Les limites de la théorie néo-darwinienne sont :

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ti-poil
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Les limites de la théorie néo-darwinienne sont :

#1

Message par ti-poil » 20 août 2005, 04:05

A la recherche de la verite et non campe dans une profession de foi.




--Le Rythme de l’évolution que nous montrent les documents paléontologiques,

--l’impossibilité théorique que certaines transitions se soient effectuées de manière graduelle,

--la force insuffisante de la sélection naturelle pour expliquer la genèse de certains organes complexes,

--le manque de potentialité évolutive dont semblent faire preuve les mutations, -le problème de l’origine du système de réplication,

--les corrélations entre organes différents dans des organismes différents, - les coaptations entre organes différents d’un même organisme,

--les homologies (et régénérations) entre organes identiques produits par des voies différentes, le fait que la théorie de l’horloge moléculaire nécessite un taux de mutation constant par année alors que le taux observé est constant par génération.

--Le rythme de l’évolution, les cas d’impossibilité du gradualisme, le manque de potentialité évolutive des mutations et le problème de l’origine du code nous incite TOUS à penser qu’un grand nombre de transitions se sont effectuées par "macro-mutations", concept mis en avant par le généticien Goldschmidt dans les années 40 (15), selon lequel la macro-évolution résulte du succès peu fréquent de "monstres prometteurs" issus de ces macromutations. Bien que les travaux du prix Nobel McClintock sur la transposition aillent dans ce sens : "Il n’est guère contestable que le génome de certains organismes" si ce n’est tous, est excrément fragile et qu’il peut être le théâtre de bouleversements radicaux en l’espace de très peu de temps. Ces bouleversements aboutissent à une nouvelle organisation du génome et modifient les systèmes de contrôle (...) leur entrée en jeu massive pourrait donner naissance à de nouvelles espèces, voire à de nouveaux genres." (5) p.17a il a été opposé à Goldschmidt deux types d’objections : Dawkins (7) p.272 a très bien montré à la suite de Ficher, qu’une macro-mutation due au seul hasard n’a qu’une chance infime de ne pas être létale car elle détruit les corrélations entre organes ; ensuite avec qui le "monstre prometteur" se reproduira-t-il-il ? Ces critiques partent du postulat que la macro-mutation est due au seul hasard et qu’en aucun cas elle ne saurait être coordonnée par quelque chose. Or, tous les faits que nous avons décrits dans notre deuxième partie, celle qui "parlait non seulement contre le né-darwinisme mais aussi pour autre chose", les champignons du Kallima les papillons comestibles qui imitent les comestibles, le duo Ophrys et Gorytes, les coaptations, l’homologie des membres antérieurs et postérieurs des vertébrés terrestres l’apparition d’un œil identique dans différentes lignées, la régénération du cristallin du triton par deux voies différentes et l’horloge moléculaire calée sur le temps absolu et non le temps par génération, tout cela parle en faveur d’une coordination s’exerçant à un niveau autre que génétique ! L’idée d’une coordination dans certains réaménagements du génome avait déjà été avancée par McClintock au vu de ses propres résultats, et un travail publié récemment dans Nature sur les bactéries (1) semble montrer que certaines mutations ne s’effectuent pas au hasard. Quand Jukes établit dans Nature (22) un parallèle entre l’evolution biologique et la technologie aéronautique, il a pleinement raison. Mais il ne se rend nullement compte du caractère anti -darwinien de sa démonstration : une usine sort des Caravelles pendant des années, qui ne se distinguent que par le sigle des compagnies aériennes, puis du jour au lendemain, sort un Airbus. C’est la même usine, les mêmes ouvriers, seul le plan a changé Or le plan n’est pas énergétique, on peut construire deux maisons très différentes avec la même dépense physique et les mêmes matériaux. Ainsi quand on voit, dans l’évolution, des espèces ne se modifier que par des mutations mineures puis disparaître brutalement alors que d’autres.

--Car une recherche dirigée dans de nouvelles directions peut déboucher sur un progrès fondamental de nos connaissances et de notre compréhension du vivant, progrès qui ferait de la théorie néo-darwinienne une victime de l’évolution... scientifique ! Nous pouvons donc conclure avec Grassé : "Le vers est dans le fruit, laissons-lui le temps de faire son oeuvre !" (19) p.8.


Bien sur l'evolution est reelle.
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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.

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