Est-ce qu'on a vraiment le choix?

[quinousmene]

Bonjour à tous. J’ai écrit sur un sujet qui me préoccupe beaucoup. J’espère pouvoir bien le formuler, parce que le français n’est pas ma langue maternelle. J’ai deux enfants – une fille de 13 ans et un bébé de 2 ans. Ça fait longtemps que j’ai l’impression que quelqu’un me prive de ma vie, de la vraie vie, avec ma famille, avec mes enfants. Après avoir passé 7 heures au travail et 2-3 en voyagement ils me restent 3-4 heures avec mes proches, durant lesquelles il faut préparer le souper, aider ma fille avec les devoirs, faire quelque chose à la maison, préparer le tout pour le lendemain (lunch, vêtements). Le temps est limité, pas suffisant, mais c’est le temps que j’ai pour passer avec ma famille.

Combien de personnes essaient d’être parfaits partout, combien ils sont fiers des fois de pouvoir réussir tout faire, mais à quel prix… On entend tout le temps parler d’augmenter l’âge pour partir à la retraite, de diminuer le congé parental, les jours des vacances officiellement sont deux semaines. Deux semaines?!Est-ce que c’est suffisant? Jusqu’où on va se rendre?

On accepte souvent le modèle de société comme unique mais il ne l’est jamais. Je me demande si les gens du futur vont être plus libres, est-ce qui on va leur faire pitié, est-ce que pour eux ce sera encore pire.. Qui impose ce modèle dans lequel nous avons la possibilité d’élever nos enfants juste entre autre…Après des grands efforts on s’achète une maison pleins d’espoir, heureux, mais on achète une autre grande dépendance. Et de partout tout le monde nous parle combien nous avons le choix, combien on est libre. L’avons-nous? Des fois ça me fait vraiment de la peine, j’aimerais ça vivre dans une autre époque, avec d’autres accents, d’autres priorités. L’homme et son bonheur n’ont jamais été dans le centre des mécanismes qui mènent ce monde. Pourquoi? Le progrès technique est jamais orienté vers comment faire les gens plus heureux.

Ça semble peut-être utopique et naïve pour plusieurs d’entre vous, mais juste le fait qu’il y a d’autre personnes qui se sent pareil va m’aider un peu. Et ma question pour vous - Est-ce qu'on a VRAIMENT le choix?

[Talisker]

Bonjour quinousmene, et bienvenue!

Et de partout tout le monde nous parle combien nous avons le choix, combien on est libre. L’avons-nous? Des fois ça me fait vraiment de la peine, j’aimerais ça vivre dans une autre époque, avec d’autres accents, d’autres priorités. L’homme et son bonheur n’ont jamais été dans le centre des mécanismes qui mènent ce monde. Pourquoi? Le progrès technique est jamais orienté vers comment faire les gens plus heureux.

Ça semble peut-être utopique et naïve pour plusieurs d’entre vous, mais juste le fait qu’il y a d’autre personnes qui se sent pareil va m’aider un peu. Et ma question pour vous - Est-ce qu'on a VRAIMENT le choix?

C'est pas top de répondre à une question par une question, mais dans quelle époque passée auriez-vous préféré vivre?

En admettant qu'on ne peut pas choisir ses parents* je suis à peu près certain qu'il fait mieux vivre aujourd'hui qu'à n'importe quelle autre moment de l'histoire. On oublie souvent trop vite à quel point nos vies sont faciles par rapport à celles de nos ancêtres. Je précise que je parle de la situation dans les pays développés, parce que les problèmes que vous évoquez sont ceux dont rêvent une bonne partie de la planète...

Si on est optimiste on peut penser que ça va continuer comme ça, une durée de travail qui diminue, une espérance de vie qui s'allonge, de plus en plus de confort, etc. Si on est pessimiste on peut imaginer qu'on vit en fait une sorte d'âge d'or et que nos successeurs vont hériter d'une société plus inégalitaire ou d'un monde ravagé par les conséquences de notre industrialisation.

En tout cas je suis bien heureux de vivre au 21ème siècle.

*moi j'aurais bien aimé être un empereur romain ou chinois...

