Certains ont appelé des renforts, c'est clair, je l'ai dit tout de suite quand j'ai vu machtiern arriver mais il y a aussi Lulu le velu...
Emanuelle a écrit :Ressuscitée: je vous le redis: les circonstances de survenue d'une EMI sont diverses et variées; il y a bien les Fear Death expériences mais ce n'est pas que l'angoisse, loin de là, comme vous le dites, qui déclenche l'EMI.
Il me semble bien que dans tous les cas où elle n'est pas recherchée, l'angoisse est un facteur majeur de son déclenchement.
Je vous propose de lister toutes les circonstances où selon vous l'on ne retrouverait pas ce facteur commun, afin que nous puissions en discuter de manière plus concrète.
Emanuelle a écrit :Par rapport à ce "grillage de neurones" (je n'ai pas pris le temps de lire vos liens): l'avez-vous vécu ? Si oui, le sentiez-vous ? SI oui, comment cela se manifestait-il ?
Ce que je nomme ainsi de façon imagée, ce sont tous les cas de souffrance des neurones, provoquée par exemple par le stress, l'hypoxie ou l'anoxie, que j'ai bien eu l'occasion d'expérimenter, en effet, ne serait-ce qu'avec les syncopes émotives dont j'ai déjà parlé. Une des personnes qui me "critiquent" avec beaucoup de virulence a apporté dans la discussion l'article suivant :
http://www.larecherche.fr/savoirs/ex-co ... 2003-74405
Extrait :
La plupart des hypothèses avancées pour expliquer les NDE reposent justement sur les réactions du cerveau au manque d'oxygène provoqué par l'arrêt cardiaque. Cette anoxie transitoire pourrait provoquer la libération d'endorphines des hormones induisant l'impression de bien-être, une hyperactivité électrique du cortex visuel générant une impression d'illumination d'où le sentiment de déboucher d'un tunnel, des hallucinations auditives ou encore... des OBE. Un scénario conforté par les résultats de l'équipe suisse : les collaborateurs d'O. Blanke soulignent en effet que le gyrus angulaire est à la frontière de deux systèmes vasculaires, et qu'une baisse soudaine de la pression artérielle est susceptible d'y entraîner instantanément manque d'oxygène et dysfonctionnements. Un indice de plus qu'il n'est nul besoin de recourir au paranormal pour expliquer les NDE : elles seraient simplement l'oeuvre de populations localisées de neurones, en proie aux soubresauts de l'asphyxie. zz Y. S.
Voilà donc des neurotransmetteurs qui semblent massivement libérés ou "relargué" en cas d'anoxie.
Il y en a d'autres.
David Labrecque a écrit :ressuscitée a écrit :David Labrecque a écrit :Parce que, pour moi, ça revient à dire qu'un «génie» serait, par exemple, plus apte à tolérer la douleur ou plus enclin à apprécier les sports extrêmes que le commun des mortels.
Oui, c'est bien le cas !
Il vous faudra donc également prouver cette affirmation.
Non, c'est déjà fait :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Surdou%C3%A9
Extraits :
Vie relationnelle 1
difficultés d'intégration dans les groupes
suscitent plus que d'autres l'intérêt et/ou le rejet
recherchent la compagnie d'enfants plus âgés
aiment dialoguer avec les adultes.
La vie relationnelle dépend avant tout du contexte et aucune généralité ne saurait être parfaitement exacte. L'épanouissement émotionnel et l'intégration sociale de l'enfant dépendra en grande partie des acteurs avec qui il sera en relation, notamment les autres enfants. Cependant, la sensation permanente de ne pas être dans la norme, d'être considéré comme quelqu'un de « bizarre », les difficultés d'intégration dans les groupes, et l'alternance de périodes ou ils suscitent l'intérêt (leur génie devenant une attraction, provoquant l'admiration) et du rejet (à cause de leur coté « bizarre », de leur difficulté de socialisation), provoque souvent des difficultés dans la construction de la personnalité de l'enfant surdoué, ce qui se caractérise souvent par une difficulté à prendre des décisions (notamment celles ne faisant pas appel à un raisonnement logique, mais subjectif) ou parfois par un intérêt prononcé pour les expériences « extrêmes ».
