Evolution de l'homme
-
- Modérateur
- Messages : 28001
- Inscription : 03 sept. 2003, 08:39
Merci
Salut JF,
Merci. Je n'ai pas eu le temps de tout lire tout de suite, mais je le ferai bientôt. Ça a l'air excellent.
Mais je te déclare tout de suite que je serais surpris que ça me fasse sensiblement changer d'avis.

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Désolé, j'ai pas lu les textes
J'ai quand même fait preuve de bonne volonté. J'ai ouvert le lien vers les textes et quand j'ai vu tous ces mots en anglais ça m'a fait peur. Donc, si tu pouvais résumer l'ensemble du truc de manière précise et intelligente je te serais reconnaissante. (en français, bien sûr, me fais pas le coup
) Je tenterais de répondre quand je saurais de quoi vous parlez exactement. D'après le titre "l'évolution" je pensais que ce forum pouvais être intéressant. J'attends la suite. Salut!

-
- Messages : 54
- Inscription : 25 janv. 2004, 04:53
-
- Modérateur
- Messages : 28001
- Inscription : 03 sept. 2003, 08:39
Re: Désolé, j'ai pas lu les textes
Pourquoi "répondre"?aurore a écrit :Je tenterais de répondre quand je saurais de quoi vous parlez exactement
Si le sujet vous intéresse, vous pouvez vous renseigner sur ce site, surtout ces pages -ci et -là.
Pour Francis, je crois qu'il va falloir faire le deuil des anciens liens. Désolé.
Jean-François
Re: Désolé, j'ai pas lu les textes
Donc, si tu pouvais résumer l'ensemble du truc de manière précise et intelligente je te serais reconnaissante.
Julien : De façon très précise, il s’agir de trouver un morceau de crâne et extrapoler, interprété, tordre l’observation pour faire « fitter » le fragment dans la classe des arguments canons qui « prouvent » l’évolution de l’homme et qui font qu’il faut être si stupide, ignorant et religieux pour rejeter une théorie basé sur ces fragments de fossiles
« Il y a quelques mois encore, le paléontologue géorgien [Abesalom Vekua] forgeait une nouvelle espèce humaine et l’« adoubait » en lui donnant le nom officiel d’Homo georgicus. L’heureux élu n’avait délégué qu’une unique et modeste relique vieille de 1,8 millions d’années [sic] pour le représenter à la cérémonie : une mandibule exhumée en Transcaucasie en 2000. Mais ce bout d’os fossilisé garni de quelques dents a suffit à Vekua, et à plusieurs de ses homologues géorgiens et français, à jauger la distance séparant le nouveau venu de ses congénères préhistoriques. Le verdict est tombé, un homme neuf est né … plus d’un millier de siècles après son extinction. La procédure n’a rien d’exceptionnel. Plusieurs inédits sortent ainsi chaque année des laboratoires de paléoanthropologie. » (emphase ajoutée).
Science et vie, mars 2003 p.56
« Why the different interpretations? Evidence is scarce and fragmentary, and uncertainty predominates. Interpretations rely especially heavily on past experience to make sense of incomplete evidence. »
David R. Begun, “Anthropology: The Earliest Hominins: Is Less More?” Science Volume 303, Number 5663, Issue of 5 Mar 2004, pp. 1478-1480.
-------------------------------------------------
Julien : Dans un cadre plus scientifique, on essai normalement de faire des prédictions de tester une théorie (contrairement à tout déformer et extrapoler à posteriori en faveur de la théorie, comme le démontre les évolutionnistes avec les crânes d’hominidés).
La théorie créationniste prédit que les groupes d’animaux sont apparues simultanément et séparément ce qui devrait résulter en un registre fossile fortement discontinu entre les groupes d’animaux : c’est exactement ce que le portail global de la paléontologie démontre, peu importe la médiatisation et la religion évolutionniste qui s’attarde sur des fragments de fossiles habilement interprétés et fraudés parfois.
Constat par les évolutionnistes eux mêmes :
« L’extrême rareté des formes de transition est le secret de fabrique de la paléontologie... L’historique de la plupart des espèces fossiles comprend deux caractéristiques allant à l’encontre du gradualisme :
1. La fixité. La plupart des espèces ne démontrent aucun changement de direction tout au long de leur durée sur terre. Dans le registre fossile, leur apparence est à peu près la même à leur disparition; les changements morphologiques sont habituellement limités et sans direction.
2. L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
S.J. Gould; Natural History 86:14 (1977)
-----------------------------
David Raup est le curateur de géologie au « Field Museum of Natural History » jusqu ’en 1994:
« Plutôt que de trouver un déroulement graduel de la vie, ce que les géologues de l'époque de Darwin et de notre temps trouvent, c'est un registre très inégal et incohérent; c’est-à-dire que les espèces apparaissent très soudainement dans la séquence, qu’elles démontrent peu ou pas de changements durant leur existence dans le registre, et qu’elles quittent abruptement le registre. Et on ne peut pas toujours conclure, en fait on peut rarement conclure, que les descendants étaient mieux adaptés que leurs prédécesseurs. En d'autres mots, l'amélioration biologique est difficile à trouver. »
« Ainsi, les trilobites utilisaient, il y a 450 millions d'années, un design optimal dont la création aujourd’hui nécessiterait un ingénieur optique très imaginatif et bien formé. »
Raup, David M., “Conflicts Between Darwin and Paleontology,” Bulletin, Field Museum of Natural History, vol. 50 (January 1979), pp. 22-29.
-----------------------------
« Il n’en demeure pas moins : l’apparition et surtout la diversité de nombreux grands groupes zoologiques à l’aube du Cambrien restent ce que Darwin appelait déjà « une sérieuse difficulté » dans l’histoire de l’évolution. Darwin expliquait cet « événement » paléontologique par le fait que le registre fossile était incomplet, mais cet argument tient de moins en moins et l’on connaît maintenant des séries géologiques complètes montrant le passage du Précambrien supérieur au Cambrien (544 millions d’années) et, toujours, on constate cette apparition soudaine des faunes. »
« Les premiers animaux » Pour la science, Octobre 2002, p. 20.
-----------------------------------------------------------
Dr. Patterson, personal communication. Documented in Darwin's Enigma, Luther Sunderland, Master Books, El Cajon, CA, 1988, pp. 88-90.
« C'est assez facile d'inventer des histoires sur la façon dont une forme de vie a donné naissance à une autre, et de trouver les raisons pour lesquelles certaines étapes devraient être favorisées par la sélection naturelle. Mais de telles histoires ne tiennent pas de la science, parce qu'il n'existe aucune manière de les tester. »
Julien : De façon très précise, il s’agir de trouver un morceau de crâne et extrapoler, interprété, tordre l’observation pour faire « fitter » le fragment dans la classe des arguments canons qui « prouvent » l’évolution de l’homme et qui font qu’il faut être si stupide, ignorant et religieux pour rejeter une théorie basé sur ces fragments de fossiles


