Peu importe comment l'on qualifie ce que mesurent les tests —aculturels — de QI, ces derniers mesurent nécessairement, et en n'utilisant rien d'autre que la réflexion, l'aptitude, la capacité à trouver des solutions à des problèmes contextuel imposé. Ils mesurent donc la capacité à effectuer des rapports et des comparaisons et à choisir ce qui correspond le plus, objectivement et avec parcimonie, à ce qui est requis par le contexte ou la logique sous-jacente à ce dernier.
Si cela ne correspond pas à ce qu'est l'intelligence, je me demande bien ce que c'est!?

Sinon, le fait que les tests de QI ne soient pas nécessairement représentatifs du succès ou de la réussite des individus, en divers domaines et sphères de leur vie, n'est pas à attribuer au fait de confondre ce que les tests mesurent, àmha, mais plutôt au fait de confondre que le fait de pouvoir résoudre des problèmes par la réflexion ne fait rien d'autre que de fournir des solutions (dans notre tête) et ne donne pas nécessairement l'envie, la force (physique, psychologique), le courage, l'énergie ou le temps d'agir en toute situation qui requiert d'autres aptitudes (et actions concrètes) que de seulement réfléchir et d'inscrire la solution sur papier.

Pour aller dans le même sens que les dernières remarques que Kraepelin, un individu peut très bien saisir toutes les subtilités d'un contexte problématique et savoir exactement quoi faire pour obtenir (de façon plus efficiente) ceci ou cela, contrairement à plusieurs autres, p. ex., mais sa capacité à appliquer concrètement « la solution » peut être « perturbée » par mille et un autres facteurs qui n'ont rien à voir avec l'intelligence : timidité, impulsivité, envies, désirs, craintes, croyances, etc. Ce n'est donc pas tant que les tests de QI ne mesurent pas l'intelligence ou que l'intelligence soit si dure à définir, qui fait qu'on observe des plus intelligents que d'autres moins bien réussir, dans la vie, mais plutôt le fait de confondre d'autres facteurs avec l'intelligence (ce que mesure les test de QI) et de ne pas considérer que, dans la vie, contrairement aux tests de QI, il ne suffit pas toujours d'écrire la réponse ou le moyen de parvenir à x ou y sur une feuille de papier pour cela fasse se concrétiser la résultante, comme par magie.

C'est certain, mais dire ça comme ça est un peu réducteur et c'est surtout tautologique. On peut dire ça de tout type de test. Si l'on obtiens, p. ex., un excellent score à un test d'endurance physique (cardio), cela permet d'anticiper que nous aurons une bonne endurance en effectuant toute autre activité qui requiert ce que mesure le test : le cardio! Cela ne veut pas juste dire qu'on a de l'endurance uniquement sur le tapis roulant utilisé pour effectuer le test (et donc uniquement pour ce test).switch a écrit :mais ce qui est certain c'est qu'ils mesurent avant tout la performance d'un individu à réussir un de test de QI.
Oublions le mot « QI » et observons ce que comportent ces tests et ce qu'ils évaluent...
On y trouve souvent des questions qui mettent en jeu les différentes relations catégorielles, connecteurs et implication logiques, etc. Ces genres de questions permettent donc d'évaluer la propension de l'individu qui effectue le test à commettre les différents paralogismes correspondants à ceux de ce genre de questions.
D'autres types de question requiert que le sujet effectue plusieurs rapports potentiels (numérique, spatial, géométrique, etc.) entre plusieurs éléments et, souvent, les mêmes rapports reviennent, mais sous une autre forme ou contexte, pour vérifier comment le contexte dans lequel s’inscrit le raisonnement affecte les inférences susceptibles de biaiser les relations logiques, etc.
Bref, comme le test de cardio, cela permet d'anticiper l'aptitude et les compétences du sujet dans divers domaines d'application et non pas uniquement aux questions spécifiques posées dans le test. J'en rejoins donc plusieurs concernant le fait que l'intelligence ne fait pas tout, dans la vie, mais faut pas exagérer non plus et relativiser à outrance ce qu'est l'intelligence et la confondre avec d'autres talent ou aptitudes.