Situation actuelle (au Canada)
Actuellement, les surdoués ne sont pas recensés parmi les enfants à besoins éducatifs spéciaux. Il n’y a pas de mesures spéciales ni de crédits alloués sauf pour les sections artistiques et sport-études, mais certains aménagements accordés en 1985 sont encore valables (projets éducatifs, admission anticipée). Les programmes d’enrichissement sont autorisés pour tout ou partie des élèves d’une école, sans pouvoir être utilisés comme critères de recrutement ni d’exclusion d’élèves. Des projets à durée limitée sont autorisés sous certaines conditions, si les parents et tous les enseignants sont d’accord.
Voilà aussi un exemple :
http://www.adulte-surdoue.org/2011/vide ... -vandamme/
bonjour.
Je viens seulement de survoler le site mais n’ai pu m’empecher de laisser le commentaire qui va suivre. C’est ma mère qui m’a conseilllé ce site. Je suis un peu le cas extrème décrit par le docteur vandamme. Détecté surdoué par un instituteur de CM2 auquel j’expliquai la structure chimique du dichlorodiphényltrichloréthane, j’ai été obligé par mon père d’être « comme tout le monde » et même souvent interdit de lecture ou autres mesures destinées à me rendre « comme tout le monde ». s’en est suivi une quinzaine d’années de mises en danger comme décrites ci dessus (addictions, sports vraiment extrèmes, virées à moto au bout du monde). En 2003 je décide de ne pas finir des études de médecine et de partir vivre au népal car je devenais incapable de communiquer dans cette société. Cette décision m’a valu le début d’un parcours psychiatrique de dix années complètement invraisemblable. J’ai été tour à tour classé schizophrène, bipolaire, paranoiaque et ai du ingurgiter des quantités astronomiques de neuroleptiques. En même temps j’arrivais quand même a boucler mon cursus et à commencer mon boulot de généraliste. Et puis l’année dernière j’en suis arrivé a la phase décrite ci dessus c’est à dire un état dépressif tel que je ne pourrais même pas décrire. Et j’ai enfin eu la chance de tomber sur des confrères plus consciencieux que la norme et plus curieux que d’usage. Du coup batterie de tests. Du coup on en revient au CM2. Je suis surdoué (en fait ils ne savent pas trop quels termes utiliser, j’ai aussi le « problème » d’une mémoire qui dépasse les statistiques même extrèmes).
Je reviens de très loin et n’arrive pas encore à réaliser que désormais je vais avoir le droit de lire, de penser mécanique des fluides quand je vois un nuage, de penser physique quantique quand on me demande l’heure. A priori je vais aussi apprendre a « communiquer ». a penser physique ou sociologie mais à dire nuage ou « mince les impots augmentent ». Il m’a même été proposé un traitement un peu particulier (le pharmacien s’est arraché les cheveux). Qui pour l’instant semblerait pouvoir aider.
Et comme décrit ci dessus, je refais des projets dans une vie ou j’aurai le droit de vivre avec ces excès de stimulis de processus cognitifs, sans les nier mais juste en les cachant suffisament pour ne pas m’exposer.
Ce qu’ironiquement je ne fais pas dans ce commentaire, allons bon, comme m’a dit le chef de service, j’aurai de temps a autre le droit d’être sur mars.
Merci pour ce site que maintenant je vais consulter comme un sujet HP peux le faire.
Noter au passage que la surdouance n'est pas une maladie et ne s'associe à aucune maladie mentale particulière, contrairement à l'autisme, par exemple, qui se caractérise d'abord par des symptômes très handicapants.
Voilà ce que dit la psychiatre :
Indéniablement, Haut Potentiel rime avec excès. Excès de sensations, excès de stimulations, excès de pensées, excès de sentiments, mais surtout excès d’énergie.
Ces personnalités sont excessives, avec toutes un style différent, conditionné par le tempérament, qui est une donnée innée, et canalisées par ce qui aura été proposé par l’environnement.
Essayez de "normer" un surdoué, à tous les coups il vous explose l'habit...