Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

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#226

Message par Jean-Francois » 12 nov. 2014, 13:07

Mireille a écrit :J'avais déjà entendu parlé de la co-évolution, ce que j'avais vu c'était des petits oiseaux qui se nourrissaient de petites bestioles sur le corps d'animaux et ces animaux se laissaient faire parce que ça leur faisait du bien. Une merveilleuse collaboration, ça faisait pensé à quand on gratte la tête tout doucement de notre conjoint, ça les calme
Les oiseaux ou les bestioles? :lol:

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#227

Message par Mireille » 12 nov. 2014, 15:00

Jean-Francois a écrit :Les oiseaux ou les bestioles?
Tu ris de moi ce matin :a1: , mais j’ai vraiment vu ce reportage. C’était des oiseaux qui mangeaient des insectes ou une sorte de bibittes (je ne sais pas laquelle) sur le dos des animaux, qui je pense ne pouvaient pas se gratter. Il appellait cette collaboration : coévolution. Si j’ai le temps ce midi je ferai une recherche, juste pour t’apprendre quelque chose moi-aussi petit coquin.

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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#228

Message par Jean-Francois » 12 nov. 2014, 15:25

Mireille a écrit :Si j’ai le temps ce midi je ferai une recherche, juste pour t’apprendre quelque chose moi-aussi petit coquin
Je connais le principe, merci. Cherche à pique-boeuf ou pluvian d'Égypte (ces derniers nettoient la denture des crocodiles). Il y a aussi de petits poissons qui nettoient les gros sans se faire manger, ex., labres, rémoras. En fait, le mutualisme (comme le commensalisme) se retrouve à différentes échelles des règnes.

Par contre, une association fondée sur le mutualisme ne tient pas forcément de principes coévolutifs.

Mais quand on gratte les cheveux d'un conjoint, il ne se multiplie pas en ronronnant se calmant.

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f.didier
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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#229

Message par f.didier » 12 nov. 2014, 15:26

Oui, c'est le rhinocéros et l'oiseau s’appelle le pique-bœuf.
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#230

Message par Mireille » 13 nov. 2014, 18:50

Jean-Francois a écrit :
Mais quand on gratte les cheveux d'un conjoint, il ne se multiplie pas en ronronnant se calmant.

Jean-François

Je n'avais pas vu ma faute, merci de l'avoir soulignée, ça m'a permit d'en rire moi aussi, remarque qu'il peut être utile de faire des provisions, garder un conjoint au frais en cas de perte du premier peut s'avérer faire montre de prévoyance :lol:

Mais tu sais quoi, tu es vraiment pointilleux, peut-être une sorte de déformation professionnelle :lol: Tu dois aimer les souliers à bout pointus, éviter les mauvais plis sur tes vêtements, t'assurer qu'aucun poil de ta barbichette ne dépasse et ne jamais cornés tes livres :lol:

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Cogite Stibon
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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#231

Message par Cogite Stibon » 14 nov. 2014, 14:12

Mireille a écrit :Bonjour Cogite
Bonjour Mireille, I'm back
Mireille a écrit : Suite à ce que tu me disais, ici, j'ai fait une petite recherche à savoir ce que pouvait représenter les caractères variables pour un être humain.
Un caractère variable chez l'être humain, c'est quelque chose qui peux être différent (voire présent ou absent), d'un être humain à l'autre. Par exemple :
- la taille
- la couleur des yeux
- le groupe sanguin
- l'épaisseur des cheveux
- etc.

Ce n'est pas un regroupement de caractères (peau noire + cheveux crépus + yeux sombres), ni une population.
Mireille a écrit : J'ai lu des choses pas mal intéressantes et aussi de très drôles comme par exemple les caractéristiques attribués par Carl Von Linné en 1758 sur la variété des hommes, je les cite à partir de la page Hominidés, pour nous amuser :

- les Americanus : rouge, colérique et droit
- les Europeus : blanc, sanguin et musculaire
- les Asiaticus : jaune pâle, mélancolique et rigide
- les Afer : noir, flegmatique et décontracté
Il distinguait également deux autres variétés fantaisistes : les monstrosus (êtres velus) et ferus (les enfants sauvages).


