Vivons nous dans un monde sectaire?

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La société nous enseigne un certain nombre de chose.

Puis les gens décident d'y croire ou de ne pas y croire et ils semblent pour ainsi dire ne jamais avoir de bonnes raisons de croire ou de ne pas croire en ceci ou en cela.

Comme si 2 sectes s'affrontais sur chaque sujet.

Si par exemple sur un sujet donné 95% de la population dis nous nous croyons en ceci et 5% de la population dis nous nous croyons en cela. Et qu'il n'y a aucun argument valable d'un côté comme de l'autre, en quoi devrions nous croire?

[MadLuke]

Comme si 2 sectes s'affrontais sur chaque sujet.

Je pense qu'il y a une grand pourcentage de consensus et même d’unanimité en société, et évidemment ces sujets ne sont simplement jamais discuté.

Utilisé les humains mort comme engrais au lieu de prendre de la place dans des cimetières, ne serait pas nécessairement une mauvaise idée, mais ça fait consensus subjectivement que ce n'est pas une bonne idée.

Si par exemple sur un sujet donné 95% de la population dis nous nous croyons en ceci et 5% de la population dis nous nous croyons en cela. Et qu'il n'y a aucun argument valable d'un côté comme de l'autre, en quoi devrions nous croire?

Avez vous un seul exemple, si il existe aucun argument sur un sujet, je vous propose de simplement avoir aucune croyance sur celui-ci, peut-être même pas d'opinion.

[Denis]

Salut image,

Tu dis :

Si par exemple sur un sujet donné 95% de la population dis nous nous croyons en ceci et 5% de la population dis nous nous croyons en cela. Et qu'il n'y a aucun argument valable d'un côté comme de l'autre, en quoi devrions nous croire?

J'interprète "argument valable" comme signifiant "argument décisif". Les popularités relatives des options sont un critère épouvantablement grossier. Pas complètement nul, mais pas loin.

En absence d'argument décisif, il faut se contenter d'arguments plus ou moins costauds, plus ou moins "presque décisifs".

Tu me rappelles un de mes récents messages :

Quand on ne sait pas si une proposition est vraie, le mieux à faire, c'est simplement de comparer les arguments "pour" et les arguments "contre". Si le "combat" ressemble à ça ou à ça, il est raisonnable d'avoir une quasi-certitude. Si ça ressemble plutôt à ça, on est moins certain, mais on a quand même une option de vraisemblance maximale. Bien sûr, si ça ressemble à ça (ou à ça), on est dans la purée.

Sur la plupart de ces thèmes, es-tu dans la purée ?

Denis

[Jean-Francois]

Bonjour image,

Avez-vous tenté votre expérience, finalement? Je suppose que non puisque vous êtes capable d'écrire ici.

Si par exemple sur un sujet donné 95% de la population dis nous nous croyons en ceci et 5% de la population dis nous nous croyons en cela. Et qu'il n'y a aucun argument valable d'un côté comme de l'autre, en quoi devrions nous croire?

En ce pour quoi il y a des arguments valables. Il y a rarement une seule alternative à un problème alors pourquoi se contenter des deux seules solutions que d'autres envisagent?

Jean-François

[André]

Face à une situation ou un sujet nouveau, on a tendance à pencher assez rapidement d'un côté ou de l'autre en fonction de nos valeurs ou du contexte social plutôt que d'arguments solides. Ceux-ci viennent après coup consolider notre position en développant une argumentation qui nous apparait solide tout en minimisant le poids des objections. Ça s'applique particulièrement dans des domaines irrationnels comme la religion, flous comme la philosophie, scientifiquement mous comme la sociologie ou arbitraires comme la politique ou l'économie ou l'argumentation ne sert que de vernis de rationalité à des décisions qui n'obéissent qu'à des intérêts cachés.

C'est ce qui fait que souvent les discussions se réduisent à un dialogue de sourds entre deux clans.

[André]

Nous avons beaucoup de peine à reconnaître que la plupart de nos prises de positions et de nos comportements sont impulsifs et nous avons un besoin irrépressible de nous justifier par des arguments rationnels appropriés, ce qui a comme résultat de nous figer dans nos positions de peur d'être obligés de renier une argumentation qui nous apparait rationnelle.

[Pardalis]

La société nous enseigne un certain nombre de chose.

Laquelle (société)?

[yquemener]

Une société qui enseigne et promeut l'esprit critique et tolère la différence d'opinion aurait du mal à être sectaire. Je suis d'accord que dans certains domaines on ne va pas dans le bon sens, mais on est bien loin d'être sectaires