Donc en résumé pour vous, cet auteur est victime de censure parce qu'un éditeur, se fondant sur son interprétation du droit refuse de publier son livre?Talisker a écrit :il_Moro a écrit :Il m'a semblé avoir argumenté ma réponse, je vous prie d'en faire autant. Je m'attendais à ces arguments, mais formulez les clairement, parce que votre "Mouais..."
sonne comme une insulte à mes oreilles.![]()
Et bien!
Avec le langage que vous utilisez dans vos posts je suis stupéfait qu'un simple "mouais" vous mette dans cet état...
Mais bon je m'éxecute, Maître.![]()
Mon argument est que, au moins dans certains cas ("public figure"), si le droit exerce une pression sur les éditeurs pour qu'ils exigent que toute charge d'accusation soient prouvée au délà de tout doute possible avant qu'elle puisse être mis en avant sur la voie publique (on parle quand même de véritable censure là, pré-publication) alors il sera extrêmement difficile de savoir toute la vérité sur certains sujets. Je pense que parfois il faut donner un coup de pied dans la fourmillière pour voir ce qui se passe à l'intérieur. La comparaison est pas terrible, mais bon, je pense qu'on comprend ce que je veux dire.
Je vous rappelle, d'une part, que la décision de l'éditeur n'engage que lui et que seule une juridiction dit le droit, et, d'autre part que la censure qui vous fait tellement peur n'est que relative puisque l'auteur peut trouver un autre éditeur qui pensera au contraire que les affirmations du livre sont fondées et acceptera de le publier. Elle peut même publier son ouvrage à compte d'auteur, rien ne l'en empêche. Donc là où vous voyez de la censure, moi je ne vois qu'une décision motivée par un intérêt pécuniaire, qui n'engage que l'éditeur, et personne d'autre. Et comme je l'ai dit juste avant, même si c'est de la censure, c'est la censure d'un éditeur, pas une condamnation définitive par un juge, ce qui en diminue grandement les effets.
La diffamation n'est pas un outil de censure, c'est une mécanisme juridique de protection offert à une personne qui s'estime lésée par les déclarations d'un tiers, qu'elle juge mensongères.
Ce qui est reproché à l'auteur de propos diffamatoires, ce n'est pas d'émettre une hypothèse comme vous semblez le penser, c'est de présenter un fait comme vrai, alors que rien ne le permet.
Pour l'argument de la fourmilière, je vous laisse juge de sa pertinence : je vois souvent des femmes venir chez mes voisins avec des enfants en bas âge et quand elles repartent, les enfants sont amorphes, fatigués, le regard hagard. A votre avis, j'appelle la Police pour "mettre un coup de pied dans la fourmilière", pour m'assurer que ce n'est pas un réseau pédophile? C'est une vraie questions.