« Il y a quelques mois encore, le paléontologue géorgien [Abesalom Vekua] forgeait une nouvelle espèce humaine et l’« adoubait » en lui donnant le nom officiel d’Homo georgicus. L’heureux élu n’avait délégué qu’une unique et modeste relique vieille de 1,8 millions d’années [sic] pour le représenter à la cérémonie : une mandibule exhumée en Transcaucasie en 2000. Mais ce bout d’os fossilisé garni de quelques dents a suffit à Vekua, et à plusieurs de ses homologues géorgiens et français, à jauger la distance séparant le nouveau venu de ses congénères préhistoriques. Le verdict est tombé, un homme neuf est né … plus d’un millier de siècles après son extinction. La procédure n’a rien d’exceptionnel. Plusieurs inédits sortent ainsi chaque année des laboratoires de paléoanthropologie. » (emphase ajoutée).
Science et vie, mars 2003 p.56
« Why the different interpretations? Evidence is scarce and fragmentary, and uncertainty predominates. Interpretations rely especially heavily on past experience to make sense of incomplete evidence. »
David R. Begun, “Anthropology: The Earliest Hominins: Is Less More?” Science Volume 303, Number 5663, Issue of 5 Mar 2004, pp. 1478-1480.
-------------------------------------------------
Julien : Dans un cadre plus scientifique, on essai normalement de faire des prédictions de tester une théorie (contrairement à tout déformer et extrapoler à posteriori en faveur de la théorie, comme le démontre les évolutionnistes avec les crânes d’hominidés).
La théorie créationniste prédit que les groupes d’animaux sont apparues simultanément et séparément ce qui devrait résulter en un registre fossile fortement discontinu entre les groupes d’animaux : c’est exactement ce que le portail global de la paléontologie démontre, peu importe la médiatisation et la religion évolutionniste qui s’attarde sur des fragments de fossiles habilement interprétés et fraudés parfois.
Constat par les évolutionnistes eux mêmes :
« L’extrême rareté des formes de transition est le secret de fabrique de la paléontologie... L’historique de la plupart des espèces fossiles comprend deux caractéristiques allant à l’encontre du gradualisme :
1. La fixité. La plupart des espèces ne démontrent aucun changement de direction tout au long de leur durée sur terre. Dans le registre fossile, leur apparence est à peu près la même à leur disparition; les changements morphologiques sont habituellement limités et sans direction.
2. L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
S.J. Gould; Natural History 86:14 (1977)
-----------------------------
David Raup est le curateur de géologie au « Field Museum of Natural History » jusqu ’en 1994:
« Plutôt que de trouver un déroulement graduel de la vie, ce que les géologues de l'époque de Darwin et de notre temps trouvent, c'est un registre très inégal et incohérent; c’est-à-dire que les espèces apparaissent très soudainement dans la séquence, qu’elles démontrent peu ou pas de changements durant leur existence dans le registre, et qu’elles quittent abruptement le registre. Et on ne peut pas toujours conclure, en fait on peut rarement conclure, que les descendants étaient mieux adaptés que leurs prédécesseurs. En d'autres mots, l'amélioration biologique est difficile à trouver. »
« Ainsi, les trilobites utilisaient, il y a 450 millions d'années, un design optimal dont la création aujourd’hui nécessiterait un ingénieur optique très imaginatif et bien formé. »
Raup, David M., “Conflicts Between Darwin and Paleontology,” Bulletin, Field Museum of Natural History, vol. 50 (January 1979), pp. 22-29.
-----------------------------
« Il n’en demeure pas moins : l’apparition et surtout la diversité de nombreux grands groupes zoologiques à l’aube du Cambrien restent ce que Darwin appelait déjà « une sérieuse difficulté » dans l’histoire de l’évolution. Darwin expliquait cet « événement » paléontologique par le fait que le registre fossile était incomplet, mais cet argument tient de moins en moins et l’on connaît maintenant des séries géologiques complètes montrant le passage du Précambrien supérieur au Cambrien (544 millions d’années) et, toujours, on constate cette apparition soudaine des faunes. »
« Les premiers animaux » Pour la science, Octobre 2002, p. 20.
-----------------------------------------------------------
Dr. Patterson, personal communication. Documented in Darwin's Enigma, Luther Sunderland, Master Books, El Cajon, CA, 1988, pp. 88-90.
« C'est assez facile d'inventer des histoires sur la façon dont une forme de vie a donné naissance à une autre, et de trouver les raisons pour lesquelles certaines étapes devraient être favorisées par la sélection naturelle. Mais de telles histoires ne tiennent pas de la science, parce qu'il n'existe aucune manière de les tester. »
S.J. Gould au sujet du registre fossile :
(…) L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
Natural History 86:14 (1977)
http://www.creationactualite.com/
(…) L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »
Natural History 86:14 (1977)
http://www.creationactualite.com/
-
- Messages : 144
- Inscription : 23 déc. 2003, 09:24
Re: Désolé, j'ai pas lu les textes
il faudrait un peu plus de détailsJulien a écrit :
La théorie créationniste prédit que les groupes d’animaux sont apparues simultanément et séparément
EX:
- ils sont apparus adultes ou à l'état embryonnaire?
- par quel processus biologique s'il y en eut un ?
- quel est la raison des carvernes découvertes récemment, ou un ecosystéme non basé sur l'oxygéne s'est développé ?

