Mireille a écrit :Jean-Francois a écrit :En quelque sorte, tu voudrais du changement dans la fixité et vice-versa. sauf que cela n'a pas grand-chose à voir avec l'évolution biologique.
De ce que je comprends tu mêles toi aussi fixisme et essentialisme pour n’en faire qu’un, exactement comme le fait Guillaume Lecointre sur la page que j’ai donnée en référence
L'idée n'est pas de confondre les deux mais, traditionnellement (c'est-à-dire selon une acception qui n'est pas centrée sur ce que Mireille pense), l'essentialisme tend à être associé à une forme de fixisme. Cela parce que l'essentialisme repose sur une idée de "forme idéale" des choses, chacune selon son type, qui impose la forme aux choses réelles:
"
En biologie, l’essentialisme est une conception selon laquelle les diverses espèces animales et végétales diffèrent entre elles par essence, ce qui implique la reconnaissance de discontinuités dans la nature"
Ça, c'est ce qu'on devrait admettre si on veut partir d'une base commune.
Si Mireille a une grande "théorie essentialiste" originale, elle peut l'énoncer. Mais si elle ne l'énonce pas, il serait bien qu'elle fasse un effort pour parler de ce que autrui peut connaitre plutôt que de demander qu'on devine ce qu'elle pense.
mais qui demain pourrait très bien être différent
Ah, l'"argument" du "les scientifiques ne savent pas tout et la science du IVe millénaire pourrait être différente, donc j'ai peut-être raison sans avoir besoin d'argumenter"! Ça faisait un moment qu'on ne l'avait pas vu celui-là.
Un classique, avec le "il existe d'autres méthodes d'acquisition de connaissances aussi valables que la méthode scientifique mais je ne dirai pas lesquelles et montreraient encore moins qu'elles sont réellement aussi valides".
Sinon, j'ai regardé la vidéo au temps où tu l'as dit: je n'y vois aucun rapport avec quoi que ce soit ici. Au mieux cela confirme que la science avance tranquillement, au pire tu (ou ton ami) en as une interprétation dont la pertinence n'est pas garantie.
Bref, j’ai toujours été sur l’impression
Toujours? Es-tu sûre? À mon avis, tu reconstruis tes impressions en fonction de ce que tu sais maintenant.
D'ailleurs, je sais que cette information existe parce que j'ai expérimenté certaines choses qui m'ont apportés la preuve que notre cerveau n'est pas contraint à ne percevoir que dans le temps psychologique de notre présent
As-tu une définition précise de ce qu'est le "temps psychologique de notre présent" ou c'est juste un terme qui te plait?
Certaines choses relèvent de la connaissance intuitive et demande du temps avant de se révéler et je ne crois pas une seule seconde que la science avance et n'a avancé que sur des faits établis. Tu ne me le diras probablement pas, mais je suis sûre que vous prenez parfois des risques, de gros risques pour en arriver à faire avancer des théories
Quand bien même? Ce qui fait qu'une théorie est scientifique est qu'elle repose sur des faits établis, vérifiés, etc. Une théorie scientifique, c'est pas un ensemble d'impressions. Si les hypothèses ne sont pas corroborées, elles sont éliminées (par la communauté scientifique, un chercheur peut s'accrocher à ses idées fausses).
S'en tenir à l'intuition qui te fascine, c'est bon pour les poètes, les rêveurs, etc. Ce n'est pas une critique. C'est juste que la poésie n'est pas de la science.
Je voulais te démontrer ce que j'entendais par l'essence d'une chose, soit la dite chose que l'on situerait dans le réel et la même chose mais vécu à travers tes sens, tu n'as même pas cherché à comprendre
Offre-moi autre chose que des métaphores (un sentiment sur une table

) et je me dirai qu'il y a autre chose que des métaphores à comprendre. Parce que ce que tu dis maintenant, n'est pas vraiment ce que tu disais avant.
D'ailleurs, ce que tu dis maintenant suggère que ta définition de l'essentialisme n'est pas cella dont parle Lecointre. En d'autre termes, il est normal que tu penses que Lecointre se trompe si tu penses qu'il devrait parler d'autre chose que ce dont il parle. Mais le problème ne vient pas vraiment de Lecointre.
P.S.: réponds donc à cogite. Tu l'oublies à force de revenir à tes impressions.
Jean-François