[Mireille]

Bonjour Quinousmene,

Parfois, plus que du réconfort on a besoin qu'on nous remette les pendules à l'heure. Tout est relatif dans cette vie. Pour une maman qui voit ses enfants mourir de faim, leur faire faire leurs devoirs serait comme le paradis sur Terre. Dans certains endroits sur le globe 7 heures de travail c'est comme un jour férié. Vous trouvez que deux semaines plus les jours fériés plus peut-être des journées d'absence, ce n'est pas suffisant, ce n'est pas faux, mais si au lieu de travailler pour un autre vous seriez travailleur autonome, peut-être trouveriez-vous encore que c'est trop de congés.

Vous disiez aussi que vous souhaiteriez être dans une autre époque, savez-vous jusqu'à quel point nous sommes gâtés, parce que d'autres avant nous ont fait la guerre, gagné si cher notre liberté d'aujourd'hui. Tout n'est pas parfait mais il nous revient à nous de travailler pour l'avenir des autres qui viendront après nous.

Trouverez-vous quelque chose à faire dont vos enfants et vous-mêmes seront fières demain et si vous n'avez pas le temps donnez leur le plus beau cadeau du monde : Vous voir être heureux de vivre. La vie est courte vous savez, respirez un bon coup et reprenez-vous.

[quinousmene]

Merci pour les réponses. Je suis en fait bien d'accord avec vous sur beaucoup de points, mais j'ai jamais dit que je veux plutôt vivre dans le passe. Je suis bien consciente de ce qui offre ce monde, mais est-ce que le fait qu'il a eu pire et qu'il y a encore quelque part doit nous faire accepter tout ce qu'on vit présentement? Tout est bien relatif-je suis plus que d'accord . A lage de 20 ans tu as tout le temps au monde et presque toutes les possibilites..c'est après que j'ai eu le sentiment que tout est décidé, joué et prédéfini.. Il y a un modèle duqel juste peu de monde réussit de sortir. Je peux juste être contents pour vous que vous n'avez pas le même sentiment que moi. Mais avec la vitesse de notre mode de vie, avec toutes les tendances, je pense que les gens vont avoir moins en moins d'enfants,parce que la société veut de nous d'être juste bons et performants comme travailleurs et non comme parents.

[Mireille]

Le progrès technique est jamais orienté vers comment faire les gens plus heureux.

Le progrès nous facilite la vie quand même, pensez aux agriculteurs à l'époque, eux ils avaient la vie dure. Les gens qui me gardait quand j'étais petite m'avaient raconté l'histoire du grand-père de leur père qui avait marché plusieurs jours dans la neige avec un cheval pour acheter la terre sur laquelle il avait leur ferme. Comment il avait défriché des hectares de terre avec des instruments très rudimentaires. Si vous saviez aujourd'hui combien vaut sa terre ... Tout ça pour ceux qui en ont hérités et qui sont loin d'en avoir autant fait.

Je peux juste être contents pour vous que vous n'avez pas le même sentiment que moi.

Le bonheur c'est dans notre tête qu'il faut le faire vivre, il faut l'inventer jour après jour, instant après instant, personne ne peut vous donner ça. La société dans laquelle on vit et ses structures pourrait être meilleure, mais il faudrait pour ça y travailler et elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a. Vous savez que très peu de gens sont intéressés ne serais-ce qu'à aller à des conseils de Ville mais pour se plaindre il y en a tout un tas.
Pour avoir de meilleur sentiment il faut juste que vous vous intéressiez à ce qui vous fait du bien et pas le contraire.

[quinousmene]

