Cartaphilus a écrit :
À l'article coma, l'Académie de médecine a écrit :
État défini par l’absence d’ouverture des yeux, spontanée ou provoquée, l’absence d’émission verbale cohérente et de réponse aux ordres, traduisant la perte de la conscience et de la vigilance, les fonctions végétatives (respiration, circulation) étant normales ou altérées. [...]
Sauf erreur de compréhension de ma part, la notion de fonctions végétatives altérées doit inclure l'arrêt cardio-circulatoire, dont on voudra bien admettre que dans cette circonstance, les critères de la définition sont respectés.
L'erreur est patente : un arrêt cardio-circulatoire n'est pas une "altération" de ces fonctions, mais leur suppression, elles ont disparu, il n'y a plus rien, elles sont stoppées, respiration et circulation se sont arrêtées, c'est l'état de mort clinique.
L'Académie de médecine dit comme moi. Que vous faut-il de plus pour reconnaître votre erreur ?
Cartaphilus a écrit :Allons plus loin ; l'anoxie cérébrale n'est pas seulement provoquée par un arrêt cardio-circulatoire stricto sensu ; toutes les situations d'insuffisance d'apport d'oxygène au cerveau, d'origine cardiaque, respiratoire, cardio-respiratoire (état de choc),
Oui, ce sont toujours les problèmes cardio-circulatoires. Et dans tous ces cas-là, on ne reste pas les bras croisés à attendre que ça se corrige tout seul, on met le masque à oxygène, on réanime, etc... sans perdre son temps à se poser des questions sur les différents critères du score de Glasgow...
Cartaphilus a écrit :toxique...
Intoxication oxycarbonée... Et dans ce cas-là, que faites-vous ? Vous ne dégagez pas tout le monde vite fait ?
Cartaphilus a écrit :peuvent provoquer un coma.
Lequel ? anoxique ou post-anoxique ? Si l'on retient votre définition du coma, ce n'est pas le même, il faut faire la distinction.
Cartaphilus a écrit :Référence : Jerome B. Posner et all, Plum and Posner’s diagnosis of stupor and coma, Oxford University Press, 4e édition (2007), p. 7.
Traduction~adaptation par votre serviteur :
Coma, du grec « sommeil profond ou transe », est un état d’aréactivité dans lequel le patient est allongé avec les yeux clos et ne peut être réveillé pour répondre de façon adaptée à des stimulations mêmes énergiques. Le patient peut grimacer en réponse à des stimulations douloureuses et ses membres peuvent montrer des réponses de retrait stéréotypées, mais il ne réagit pas à l’endroit du stimulus ou par des mouvements de défense adaptés. Avec l’aggravation du coma, la réactivité du patient, même aux stimuli douloureux, peut diminuer ou disparaître.
Les fonctions cardio-circulatoires ne sont même pas mentionnées dans cette définition => il est sous-entendu qu'elles sont bien présentes et non altérées.
Cartaphilus a écrit :Et là encore, sauf entendement incorrect de ma part, une anoxie, quel qu'en soit le mécanisme, peut être à l'origine d'un coma.
Lequel ? anoxique ou post-anoxique ?
Que ce soit l'un ou l'autre, de toute façon, personne ne l'a jamais contesté, à part vous-même pour les syncopes qui selon votre définition du coma sont des comas anoxiques de brève durée à résolution spontanée.
Nous avons un problème sur la définition du mot coma. Peut-on parler de coma en cas d'anoxie cérébrale ? N'est-ce pas superfétatoire ? Quelle utilité trouvez-vous à parler de coma dans cette situation ? Le coma anoxique à proprement parler ne nécessite aucune sorte d'évaluation, c'est l'état de mort clinique. Si vous ne faites rien, les rigidités cadavériques apparaissent assez rapidement (de 30 minutes à 2 heures après l'arrêt cardiaque). L'urgence est de corriger l'anoxie. Ensuite on évalue la gravité du coma post-anoxique.
Cartaphilus a écrit :
► Le lecteur attentif remarquera que les références précédentes ne retiennent nullement, comme critère d'exclusion du coma, l'existence d'une anoxie. ◄*
Evidemment, vous les avez choisies sur cet unique critère...
Conclusion :
De prétendus "sceptiques" sans aucune culture médicale ou scientifique, censés privilégier une explication physiologique au phénomène que constituent les expériences de mort imminente après avoir longtemps et vainement totalement nié l'existence dudit phénomène (faux souvenirs, mythomanie, etc...), continuent, comme je leur en ai déjà fait la remarque, à m'opposer des "contradictions" toutes plus farfelues ou insensées les unes que les autres, alors même que mes interventions ne portent que sur les mécanismes physiologiques en oeuvre dans les différentes circonstances où sont apparues les EMI rapportées par les expérienceurs.
Question :
Ce cirque va-t-il durer encore longtemps ? Combien de temps ces tenants d'une explication extra-physiologique au phénomène des EMI (mensonges ou mythomanie des expérienceurs) vont-ils encore se ridiculiser en étalant à la manière de pompeux cornichons pour les uns et de voyous pour les autres leur ignorance crasse de toutes les questions sur lesquelles ils entendent me contredire ?