Raphaël a écrit :Pour moi la suite 1, 2, 3, 5, 8... présentée comme étant la suite de Fibonacci est loin d'être élégante.
Oui, je peux comprendre ton point de vue. Mais, en même temps, l'idée n'était pas de présenter cette suite comme étant celle de Fibonacci, mais de montrer ce qui est incorrect mathématiquement dans cette suite.
Cependant, je crois que c'est moi qui ai mal compris ce que tu voulais dire. Tu as dit :
Cette façon de présenter la suite (avec le premier "1" manquant) est incorrecte d'un point de vue mathématique.
Le terme « suite » dans cette affirmation faisait-il référence à la suite de Fibonacci ou bien à la suite « 1, 2, 3, 5, 8... » (dont on demande d'établir une logique « économique » pouvant retrouver les derniers nombres déjà donnés et pouvant trouver les nombres suivants)? J'ai cru que tu entendais le terme « suite » de la deuxième manière. C'était visiblement une erreur d'interprétation de ma part.
La question n'était pas, à mon sens, de trouver que « 1, 2, 3, 5, 8... » était une partie de la suite de Fibonacci, mais de pouvoir trouver « le patron » par l'observation directe (et le calcul mental).
Évidemment, si l'on affirme que « 1, 2, 3, 5, 8... » est le début de la suite de Fibonacci, on fait l'erreur de contredire une convention (dans le domaine de la) mathématique déjà établie. Je considère tout de même que cette erreur n'est pas une erreur de nature mathématique ou logique, mais une simple erreur de définition ou une erreur culturelle. En effet, décider que le premier terme est le deuxième « un » n'implique pas automatiquement une contradiction mathématique. Pour moi, ce n'est pas du fait que cette erreur touche au domaine de la connaissance (la culture) mathématique qu'elle devient automatiquement une erreur (d'un point de vue) mathématique (logique).
Par contre, si une personne dit que « trois » est le premier nombre premier, alors, là, elle fait une erreur d'un point de vue mathématique. En effet, considérer « deux » comme n'étant pas un nombre premier implique immédiatement une contradiction mathématique.