
Le mal que se font les hommes les uns aux autres ne retombe pas seulement sur l’humanité innocente ou non, il perturbe la nature de mille façons.
La malfaisance de l'homme contrarie toujours les équilibres naturels : Le mal général persistant pollue l’humanité d’une façon bien plus inquiétante que la pollution atmosphérique !
Le mal est tout ce qui s'oppose à ma vie heureuse, juste, libre et responsable, et dans tout ce qui en moi peut devenir nuisible à la vie heureuse, juste, libre et responsable des autres.
Bien et mal ne sont pas des images morales : ils se répercutent réellement sur l'humanité psychique, physique, sociale, que cette humanité soit innocente ou non !
Car si le bien peut rayonner bénéfiquement, ce que tout être sensible peut sentir, le mal ne peut-il pas rayonner nocivement ?
Comme l'amour a ses effets universels, le mal a aussi les siens.
Il n'est donc pas illégitime de croire qu'un fléau naturel a un lien avec la folie humaine.
La nature devient folle parce qu'il n'y a pas de vérité, pas de bonté, pas de respect, pas de justice sur la terre.
Tout le mal que provoque les hommes sous des formes concrètes : corruption, iniquité, violence, égoïsme, etc., a aussi une émanation invisible, qui pourrait se concentrer quelque part, se mettre en mouvement, et se déchaîner soudainement.
Les maux humains transmettent leurs effets à des causes climatiques ou sismiques, n'importe quand, n'importe où, de la même façon injuste et irrationnelle.
Je ne crois pas que ces cataclysmes naturels soient une action punitive du Créateur, peut-être même retient-Il l’univers pour qu’il ne nous tombe pas sur la tête, mais la conséquence naturelle du mal de l'homme sur lui-même, la conséquence automatique du mal sous une autre forme de mal avec les terribles effets du hasard qui caractérisent le mal.
Ce qui n'est pas prouvé scientifiquement n'est pas forcément inexistant. Ce n’est pas parce que nous ne voyons pas quelque chose, qu’elle n’existe pas.
La science bornée par sa philosophie de l'immédiat, reste aveugle au médiat, au transcendant, en bref, à ce qu'il y a de plus important, sans quoi l'immédiat et l'immanent ne peuvent pas s'expliquer.
C’est pourquoi tout mal surmonté, tout amour réveillé soulage des souffrants inconnus, prolonge des vies obscures. Tout acte de bien réduit la souffrance.
L'ouragan passera, mais que votre passivité et votre indifférence, elles ne se réinstallent pas en vous !
Même si vous ne reconnaissez pas la Voix de votre conscience millénaire, même si vous ne ne prononcez le Nom du Créateur, si vous êtes incroyants donc, rappelez-vous que vaincre le mal en vous peut changer le monde, le monde au sens absolu : climat compris.