ressuscitée a écrit :kestaencordi a écrit :les réserves sont plus grandes pcq plus de synapses, mais la ''demande'' doit être proportionnelle. non? ca s'annule non?
Dans les situations extrêmes, où l'organisme mobilise forcément toutes ses ressources, le surdoué est avantagé parce qu'il en a plus.
Affirmation d'une théorie personnelle répétée encore une fois sans preuves à l'appui, et démentie par ce que l'on sait du fonctionnement du cerveau.
ressuscitée a écrit :David Labrecque a écrit :Voilà ! Eussiez-vous tellement de neurones que votre tête ne passerait plus dans les cadres de portes, cela ne changerait rien à la quantité d'endorphines libérées au moment où votre corps en aurait besoin.
Reprenez le Wiki sur les synapses, cela ne fonctionne pas comme vous l'imaginez, mais comme je vous le dis : les productions sont continues, plus ou moins fortes selon les besoins, mais continues, et stockées dans les petites vésicules des synapses, où elles attendent et sont disponibles pour utilisation immédiate en cas de besoin. Le surdoué en ayant bien plus que l'individu normal, il est mieux pourvu pour faire face à l'inattendu, un fait par ailleurs attesté par toutes les études sur les surdoués.
J'ai beau reprendre le Wiki sur les synapses et y ajouter le chapitre 11 de mon manuel d'
Anatomie et physiologie humaines, rien ne confirme votre théorie, au contraire. Quant à dire que j'imagine un fonctionnement synaptique ne correspondant pas à la réalité, c'est assez cocasse, de la part de quelqu'un qui prétend s'y connaître sans jamais réussir à offrir quelque preuve que ce soit -- en plus de s'inventer des pouvoirs télépathiques. Pourriez-vous me fournir (ou refournir, je ne vais pas chercher dans le ramassis de sources inutiles que vous avez accumulées jusqu'ici) des liens vers les études que vous invoquez?
ressuscitée a écrit :David Labrecque a écrit :J'ai précisé plusieurs fois que je parlais de mort cellulaire et ce n'est que maintenant que vous définissez vos «neurones grillés» comme des lésions réversibles...
La mort n'intervient jamais d'un seul coup, il s'agit de toute une série de transformations. Vos notions sont fausses sur plusieurs points, je n'en suis pas responsable.
Et alors? Le délai entre le moment où la cellule est endommagée et celui où elle meurt n'entraîne pas plus une libération spontanée et massive de neurotransmetteurs euphoriques. Quant à mes notions (que je peux avoir mal assimilées, mais il ne faudrait pas charrier non plus, bien que je ne demande pas mieux que d'apprendre), elles sont tirées du livre ci-haut nommé, c'est-à-dire un ouvrage de référence sur lequel se basent des étudiants en médecine et en sciences infirmières, entre autres. Ça ne fait pas de moi un spécialiste, loin de là, mais je fais l'effort de me renseigner sérieusement avant de dire n'importe quoi. Et j'assume qu'on me corrige si je me trompe.
ressuscitée a écrit :David Labrecque a écrit :Où est-il question d'une libération d'endorphines ou de quelque autre neurotransmetteur?
Il s'agit du mécanisme commun de la nécrose pour tous les types de cellule. Ce n'est pas là qu'on va vous dire très exactement tout ce qui passe dans chacune d'elles, surtout quand on ne le sait pas encore.
Les libérations d'endorphines et d'autres neurotransmetteurs sont évoquées dans deux articles de vulgarisation que j'ai donnés en liens.
Je ne comprends pas bien votre phrase. Êtes-vous en train de dire que tous les types de cellules libèrent des neurotransmetteurs avant de mourir? Pourriez-vous me recopier les liens menant aux deux articles de vulgarisation dont vous parlez?
Je cite à nouveau l'extrait de Wikipédia concernant les lésions cellulaires réversibles, que vous avez fini par trouver afin de modifier votre discours de manière à sauver la face alors qu'il était clairement question, selon vos propres mots, de «suppression de connexions neuronales», de «destruction de synapses» :
ressuscitée a écrit : Lésions cellulaires réversibles
1. Mécanisme
- Le point d'attaque est la respiration cellulaire aérobie. La diminution d'apport d'oxygène à la cellule est responsable d'une diminution de la phosphorylation oxydative des mitochondries aboutissant à un déficit en ATP.
- Le déficit en ATP (source d'énergie habituelle) est responsable:
* d'une diminution du fonctionnement de la pompe à sodium membranaire, avec pour corollaire une accumulation intracellulaire de sodium, d'eau et de calcium;
* d'une augmentation de la glycolyse anaérobie avec diminution du glycogène intracellulaire et diminution du pH intracellulaire;
* d'une désorganisation de l'appareil de synthèse protéique avec détachement des ribosomes du reticulum et dissociation des polysomes en monosomes, ce qui diminue la synthèse protéique.
Les premières étapes du processus sont
réversibles : les cellules sont bien sur le grill mais ne sont pas mortes et peuvent revenir à un état normal.
Même si vous éludez ma question en dissimulant votre absence de réponse derrière le mystère de la nécrose, cela n'enlève rien au fait que la dégradation d'un neurone n'aura pas pour effet d'optimiser son potentiel d'action, comme vous le prétendez, mais va plutôt le rendre inopérant (comme on peut le voir ci-dessus, mais on dirait que vous n'avez pas compris ce que signifient les mots employés dans la source que vous citez); à mon humble avis, dire le contraire revient à penser qu'un individu dont on amoche le crâne à coups de marteau réagira à l'agression par un discours plus articulé qu'en temps normal.
ressuscitée a écrit :David Labrecque a écrit :Pour ma part, je ne peux accepter cette hypothèse sans preuves, d'autant plus que je ne vois pas pourquoi le corps aurait besoin de produire des quantités de neurotransmetteurs proportionnelles au nombre de synapses (puisque ce qui compte est l'effet recherché et que le corps d'un «surdoué» a des besoins qui ne diffèrent en rien de ceux du corps d'un «non-surdoué»). L'accepter, pour moi, ça revient à dire que l'orgasme d'un génie serait plus puissant que celui d'un idiot.

Et donc les EMI.
Les psychologues ont depuis longtemps mis au point un facteur "s" qu'ils calculent à partir du QI (quotient intellectuel) et du QE (quotient émotionnel). Les deux quotients étant au top chez le surdoué, le facteur "s" l'est aussi. Désolée de vous décevoir si vous pensiez pouvoir concurrencer un surdoué dans ce domaine...
Sinon, comprenez-vous vos erreurs d'interprétation de mes propos ?
Je ne concurrence personne, je ne fais que pointer du doigt les failles de votre discours. Vous déresponsabiliser de vos erreurs en les attribuant à une soi-disant mauvaise interprétation est un procédé aussi malhonnête qu'insultant. Vous n'apportez aucune preuve à l'appui de votre théorie, en plus d'essayer avec moi des tactiques de manipulation contre lesquelles je suis vacciné. Enfin, à part vous vanter d'être «surdouée» (ce dont je doute fortement, puisque vous passez plus de temps à le prétendre qu'à l'exprimer par des actes et des paroles dignes d'un esprit exceptionnel), à quoi servent vos interventions?
«Le plus intelligent de tous, à mon avis, c'est celui qui au moins une fois par mois se traite lui-même d'imbécile, — aptitude de nos jours inouïe !» (Dostoïevski)