J'ai aussi appris entres autres que nous avions toujours une vison très archaïques qui avaient définis les races par la couleur de la peau, soit noire, jaune, rouge ou blanc, ce qui avait contribué à ce que j'ai lu à la naissance du racisme. Tu vas peut-être rire de moi, mais juste le fait de comprendre ou de réaliser que cette histoire de couleur de peau n'est en fait que l'histoire d'une pigmentation qui gradue dépendant d'où tu te trouves sur la planète me ramène au fait qu'à la base nous sommes tous pareilles. Enfin, je pense que je viens du même coup de découvrir que j'avais un petit côté raciste :?
Linné a publié son systema naturae un siècle avant que Darwin ne publie l'origine des espèces. Il a une vision fixiste de la nature, dans laquelle toutes les espèces vivantes ont été créées par Dieu. Sa classification se doit de refléter la grandeur divine. Du coup, elle comporte une grande part d'artificielle. Ainsi, les traits de caractères des "races" humaines sont la reprise directe de la théorie des humeurs d'Aristote, et les deux variétés fantaisistes sont introduites pour conserver une partition en 6 catégories, qui se retrouve à d'autres niveaux.
Mireille a écrit : J'ai lu aussi à partir de cet article qu'à une certaine époque les Noirs étaient considérés comme étant les intermédaires entre le singe et l'homme. Je cite une autre partie à partir de ce site : http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a ... -24021.php sur cette classification : (... après les représentations classiques de cette époque, l'homme descendait du singe (on montrait en général un chimpanzé), et le « Noir », l'Africain, était l'intermédiaire entre le singe et l'homme, c'est-à-dire, pour les « scientifiques » d'alors, l'Européen (voir la figure 2).

Dans cet ordre d'idées, la première erreur est de faire apparaître l'évolution en présentant trois figures contemporaines. L'homme, ainsi que le singe actuel, sont issus d'une longue évolution, et ne ressemblent en aucun cas à ce qu'ils étaient par le passé. L'homme ne descend pas du singe, il partage des ancêtres communs avec les autres primates. En outre, les anthropologues biaisaient volontairement les représentations des crânes : ils faisaient apparaître l'Africain très prognathe (bas du visage avancé), ce qui est faux. Certaines classifications sont même fondées sur l'idée que les humains de chaque région du monde descendaient de primates autochtones. Ensuite, les classifications ont essayé de s'enrichir d'une analyse anthropomorphique et toutes ont utilisé comme premier critère la couleur de la peau. Le plus souvent, les « données scientifiques » qui alimentaient ces classifications provenaient d'expéditions coloniales. Les théories défendues servaient à justifier l'oppression de « l'autre ». L'autre peuple, l'autre culture, l'autre continent, étaient caricaturés par les oppresseurs européens qui ne cherchaient à montrer que des êtres grotesques et monstrueux qu'ils exhibaient dans des zoos humains.

Ensuite, les classifications se sont multipliées, fondées sur de nouveaux caractères physiques aussi arbitraires. Certaines classifications présentèrent plus de 400 races différentes ! Ces tentatives n'ont conduit à aucun résultat cohérent, montrant que les races n'ont aucun fondement scientifique. Aujourd'hui, ces théories ont été abandonnées, surtout depuis que la biologie moléculaire a définitivement anéanti le concept de race.[/i]


Je n'ai pas accès à l'article au complet, mais je me demandais si c'était parce qu'on comprenait mieux comment la peau se colorait que le concept de race avait été anéanti ? Et, peut-être que je n'ai pas assez cherché, mais nous l'espèce humaine, quels sont nos défenses, parce que à ce que je comprends tous les animaux en ont, pourquoi pas nous ?
Il est intéressant de noter que l'idée de l'homme noir comme intermédiaire entre le singe et l'homme blanc date de bien avant Darwin, et même d'avant Linné. Dans une vision fixiste et théologique de la nature, on avait l'habitude de classer selon une "échelle des êtres" avec Dieu au sommet, puis en descendant les anges, les hommes (blancs, jaunes, rouges, noirs), les singes, ...., les oiseaux, ... les insectes, ... les plantes, les cailloux.

De nos jours, le concept de race s'applique à l’élevage, où l'on sélectionne volontairement un certains nombre de caractéristiques chez de animaux. Dans la nature, les biologiste parlent de sous-espèces : des populations au sein d'une même espèce (donc dont les individus peuvent se reproduire entre eux), mais qui regroupent entre elles un groupe de caractéristiques exclusifs. Cela reste un concept aux bords flous.

