La vie, c'est le feu.
Allez, on va passer à autre chose, pour voir si l'étincelle prend mieux.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie
Extrait :
Développement d'un incendie
Un incendie se développe en plusieurs phases au cours desquelles sa température va s'élever. Cependant en fonction de son environnement, il peut aussi s'étendre et décliner s'il manque de combustible, de comburant ou de chaleur.
Éclosion
La rencontre des éléments du triangle du feu, c’est-à-dire un combustible, un comburant (en général le dioxygène de l'air) et une énergie d'activation (chaleur, flamme nue, étincelle) suffisante vont permettre à la combustion de s'amorcer.
À ce stade, le dégagement de chaleur est modéré, les fumées peu abondantes (appelée parfois à tort aérosol, ce terme désignant en fait un mélange liquide/gaz alors que la fumée est un mélange solide/gaz)
Croissance
La combustion produit de la chaleur (réaction exothermique), le feu entretient et accroît l'énergie d'activation. Si le combustible et le comburant sont disponibles en quantités suffisantes, l'incendie s'étend de manière exponentielle. On estime que pour éteindre un feu sec naissant, il faut :
un verre d'eau durant la première minute,
un seau d'eau au cours de la deuxième minute,
une citerne d'eau au bout de la troisième minute.
Dans le cas d'un feu dans un volume clos (par exemple un feu d'habitation), on estime que la température de l'air atteint 600 °C au bout de cinq minutes alors que dans une cage d'escalier, elle peut atteindre 1 200 °C dans le même temps.
Phénomènes thermiques et progressions rapides du feu
Dans certaines conditions, il peut se produire une progression rapide du feu (PRF) par des accidents thermiques. Le principal facteur favorisant l'apparition de ces phénomènes est le flux d'air alimentant le feu :
feu alimenté en air : Embrasement généralisé éclair par exemple dans un local semi ouvert ;
feu carencé en air : Explosion de fumées par exemple par apport soudain d'air par ouverture rapide d'une porte.
Cependant, les phénomènes sont plus complexes, et les Anglo-saxons distinguent deux types d'explosion de fumées, le backdraft et le smoke explosion, et envisagent la possibilité d'une explosion avec un feu alimenté (high pressure backdraft).
Ces phénomènes peuvent se produire pour des volumes très réduits, comme un conteneur de poubelles métallique.
Feu constitué
C'est le moment où le feu est au plus fort de lui-même. À ce moment-là, il ne peut plus croître et va suivre ensuite sa phase de déclin.
Déclin
Le déclin se fait lorsque le feu cesse de croître. Le feu va progressivement baisser en intensité puis entrer en combustion lente jusqu'à ce qu'il manque de combustible et s'éteigne.
Je prends cette image pour essayer de vous faire "sentir" ce qui peut se passer dans le cerveau, de sa constitution jusqu'à sa mort.
Il est probable qu'à chaque fois que se produit une EMI, un paquet de neurones est en train de griller, dégageant tout ce qu'il faut pour exciter le démarreur central du cerveau, la pile hippocampe, parce qu'il a forcément envie de se régénérer ou de compenser les pertes, ce pauvre cerveau souffrant, et qu'alors, c'est là que ça se passe :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hippocampe_%28cerveau%29
Extraits :
Les différents types de neurones de l'hippocampe sont extrêmement bien organisés, principalement sous forme de strates distinctes. C'est pourquoi, il est fréquemment utilisé comme système modèle pour étudier la neurophysiologie. Une des formes de la plasticité neuronale, connue sous le nom de LTP ou potentialisation à long terme, a été découverte et est très bien caractérisée dans cette structure. La LTP est notamment reconnue pour être un des mécanismes principaux utilisés par le cerveau pour stocker les souvenirs.
L'hippocampe est une des premières structures atteintes dans la maladie d'Alzheimer, ce qui explique les problèmes de mémoire et de désorientation qui caractérisent l'apparition de cette pathologie neurodégénérative. L'hypoxie (la privation d'oxygène), les encéphalites et les épilepsies du lobe temporal sont également des conditions présentant des lésions au niveau de l'hippocampe. Les personnes subissant de graves dommages à l'hippocampe sont susceptibles de souffrir de différents types d'amnésie.