Je comprends pas pourquoi c'est si grave pour vous de remettre en question la société dans laquelle on vit? Des fois c'est sain, non? D'après moi c'est ça qui nous fait avancer et pas le contraire de nous contenter de ce qu'on a en se disant qu'avant c'était bien pire. OUI, je sais que c'était bien pire et j'apprécie tout ce qu'on a aujourd'hui, mais mon accent était surout sur les tendences que je vois dans la société et qui m'inquiètent, qui me rendent frustrée et me decoivent. On travaille comme des fous, on voit presque pas nos enfants, et quand on les voit on est epuisés et moins patientes, on peut pas avoir le luxe d'arreter de travailler ou de travailler moins parce qu'on a une hypotheque pour une maison qui coute de plus en plus une fortune et devient de moins en moins accessible pour la grande partie de la``classe moyenne``. Vous me direz - mais tu peux bien ne pas acheter une maison, c'est ne pas obligatoire quand même. Mais faire quoi...Si avoir la moindre base d'une qualité de vie normale fait de toi presqu'une esclave de la banque de quel choix parle-t-on...J'ai lu quelque part qu'on est pas assez payé pour se liberer, on est payé juste bien pour pouvoir survivre et se chercher un autre travail. On a parlé recemment aussi d'evantuellement diminuer le congé parental au Canada. Pourquoi les tendences sont toujours dans l'autre sens? Est-ce que quelqu'un peut me justifier les vacances annuelles de 2 semaines ou le fait qu'aux États-Unis le congé de maternité est autours de 14 semaines. (Je dois peut-être préciser que je travaille pas dans une usine, je travaille au publique où on a 4 semaines de vacances et d'autres avantages, mais cela change pas mon opinion).
Vous m'avez parler que le bonheur est dans nos têtes et il faut le faire vivre, je n'ai jamais dit que je suis pas heureuse, mais je me sens bien limitée dans mes choix, comme si quelqu'un avait décidé bien avant qu'est-ce qui arrivera avec ma vie. C,est peut-être juste de ma faute, je ne sais pas...Sincérement j'admire les gens qui ont réussi de se liberer de l'obligation de travailler à tout prix et en temps plain, qui ont le temps de voyager et d'être plus avec sa famille, mais je sais qu'ils sont la minorité.

[Mireille]

Je comprends pas pourquoi c'est si grave pour vous de remettre en question la société dans laquelle on vit?

Parce que ça ne changera strictement rien à part vous donner un sentiment de plus en plus négatif de la société dans laquelle vous viviez.

C'est très insidieux la critique si on ne fait rien de positif avec. On transporte ça avec nous et pire encore on atteint aussi les autres. Mon conjoint pestait contre la politique depuis des années, j'écoutais ça tous les matins où je l'accompagnais au travail. Un jour, j'en eût assez, les larmes m'ont parties, je crois que je l'aurais abandonné sur place, et c'est là qu'il a réalisé qu'il se faisait du mal mais aussi à moi qui gobait toute cette agressivité. Je n'ai rien contre le fait que l'on remette en question les structures de notre société, mais j'ai tout contre ceux et celles qui s'en plaignent juste pour s'en plaindre. Vous trouvez que c'est pas assez 2 semaines quand vous vous êtes super choyés avec vos 4 semaines de vacances +++ moi je trouve que les enfants qui travaillent dans d'autres pays et qui n'ont même pas le luxe de pouvoir jouer comme nous quand on était petit ça c'est un réel problème.

Faites quelque chose de constructif au lieu de pester contre la société, prenez un problème, allez jusqu'au fond du fond et là peut-être pourrez-vous apporter vos lumières, même juste en écrivant un article sur ce que vous proposez.

Ici, où je vis on a changé de Maire, nous on a voté pour lui parce qu'il avait fait des promesses intéressantes. Mon conjoint encore une fois qui suit la politique pestait parce qu'il n'avait encore rien fait. Je lui ai alors conseillé d'écrire à la Ville, ce qu'il a fait. La réponse que le Conseiller lui a donnée étais plus que vague, du genre : Oui, Monsieur X, on s'en occupe. Ils n'ont rien fait bien entendu, il m'est donc revenu avec cette histoire. Je me suis alors assise à ses côtés et je lui ai qu'il n'y avait pas de problème, qu'il n'avait qu'à aller s'informer quand était le prochain conseil de Ville et que j'allais aller sonner à toutes les portes du secteur que j'habite pour faire signer une pétition aux gens et que ca nous ferait prendre l'air et en même temps un bon exercice. Quand il a vu que j'étais très sérieuse, tout à coup, cette histoire est devenu moins importante. Tout ça pour dire qu'on peut mesurer l'importance réelle d'un problème a notre bon vouloir à agir dessus, tout autrement c'est se plaindre pour se plaindre, ce qui est une perte de temps et d'énergie.

[Dash]

Tout ça pour dire qu'on peut mesurer l'importance réelle d'un problème a notre bon vouloir à agir dessus, tout autrement c'est se plaindre pour se plaindre, ce qui est une perte de temps et d'énergie.

Wow! +1

Dis, tu me permets de te la « copier/coller » à toi même dans un autre sujet?

[Mireille]

Dis, tu me permets de te la « copier/coller » à toi même dans un autre sujet?

Si ce n'est pas pour essayer de m'attraper Gros Minet, tu fais ce que tu veux.

