poids" dans la discussion. La discussion, quelle discussion ? Il serait peut-être bien vu de quitter ce fil pour en créer un nouveau bien moins "partial" dans son intitulé ? Quoi qu'il en soit, j'éprouve maintenant le besoin de reformuler la présente problématique :
Des chercheurs ont-ils déjà réalisé des expériences reproductibles qui permettent de voir l'hypothèse de la mémoire de l'eau sous un nouvel angle ? Ou : l'ADN émet-il des ondes électromagnétiques que l'eau est objectivement capable d'enregistrer ?
Pour Jean-François, spécifiquement ici : j'aime l'esprit d'ouverture qui se dégage globalement de vos propos, mais j'ai envie de prévenir que ce "plan créatif" (i.e. repérer avec succès les "fautes d'orthographes méthodologiques") qui abrite l'intention, la motivation au discours du relecteur zélé que vous êtes de toute évidence,
n'est pas le "plan" dans lequel mes propres propos s'inscrivent. D'abord, ce n'est certainement pas la partie du "métier" qui m'attire le plus ; mais surtout, ici je n'ai
strictement rien à ajouter, si loin de mon champ d'expertise. Il me semble que "ceci explique cela" en quelque sorte : laissez-donc mes "standards de preuve" tranquilles, pour vous préoccuper de "quelle proportion de ce que contiennent vos 15000 messages" vous pousse dans une direction plutôt qu'une autre dans le présent échange au lieu de voir les faits
objectivement, tels qu'ils sont, que ce soit à travers le prisme d'une
publi à 50$ ou du reportage télé à
dix fois moins cher.
Cette parenthèse terminée, je poste déjà cette introduction. En ce qui concerne la suite de mon intervention, pas encore écrite, elle consistera je pense à proposer différentes réponses possibles à la question posée ci-avant de façon à envisager
aussi objectivement que possible sa décidabilité -- au moment** d'écrire ces mots en tout cas.
Content de voir que les choses se stabilisent finalement !
* : je ne suis pas encore parvenu à complètement assimiler l'antipathie, il n'y a pas d'autre mot, l'antipathie que j'inspire instinctivement à certain(e)s utilisateur(e)s de ce forum ; mais j'y travaille, sincèrement, et en attendant je prie tout(e) un chacun(e) de rester ici centré(e) sur le présent sujet.
** : consentant à 100% à l'idée soulevée par Jean-François d'élargir le sujet au-delà des travaux de Montagnier uniquement (sans avoir réussi à obtenir une copie de la publication du mois dernier citée par lui) il me semble intéressant cependant de citer déjà celle-ci qui fait "officiellement" état de la réplication préliminaire des résultats de Montagnier par les chercheurs italiens interviewés dans le reportage : J-F, ne vous privez pas d'y "surligner en rouge les coquilles" vu que visiblement c'est votre truc et que ça tombe bien puisque je ne suis pas capable de le faire.