Talisker a écrit :Mais c'est exactement pareil! De nombreuses disciplines scientiques interviennent dans la climatologie et prouvent la validité du réchauffement climatique. Beaucoup de choses encore à l'étude sont encore loin de faire consensus (vitesse de la montée des eaux, importance de l'albedo des nuages, etc). La seule chose qui n'est pas remise en question, c'est le réchauffement en lui même. L'ampleur ou la rapidité du phénomène sont l'objet de beaucoup de débats dans la communauté scientifique - qui est bien consciente des imperfections de ses modèles de projections climatiques.
J'espère que vous avez raison là-dessus. Comme j'ai déjà dit, je n'y connais rien en climatologie, et cette science me semble beaucoup moins fiable et plus interprétative que la biologie, puisque le climat et la météo sont par définition chaotiques, un rien peut les faire changer, et qu'une grande part de cette science vise à
prévoir le futur. Il n'y a pas ce côté « prédiction » en biologie.
Si le réchauffement climatique soulève autant de mouvements populaires c'est tout simplement parce que les gens commencent à comprendre que c'est le plus grand enjeu du siècle.
S'il n'y avait pas cette imminence catastrophique lié à cette science, je serais moins enclin à la remettre en question. La physique, la biologie, ne demandent pas l'adoption de changements sociaux majeurs, ils n'ont pas dans leur fondement cette urgence d'agir. C'est ce qui rend le réchauffisme différent des autres sciences, et le rend moins scientifique, en plus des différents mouvements sociaux et idéologiques qui s'en sont accaparés. Aucun scientifique en chimie ne demande au clergé de les aider à faire passer leur message. Aucun groupe anarcho-communiste ne fait pression pour faire accepter la théorie de l'explansion de l'Univers. C'est unique au réchauffisme.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