[Mireille]

Je viens de relire ton commentaire ...

Tu es vraiment un enquiquineur de première, Dash

[Milou]

@quinousmeme

Tu as raison de te poser cette question, c'est normal.... enfin, je veux dire, si tu te la poses, alors qu'on jouit d'un confort-inégalé-que-tout-le-monde-nous-envie, tu n'es pas pour autant une illuminée ou une arriérée ou que sais-je.... "esclave de la banque", dis-tu.... eh oui c'est ça !! **

Remettre en cause notre société et notre façon de vivre semble une aberration à certains.... mais c'est un signe de bonne santé mentale au contraire !
Tu demandes : "a-t-on le choix ?"
Bonne question, en effet on se croit libres, mais on est tombés à certains égards dans une tyrannie douce, celle de la consommation, du toujours plus... et ce n'est pas aberrant de s'interroger sur le sens de tout ça....

** By the way c'est les banques qui gouvernent et pas les politiques, ils sont juste là pour nous faire croire qu'on "choisit" quelque chose qd on vote pour les candidats désignés d'avance...

Je viens de tomber sur un texte qui parle du mode de vie des Inuits.... je me contenterai d'en citer un extrait (site Santé Nature Innovation) :

Imaginez que pendant toute la nuit polaire, qui durait 6 mois, ils vivaient à quatre familles dans une « maison d’hiver » qui faisait 15 mètres carrés, à essayer de se tenir au chaud !!
C’est ainsi que les Inuits ont survécu des dizaines de milliers d’années. Ils continuaient à s’accrocher à la vie malgré les épreuves, les malheurs, les souffrances.

Aujourd’hui, il en va tout autrement.
Les adolescents Inuits ont école, chauffage, motoneiges, Internet, jeux vidéos et, bien sûr, nourriture industrielle en abondance.
Ils boivent en moyenne 1 litre de soda par jour, selon le Dr Eric Dewailly, chercheur canadien de l’Université de Laval au Québec.
Ils se nourrissent de chips, cookies, fast-food, à tel point qu’ils ont 3 fois plus de lipides sanguins en moyenne que les Européens.

L’obésité a augmenté de 50 % par rapport à 1992. L’hypertension a doublé entre 1992 et 2004. Ceci en une décennie, pour une civilisation qui dure depuis des dizaines de milliers d’années !

Mais il y a bien pire encore.
Depuis 1990, les Inuits ont commencé à se suicider massivement. Aussi incroyable que cela puisse paraître, 21 % des Inuits interrogés en 2004 ont déclaré avoir essayé de se suicider.
Dans les communautés isolées, 1 jeune sur 4 prend de la cocaïne, et ne me demandez pas comment elle est arrivée jusque là.

L’histoire des Inuits doit nous faire profondément réfléchir. Car elle nous concerne tous.
Elle montre à quel point le confort matériel peut ne pas apporter le bonheur à lui seul.
Toutes ces choses qui nous entourent, nourriture, électronique, bagnoles, peuvent nous nuire lorsqu’elles nous absorbent au point de nous faire oublier les choses essentielles de la vie (chercher un sens à son existence, avoir un projet de vie, une espérance…)

[Greem]

Je comprends pas pourquoi c'est si grave pour vous de remettre en question la société dans laquelle on vit ?

Ça ne l'est pas. Ce qui l'est, c'est de ne prendre le problème que d'un seul côté sans jamais remettre en cause son propre comportement et l'impacte que nous avons sur cette société. Vous n'étiez pas sans savoir qu'un enfant c'est un coût, du temps, et de la responsabilité, non seulement pour vous mais aussi pour la société, pourtant vous avez quand même décidé d'en faire deux.

[Milou]

.....bon, mais il y a quand même moyen d'être heureux dans cette société !!!
ce que j'ai dit n'empêche pas d'apprécier la vie... il ya toujours plusieurs façons de considérer les choses... chercher à se libérer davantage peut être un bon objectif...

au fait, quinousmeme, ne seriez-vous pas au tournant de la quarantaine ?
parfois, à vers cet âge, on se pose des questions sur tout, sur la vie, sur ce qu'on a fait, pas fait, sur ce qu'on pourrait (ou non) encore faire...

[Mireille]

au fait, quinousmeme, ne seriez-vous pas au tournant de la quarantaine ?