La biologie moléculaire a permis de mesurer beaucoup plus de caractères variables héritables qu'on ne savait le faire auparavant, et donc de beaucoup mieux classer les espèces. C'est ainsi qu'on c'est rendu compte que la couleur de la peau ne dépendait que d'un petit nombre de gènes, et que les variations génétiques entre les êtres humains ne correspondaient pas à l'ancienne classification en quatre "races". Par exemple, les noirs d'Afrique et les aborigènes d'Australie ont la peau noire, mais sont très éloignées génétiquement.
Mireille a écrit : Je ne suis pas sûr de comprendre ce bout là, il faut dire que je ne m'étais jamais posé la question à savoir comment une espèce vient au monde.
Pour compléter les exemples qui t'ont déja été donné par Dash et Lau'jik :

1. Le lion et le tigre :
Le lion et le tigre se sont séparés il y a 6 millions d'années. Ils ne se ressemblent plus, au point que, dans la nature, ils ne cherchent pas à s'accoupler entre eux. Toutefois, le croisement d'un tigre et d'un lion donne un petit, le tigron, et les tigrons sont fertiles - quoique de santé fragile. La séparation des deux espèces est donc partielle.

2. Le cheval et l'âne :
Le cheval et l'âne se sont séparés il y a 12 millions d'années. Comme dans le cas du lion et du tigre, on peut encore les croiser, et on obtient une mule. Mais les mules sont stériles. La séparation entre cheval et âne est plus forte qu'entre lion et tigre.

3. Les races de chiens :
Les chiens appartiennent tous à la même espèce, et sont théoriquement tous fertiles entre eux. Toutefois, l'accouplement entre un chihuahua et un dogue allemand est physiquement impossible, pour de simple question de taille.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c'est bon pour la poubelle

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lau'jik
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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#232

Message par lau'jik » 14 nov. 2014, 14:55

Bonjour,
Mireille a écrit :
lau'jik a écrit :D'ailleurs l'évolution conjointe des plantes et des insectes, l'invention de la fleur, tout ça tout ça, c'est fantastique ! Mais je m'égare...
J'avais déjà entendu parlé de la co-évolution, ce que j'avais vu c'était des petits oiseaux qui se nourrissaient de petites bestioles sur le corps d'animaux et ces animaux se laissaient faire parce que ça leur faisait du bien. Une merveilleuse collaboration, ça faisait pensé à quand on gratte la tête tout doucement de notre conjoint, ça les calme :a1: J'aimerais bien voir une émission ou lire là-dessus, ce dont vous parlez, ça m'avait beaucoup impressionné, si vous avez quelque chose à me suggérer ne vous gênez pas. Vous parliez de l'invention de la fleur, racontez-moi.

Pour le reste de votre message, et bien il me faudra le relire, je manque un peu de connaissance voyez-vous, ce qui ne me permet pas de suivre très bien tout ce que vous avez dit pour le moment.

Je regarderai ça pour vos suggestions de livres.
Pour vos petits oiseaux certains ont répondu ici, il s'agit de relations inter-spécifiques qui dans le vivant prennent toutes sortes de forme et se font plus ou moins au bénéfice de chacune des parties (commensalisme, symbiose, parasitisme...)
Pour "l'invention" de la fleur je pense que vous avez saisi qu'il s'agit d'un raccourci pour parler des processus évolutifs qui ont amené à la fleur comme organe reproducteur chez certaines plantes (gymnosperme).
Mais je suis navrée, je ne vous le raconterais pas. Ce n'est pas par méchanceté que je vous prive d'une belle histoire mais plus par raison.
J'ai eu de nombreuses heures de cours là-dessus que ce soit en botanique ou en écologie et je me vois mal les résumer (correctement) ici. Surtout qu'il existe plein d'ouvrages bien faits dont ceux que je vous ai cités. Un bon livre, y'a rien de tel.
Tant mieux si j'ai provoqué chez vous de la curiosité sur ce sujet :a4: j'espère que ma réponse n'engendrera pas une trop grande frustration :a2: .
Un autre conseil de lecture :
Le guide illustré de l'écologie de Bernard Fischesser
"Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir." Pierre Dac
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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#233

Message par Cogite Stibon » 17 nov. 2014, 15:23

Sinon, il y a aussi un chapitre très intéressant sur la co-évolution des papillons et des orchidées du Brésil, dans le "Guide Critique de l'Evolution" (sous la direction de Guillaume Lecointre), que je continue à de recommander, Mireille.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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#234

Message par Mireille » 17 nov. 2014, 21:18

Cogite Stibon a écrit :Sinon, il y a aussi un chapitre très intéressant sur la co-évolution des papillons et des orchidées du Brésil, dans le "Guide Critique de l'Evolution" (sous la direction de Guillaume Lecointre), que je continue à de recommander, Mireille.

