Je vais te montrer, puisque tu n'as pas l'air de comprendre qu'il est utile de préciser les choses dont on parle :
E1 création de la particule
E2 destruction de la particule
Elle se déplace à une vitesse v.
On a évidemment le droit de choisir l'orientation et l'origine des référentiels.
Je choisis comme origine l'évènement E1, pour le laboratoire et pour la particule
Je choisis comme orientation que l'axe des x soit dans la direction de v
Dans le repère du laboratoire
E1 0,0,0,0
E2 vt,0,0,t
Dans le repère de la particule
E1 0,0,0,0
E2 0,0,0,gamma t
On constate bien que l'intervalle d'espace temps est le même dans les deux référentiels :
Pour le laboratoire : ds² = v²t² - c²t²
Pour la particule ds² = -(1-v²/c²)c²t² = v²t² - c²t²
puisque gamma² = 1-v²/c²
Et on a bien une durée plus courte dans le repère de la particule que dans le repère du laboratoire.
Tu vois : il suffit de définir les choses clairement, et hop, il n'y a plus de paradoxe. C'est magique.
Dis, Richard, un doute me vient : tu sais que temps propre d'un objet signifie "temps mesuré dans un référentiel où l'objet est immobile", j'espère ?
Parce qu'à chaque fois que tu parles du temps propre mesuré dans un autre référentiel, ça signifie "temps mesuré dans un référentiel où l'objet est immobile, mesuré dans un autre référentiel". C'est simplement absurde.
Tu pars de cette absurdité et tu fais de la rhétorique jusqu'à obtenir une liste d'autres absurdités, puis tu en conclus que la relativité est fausse ...
Alors que ce qu'on te dis c'est que le temps propre, c'est à dire le temps mesuré dans un référentiel où l'objet est immobile ne dépend pas du fait que cet objet soit en mouvement par rapport à un autre référentiel, ce qui est une tautologie puisque pour n'importe quel objet on peut inventer autant de référentiels qu'on veut où il se déplace, mais inventer d'autres référentiels ne va évidemment pas modifier les mesures faites dans le premier.