Pour pouvoir faire cette affirmation on doit avoir au préalable redéfini subjectivement ce qu’est la science.Jean-Francois a écrit : S'il [Science Création] a des idées fondées dans ses propos ce n'est pas celles qu'il professe sur des questions scientifiques.
J’adresse ce point ici dans ce fil.Jean-Francois a écrit : De plus, il ne défend pas vraiment le créationnisme par des arguments positifs:
Je constate que la science a été dénaturée et qu’elle a un double discours en ce qui concerne la science historique (ou, dit autrement, des origines).Jean-Francois a écrit : il fait surtout dans le dénigrement de la science
Je rappel le but de ce fil ouvert par Mireille, soit de discuter du double discours de la science. Voici une citation de Mireille qui nous permet de comprendre de quel double discours il s’agit :
Afin de vous permettre de cheminer dans la constatation que la science a été dénaturée, je vous partage un extrait de la préface de la traduction De l’Origine des espèces par Clémence-Aug. Royer écrite en 1862.Mireille a écrit : nous avions l'impression d'un double discours entre la raison empirique et l’humilité que doit posséder tout scientifique en regard à la limite actuelle de la soit disant réalité.
« La théorie de la permanence des espèces et des créations successives a, dit-il, le désavantage d'invoquer une action mystérieuse; mais, en revanche, elle a le bonheur de ne point se trouver en contradiction évidente avec la cosmogonie hébraïque, aujourd'hui généralement révérée dans le monde civilisé. La théorie de la transformation des espèces a, au contraire, l'avantage d'être plus en harmonie que sa rivale avec les procédés habituels de la nature; elle ne renferme pas, comme l'autre, l'élément que notre esprit se sent disposé à qualifier de prime-abord de surnaturel. En revanche, elle est peu canonique. »
On peut se demander alors comment une doctrine qui implique nécessairement une intervention surnaturelle a pu demeurer si longtemps établie dans la science, au point d'y régner sans rivale; on pourrait répondre que le surnaturel recule dans la science à mesure que le naturel y gagne du terrain, et que la somme d'action directe attribuée à Dieu a toujours été égale à celle de notre ignorance des vraies lois du monde.
Cependant cette doctrine elle-même, et à défaut de toute autre meilleure, ne laissait pas de s'appuyer sur l'expérience quotidienne, qui semblait contraire à sa rivale; et sans les découvertes géologiques qui ont illustré notre siècle, il est supposable que jamais l'idée de la mutabilité des formes spécifiques n'eut triomphé de la croyance universelle à leur permanence. Ainsi que le dit encore M. Claparède, « si l'on pèse les avantages et les désavantages des deux théories, basées, du reste, toutes deux sur des hypothèses; il n'y a pas lieu de s'étonner de ce que partout, et dans tous les temps, on se soit rangé du côté de la première. »
[…]
La doctrine de M. Darwin c'est la révélation rationnelle du progrès, se posant dans son antagonisme logique avec la révélation irrationnelle de la chute. Ce sont deux principes, deux religions en lutte, une thèse et une antithèse dont je défie tout Allemand de trouver la synthèse. C'est un oui et un non bien catégoriques entre lesquels il faut choisir, et quiconque se déclare pour l'un est contre l'autre. Pour moi mon choix est fait.
Je crois au progrès.
[…]
C’est ainsi que de la guerre naturelle, de la famine et de la mort, résulte directement l’effet le plus admirable que nous puissions concevoir: la formation lente des êtres supérieurs. Il y a de la grandeur dans une telle manière d’envisager la vie et ses diverses puissances, animant à l’origine quelques formes ou une forme unique sous un souffle du Créateur. Et tandis que notre planète a continué de décrire ses cycles perpétuels, d’après les lois fixes de la gravitation, d’un si petit commencement, des formes sans nombre, de plus en plus belles, de plus en plus merveilleuses, se sont développées et se développeront par une évolution sans fin.
J’ai souligné en gras les parties que je veux porter à votre attention afin que vous puissiez constater la dénaturation de la science. Je tiens à souligner que ce texte n’a pas été écrit par un créationniste (Sauf, tel qu'on peut le lire dans la partie que j'ai soulignée, pour le début de la vie) mais bien par un évolutionniste. On constate dans ce texte pourquoi il a choisi le camp de l’évolution. Je ne suis pas d’accord avec ses raisons.
Faux.Jean-Francois a écrit : et l'accumulation de sophismes (pétition de principe, non sequitur, etc.)
Ma profession de foi est dans ce que Jésus-Christ dit et en sa Parole. Pour ce qui est de la création de la vie par Dieu, ce n’est pas une profession de foi mais un savoir.Jean-Francois a écrit : Quant à un débat avec quelqu'un qui vit à 100% dans une inamovible profession de foi,
Je ne donne pas pour vrai ce que je sais être faux mais je peux comprendre que pour toi ce que je dis soit faux.Jean-Francois a écrit : qui répète les mêmes mensonges sur la science
Tu es devin ?Jean-Francois a écrit : qui ne répondra pas aux questions qui mettent en évidence toute la subjectivité de sa position, qui ne fera jamais attention aux faits démontrés qu'on lui présente
Et pourtant on constate que tu interviens quand même à ce que j’écris. Tu débats sans débattre ?Jean-Francois a écrit : quel intérêt?
Non car j’ai plusieurs raisons qui m’en empêche. Entre autre, il y a des préalables à atteindre avant.Jean-Francois a écrit : Disons que s'il avait pu dépasser le stade de l'affirmation superficielle ("je suis devenu créationniste devant les faits"), il se serait déjà exprimé en détail.
Shalom !