Tant mieux Cogite, si tu mes le recommandes, c'était justement le prochain livre que je me proposais de lire, j'allais justement te demander ta préférence.

Mireille

Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#235

Message par Mireille » 17 nov. 2014, 21:26

lau'jik a écrit : (... j'espère que ma réponse n'engendrera pas une trop grande frustration :a2: .
Un autre conseil de lecture :
Le guide illustré de l'écologie de Bernard Fischesser
Soyez sans crainte, absolument pas :a1: vous ne faites qu'ajouter à l'arbre de mes connaissances quelques feuilles supplémentaires à lire. J'ai ai bien pris note.

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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#236

Message par Cogite Stibon » 18 nov. 2014, 17:17

Salut Mireille,

Avec les explications qu'on t'a donnée, est-ce que tu serais en mesure de nous dire, à partir des explications qu'on t'as donnée, pourquoi les sénégalais ont la peau noire et les suédois la peau claire ?

Cogite
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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#237

Message par f.didier » 19 nov. 2014, 09:59

Cogite Stibon a écrit :Salut Mireille,

Avec les explications qu'on t'a donnée, est-ce que tu serais en mesure de nous dire, à partir des explications qu'on t'as donnée, pourquoi les sénégalais ont la peau noire et les suédois la peau claire ?

Cogite
Vas y Mireille :cape: la question est assez simple
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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#238

Message par Pepejul » 19 nov. 2014, 13:21

"Pourquoi? " sous-entend qu'il y aurait un but possible à cette couleur (finalisme) ce qui risque de perturber Mireille.

La formulation "comment explique-tu que les ....." serait préférable selon moi.

Allez Mireille !
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#239

Message par Cogite Stibon » 19 nov. 2014, 13:55

Pepejul a écrit :"Pourquoi? " sous-entend qu'il y aurait un but possible à cette couleur (finalisme) ce qui risque de perturber Mireille.

La formulation "comment explique-tu que les ....." serait préférable selon moi.

Allez Mireille !
Oui, tu as raison.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#240

Message par Mireille » 19 nov. 2014, 14:06

Je suis désolé Cogite je n'ai pas l'intention de poursuivre aucune discussion.

Mais pour la couleur de la peau, j'avais compris que c'était des gènes je crois qui faisaient que dépendamment de où tu te trouvais sur le globe, à cause de l'ensoleillement tu avais une certaine pigmentation.

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#241

Message par eatsalad » 19 nov. 2014, 14:12

Mireille a écrit :je n'ai pas l'intention de poursuivre aucune discussion.
Deja entendu ! ca serait bien de tenir ses promesses de temps en temps ! :D
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#242

Message par Cogite Stibon » 19 nov. 2014, 14:22

Mireille a écrit :Je suis désolé Cogite je n'ai pas l'intention de poursuivre aucune discussion.
Ça me désole vraiment. J'aimais bien nos discussions. Tu es vraiment sûre ?
Mireille a écrit :Mais pour la couleur de la peau, j'avais compris que c'était des gènes je crois qui faisaient que dépendamment de où tu te trouvais sur le globe, à cause de l'ensoleillement tu avais une certaine pigmentation.
Mais l'enfant de deux sénégalais, même s'il est né et élevé toute sa vie en Suède, aura la peau plus foncée que l'enfant de deux Suédois né et élevé toute sa vie au Sénégal, non ?
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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#243

Message par Mireille » 19 nov. 2014, 14:36

Cogite Stibon a écrit :Mais l'enfant de deux sénégalais, même s'il est né et élevé toute sa vie en Suède, aura la peau plus foncée que l'enfant de deux Suédois né et élevé toute sa vie au Sénégal, non ?
Bien sûr, comme des gens de couleurs noir qui sont nés au Québec. Le bagage génétique ne change pas aussi rapidement que l'on change de pays.
Cogite Stibon a écrit :Mireille a écrit:
Je suis désolé Cogite je n'ai pas l'intention de poursuivre aucune discussion.

Ça me désole vraiment. J'aimais bien nos discussions. Tu es vraiment sûre ?
J'aime tout autant sinon probablement plus nos discussions avec toi, Dave, Dash même si parfois je l'enverrais au plafond. Vous remplissiez un énorme vide dans ma vie, tu n'as pas idée. Il n'y a pas un matin où je ne me lève et que je n'ouvre pas mon ordinateur pour aller sur le forum. Je ne supporte juste plus d'être insulté par des espèces de tarés.

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#244

Message par eatsalad » 19 nov. 2014, 14:38

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#245

Message par Damien26 » 19 nov. 2014, 14:48

Pepejul a écrit :"Pourquoi? " sous-entend qu'il y aurait un but possible à cette couleur (finalisme) ce qui risque de perturber Mireille.
La formulation "comment explique-tu que les ....." serait préférable selon moi.
La langue française a vraiment un gros défaut à ce niveau. Le mot "pourquoi" veut à la fois dire :
- "pour quoi" = dans quel but
- "parce que quoi" = à cause de quoi

Cogite employait assurément "pourquoi" dans le second sens.

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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#246

Message par Cogite Stibon » 19 nov. 2014, 14:51

Mireille a écrit :
Cogite Stibon a écrit :Mais l'enfant de deux sénégalais, même s'il est né et élevé toute sa vie en Suède, aura la peau plus foncée que l'enfant de deux Suédois né et élevé toute sa vie au Sénégal, non ?
Bien sûr, comme des gens de couleurs noir qui sont nés au Québec. Le bagage génétique ne change pas aussi rapidement que l'on change de pays.
Oui, mais alors, comment le bagage génétique change-t-il, dans ce cas précis ? Relis mes posts précédents sur ce fil, normalement, tu as toutes les clefs.
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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#247

Message par Pepejul » 19 nov. 2014, 15:31

indices : dérive génétique / sélection naturelle / mutation / population / rayonnement UV / mélanine / cancer de la peau / Vitamine D :mrgreen:
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#248

Message par Mireille » 19 nov. 2014, 15:43

Cogite Stibon a écrit :Oui, mais alors, comment le bagage génétique change-t-il, dans ce cas précis ? Relis mes posts précédents sur ce fil, normalement, tu as toutes les clefs.
Je vais te relire et te revenir, mais je ne comprends pas pourquoi c'est si important. Je vais te relire, je verrai bien.

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Re: Sur les épaules de Darwin - Les battements du temps

#249

Message par Cogite Stibon » 19 nov. 2014, 15:56

C'est important pour voir si tu as compris comment fonctionne l'évolution. J'aurais pu prendre un autre exemple, mais comme on parlait déjà de couleur de peau, j'ai pris celui-là.

Tu peux aussi t'inspirer des indices que t'as donné Pepejul. Tu peux laisser tomber "dérive génétique", qui n'est pas essentielle dans ce cas, mais tous les autres mots qu'il a donné font partie de la solution.
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#250

Message par Mireille » 19 nov. 2014, 16:13

Cogite,

Excuse-moi, je m'étais engagé sur d'autres conversation et je ne t'avais pas lu soigneusement, mais c'est amusant ce que tu écrivais ici :
Cogite Stibon a écrit :Ainsi, les traits de caractères des "races" humaines sont la reprise directe de la théorie des humeurs d'Aristote, et les deux variétés fantaisistes sont introduites pour conserver une partition en 6 catégories, qui se retrouve à d'autres niveaux.
C'est la première fois que j'entends parlé jamais entendu de la théorie des humeurs d'Aristote, remarque que mon savoir repose sur peu de connaissance :( , mais vaut mieux tard que jamais.
Cogite Stibon a écrit :des populations au sein d'une même espèce (donc dont les individus peuvent se reproduire entre eux)
Juste par curiosité, est-ce que ca arrive que des espèces différentes se soient accouplés ensemble ?

En lisant la suite, je vois que tu réponds à ma question de ci-haut. On a fait des hydrides comme on a fait avec des rosiers. Imagine un chien et un chat ensemble ce que ça donnerait :lol:
Cogite Stibon a écrit : 1. Le lion et le tigre :
Le lion et le tigre se sont séparés il y a 6 millions d'années. Ils ne se ressemblent plus, au point que, dans la nature, ils ne cherchent pas à s'accoupler entre eux. Toutefois, le croisement d'un tigre et d'un lion donne un petit, le tigron, et les tigrons sont fertiles - quoique de santé fragile. La séparation des deux espèces est donc partielle.

2. Le cheval et l'âne :
Le cheval et l'âne se sont séparés il y a 12 millions d'années. Comme dans le cas du lion et du tigre, on peut encore les croiser, et on obtient une mule. Mais les mules sont stériles. La séparation entre cheval et âne est plus forte qu'entre lion et tigre.

3. Les races de chiens :
Les chiens appartiennent tous à la même espèce, et sont théoriquement tous fertiles entre eux. Toutefois, l'accouplement entre un chihuahua et un dogue allemand est physiquement impossible, pour de simple question de taille.
Pour ta question je te reviens, il faut que je tourne les pages de ce post.

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