Psyricien a écrit : Par soucis de bon sens, dans ce fil, je fait la demande que ne soit pratiqué aucun argument d'autorité ! Seul ici les arguments doivent compter ! On répond aux arguments par des arguments, et non par des interprétations des propos d'autrui qui n'est pas là pour les défendre !
OK, respectons cela
à la lettre!
Psyricien a écrit : Quel est le dit raisonnement ?
A-->Hypothèse : Les objets tombent plus vite si il sont plus lourd.
B-->Hypothèse : La vitesse de chute des objets se moyenne tel que un objet rapide accélère un objet lent et un objet lent ralentit un objet rapide.
C-->Conclusion : Un objets plus massif peut tomber moins vite qu'un objet moins massif.
D-->A est incohérent avec C donc A est fausse !
Ici, on vois donc que l'ensemble (A+B) n'est pas cohérent avec C.
L'erreur fait dans cette vidéo ... est de prétendre que B n'est pas une hypothèse supplémentaire, mais un lien logique évident qui découle naturellement de A.
Erreur ! Nulle part dans l'extrait que tu as retranscrit il est écrit (ou même sous-entendu) que B découle naturellement de A. Il est juste écrit, noir sur blanc, que : «
Mais si maintenant vous faite une autre expérience, dans laquelle... ». Donc contrairement à ce que tu dis, rien n'est prétendu et on ne peut la considérer que comme étant une hypothèse supplémentaire (on n’en sait rien en fait de sa provenance). Si toi tu dis que B découle de A, c'est que tu fais un procès d'intention (et que tu es donc en train d'interpréter) en supposant d'où lui venue cette idée et pourquoi pas une autre, etc. On ne connaît pas la raison (peut-être n'était-ce qu'une intuition, peu importe), point barre!
Psyricien a écrit : Ainsi cette vidéo entend démontrer que A implique C et donc que A est fausse car contradictoire !
Pas du tout! Ça, c'est ton interprétation, encore une fois. Mois, si je ne me contente
que de lire, en interpètant le moins possible, je lis ceci :
1- «
Il a simplement montré que cette loi contenait une contradiction logique. »
2- «
À savoir que vous lancez une bouteille d'eau en même temps qu'un verre plus léger de la même hauteur, et bien Aristote vous dit que c'est la première qui arrive la première au sol. »
3- «
Mais si maintenant vous faites une autre expérience, dans laquelle vous prenez les deux mêmes objets en les reliant par une ficelle ou une cordelette et que vous les laissez tomber, l'ensemble formé par les deux objets est plus lourd que la bouteille. Donc d'après Aristote il va tomber plus rapidement que la bouteille. »
4- «
Donc vous avez deux contradictions ... enfin deux conclusions qui sont contradictoires, l'une avec l'autre. »
Jusque-là, si l'on
interprète le moins possible, ça n'a rien d'un syllogisme (et personne, à part toi, ne prétend que ça en est un). Le point #4 ne fait que confirmer ce qui est dit au point #1, ni plus ni moins : qu'il y a une contradiction entre les deux affirmations. À ce stade, il n'y a aucunement besoin d'avoir une implication ou quoique que ce soit qui découle de quoi que ce soit, il suffit juste de constater une contradiction entre les deux observations, comme cela
est prétendu au point # 1, et c'est effectivement le cas
(c'est comme si je te disais que l'un dit que c'est bleu et que l'autre dit que c'est gris et que tu me disais que c'est contradictoire. C'est tout. un syllogisme (ou une formulation de logique propositionnelle) n'est pas requis pour constater cela).
5- «
Et la seule façon de résoudre la contradiction, c'est de dire que tous les corps tombent à la même vitesse indépendamment de leur masse. »
Oui
(c'est comme si tu me disais que la seule solution qu'il t'est possible d'imaginer, c'est que l'un des deux est daltonien. T'as pas eu besoin d'effectuer un syllogisme, juste d'imaginer une solution à la contradiction). Cette idée ne découle pas d'un syllogisme, mais de la volonté de trouver et d'imaginer une solution (une
théorie) pour résoudre (expliquer) les deux affirmations qui sont contradictoires.
6- «
Ce qui est contraire à l'observation. »
Oui, ce n'est pas ce qu'on observe quand on l'essaie, en pratique, en condition normale.
7- «
Et c'est les faits qui ont été critiqués par la théorie. »
Oui, les faits ont bel et bien été
critiqués par la théorie!
Conclusion : si l'on s'efforce
d'interpréter le moins possible (et de cesser de faire des procès d'intention à Aristote et Galilée) et qu'on
se contente de lire ce qui est écrit, noir sur blanc, le raisonnement se tient très bien! Et surtout, on se rend compte que jamais Klein n'a prétendu (formulé une phrase qui dit) que «
la seule logique invalidait les faits! ».
Depuis le début, ce n'est qu'un énorme épouvantail! Trouve-moi la phrase sinon!

Lorsqu'il dit « contradiction logique » au point #1, ça concerne les deux affirmations qui suivent et non pas un hypothétique raisonnement syllogistique (logique propositionnelle). Désirer ou exiger que toutes ses phrases correspondent à un syllogisme où chaque point découlerait strictement logiquement du précédent n'est en fait qu'une pure invention
de ta part que
toi seul exiges depuis, je ne sais plus quand, parce que tu te bases sur un strawman qui résulte du fait que tu interprètes, au lieu de te contenter de lire.
Et, à la fin, il dit juste que les faits (on peut raisonnablement supposer qu'il parle de la première observation, hein) à été
critiqué par la théorie (qu'on peut raisonnablement supposer qu'il s'agit de l'ensemble des points, de l'exercise).
Alors un coup l'horrible épouvantail évanoui, il est où le problème? La théorie de Galilée a bel et bien remis en cause (« critiqué »)
le fait qui était observé depuis des centaines d'années! ...qu'il résume par une formulation qui ne plait pas, manifestement, à tous : «
Et c'est les faits qui ont été critiqués par la théorie. »
Jamais,
au grand jamais il a été dit que
la seule logique propositionnelle invalidait,
à elle seule, les faits!