Elle est peut-être aussi fatiguée, au mois de novembre les petites déprimes peuvent survenir facilement.

[Greem]

Le bonheur c'est dans notre tête qu'il faut le faire vivre, il faut l'inventer jour après jour, instant après instant, personne ne peut vous donner ça.

Facile à dire quand on ne manque de rien. Tout le monde n'a pas le luxe de se plaindre de se faire enfumer son jardin par le barbecue des voisins. Ce genre de propos me rappellent ceux d'un ancien camarade, le genre roots a prendre sa guitare par l'épaule et à partir en quête de spiritualité autour du monde aux frais de papa et maman qui ont eu le bon gout d'être riches. Le genre à t'expliquer que carpe diem, il faut vivre chaque jour comme le dernier et que le bonheur, ce n'est pas d'être fils de bonne famille, ni d'être en bonne santé ou en bonne compagnie, non non, rien à voir, le bonheur, c'est dans la tête. Étant plutôt non-violent, je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de mettre en pratique ses recommandations. Dommage.

[Pardalis]

Et ma question pour vous - Est-ce qu'on a VRAIMENT le choix?

On a le choix de ne pas faire des enfants. Il faut vivre avec ses choix.

Quand vous avez choisi d'avoir des enfants, vous saviez qu'il vous faudrait faire des sacrifices, travailler plus fort, faire plus d'heures. C'est le lot de tout le monde. Ce n'est pas la faute à la société.

[quinousmene]

Tout ça pour dire qu'on peut mesurer l'importance réelle d'un problème a notre bon vouloir à agir dessus, tout autrement c'est se plaindre pour se plaindre, ce qui est une perte de temps et d'énergie.

Bon point!:) Je suis d'accord avec toi, mais en même temps il faut penser aussi que chaque changement et chaque action commence par une réflexion, non? C'est toujours ça le début, non? Dans ce sens je vois pas pourquoi ça derrange tellement de se poser des questions sans faire un compte-rendu de ce que nous avons fait pour réaliser nos pensées, etc. J'ai ces pensées depuis longtemps et je voulais juste avoir l'heure juste, s'il y a d'autres gens qui se sentent pareil, qui pensent pareil. Merci beaucoup Milou et Greem, vos mots m'ont encouragée:)) Je veux dire qu'une personne qui se pose des questions et qui accepte pas incoditionnellement une modèle est peut-être beaucoup plus proche de changer quoi que ce soit que quelqu'un qui n'y réfléchie même pas. Avec une telle façon de penser et réagir que vous accepeter comme normale...(ça ne donnera strictement rien) je me demande comment durant les années la société a quand même est malgré tout changé.

On a le choix de ne pas faire des enfants. Il faut vivre avec ses choix.

C'est ça qui me fait le plus de la peine. Ce sera peut-être de plus en plus le choix des gens, parce que ça devient trop compliqué, et ce deviendra un autre choix forcé.. Même certains d'entre vous me dites - pourquoi as-tu eu des enfants, comme tu sais de quoi s'agit-il. Alors, est-ce que c'est ça votre idée d'une société normale et moderne. Est-ce que juste les riches à un moment donné vont se permettre d'avoir des enfants. On voit déjà que le tarif des garderise va faire bien réfléchir les gens avant e penser à avoir un deuxième ou un troizième enfant. Pauvre eux...

Laissez moi le droit de ne pas aimer ça...

[Pardalis]

Peut-être que vous pourriez vous partir une petit commerce, et y faire travailler vos enfants, comme ça votre travail vous permettrait de passer plus de temps avec eux.

[Mireille]

Bonjour quinousmene,

Vous êtes dans le vrai, tout commence par une réflexion. Parfois on pense que les gens ont besoin de nos petits conseils et il n'en est rien, ils ont juste besoin de s'exprimer. C'est une mauvaise tendance qui est peut-être le propre de gens qui ont trop versés dans la spiritualité et qui cherche à donner une explication réconfortante à tout pensant bien faire. De plus, comme le disait Greem, chaque situation étant si différente des conseils donnés, même avec de bonnes intentions ne s'appliquent pas nécessairement.

Je veux dire qu'une personne qui se pose des questions et qui accepte pas incoditionnellement une modèle est peut-être beaucoup plus proche de changer quoi que ce soit que quelqu'un qui n'y réfléchie même pas.

C'est à mon tour de vous dire : Bon point!:)