Le conflit à l'UQAM et au cegep de montréal.

[Pardalis]

Tiens DanB, tu reprends le terme boycott alors que le terme grève pour les conflits étudiants est reconnu depuis 800 ans!

Où voyez-vous une preuve que le mot « grève » était utilisé à cette époque? Je ne vois que l'auteur de l'article l'insinuer, sans le démontrer. L'article ne fait que démontrer que les étudiants s'organisent en associations depuis le Moyen-Âge, rien d'autre. Personne ne nie que les associations étudiantes existent.

Et pour vous un étudiant pro-grève est devenu une sommité en histoire? S'il le dit, c'est que c'est vrai? Méchant sceptique...

[Pardalis]

Ironiquement, le Parens Scientiarum auquel l'étudiant en maîtrise fait référence pour se justifier, déclarait très clairement:

http://icp.ge.ch/po/cliotexte/sites/Ari ... f/bul.html

il n'accordera la license d'enseigner qu'à des hommes dignes en fonction du lieu et du moment, selon le statut de la cité, l'honneur et le renom des facultés, et la refusera aux indignes, toute considération de personne ou d'ogine étant écarté.

Donc, on pourrait renvoyer les professeurs pro-grève, qui endoctrinent nos jeunes!

Nous interdisons formellement que les étudiants se déplacent en armes et que l'Université défende ceux qui troublent la paix et l'étude.

Les casseurs sont dans le trouble!

[Christian]

Tiens, ici on apprend qu'un des deux sièges étudiants au CA de l'UQAM est vide. C'est pourtant une place privilégiée pour influencer les choses. Mais non. On préfère la violence il semble. Ils ont même peut-être peur que le conflit se règle s'ils influencent le CA. Pas une bonne nouvelle pour ceux qui veulent le grabuge...

Trimestre en péril à l'UQAM?

Il y a la représente étudiante au CA qui était sur le point d'être expulsée (une des raisons du conflit actuel). Est-ce que c'est ce poste qui est vacant? L'article ne le dit pas.

[Martin pécheur]

Et pour vous un étudiant pro-grève est devenu une sommité en histoire? S'il le dit, c'est que c'est vrai? Méchant sceptique.

Si on s'accorde pour reconnaitre le concept de "grève étudiante" qui s'inspire du monde du travail pourrait-on aussi reconnaitre un "droit de lock out" aux administrations scolaires sans qu' il yait entorse à leurs responsabilités sociales?

Il faut considérer le milieu dans son ensemble pour pouvoir dégager les meilleures règles. Une maison d'enseignement n'est pas une industrie. Les étudiants nous le rappelent souvent.

Le lock-out ou la grève patronale est une fermeture provisoire d'une entreprise, décidée par l'employeur pour répondre à un conflit collectif (grève). Un lock-out est généralement utilisé lorsqu'une grève est partielle pour faire pression sur les grévistes, les salariés non-grévistes n'étant alors plus rémunérés. Le lock-out permet notamment de contrer une grève de quelques employés stratégiques bloquant l'entreprise, ces salariés étant soutenus financièrement par les non-grévistes.

(/wikipédia)

[LeProfdeSciences]

Demain ils seront peut être député pour Québec Solidaire.

Ou ils vont travailler pour la CSN, ou être fonctionnaire de l'état.

Tant qu'ils ne virent pas lobbyistes pour une firme de génie-conseil, dirigeants de compagnies minières ou autres membres du BS corporatif...

Tant qu'à se lancer dans les sophismes, aussi bien y aller à fond.

[Martin pécheur]

Tant qu'ils ne virent pas lobbyistes pour une firme de génie-conseil, dirigeants de compagnies minières ou autres membres du BS corporatif...

Tant qu'à se lancer dans les sophismes, aussi bien y aller à fond

Pourquoi pas? On fait ses classes et ses preuves partout. Pierre Elliot Trudeau a participé a "cité libre" un journal politique contestataire. C'est un exemple générationnel pas un sophisme. On peut passer " l'âme de gauche à droite ou de droite à gauche".

http://www.citelibre.com/

Aussi, le journal a abandonné ses penchants pour les idées socialistes et est devenu de plus en plus libéral dans son orientation. La division parmi la gauche québécoise, ainsi que l'entrée d'un certain nombre de journalistes de Cité Libre en politique électorale, a mené à la fermeture du journal en 1966.

Bon d'accord, ce n'était pas encore l'époque "du bal masqué actuel" mais l'engagement social était présent.

[Martin pécheur]

Il faut considérer le milieu dans son ensemble pour pouvoir dégager les meilleures règles. Une maison d'enseignement n'est pas une industrie. Les étudiants nous le rappelent souvent.

Bon je suis surpris de voir que je partage la réflexion de cette éditorialiste mais cela prouve que rien n'est absolu sur cette terre.

http://www.lapresse.ca/debats/chronique ... udiant.php

[Martin pécheur]

Voici la réflexion d'un homme de gauche sur le radicalisme étudiant.
"L'auteur a été sympathisant de la gauche radicale dans les années 70. Diplomate de 1982 à 2010, il a longuement séjourné dans les anciens pays communistes."


http://www.lapresse.ca/debats/votre-opi ... dicale.php

"On fait ses classes et ses preuves partout.".

[DanB]

Les impostures de la gauche radicale contribuent à faire basculer la société vers la droite.

[DanB]

Sondage CROP/La Presse: des militants étudiants en mal d'appui

[Christian]

Voici la réflexion d'un homme de gauche sur le radicalisme étudiant.
"L'auteur a été sympathisant de la gauche radicale dans les années 70. Diplomate de 1982 à 2010, il a longuement séjourné dans les anciens pays communistes."


http://www.lapresse.ca/debats/votre-opi ... dicale.php

"On fait ses classes et ses preuves partout.".

Les dérives de l'agitation étudiante et l'appui qu'elle reçoit de la part des élites de la gauche radicale, c'est du pain bénit pour les radio-poubelles et pour le gouvernement libéral. Et c'est une catastrophe pour ceux qui souhaitent l'émergence d'une gauche humaniste et démocratique au Québec.

C'est pas nouveau comme analyse. L'extrême gauche comme le FLQ dans les années 60 a servi de repoussoir et l'assassinat de Pierre Laporte a fait plus de tort qu'autre chose. Ce n'est pas pour rien que René Lévesque (tiens, un autre de Cité Libre!) n'a pas apprécié que le RIN se saborde. Il aurait aimé que le RIN continue de lui servir d'épouvantail extrémiste pour attirer les gens vers le Mouvement Souveraineté-Association.