Enfin, l'hippocampe est, avec la zone sous-ventriculaire, une des seules structures cérébrales à présenter une activité de neurogenèse chez l'individu adulte. Cette production de nouveaux neurones fonctionnels a lieu dans le gyrus dentelé durant toute la vie de l'individu. Au contraire de la zone sous-ventriculaire, qui produit des neurones pour le bulbe olfactif, les neurones générés sont destinés à rester dans le gyrus dentelé.
Fonctions
Trois fonctions principales de l'hippocampe se sont dégagées à travers la littérature de ces dernières décennies :
la mémoire
la navigation spatiale
l'inhibition du comportement
Développement
L'hippocampe apparait au niveau du diencéphale médian durant le développement embryonnaire. Sa spécification est initiée par des facteurs de différenciation qui diffusent depuis une structure appelée ourlet cortical (cortical hem en anglais)29. La présence de l'ourlet cortical est nécessaire et suffisante pour induire la formation de l'hippocampe. Ainsi des expériences de greffe ectopique d'ourlet cortical à un autre niveau du cortex provoquent l'apparition de tissus hippocampiques autour du site de greffe. L'ourlet cortical, qui régule également l'apparition des plexus choroïdes, est donc le centre de signalisation et d'organisation du diencéphale en développement. Cette initiation du développement de l'hippocampe a lieu au stade embryonnaire E8,5 chez la souris. Une fois cette spécification réalisée, le développement de l'hippocampe devient autonome, il produit ses propres facteurs de différenciation pour poursuivre l'organisation des champs ammoniens, CA1, CA2 et CA3.
Il a été montré que la signalisation par les Wnt était impliquée dans la différentiation des cellules du diencéphale en précurseur de neurones hippocampiques. De même d'autres facteurs diffusibles sont responsables de la spécification de chacune de ses sous-populations (celles du Gyrus dentelé, CA1, CA3 et du subiculum).
Les neurones de l'hippocampe se différencient et se mettent en place par un mécanisme commun à l'ensemble du cortex. Les neurones pyramidaux se différencient à partir de la glie radiaire et migrent radialement vers leur couches respectives. La neurogenèse des neurones pyramidaux atteint son paroxysme au stade E14,5 pour CA3 et E15,5 pour CA1. Certains défauts dans la migration embryonnaire des neurones pyramidaux pourraient être à l'origine d'une hyperexcitabilité, entrainant chez l'homme une lissencéphalie. Les interneurones migrent tangentiellement depuis les zones ventrales du cortex d'où ils se différencient vers E11-E14. Ils arrivent ensuite dans l'hippocampe à partir de E15 et s'intègrent vers E16,5 en migrant radialement.
Les différentes connexions que ces neurones établissent par la suite ne deviennent matures qu'après la naissance, une fois établies dans un réseau fonctionnel et après un intense élagage des connexions non utilisées.
Nota : le futur "surdoué" ne se débarrasse pas de ces connexions non utilisées, ou très peu.
Par ailleurs, on sait :
- que la "douance" de nombre d'entre eux se révèle tardivement, comme si elle restait longtemps latente;
- que de nouvelles connexions peuvent se constituer en nombre tout au long de la vie;
- qu'un certain nombre de personnes ayant vécu une EMI ont ensuite des facultés d'empathie ou plus qui sont également caractéristiques de la "douance".
Je vous laisse continuer, ou bien faut-il que je poursuive toute seule ?
Le Ressuscité après mort clinique, c'est le phoenix qui renaît de ses cendres.
Les braises, ce n'est pas encore la mort du feu, il peut reprendre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Combustion ... tion_lente
Combustion lente
La combustion lente est une réaction se réalisant à des températures peu élevées.
On peut citer le cas de la respiration cellulaire : cette lenteur due à des enzymes spécifiques permettent d'augmenter les réactions d'oxydoréduction et ainsi d'obtenir un très bon rendement par récupération d'une grande partie de l'énergie.