-
- Messages : 144
- Inscription : 23 déc. 2003, 09:24
Re: Désolé, j'ai pas lu les textes
Toujours le même gout du "remettez moi ça" en tronquant les propos de S.J. GouldJulien a écrit : L’apparition soudaine. Peu importe la zone locale, les espèces n’apparaissent pas graduellement, à la suite de la transformation constante de leurs ancêtres; elles apparaissent plutôt tout d’un coup et « complètement formées »[/i]
S.J. Gould; Natural History 86:14 (1977)
et bien moi aussi je "remets ça" Voici à nouveau ce qu'il dit de toi et de tes congénéres les créationnistes:
On constate souvent des transitions chez les fossiles. (…) Quelle meilleure forme de transition pourrions-nous espérer trouver que l’hominidé le plus ancien, Australopithecus afarensis, avec son palais simien, sa position debout humaine et sa capacité crânienne plus grande que celle d’un singe de même gabarit mais de mille bons centimètres cube inférieure à la nôtre ? Si Dieu a créé chacune de la demi-douzaine d’espèces d’hominidés découvertes dans les roches anciennes, pourquoi les a-t-il créés selon une séquence temporelle ininterrompue de traits progressivement plus modernes, une capacité crânienne croissante, un visage et des dents plus petits, un corps plus développé ? L’a-t-il fait pour imiter l’évolution et mettre ainsi notre foi à l’épreuve ?
Devant ces faits de l’évolution et la faillite philosophique de leur position, les créationnistes comptent sur la déformation et les insinuations pour étayer des affirmations de pure rhétorique. Je semble peut-être mordant ou amer – et je le suis – car je suis devenu une des cibles principales de ce genre de procédés.
Je me range personnellement parmi les évolutionnistes qui soutiennent que le rythme du changement évolutif est saccadé, et non pas uniformément graduel. (…) Pour moi et mon collègue Niles Eldredge, une tendance évolutive ressemble plus à la grimpée d’une volée de marches qu’à la montée continue d’un plan incliné.
Puisque nous avons proposé des équilibres ponctués pour expliquer les tendances évolutives, il est irritant d’être sans cesse cité par les créationnistes – à dessein ou par stupidité, je l’ignore – comme affirmant que les fossiles ne comportement pas de formes de transition. Celles-ci manquent habituellement au niveau des espèces, mais elles abondent entre groupes plus vastes.
Quand les poules auront des dents, 1984


Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit